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Gentilbordelais
328 abonnés
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2,0
Publiée le 18 novembre 2023
3 ans après Elysium, dans ce nouvel opus futuriste, N. Blomkamp propose des similitudes communes avec son District 9 : l'afrique du sud, le cadre d'un monde chaotique et, en posant la question de la place de la robotique dans la société, il tente d'y apporter une certaine humanité. Évidemment, dans de mauvaises mains, ce qui peut être au service de l'homme peut devenir un danger, la thématique a déjà été traitée sous des angles différents (Terminator, A. I., Ex machina, I robot...). Moins flamboyant, moins surprenant, moins haletant, le réalisateur fait aussi la place belle au groupe de hip hop Die antwoord (casting et musique).
Grosse déception : ce film n’est ni plus ni moins qu’un « reboot » du film de Kenneth Johnson « Short circuit 2 » aussi appelé « Appelez-moi Johnny 5 » sorti en 1988, ce film étant lui-même une suite de « Short circuit » de John Badham, sorti en 1986. Ce dernier film (Short circuit) m’avais bien fait rire lorsque je l’avais visionné à l’époque ! La suite m’avait attiré lors de sa sortie en DVD, bien plus tard : je ne savais pas qu’il y avait eu une suite. J’ai donc acheté le DVD « Short circuit 2 » et ai apprécié le film. Lorsque « Chappie » est sorti en DVD, je l’ai acheté sachant que j’avais beaucoup apprécié deux précédents films de Neil Blompkamp (District 9 et Elysium). Mais quelle ne fut pas ma déception de constater que le scénario du film n’est qu’un plagiat littéral de « Short circuit 2 » ! spoiler: Spoiler : Même les scènes de démolition de Chappie sont des reproductions de celles de Jonhnny 5 dans short circuit 2, déclenchant chez le spectateur, un sentiment de révolte ! Bref, je suis déçu de Neil Blompkamp sur ce coup-là : il se repose sur ses lauriers et a joué sur la facilité. J’espère qu’il va se ressaisir dans ses prochains films. Je mets 2 étoiles pour ne pas décourager ceux qui veulent le voir sans avoir connu les deux films que j’ai cité plus haut et qui ont inspiré le scénario.
Dommage. Le film laissait présager de bonnes choses, lorsque l’on apprend dès le départ que Chappie n’a que spoiler: 5 jours de batterie on peut s’attendre à s’attacher au personnage, redouter sa mort, avoir un espoir d’une fin alternative et sauver Chappie pour qu’au final il subisse le sort qui lui était destiné.
Mais il a fallu qu’ils nous pondent des histoires de conscience que l’on peut spoiler: télécharger en clé USB.
La mort des personnages principaux aurait été tellement mieux que cette histoire de transfert …
La voix de Chappie est insupportable, trop humaine, avec des interactions souvent inutiles et qui gâchent le moment en le rendant niais. Beaucoup de potentiel gâché
C'est à la fois un film pour enfant et un film à ne SURTOUT PAS montré aux enfants. Un gentil petit robot qui découvre le monde, un génie d'informatique créateur d'intelligence artificielle pour faire le bien, et des méchants assez vulgaires, potache, limite idiots qui ne veulent que faire le mal, en se servant du gentil robot, Chappie Alors oui, le film est bien fait, les effets spéciaux sont pour le coup au top, mais scénaristiquement il n'y a rien d'innovant. Question casting, tous ne sont pas au top, mais ça reste crédible quand même. Certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes et son côté trop lourd et vulgaire font que ce film n'est pas pour les plus enfant, malgré son gentil petit robot adorable.
Chappie est un film intéressant et en même temps profondément choquant...C'est l'histoire d'un robot, Chappie (qui est très bien fait, les effets spéciaux sont excellents) avec des scènes d'action diverses et variées, et un apprentissage de la "vie" par ce robot. On pourrait établir un parallèle avec l'histoire que raconte Robocop. Dans les deux films, on a une ville (voire un pays) dans lequel l'ultraviolence s'est imposée, avec le règne du fort sur le faible. La solution trouvée par les pouvoirs public est un robot (ou l'équivalent dans Robocop: un cyborg) incorruptible et supposé sans pitié. Le deux films s'inscrivent en faux contre cela et montrent des robots (ou cyborgs) qui apprennent (ou réapprennent) à vivre comme un humain. Toutefois, en réalité, le propos des deux films est profondément différent: dans Robocop, l'humain, par rapport à la machine, a clairement quelque chose de différent, qui n'est pas réductible à des circuits électroniques. Chappie fait le postulat exactement inverse, et c'est justement ce qui profondément choqué et déplu dans ce film...
Chappie est le troisième film de science-fiction de Neill Blomkamp après le succès de District 9 et le raté d'Elysium. Dans ce long métrage, le réalisateur centre l'action sur Johannesbourg, capitale de l'Afrique du Sud, son pays d'origine. Dans l'histoire, la cité est au prise à une importante criminalité et la police est complètement dépassée. Est-ce une critique de la réalité faite par le réalisateur car la ville sud-africaine est l'une où la criminalité est la plus importante du monde ? En tout cas, au contraire de la réalité, dans le film, les agents de police vont être aidées par des robots et la ville va être stabilisée. Mais voilà, l’ego humain va détruire cet équilibre avec d'un côté un scientifique qui veut rendre les robots humains, un autre qui veut que sa création robotique soit la numéro un et un groupe de délinquant qui veut s'enrichir facilement. Tout cela s'entrecroise et voilà Chappie, qui va devoir évoluer au milieu de tout cela et se retrouver au centre même d'un conflit de loyauté. Le rythme de l'intrigue est bien faite avec des périodes de calme qui coupent des périodes d'action. En revanche, je trouve le scénario très faible, on a l'impression en voyant ce film d'un I,Robot low cost. En effet, dans le film d'Alex Proyas, on avait une vision de l'effet pervers d'une création qui, quelle qu’elle soit, peut échapper au contrôle de son créateur. Ici, ce sont les créateurs eux même qui sabotent leurs propres créations. En conclusion, Chappie est un film de SF tout à fait simpliste mais pas non plus catastrophique.
Six ans après son brillant "District 9", Neill BLOMKAMP signe un film de science-fiction sans véritable identité. Le thème de la robotique futuriste n'est pas vraiment abordé et "Chappie" souffre de choix scénaristiques douteux. Le réalisateur s'intéresse plus aux gangs de Johannesburg qu'aux problématiques liées aux dangers de l'intelligence artificielle. On voulant faire quelque chose d'original, il a finalement réalisé un film hors-sujet et sans intérêt. Et que dire du héros principal de l'intrigue : un robot niais et infantile qui ne parvient même pas être attachant.
14 107 abonnés
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2,0
Publiée le 15 septembre 2018
Après "District 9" et "Elysium", Neill Blomkamp reste dans son domaine de prèdilection : la S.F! Ici, il s'est ramassè comme rarement par rapport à son premier long-mètrage, avec la même ville (Johannesburg), le même contexte et la même manière de capter les èvènements! Aucune nouveautè donc. "Chappie", ça raconte l'histoire de Deon, un jeune inventeur qui a rèussi à crèer la première Intelligence Artificielle, 100 % à part entière, avec des èmotions et une crèativitè à toute èpreuve. "Chappie" est totalement et inconsciemment dans l'ombre de "District 9" de la première à la dernière bobine! La prèsence du groupe Die Antwoord, limite ridicule, ne relève guère le niveau où l'on a l'impression de voir un de leurs clips promotionnels assourdissants! Le seul petit truc novateur et drôle, c'est de voir cette espèce de « Johnny 5 » super cool se comporter comme une petite frappe dans un dècor dèlabrè! L'unique intérêt, c'est donc ce robot badass qui vole la vedette à tout le monde! Y compris au mèchant Hugh Jackman, avec sa coupe de cheveux merdique et improbable! Petite dèception...
Film de SF sans grand intérêt. Scénario pas très original et jeu d'acteurs parfois ridicules. Après niveau effets spéciaux c'est parfait et le robot atteint une humanité parfois déconcertante.
Après un raté District 9, Neill Blomkamp remet le couvert pour une histoire aux allures de prétexte pour un bain d'action inutile et mal filmée. Si dans district 9, il n'y avait que l'idée qui semblait réellement bonne, il y a malgré tout dans celui-là des trouvailles un peu plus régulières. Pour une récidive néanmoins, on retrouve trop de défauts en commun. Le début sous forme d'interview, si insupportable dans district 9, et toujours complètement inutile ici, est néanmoins écourté, pour nous proposer un synopsis à la robocop qui tiendra quelques promesses du genre. Seulement voilà, difficile d'accrocher à des personnages caricaturaux au possible. Les "gentils" ne le cèdent en ridicule qu'aux pathétiques "méchants", mention spéciale pour le rôle catastrophique d'Hugh Jackman. Et c'est bien là le problème, il pourrait y avoir plus de bonnes idées qu'elles seraient toutes désamorcées dès qu'on s'intéresse à n'importe lequel des personnages. C'était déjà le plus gros point faible de district 9, et dans Chappie c'est le point qui semble avoir encore empiré, si c'était possible.
Pas terrible à vrai dire... Un robot, gentil puis méchant puis regentil Boom boom, méchant robot, il faut faire le bien rappel toi... Ce film sera un non pour ma part.