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DarioFulci
102 abonnés
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3,5
Publiée le 16 avril 2012
Le principe du film est similaire au récent "Nuit blanche": suivre pendant une nuit un personnage qui évolue dans le milieu nocturne parisien. "Nuit blanche" adoptait le point de vue d'un malfrat, "Une nuit" celui d'un flic plus ou moins corrompu. La comparaison s'arrête-là puisque ce dernier arpente les boites échangistes et les bars malfamés de la capitale accompagné d'une chauffeuse néophyte. On pense aussi à "Training day" pour ce duo et les lieux où ils évoluent. Philippe Lefebvre ne se laisse cependant pas étouffer par la comparaison et dirige son film avec assurance. Une des réussites tient dans la façon dont Paris la nuit est montré: sombre, décadent, mais sans excès d'images ou de personnages sordides. Une réalité dans son simple appareil qui est tout aussi valable pour les personnages. Roschdy Zem n'en fait pas trop comme toujours, et sa sobriété accompagne parfaitement le tempérament de son personnage de flic un poil désabusé mais toujours dans le coup. Sara Forestier est elle aussi parfaite en jeune flic qui veut tout apprendre. Un vrai bon film aussi surprenant que prernant. Une vraie surprsie.
Curieux film qu' « Une nuit » : il ne s'y passe pas grand chose, et pourtant on est pris par cette virée nocturne réalisée un peu à la Melville (toutes proportions gardées), soignant son atmosphère et offrant des personnages de bonne tenue. Après, c'est évident que je ne suis personnellement pas franchement fasciné par cet univers des boîtes de nuits et autres travestis, mais c'est peut-être justement là l'une des forces de l'oeuvre : nous intéresser un minimum à un monde franchement superficiel, pour ne pas dire sans aucun intérêt. Ce n'est pas passionnant, mais à l'image d'un dénouement réussi, cela reste un bon moment de cinéma, cohérent, fluide et joué avec une certaine prestance par Roschdy Zem et Sara Forestier : pas mal.
Avec "Une Nuit", Philippe Lefebvre nous plonge au cœur de la nuit Parisienne, côté coulisse avec sa part d'ombre, de vice et même d’excentricité. On note tout d'abord la très bonne qualité de l'image, mettant ainsi l'environnement nocturne en avant. Côté concept, j'apprécie l'idée de raconter une histoire le temps d'une journée voir d'une nuit, à l'image de "Nuit Blanche", cependant dans ce film je n'ai pas eu la sensation de vivre une longue nuit avec les protagonistes, comme j'avais pu le ressentir avec le très réussi "Collatéral" de Michael Mann. Enfin concernant les acteurs, il faut avouer que Roschdy Zem, très crédible en Commandant de la Mondaine, porte le film à lui tout seul, les autres rôles étant soit peu développés (Sarah Forestier), soit en manque de crédibilité (Samuel Le Bihan / JP Martins). Malgré ces quelques remarques négatives, "Une Nuit" tient plutôt bien la route pour un film policier Français.
Très bon polar avec une chute surprenante et très bien réussie! Avec un Roschdy Zem époustouflant! L'histoire est très bien montée et le rythme y est parfait. Certains trouveront ça lent et chiant parce qu'il n'y a pas tout le chichi démesuré qu'on voit systématiquement dans les films policiers pour les rendre attractifs. Et bien, moi je trouve que cette histoire pourrait limite faire "office de documentaire" sur la police mondaine. C'est pas exagéré, c'est juste, ça fait vrai...bref, c'est convaincant! C'est tout ce qu'on demande à un film comme celui là.
un film vraiment nul. on s y ennui lamentablement. tout se passe la nuit comme le titre l indique... un flic de la mondaine qui fait le tour des bars à p....
Un bon polar malgré des scènes parfois répétitives, une diction et un débit qui obligent à tendre l'oreille, une intrigue embrouillée. Le monde de la nuit est-il vraiment ainsi ? J'ai eu du mal à savoir si les scènes étaient réalistes ou pleines de clichés et ça m'a dérangée mais les acteurs sont bons (y compris R. Borhinger, qui a une sacrée présence en si peu de temps), la fin intéressante, le rythme bien donné malgré (ou grâce à) l'absence de scènes trop violentes et de coups de feux incessantes. Bien vu.
L'histoire d'une nuit décisive pour la vie d'un flic mondain. A tous ceux qui me parlent des difficultés d'intégration des minorités au cinéma, j'ai toujours plaisir à citer M. Zem. A la fois juif, arabe et "divers", il est de tous les films, second rôle discret autant que vedette sans complexe, sans aucune casserole ni personnelle ni sociale, c'est un mythe qui devrait fédérer l'espoir des pessimistes. Il nous redonne à plaisir de son mutisme gravé dans la roche, et le rôle l'y incite, Le contraste avec le visage doucereux aux yeux bleus de la Forestier est bien vu, mais on peut dire que le casting est très goûteux, rempli de gueules cassées ou d'assassins. Encore qu'il y a une grosse erreur, Lebihan est certes une gueule de beauf parfaite mais c'est un très mauvais acteur, et il a encore plus de mal a sauver les meubles quand il est censé jouer les truands classes, Les scènes "masculines" sont très limites et seul le grand taciturne évite le naufrage, C'est dommage car cela n'arrange pas le sort du film. Scénario travaillé et anecdotes sûrement réalistes mais dialogues qui semblent surgir des années 50, lenteur certes démonstrative mais évitable, belle photographie mais répétitive et trop grise, surprise du chef évidente à la moitié du film sinon avant. Bref on s'embête un peu, surtout ceux qui ne sont pas enclins à la contemplation, et ce sont rarement ceux qui viennent voir un film policier ! Pour les autres, on goûte à une certaine poésie de la nuit parisienne. Celles des papillons qui savent que la vie est trop courte et trop chiante pour ne pas la finir à 7h du matin. Et on se doit de mentionner une très agréable musique qui fait passer les moments trop tranquilles. Pas si mal même si c'est trop décalé pour le genre.
Scénario qui a l'audace de se contenir en quelques heures de nuit réels. Bel exploit en soi de raconter l'histoire d'un homme sur une seule de ses patrouilles de travail. Toutefois, il est dur d'accrocher sur ses diverses visites de contrôle de boites de nuit. La seule explication du pourquoi du comment est le retournement de situation de fin.