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Fêtons le cinéma
689 abonnés
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1,5
Publiée le 28 janvier 2021
Le grand défaut de Lovelace n’est autre que le manichéisme avec lequel il aborde son sujet et découpe son film en deux pans égaux, l’un épousant un optimisme que l’autre vient démolir, soucieux de donner à voir l’envers du décor au spectateur. De cette dichotomie le film ne tire pourtant pas grand-chose : l’héroïne passe de Justine candide à héraut féministe, mais nous n’avons jamais accès aux étapes d’une telle prise de conscience. Tout est à la fois attendu, cliché et mis en scène de façon spectaculaire, échouant à restituer le climat des années 70 autrement que par ses coiffures fantaisistes et ses musiques vintage. La pauvre Lovelace, deux fois suppliciée – puisqu’elle finit par raconter une histoire que nous venons de voir –, reste un corps que l’on dénude, les réalisateurs n’essayant à aucun moment de se mettre à sa portée, de délaisser l’ampleur du biopic pour la laisser s’exprimer, pour la saisir dans sa tristesse, son silence, son désarroi fondamentaux. En résulte une petite production chic et pas choc qui édulcore un peu et radicalise beaucoup. Nous aurions aimé à la place un véritable point de vue, tant narratif qu’esthétique, sur le personnage et sur le milieu investi.
Ce film est plutôt bien réalisé, sans être voyeur. Le principe du flash-back est bien trouvé et nous révèle toute l'horreur de l'histoire. Bon film sur une légende méconnue.
Il suffit d'une mauvaise rencontre et votre vie peut être gâchée, dominée par un être négatif, ne trouvant aucune aide auprès de sa propre famille... heureusement elle a saisie une "porte"... d'autres y auraient laissé la vie !
Il est bien de partager ces expérience au travers de livre ou films afin de préserver les potentielles victimes des loups déguisés en agneaux et de leur vices... j'en aurais fait de même livre, plateau télé, films etc.
Un biopic réaliste, bien fait et bien réalisé. C’est propre, les dialogues sont corrects, le jeu d’acteur juste. Pas de manque de rythme, mais pas non d’une intensité forte. En somme, un film « banal » où on ne retiendra le film que pour l’histoire de Linda et Amanda Seyfried.
Linda Lovelace a été une des célébrités la plus connue dans l’industrie de la pornographie dans les années soixante-dix. Ce long-métrage raconte son histoire bouleversante. Même si Lovelace échoue sur le côté émotif, le scénario raconte avec sincérité le difficile parcours qu’à traversé l’actrice. On apprend donc beaucoup sur qui était vraiment Gorge Profonde. La mise en scène est soignée, Amanda Seyfried est extrêmement talentueuse et la reconstitution temporelle accomplie. On regrettera donc ce côté dramatique mal exploité, mais qui reste nonobstant touchant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
En lançant le film mis à part que c'était un biopic je ne savais pas à quoi m'attendre et le film est passionnant. L'histoire vraie qui plus est, est triste et touchante. Ce film m'as beaucoup ému. On y vois l'envers d'un film qui c'est voulu pourtant célèbre à lepoque
Un biopic qui augurait de bonnes choses. Mais le film est un peu trop manichéen avec une figure gentille (jouée par Amanda Seyfried, qui joue donc une actrice x) et une figure méchante ( jouée par Peter Sarsgaard très bon d'ailleurs qui joue le rôle du producteur). Après cela se laisse suivre, il y a quelques beaux passages, assez émouvant. Mais au final, c'est trop classique tout ça.
Un biopic intéressant sur une actrice qui a joué un rôle majeur dans l'industrie du porno qu'on voit aujourd'hui. Une charnière entre le X "à la papa" et celui délurée et sans limite de l'internet d'aujourd'hui. Dommage qu' on ne suive pas plus sa période d'après, durant laquelle elle milita farouchement contre le porno et les violences conjugales. Amanda tient fièrement et sérieusement son rôle, ce qui ne devait pas toujours être facile.
Avec le film X "Deep Throat", Linda Lovelace devint une idole du porno des 70's aux USA, avant de dénoncer cet univers. Le biopic "Lovelace" évoque environ 10 ans de la vie de l'actrice, et passe malheureusement à côté de pas mal de choses intéressantes. Le film se focalise plus sur la vie privée de Lovelace, marquée par des parents bigots et un mari violent, que sur son impact sur la société. Son revirement est quant à lui symbolisé par la double narration des événements (une première version légère, une seconde montrant les abus que l'actrice a subit). Le film bénéficie de bons acteurs, avec des seconds rôles campés par James Franco, Sharon Stone, Robert Patrick, Eric Roberts ou Hank Azaria, et du tandem Amanda Seyfried / Peter Sarsgaard, plutôt convaincant. Cependant, la mise en scène est très générique, et l'intrigue très classique. Compte tenu du sujet ou de l'univers dépeint, on s'attendait à quelque chose de plus cinglant ou déjanté, à l'image d'un "Boogie Nights".
Ce film qui est inspiré d'une histoire vraie puisqu'il s’agit d'un film autobiographique sur la vie de Linda Lovelace, célèbre actrice pornographique des années 70, est plutôt bien fait car il relate, à mon sens, assez bien sa vie et tout les problèmes qu'elle a connu. Cette jeune fille qui paraissait bien dans sa peau à la vue de tout le monde a en fait vécue un enfer principalement à cause de son mari Chuck Traynor qui l'avais obligée à tourner dans le film X qui l'a rendue célèbre : "Gorge Profonde" et qui lui a fait vivre un cauchemar jusqu'à ce qu'elle se rebelle enfin. Elle a ensuite écrit un livre et milité contre la pornographie. Ce film est très inintéressant car il nous montre l'envers du décor et que même s'il y a des filles qui ont choisies leur métier eh bien ce n'est pas le cas pour tout le monde. De plus, la B.O est belle et elle colle bien avec le film. En résumé "Lovelace" est un film très intéressant, qui n'est pas ennuyant et qui est accessible à tous dans ce monde où le porno n'est plus tabou.
Dans le genre biopic improbable, voici “Lovelace” récit de la vie de Linda Lovelace (de son nom de scène, née Borman et devenue Marciano en se mariant...) star éternelle du plus grand succès du cinéma porno de tous les temps (au temps il y en avait dans des salles de cinéma) : “Gorge profonde”. Le film nous raconte l’envers du décors de ce tournage et la vie pré et post-tournage de celle qui en est devenue malgré elle la star. Le film s’il suit la chronologie des faits ne le fait pas dans une mise en scène trop sclérosée et découpe le film en deux parties, celle tout d’abord que tout le monde a connue : l’histoire d’une jeune fille bien éduquée qui sous l’influence de son Pygmalion de mari va faire du porno et devenir immensément célèbre et ensuite celle qui se dissimule derrière ce conte de fée trash moderne : celle d’une femme battue, exploitée sous la coupe d’un homme violent et tyrannique prêt à tout pour gagner de l’argent aux dépens de cette dernière. Ce découpage offre au film un second souffle en nous faisant reconsidérer les évènements auxquels on venait d’assister sous un autre angle et voir l’enfer que cette soudaine célébrité a réellement été pour sa principale protagoniste. Amanda Seyfried et son immense regard incarne à la perfection l’innocence de cette femme amoureuse, puis terrorisée qui va se soumettre aux désirs d’un mari cupide en sacrifiant son amour propre en tournant un film érotique. Le film nous fait également prendre conscience de la démesure de cette célébrité alors même que Linda n’a tourné qu’un seul film porno et que son implication réelle dans cette industrie n’a duré que très peu de temps (elle dit dans le film 17 jours). Un biopic sobrement mise en scène et interprété qui, même s’il est de faible intérêt, propose une vision alternative de la soi-disant révolution sexuelle et de l’émergence du porno dans la culture populaire qui n’a souvent été qu’une exploitation plus visible du corps de la femme. Intéressant sans plus.
la biographie d'une icône du porno dans les années 70 avec l'envers du décor ou plutôt l'enfer du décor. Cette jeune femme issue de bonne famille catholique à cause d'une mauvaise rencontre va plonger dans le porno et la prostitution . On y voit son combat pour se sortir de cette situation et surtout de les griffes de son pervers et violent de mari . petit film on est plongé dans les années 70 bonne interprétation . Un petit rôle pour sharon stone que j'ai eu du mal à reconnaître quand même
Loin de moi l'idée de déprécier l'idée de faire un film sur une ancienne gloire (éphémère) du cinéma pornographique, mais ce petit biopic me paraît un peu vain, dans la mesure où il ne nous apprend rien de plus sur le contexte de cette industrie dans ces années là, et qu'il enfonce des portes ouvertes. Le vie de Linda Lovelace est loin d'être passionnante, même si celle-ci a connu des moments très difficiles, notamment à cause de son compagnon. Amanda Seyfried est néanmoins convaincante en actrice ingénue et exploitée de tous les côtés.
GORGE PROFONDE. Le film culte qui a ramassé des millions et fait de son actrice une star... Amanda Seyfrield prête sa gorge, Peter Sarsgaard donne les coups et Sharon Stone vieilli. Ca parle de porno mais c'est trop chaste. On ne s'émoustille pas et ça manque d'honneteté dans le retracement de sa vie. Libérez Lovelace!!!
Les clichés s'enchaînent, et s'enchaînent, et s'enchaînent... Le film ne coule pas totalement au naufrage uniquement grâce à l'histoire vrai de cette actrice porno, histoire poignante et puissante!