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ANDRÉ T.
83 abonnés
484 critiques
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2,0
Publiée le 4 novembre 2012
J'associe pour toujours Sandrine Bonnaire et sa gravité, à Maurice Pialat, Agnès Varda, voire Chabrol.J'ai vu le documentaire sur sa soeur Sabine; bref, je suis le mieux possible la carrière de cette superbe comédienne. Cette fois, autant le dire, passée derrière la caméra, j'ai trouvé son film pesant, appuyé encore par la musique qui souligne le "pathos" insistant. Trop de situations invraisemblables auxquelles je n'ai pas souscrit. Si on peut comprendre que William Hurt, muré dans sa solitude, transfère son amour paternel vers ce petit Paul, l'affection et le soutien de tous les instants de Paul pour "cet étranger" ne passe pas !!! William Hurt n'a pas vraiment de "raison impérieuse" de vivre dans ces conditions de "travailleur immigré". Le papa (Augustin Legrand) est un papa "normal" Chacun se retrouve obligé de vivre dans le mensonge, vis à vis de l'autre, auprès duquel il s'était pourtant engagé.... Bref, ça m'a semblé mal ficelé. William Hurt, dans son personnage déboussolé, semble parfois absent; seule Alexandra Lamy joue sur les 2 palettes: épanouie ou tendue. UN PEU RATÉ ?
Bonne réalisation dans l'ensemble et excellente interprétation :) Quelques scènes un peu longues, peut être, mais qui ne nuisent pas au film lui même. A voir ++
Le cinéma français a tendance à se sublimer dans des contextes dramatiques... Bingo avec ce mélo-drame de Sandrine Bonnaire! Enfin, c'est un "petit" bingo. Car au-delà de la performance d'Alexandra Lamy, dans un registre assez nouveau, si ce n'est dernièrement Possessions où elle tenait un second rôle tout à fait poignant, cette fois-ci, c'est en temps que tête d'affiche qu'elle excelle. En réalité, elle sauve carrément le film. L'histoire est dur, ok. Mais que cela peut être chiant! On enlève 30 minutes du film, on y verrait que du feu. Une déception, William Hurt. Je dirais pas que c'est mal écrit, car adaptation oblige... C'est d'un snobisme effarent de dire que ce film est une perle. Beaucoup trop de défauts dans le scripte, mais même au-delà de la technique, le fond est trop mal exploité, ce qui donnent des scènes sur-jouées et sans aucun charme. Dommage...
« J'enrage de son absence » est un titre fort, pouvant faire penser à un roman. Mais ce film est bien une fiction créée de toute pièce par la réalisatrice en herbe Sandrine Bonnaire, qui après avoir fait un documentaire sur l'autisme (Elle s'appelle Sarah), nous raconte l'histoire de Mado, une mère de famille qui voit revenir son ex-mari Jacques, et avec qui elle a connu un événement tragique huit ans auparavant.
J'enrage de son absence accroche dés les premières minutes par son potentiel dramatique. La mine des personnages est grave, et le cadre serré sur ces derniers permet de les analyser en profondeur. Alexandra Lamy (qui se révèle petit à petit) joue la femme désabusée qui porte un masque en se cachant derrière sa vie de famille bien rangée, alors qu'une partie d'elle s'est éteinte depuis maintenant des années. William Hurt ne vit plus non plus, mais contrairement à son ancienne épouse, il ne se cache pas et s'enferme peu à peu (aussi bien physiquement que psychologiquement) dans un cercle vicieux.
Mais cette ambiance âpre et travaillée s'essouffle au fil du récit car de nombreuses longueurs apparaissent dans une narration subissant quelques creux. Alors que Bonnaire nous donne des éléments déclencheurs pour faire avancer ce drame, le film stagne et nous laisse une fâcheuse impression de frustration. Le côté « film à la française » (conversations existentialistes autour d'un café , fin contestable, figure de l'homme parfait) peut également agacer et faire décrocher un spectateur souvent dans l'attente.
Ne dénigrons pas trop J'enrage de son absence car si celui-ci demeure inégal, il n'en reste pas moins honnête en proposant une vision du deuil pudique et douloureuse, avec des interprètes en bonne forme, et devant une réalisatrice qui souhaite être juste, tout simplement.
Le film, un huis clos ou presque, est magistralement interprété par William Hurt et Jalil Mehenni. Alexandra Lamy est également excellente. Le thème du deuil est traité subtilement et sans pathos mais avec une musique grandiloquente, presque sans dialogues et non sans un vague ennui. Pourtant, l'émotion perce ça et là, belle et sincère. Dommage, la fin est un peu étrange, comme un brusque retour à la réalité après un songe.
C'est touchant, les acteurs rien à redire, même le gamin assure, mais il y a une baisse de rythme au milieu, l'idée de la cave prend trop de place et finit par paraître exagérée, la musique est belle mais en rajoute trop. Cependant, si on admet que la souffrance peut faire dérailler comme ça (oui, elle peut), c'est émouvant quand même...
Le jeu est bon, les cadres sont très bien posés (chose remarquable pour un film français), aucune caméra à l'épaule donc 0 improvisation tout est calculé. Ca donne une bonne réalisation. On s'attache beaucoup à Jacques à travers son parcours et sa souffrance, c'est ce qui peu donner un sensation de mal-être en fin de film. J'ai trouvé la deuxième partie du film un peu longue, elle aurai pu être un peu plus rythmé, par exemple, par d'avantage de suspense. Quant à la fin, les images parles d'elles-meme, c'est du bon cinéma.
Tout le talent de Sandrine Bonnaire est résumé dans ce film. Son film. D'abord pour l'humanité qui se dégage de chacun des personnages. Quelle belle idée d'être allé chercher Augustin Legrand, il est parfait dans le rôle du défendeur des démunis, d'ailleurs beaucoup devraient en prendre de la graine. Mais il est aussi très bon en père démuni face au comportement de plus en plus étrange du fiston. Il est beau Augustin, il est grand aussi. Alexandra Lamy, qu'enfin je découvre bonne comédienne. Différente que dans son rôle de "fille" de la série trop (re) diffusée. Elle s'est essayée à de nombreuses choses, rôles mais jusque là je n'arrivais pas à y croire. Et Sandrine Bonnaire est arrivée avec caméra et direction d'acteurs de qualité. La nouvelle Alexandre Lamy est née. Elle est épatante dans ce film. Pas spécialement belle mais lumineuse. De toute façon on se moque qu'une actrice soit belle, ce qu'on lui demande c'est de nous faire partager sur deux heures une histoire à laquelle on croit (ou pas). Enfin le magnifique William Hurt. On ressent très vite l'amour qu'il porte à sa réalisatrice. Ils ne sont plus amoureux mais s'aiment point. Il lui donne tout ce qu'il a. Son talent et toutes les perfections. Il suffit de poser un instant la caméra sur le visage de cet acteur pour ressentir au même moment ce qui le traverse. Bouleversant.
Puis le regard que pose la réalisatrice sur ses acteurs est d'une pudeur incroyable. Elle laisse faire, attend et pointe sa caméra là où il faut. Pas de voyeurisme ni de pathos. Ce qu'il faut.
Enfin, ce que je retiens c'est la simplicité. Du décor, des costumes, de la richesse ..... rien n'est grand (sauf Augustin) rien n'est exagéré. C'est la vie de petites gens ni pauvres ni riches et parallèlement on a affaire à un homme qui revient dans la maison de son père (disparu) richissime, lui même semblant être plutôt à l'aise, mais on ne nous en met pas plein la vue du fric. C'est en cela aussi qu'on reconnait l'actrice Sandrine Bonnaire. Simple, juste et délicate.
Seul bémol : la lenteur. Il manque quelque chose pour que ce film soit parfait de mon point de vue. Quelque chose de plus actif dans la douleur du personnage joué par Alexandra Lamy. Elle a perdu son enfant. Elle a refait sa vie avec un autre homme et lui a fait un enfant. Un pour remplacer l'autre ? on ne sait pas ce qui la traverse. On imagine.
Film très long à démarrer, très lent....la cerise sur le gâteau avec la fin à la limite du risible ! Les acteurs sont quant à eux plutôt bons (mère, mari(s), enfant)
Vous aimez Sandrine Bonnaire comme actrice, vous l’apprécierez comme cinéaste, elle signe un très beau film. Les acteurs sont à leur place. Une histoire peu banale jouée avec beaucoup de talent de justesse et d’émotion, à voir…
Sandrine Bonnaire, je vous aime vraiment bcp, mais malheureusement votre film trop maniéré et cette histoire ne m'ont pas du tout intéressés, rien ne m'a captivé, rien n'a retenu mon attention, si ce n'est un ennui qui peu à peu s'est installé en moi, et comme je m'endormais j'ai préféré quitté la salle...! Mais je vous aime tjrs bcp qd même !!
Un film très inégal. La première heure est réussie avec Jacques ( brisé par la mort de son fils) qui cherche à travers le fils de son ex compagne a recrée la vie qu'il a rêvée. Mais ensuite, tout se gâte dès lors qu'il emménage dans la cave (scénario bien improbable). Le film tourne au ralenti avec des scènes répétitives qui deviennent vite ennuyeuses. Quand au final, il est bâclé en 2 minutes, Jacques est complètement amorphe (je l'ai cru mort) et ne se défend pas quand Stéphane entre dans la cave et l'expulse sans ménagement. En revanche les acteurs sont très bons, notamment le petit Paul.
un film à ne pas voir. mais alors vraiment pas. une fausse psychologie, une fausse histoire, plate, sans fond et dénuée de sens. Une mise en scène quasi inexistante. Des plans complètement inutiles. Le seul petit plus, un William Hurt toujours impeccable. S'il vous plait Madame Bonnaire, continuez votre métier de comédienne et laissez la réalisation à d'autres