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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 janvier 2012
"La Mentale 2", ai-je envie de dire, ou une déplorable récidive dans la catégorie "polar-navet à la française", servie par des acteurs aussi profonds que le scénario est dense; le lecteur jugera : c'est l'histoire de Roschdy Zem qui fume, grommelle une destination à une flic qui lui sert de chauffeur pour la nuit, fume, fume, refume, va voir un patron de boite de nuit, boit du whisky (ou du champagne, gros suspense), fume, fume, refume et rerefume... ainsi de suite en boucle une dizaine de fois; the end ! J'aurais peut-être du indiquer "Spoiler" sur cette simple phrase, tant elle dit tout le contenu de 1h40 d'ennui mortel... Question : dans quels postes de dépense ont bien pu passer les 4,7 millions d'euros de budget ? Dans le salaire de la guest star(lette) Magloire, qui chante "A vous dirais-je Maman" en se faisant fouetter par une "copine" en cuir sado-maso ?
Après avoir colonisé nos écrans de télévision, le film policier s'installe doucement et sûrement sur Grand Ecran. "A bout portant", "Nuit blanche", "Les Lyonnais" avaient ouvert une brèche dans laquelle s'est engouffrée "Une nuit". Ce polar français d'atmosphère signé Philippe Lefebvre est assez déconcertant : la première partie dépeint le monde de la nuit à travers ses lieux, son univers (malsain) et ses personnages mythiques. On sent que le réalisateur a pris le temps de mettre en place son intrigue. Trop peut être ... Car le temps passe et très vite, la tension trépasse, le manque d'action et d'enjeux lassent. L'interprétation des acteurs n'est d'ailleurs pas à mettre en cause : Roshdy Zem est très bon en commissaire de la "mondaine" pris entre quatre feux dans un milieu de requins prêts à tout pour installer leur business (d'où magouilles en tous genres, chantages, trahisons, coups fourrés etc ...) et Sara Forestier cache bien son jeu et affirme de plus en plus sa personnalité, mais l'accumulation des péripéties au fil des étapes sert plus de prétexte à une tournée des grands ducs et à une visite de Paris by night qu'à une histoire qui a du mal à décoller. On se contente donc (mais sans regret) de suivre cette intrigue classique (au point de confiner parfois à la banalité) sans réellement en tirer une quelconque satisfaction. En clair, avec ce "Une nuit", on est loin du polar haletant que la bande-annonce nous laissait présager et en cela, ce street-movie présenté sous forme de virée nocturne est une déception ...
Je n'ai dormi que d'un oeil devant "Une nuit", polar "Paris by night". Le réalisateur aurait pu faire un joli film d'atmosphère avec une capitale nocturne et pluvieuse si il n'avait pas plombé l'ambiance avec des scènes et des dialogues beaucoup trop écrits et un éventail du monde "de la nuit" à la lisière du ridicule (la tenancière sympa, l'avocat véreux, le travelo décati, le mafieu italien, le dealer arabe, le flic un peu pourri, le patron en manteau en alpaga... on a droit à tout le catalogue...)
Très bon film qui n'a rien d'original en soit, car reprenant le principe de "Training day", mais qui propose une atmosphère pesante trés réussie, et surtout un Roschdy Zem remarquable qui colle parfaitement au rôle.
Excellente surprise, le film même s'il est très lent, tiens le spectateur en haleine pendant 1h40. Roschdy Zem dont je ne suis pas fan (Grosse déception dans Go Fast) m'a bien étonné par son jeu d'acteur. La prise de vu est excellente et on profite largement de ce monde qu'est Paris la nuit. Les films français de ce genre sont vraiment entrain de s'améliorer. Espéreront que cela continu dans ce sens
film réaliste, très noir avec de bon acteurs malheureusement le tout manque cruellement de rythme. à réserver aux inconditionnels de documentaires policiers qui ne sont pas en manque d actions.
Un bon polar qui nous ballade toute une nuit dans Paris by night. Roschdy Zem est assez convaincant dans ce film d'ambiance, il ne se passe pas grand chose mais l'intrigue prend forme petit à petit jusqu'au petit matin.
Mouais ...... Pour la fin sinon c est plutôt plat et on s attend à plus tout au long du film et on fini par comprendre que ça reste comme le début ... Sur un faux rythme dommage
J'avoue que je connaissais pas le réalisateur d'Une nuit, Philippe Lefebvre, avant d'aller voir son dernier opus. Après quelques recherches, je découvre qu'il n'a que très peu tourné au cinéma, et un peu plus pour la télévision. Les mauvaises langues en profiteront pour dire qu'Une nuit est un honnête téléfilm, mais pour une fois, cela pourrait ne pas sonner comme une critique.
En effet, dans le genre polar stylé et pas prétentieux, Une nuit s'impose comme une réussite, certes mineure, mais pas désagréable.
Simon Weiss travaille pour la mondaine. Il est un peu verreux et travaille en cheville avec un vieux copain, patron de boîte. Il a l'IGS sur le dos. Le film le suit durant toute une nuit, en compagnie d'une jeune recrue (Sara Forestier, très crédible), alors que se joue une partie à plusieurs bandes entre lui et certains parrains de la nuit.
L'un des points forts du films est de restituer une très jolie ambiance du milieu interlope de la nuit parisienne : on explore toutes sortes de bars et de boîtes dans les pas d'un Roshdy Zem bluffant. Chaque visite de lieu est séparée de la suivante par des scènes de voitures tournées dans les rues d'un Paris désert et illuminé, qui dégagent une poésie sourde et prenante. Certains personnages croisés, fragiles, brisés, sont très émouvants.
Ici où là affleurent quelques naïvetés ou approximations, mais globalement le film tient bien la route, et s'il ne casse pas des briques, il ne nous casse pas non plus les bonbons. Du solide. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
Excellent film noir. Roschdy ZEM est magistral. Le fils souligne combien la limite est fine entre flic et voyou. Mais comment réussir contre cette mafia de la drogue et du sexe qui n'a plus de "Code d'honneur" autrement qu'en employant leurs méthodes, les menaces, la délation, la trahison. Et tout ceci n'aurait pas d'existence s'il n'y avait pas ces "notables" (ministre, avocat, huissier et bien d'autres encore) pour exprimer leurs vices.. mais ce ne sont pas eux (bien protégés par leur statut) qui sont poursuivis ce sont les flics parce que, c'est vrai, ils sont parfois à la limite. Et que dire de l'IGS et de ses méthodes ? En tous cas chacun sa façon d'appréhender la question, le film aura au moins ce mérite : celui de la poser.
Un bon petit polar français qui se laisse bien regarder. Une petite visite nocturne de Paris par temps de pluie, une toute petite incursion (pas trop glauque ni vulgaire) dans les milieux des trafics et du vice mondains, une superbe BO qui colle à l'image et à la peau, la découverte de très bons acteurs français, un discours réaliste éloigné des clichés manichéens sur la complicité et la corruption... La fin est un régal tant elle surprend et surtout donne une autre image de ce flic qui a une définition très personnelle de l'intégrité. En revanche on a dû mal à se plonger réellement dans le film pour deux raisons : ceux qui ne connaissent absolument pas l'existence de ce service policier ont du mal à comprendre de quoi il retourne, et enfin il y a un manque certain d'action qui fait qu'on s'ennuie un peu et qu'on se demande quand Paris va enfin se réveiller...
" Une Nuit " est un polar remarquable mais surtout une formidable plongée au coeur de la nuit Parisienne dans laquelle nous suivons la vie d'un gradé de la brigade Mondaine aux méthodes peu loyales. Là où le spectateur aurait pu s'attendre à un film totalement âcre esthétiquement et frénétique dans sa façon de filmer ses personnages ainsi qu'un scénario de bas étage, il voit au final un film qui certes n'est pas sans défauts mais qui contient des qualités flagrantes et impressionnantes. A la différence d'un film très réussi " Nuit Blanche " sorti en novembre dernier qui proposait un décor similaire et qui jouait la carte de l'action fongueuse, " Une Nuit " est une oeuvre poseuse et méthodique portée par un des meilleurs Français actuel, Roschdy Zem, qui est criant de justesse dans son rôle de flic pugnace et indiscernable à la fois. Une chose est sûre : Il crève littéralement l'écran ! Il partage l'affiche avec Sara Forestier qui est tout aussi admirable dans son personnage de chauffeur plus ou moins déroutante. N'oublions surtout pas le reste du casting à savoir Samuel Le Bihan entre autres. Au niveau de la direction des acteurs et de la mise en scène, ce film est d'une finesse impartiale. On regrettera cependant la ridicule et inutile apparition de Magloire. Ce qui s'avère plus ou moins problématique dans cette fiction est le scénario. Il voudrait être surprenant notamment avec ce pseudo twist-final prévisible. La qualité d'écriture est bel et bien réelle mais le spectateur sachant d'avance où le film veut le mener, la fin se fait trop attendre et on finit par être lassé au fur et à mesure. Ce n'est pas ennuyeux car on regarde toujours avec un oeil intéressé malgré tout, l'esthétique du film y contribue fortement, mais de l'autre oeil on constate que c'est assez longuet. " Une Nuit " est une oeuvre filmée avec pudeur, suavité et sans stéréotypes dont on retiendra la prouesse de ses prodigieux comédiens ainsi que sa qualité visuelle sidérante. Un excellent polar qui aurait toutefois mérité un scénario plus profond mais Paris la nuit n'a jamais été aussi bien filmé !