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    J'enrage de son absence
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    129 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2013
    Une fois de plus, l'engouement des critiques professionnels qui, comme souvent, sont unanimes, oblige à se poser des questions sur leur empathie avec le bon public payant sa place et donc sur leur réelle utilité. Je n'ai vu pour ma part, qu'un film dont le scénario est tellement éloigné d'une quelconque vraissemblance qu'il est impossible d'y entrer. Les principaux protagonistes arrivent à tirer leur épingle du jeu mais souffrent de crédibilité dans des scènes surjouées où l'hyper-expressionnisme est mêlé à un surjeu rappelant les acteurs du cinéma muet. Et que dire de la musique pleine de bruit et de coups de cymbales et qui fait plus que friser le ridicule? Des répétitions de scènes sans intérêt finissent par rapidement éteindre le peu d'intérêt qu'on pouvait essayer de manifester.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Sandrine Bonnaire est une comédienne rayonnante et attachante doublée d'une femme de conviction. Pour son premier film de fiction, elle a choisi d'aborder un sujet difficile : comment vivre, survivre, après la perte d'un enfant ? Sur un scénario, inspiré en petite partie de l'histoire de sa mère à qui le film est dédié, Sandrine Bonnaire s'attache aux pas d'un homme, Jacques (William Hurt), qui revient en France pour régler la succession de son père et en profite pour revoir Mado (Alexandra Lamy) avec qui il a eu un enfant aujourd'hui décédé. Mado a refait sa vie et un autre enfant, Paul, 7 ans. Au gré de leurs rencontres, un grande complicité va naître entre Jacques et cet enfant. Gênée par ce rapprochement, Mado interdira à son fils de revoir Jacques qui, par amour (?) va s'installer secrètement dans la cave de l'immeuble où habite son ancienne maîtresse.
    A partir de ce canevas, Sandrine Bonnaire essaie de nous faire partager le désarroi de cet homme dont le deuil est impossible et qui va peu à peu s'enfoncer dans la folie. Malheureusement, elle n'y parvient pas. Le film traîne en longueur, chemine dans les directions incertaines du thriller pour revenir vers une trame mélodramatique. C'est long, très long, très répétitif aussi. William Hurt, le visage fermé, dur, joue l'intériorité. C'est tellement intérieur que je n'ai pas perçu grand chose, ni ambiguïté, ni amour, ni folie. Bloc humain monolithique, il hante le film sans générer la moindre émotion à l'exception peut être de la scène d'où est tiré le titre de ce film. Face à lui, Alexandra Lamy, toute en retenue, est vibrante d'émotion. Chacune de ses apparitions donne de la chair à cette histoire et confirme qu'elle est vraiment une de nos grandes comédiennes aussi crédible dans la fantaisie que dans le drame. Bien que double parfait de la réalisatrice ( la ressemblance est frappante entre la réalisatrice et la comédienne), son rôle est un peu laissé de côté pour donner la vedette à William Hurt. Du coup, la situation un peu limite de l'installation de Jacques dans la cave, devient totalement improbable. Couché à même le sol mais toujours propre, le visage aussi expressif qu'un masque mortuaire, on perçoit bien qu'il déraille, mais, ayant décroché depuis un moment, on s'en fiche quand même un peu. Pendant qu'il s'enfonce dans la folie, le spectateur plonge dans l'ennui.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/11/jenrage-de-son-absence-de-sandrine.html
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Vu en avant-première au Katorza de Nantes le 9 octobre 2012. C'est un film grand public, vif, adroit... Une petite famille "nucléaire" d'aujourd'hui, et qui va de l'avant. Banale cave, quelques reliques stockées avec le vélo du fiston, 7 ans, adorable. Les dialogues ne restent pas rêver, les prises de vue virevoltent dans et autour de l'immeuble, au ras de cette vitre basse où le drame se noue... Le charme du petit garçon (Jalil Mehenni) opère tout de suite (ses petits pas irrésistibles...). Mise en scène, direction d'acteurs, tout sent le travail minutieux, la musique peut-être un peu grandiloquente par rapport à ce qui se passe sous nos yeux... Sandrine Bonnaire pour la deuxième fois derrière la caméra est à son affaire, peaufine les angles, glisse un détail, résume, serre son monde dans un étau. On crève de froid dans ce cachot improvisé, tenus de voguer non stop entre le jeune Paul et ce type à carrure imposante, droit, feutré, un peu fantôme (William Hurt). L'enfant qui aurait pu reculer d'effroi a sympathisé avec le "père de son frère mort". Copain secret triste avec d'excellentes raisons, complément de son vrai père, (le long Augustin Legrand) sympa quoique un peu dur quand il s'énerve... Mado, la mère (Alexandra Lamy) est la plus ambiguë du lot. Rien d'une faux-jeton, elle craque à ses heures, reprend vite son esprit pratique, le couvercle mis sur le passé et on la comprend... Pourtant, lors du déchaînement des derniers plans, si l'on se rappelle qu'il y a un enfant décédé à l'origine, son attitude peut décevoir au point de jeter un peu d'ombre sur l'ensemble.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2012
    C'est un coup de coeur . Titre magnifique, pour une descente au tombeau d'un père inconsolable de la perte de son enfant. Film remarquable de justesse et d'émotion. William Hurt est exceptionnel et porte cette histoire de deuil impossible et de douleur . 5 étoiles pour soutenir ce film.Et un William Hurt qui pourrait émouvoir des pierres.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Un film mou et sans saveur, qui reste agréable à regarder pendant la première demie heure avant de devenir carrément chiant dans l'heure qui suit. Dommage, il y avait là une belle idée et l'émotion est présente de temps en temps, apportée par des acteurs tous épatants (a commencer par le jeune garçon).
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Un film intrigant, dérangeant, avec ce père détruit par la mort de son fils, qui fait un transfert sur l'autre enfant de son ex. Les acteurs jouent biens, mais à partir du moment où Jack se trouve dans la cave, le film n'avance plus, et le dénouement nous laisse un peu sur notre faim.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Fort et éprouvant, mais, surement par manque d'identification, j'ai perdu le fil et trouvé la situation de moins en moins crédible. Je reconnais une très bonne interprétation d'Alexandra Lamy et William Hurt, très bien mis en scène.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    La douleur d un homme face à la solitude face a la perte de son fils de sa chair..... Plein de tendresse et d humanité , le film touche par son thème
    hulot02
    hulot02

    16 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Après un premier documentaire extrêmement prometteur, Sandrine Bonnaire gagne définitivement ses galons de réalisatrice accomplie avec cette remarquable tragédie aussi troublante que bouleversante. L'inexorable douleur d'un deuil qui ronge les entrailles et l'âme d'un William Hurt sublime est ici filmée avec profondeur et sensibilité. La lumière est belle, le casting intelligent, le propos fort et universel, le tout à contre courant d'un cinéma ripoliné trop souvent offert à notre regard distrait.
    A voir absolument !!!!
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    Il ne faut pas faire beaucoup de psychologie de l'enfant pour se rendre compte de l'absurdité de la situation. Le pathos est tellement poussé loin qu'il en est risible. Dommage il y avait de l'idée.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Le film était vraiment casse gueule sur son papier et pourra peut-être en désabusé certains par le recours continu de Bonnaire à une symbolique, souvent spatiale, dans son film. On voit bien la façon qu'elle a d'opposer deux mondes, celui d'en haut, rayonnant, où la vie a repris tant bien que mal, ou elle a continué, et celui d'en bas, caché, triste, sombre. Sa mise en scène ne cessera de souligner ce contraste entre les deux personnages de Hurt et de Lamy, l'un étant toujours désaxé dans le champs, toujours filmé derrière des grilles, des fenêtres, des grillages, pour montrer son isolement complet (on est du côté de Hurt), l'autre au contraire beaucoup plus centrée, lumineuse et dans l'action (Lamy).
    Le film est troublant, le jeune garçon s'aventure dans un autre monde, celui de Hurt, sans que Bonnaire ne tranche réellement sur est-ce que ces visites masquées sont une bonne chose pour Hurt, pour l'enfant ? Elle ne cherche pas à apporter son avis, Hurt n'est pas filmé comme un fou mais comme un personnage à la dérive. Qui entraîne dans son sillon Lamy et Legrand.
    Un film étrange et plutôt intéressant où on sent le réel désir de proposer quelque chose. C'est parfois un peu lourd, un peu maladroit, mais cela reste intriguant.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    S. Bonnaire est aussi une grande realisatrice et ce film le reflete magnifiquement . A. Lamy trouve enfin un role a la mesure de son talent et que dire du petit garçon.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    L'idée de départ était bonne mais la réalisation l'est beaucoup moins pour moi... J'ai en effet trouvé la mise en scène "molle", plate et donc un peu ennuyeuse. Le scénario est pourtant assez intéressant et plutôt émouvant mais Sandrine Bonnaire n'a, pour moi, pas assez approfondi le sujet ce qui laisse à son film cette sale impression de non-achevé ou de film bâclé... En tout cas, je suis resté sur ma faim, j'aurais vraiment apprécié en savoir plus sur les personnalités des personnages, surtout que ceux-ci sont assez inspirés : William Hurt, avec son regard triste scotchant est impeccable dans son rôle, Alexandra Lamy elle m'a agréablement surpris par sa justesse et le petit Augustin Legrand est lui aussi très convaincant... C'est donc vraiment dommage pour S. Bonnaire de ne pas avoir été au fond des choses autour de cette histoire et de n'avoir pas travaillé un peu plus la mise en scène... Ne s'improvise pas grand réalisateur qui simplement veut !
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    J'enrage de son absence est drame douloureux sur le chagrin d'un père qui a perdu son enfant. Un film dur sans artifice pour bon scénario fort bien réalisé,
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    Pour son premier essai de fiction Sandrine Bonnaire révèle un vrai talent de réalisateur, largement influencé par les metteurs en scène qu’elle a côtoyé au cours de sa carrière d’actrice. Elle filme le chagrin et la difficulté du deuil d’un enfant avec maîtrise, jouant de sa caméra indiscrète pour mieux fouiller la psychologie de son personnage principal. William Hurst, en père inconsolable qui s’attache jusqu’à la folie au jeune fils de son ancienne compagne, est exemplaire de justesse dans son désespoir mortifère. Chaque scène est conçue sans surcharge et ménage une inéluctable gradation dans la descente aux enfers de cet homme fragilisé. Son refuge dans une cave est un symbole très fort. On notera également l’apport d’une très convaincante Alexandra Lamy, définitivement débarrassée de son étiquette “Chouchou et Loulou”. L’extrême sensibilité de Sandrine Bonnaire nous laisse espérer encore d’autres réussites. À suivre …
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