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    Chappie
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    3,7
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    867 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 mars 2015
    Je ne comprend pas ces réalisateurs qui sont capable de pondre une idée de scénario originale pour en faire des navets. Et ça en fait quand même deux depuis le début de l'année avec Jupiter qui pompait lamentablement dans tous les registres de la S-F galactique.
    Ici, on reste sur Terre avec une histoire de robot façon Short Circuit de John BADAM. Sauf qu'en voulant moderniser Jonny 5, il en on fait un idiot entouré de plus idiots que lui. Et on finit par ce demander ce que son venu faire dans cette galère des acteurs reconnus. (J'aurais sans doute plus apprécié ce film avec que des inconnus). Sans compter les scènes de violence gratuites qui rende le film complètement ridicule, voire inutile.
    Heureusement que mes garçons de 7 et 11 ans m'accompagnaient qui sont encore bon public. Sinon les étoiles auraient sautées.
    Maxime S.
    Maxime S.

    10 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2015
    Une bonne idée de SF, l'action est présente mais je n'arrive jamais à rentrer complètement dans le film qui est un peu maladroit.
    bschneid
    bschneid

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Vraiment déçu arrivé au 2/3 du film. spoiler: .. quand le créateur dit à Chappie que sa conscience ne peut pas être copiée, ensuite c'est le drame quand il suffit de porter un casque pour copier la totalité de la conscience humaine sans aucune contre-indication sur une simple clé usb. Si on est dans un futur proche ce genre de technologie est totalement impossible, le réalisateur aurait du décider entre futur proche et technologie limitée ou futur lointain et aucune contrainte.
    Il n'était pas nécessaire de partir dans un pseudo délire à la Lucy. Bref, arrêtez vous au 2/3 ou préparez vous à détester la dernière partie.
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2015
    Vraiment bien noter là, car franchement ils ont piqué le méchant robot de robococop, ils ont mis Ai dans nono le robot.. et slumdog millionnaire avec des lunettes... Mais aucun humour, aucun intérêt
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2015
    Neill Blomkamp, qui signe ici son troisième film, s'est imposé en peu de temps comme un auteur habile dans ses thématiques et dans la richesse des univers qu'il dépeint que ce soit dans l'écriture ou la mise en scène. Alors que tout le monde voyaient son Elysium comme un gros ratage, moi je l'ai défendu dès le début, en y voyant un revival de la SF d'anticipation des années 80, Blomkamp prenant une voie assez différente de District 9 tout en gardant une cohérence entre les deux œuvres car si dans leurs thématiques les films étaient proches, ils étaient diamétralement opposés dans leur ambitions et leurs mises en formes. Je comprends que cet aspect ait pu déstabiliser pas mal de monde qui voulait un nouveau coup de génie de la par de Blomkamp avec un film dans la même veine que son premier film mais pourtant, malgré son caractère imparfait, notamment à cause d'une écriture cédant parfois à la facilité, Elysium reste un film de SF grandiose, intelligent et inventif. Pour moi le film n'était pas un ratage mais juste l'évolution logique du cinéma de Blomkamp qui laissait déjà voir ses ambitions, sauf que ce soi-disant ratage l'a poussé à se remettre en question et faire un film que le public veut, soit une resucée de District 9, ce qui fait de ce nouveau film le premier gros ratage de Blomkamp à mes yeux. Et la chute est dur car après un petit bijou de SF et un excellent film voilà qu'il nous pond un film pas terrible où les défauts prennent le pas sur la qualité. Pourtant on ne pourra pas enlever à Blomkamp qu'il garde une cohérence imparable, en continuant dans ses ambitions mais aussi dans ses thématiques. Car il a clairement pour ambition d'être le nouveau Verhoeven, et à mes yeux c'est clairement le cinéaste qui se rapproche le plus en terme de cinéma du style Verhoeven. District 9 était son Starship Troopers, on y retrouvait la critique des émissions de propagandes où les extraterrestres était appelé "crevettes" pour le parallèle avec les "arachnides" du film de Verhoeven, on y retrouvait la critique des médias et des forces militaires mais malgré ses hommages évidents le film de Blomkamp trouvait sa propre identité dans son contexte social, son propos et son univers visuel, Blomkamp arrivant avec brio à ce réapproprier le cinéma de ses pairs et d'y injecté habilement son propre ADN. On retrouvait la même chose avec Elysium qui est le Total Recall de Blomkamp, les deux films partageant le thème de l'utopie, du rêve à atteindre et de manipulation des forts sur les faibles. Blomkamp prouvant alors qu'il savait parfaitement joué avec cet effet de miroir en jouant avec les attentes des spectateurs pour les déjouer, il était pertinent dans son approche du genre et arrivait à le révolutionner. Ici il continue sa synthèse avec Verhoeven signant clairement son Robocop, on y retrouve les extraits de journaux télévisés, les questionnement de l'I.A, de la place de l'homme au sein de la machine et etc. Mais pour le coup cela est fait de façon beaucoup moins habile et la mayonnaise ne prend plus car à défaut de réinventer, Blomkamp copie ce qui à déjà été fait par lui-même ou par d'autre ce qui fait que le film manque d'originalité. Néanmoins on reste dans les thématiques de Blomkamp avec ce contexte social unique et extrêmement bien traité, cette réflexion sur l'évolution et la notion de surhomme, Blomkamp pousse même ses réflexions vers une nouvelle étape, celle de la réincarnation. Ce qui fait qu'il fait un pas en avant dans son cinéma, y apportant des choses intéressantes et en prenant des risques mais cela vient bien trop tard dans le film et est amené très maladroitement, pour ne pas dire de manière carrément stupide et facile. Car ici le problème n'est pas l'idée qui dans le principe est excellente mais c'est son exécution qui pêche véritablement plongeant souvent le film vers la série Z. Blomkamp a voulu trop en faire ici, son film est dense dans les thèmes et les questionnements qu'il aborde ce qui fait qu'il traitera l'ensemble de manière succincte comme le personnage de Chappie, qui voit son traitement psychologique réduit à peu de choses, son apprentissage est classique et pas attendrissant, le film manquant cruellement d'âme. A l'image même de la naissance de Chappie qui est une scène incroyablement impersonnelle et froide alors qu'elle aurait dû se montrer douce et mélancolique. Mais le film est bien trop pressé voulant traité son histoire dans l'urgence, créant des enjeux pas vraiment intéressant ce qui fait que plus qu'avoir une intrigue claire et définie, on aura plusieurs sous-intrigues qui rentrerons parfois en collision avant de ne faire qu'une pour le final. D'un coté on à l'apprentissage de Chappie par son créateur et sa "mère", qui veut lui apprendre l'art, la créativité et l'épanouissement personnel mais c'est traité de manière simpliste et enfantine avec un message digne de cours de maternelle qu'on rabâche sans cesse dans les divertissements familiaux surtout que c'est réduit à rien car tout cela est étouffé par le reste. Car on s'intéressera plus à l'apprentissage de Chappie en apprenti gangster au coté de son "père" et de son "poto" qui montre la dureté de la vie, les oubliés de la société et tout le caractère social du cinéma de Blomkamp, c'est la partie du film la plus réussi surtout qu'elle permet un habile contraste avec la première. Si la partie humanité est étouffé par la partie gangster cela à un sens, celui d'un monde cruel qui broie toute innocence nous obligeant à renoncer à notre enfance plus tôt que l'on ne voudrait. Ce décalage permet de créer un aspect malsain et dérangeant au film, comme ceux qu'on trouvait dans les Verhoeven d'ailleurs avec cette même approche crue et trash de la violence. Ensuite pour la dernière sous-intrigue on à le parcours de l'opposant du créateur de Chappie, qui lui veut absolument vendre son robot qu'il va faire son gros méchant. Cette aspect du film ainsi que le méchant sont ridicules et mal traités, même si ça permet de faire une critique de la cupidité et que ça reste dans les thèmes de Blomkamp déjà explorées au centre d'Elysium et à travers le MNU de District 9, le méchant est risible, ses motivations sont infondées, son plan est stupide et sa caractérisation est ridicule et incohérente. Il est très religieux donc forcément raciste et enclin aux meurtres de masses... Avec ça le film touche vraiment le fond surtout que le deuxième méchant du film est pas mieux, il se résume à être un mec bourré de tatouage, à hurler à chacune de ses répliques qui sont du niveau " je suis méchant, je suis pas beau, je ne fais que hurler pour me donner un air inquiétant " et à tirer en l'air parce que autant aller jusqu'au bout des clichés et avoir l'air totalement ridicule. D'ailleurs tout les personnages sont clichés, caricaturaux et sans psychologies même Chappie qui reste le personnage le plus intéressant du film est très classique dans sa psychologie et on à clairement vu mieux comme traitement pour ce genre de personnage. Et c'est vraiment dans cette écriture globale que le film se plante, l'histoire est inconsistante, sans parler d'un final bâclé qui n'est permis que grâce à l'incohérence de l'univers dépeint par Blomkamp et la stupidité des personnages car chaque choix pris dans le dernier acte du film sont plus bêtes les uns que les autres. Le film ne prend même pas la peine de soigner ses détails contrairement à ce qu'avait fait Blomkamp pour ses autres films, comme par exemple ici le robot du méchant se contrôle grâce à un casque connecté avec un pilote qui dicte se que doit faire le robot, donc si cela est censé ce faire par la pensée, pourquoi à la fin le méchant utilise un joystick ? Et pourquoi il a besoin de trois gros écran de télévision alors qu'il à un casque qui lui cache les yeux ? Sans parler non plus de la quête de Chappie pour comprendre la conscience qui n'est pas développer et qui se résout de manière aberrante. L'univers est donc incohérent cédant trop souvent à la facilité soutenue par des personnages caricaturaux et inintéressants avec en plus des dialogues relativement mauvais qui cède à l'infantilisation, à l'humour niais et au vide. C'est donc très plat et le film à le cul entre deux chaises en terme de ton, trop enfantin pour être pleinement pris au sérieux mais aussi trop mature dans ses thématiques, son propos et sa violence graphique pour être un divertissement familial, ce qui fait qu'il n'est satisfaisant sur aucun des deux tableaux. Sinon le casting est globalement moyen mais les acteurs font malgré tout ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donnent, ici Sigourney Weaver ne fait que de la figuration, le groupe Die Antwoord sent le chaud et le froid, lui sait se montrer juste même si il a tendance à en faire trop tandis que elle est souvent à coté de plaque récitant plus souvent qu'elle ne joue comme Dev Patel qui ne semble pas trop savoir où il se trouve et tombe dans une performance relativement mauvaise et hors sujet. Pour Hugh Jackman il cabotine beaucoup et ne peut pas faire grand chose avec son rôle relativement léger mais il semble s'amuser dans ce rôle de méchant et son caractère sympathique nous aide à faire passer sa performance malgré tout assez moyenne et seul Sharlto Copley offre une bonne performance même si il n'est pas vraiment présent à l'écran. Pour ce qui est de la réalisation c'est plutôt correcte dans l'ensemble, la photographie est léchée, le montage maîtrisé et la BO très électro se laisse apprécier notamment avec un ou deux thèmes vraiment bien senti. Sinon la mise en scène de Neill Blomkamp manque cruellement d'inventivité et d'ampleur car ici l'univers visuel qu'il compose est très fade, on est loin de la richesse visuel de ses deux précédents films, ici cela se résume à un bâtiment abandonné, un quartier pauvre, un quartier riche et un bâtiment qui fait à la fois hangar à robot et bureau des employés au design très random. On a toujours les mêmes lieux qui reviennent l'ensemble manquant cruellement de mouvements surtout qu'ici Blomkamp recycle ses effets de mise en scène avec un début similaire en tout point à celui de District 9 et fait preuve d'un manque d'originalité dans ses scènes d'actions qui sont ici très molles et génériques, on est loin des fulgurances épiques de Elysium et District 9. Notamment la scène d'action finale qui ici se trouve être assez pathétique dans son traitement usant de tout les clichés du genre. En gros la mise en scène est classique, sans fulgurance et un peu fade même si elle se montre maîtrisé et abouti notamment dans ses excellents effets spéciaux mais voilà elle manque d'énergie et d'âme n'arrivant jamais à nous exalter ou nous émouvoir. En conclusion Chappie est un film pas terrible et clairement le premier vrai ratage de Blomkamp. Même si les intentions étaient bonnes et que le propos général du film est bon, c'est vraiment l'exécution de l'ensemble qui est maladroite plongeant souvent dans le stupidité et la facilité. C'est d'autant plus dommage que le film oublie quelques questionnements pertinents et qu'il traite de manière trop succincte ceux auquel il veut bien s'intéresser. Néanmoins Blomkamp prouve qu'il est un auteur cohérent qui pense avant tous à la cohésion de sa carrière pour créer une oeuvre unique qui lui est propre. Ici il rate à réinventer son cinéma préférant faire un pas maladroit en arrière plutôt que d'aller véritablement en avant comme il avait su le faire avec Elysium mais ce n'est pas vraiment dommageable et je reste confiant dans son style, je suis sûr qu'il arrivera à faire un Alien digne de ce nom mais ici il ne savait plus trop comment faire avec les mauvais retours de son précédent film on sent qu'ici il était plus hésitant. Il préfère miser sur une approche classique plutôt qu'une véritable prise de risque, il a voulu jouer la sûreté minimisant ses ambitions perdant l'aspect maladif, frénétique et ambitieux de ses précédents films qui même si parfois étaient imparfaits, ils étaient tellement généreux et avaient tellement de vitalité qu'ils en devenaient unique et précieux. Ici le spectacle n'est pas à la hauteur ni d'un point de vue intellectuel ni d'un point de vue visuel, regardé plutôt le grand frère spirituel de Chappie en attendant que Blomkamp revienne en forme, le Robocop de Verhoeven, là c'est de la grande SF.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Script niiveau maternelle ,en dehors de cela plutôt bien joué et bien réalisé .Une bonne série B.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mars 2015
    Si le film est plutôt réussi techniquement (mention spéciale pour les robots-humanoïdes dont Chappie), il souffre cependant d'un scénario léger avec son lot d'incohérences et des personnages caricaturaux. "Chappie" est un divertissement SF correct.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    À un moment dans le film, le membre de la police totalement robotisé qui étouffe une population constituée de truands et de bandits, du nom de Chappie, se voit lire une histoire par une « Yo-Landi » (membre du groupe « Die Antwoord ») poignante, dans un passage doux, saisissant et surtout sans violence aucune. On reste surprit de l’ambiance bien particulière de cette scène, de toute la puissance qui s’en dégage, et on cherche et cherchera, et ce jusqu’à la fin, un extrait qui pourrait nous mettre dans un même état. Mais voilà, comme toujours, Neill Blomkamp fait preuve d’une véritable envie de réaliser et d’un don fou pour la création d’univers et de personnages. Mais il laisse ici trop de côté l’importance de savoir découler une émotion juste après qu’elle soit parue, laissant divaguer ses situations dans un flou sinistre. Alors tout va beaucoup trop vite : les actes s’éparpillent, la plupart engrangeant des conséquences exagérées, exagérés comme le sont ces caractères (Hugh Jackman n’a jamais autant bien joué la caricature de bas-étage du « grand » méchant énervé tout le temps et pour rien) ridicules et énervants. Par rapport à « Elysium » avec lequel on pouvait avoir une vraie profondeur dans les relations entre les interlocuteurs, « Chappie » agit comme un électrochoc, comme pour nous rappeler que Blomkamp devra toujours retomber dans de mauvais choix afin de réaliser son projet. Pourtant, au départ, il y’avait d’excellentes idées, autant pour un scénario qui part (au final) dans tous les sens que pour une mise en scène qui ne vaut plus grand chose avec toutes ces incohérences et ce lot d’inventions extravagantes qui ne servent pourtant qu’à prolonger le désordre ambiant. La boutique est composée d'une belle enseigne, avec un casting pour le moins idéal, mais dont ses membres (ou employés) ne savent se trouver une bonne place (Weaver est la première à plaindre dans ce rôle de P.D.G aux directives complètement loufoques), mais ce qui y est vendu à l'intérieur, par contre, rend le tout beaucoup moins grandiose. Fabuleuse déception.
    Kao-BB
    Kao-BB

    54 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2015
    Moi qui aime bien les scénarios autour des robots et de l'intelligence artificielle, Chappie m'a laissé une impression mitigée. Certes, ce film de SF a pas mal de potentiel, mais ces espoirs sont un peu gâchés. Il y a des idées intéressantes abordés dans les thèmes précédemment cités voire qui n'ont rien à voir avec la robotique (la dureté d'une vie faite de violence et de meurtres dont on finit par s'imprégner), mais le film manque de profondeur, surtout dans la dernière demi-heure où le scénario part un peu en sucette et fait davantage place au divertissement un peu plus classique. Les personnages, hormis Chappie (et l'évolution du robot au fil de l'histoire, une conscience humaine dans un corps de robot, victime de sa particularité unique), sont dans l'ensemble bien peu attachants, le plus souvent limités à des clichés vivants. Et que dire de ceux incarnés par Hugh Jackman et Sigourney Weaver, apparemment seulement là en tant que "guest à nom connu" du film (surtout le personnage de Weaver qui est inintéressant, le "méchant monsieur" Vincent méritant au moins d'offrir à Jackman un rôle beaucoup plus...antipathique). Reste quelques moments divertissants, parfois drôles (comme spoiler: lorsque le robot Chappie apprenti gangsta vole des voitures dans les quartiers riches
    et une bande originale qui passe bien (même si de la part de Hans Zimmer on a entendu mieux). P-S: En revanche, quelle erreur d'avoir mis explicitement un énorme placement de produit complètement inutile dans le film spoiler: pour une fameuse marque de boisson énergétique!
    w.white
    w.white

    10 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Beaucoup d'incohérences (comportements, technologies et histoire), un scénario insipide, de la violence gratuite avec de la musique de racaille, des personnages creux et caricaturaux, bref un nanard américain. Les gens dans la salle rigolent à chaque fois que Chappie réagit comme un enfant, okaaaai... il leur en faut peu. Toute la partie intéressante de ce genre de film de SF, c.a.d. gestion de l'intelligence artificielle, intégration de robots en société, morale vs logique etc n'est absolument pas traitée. Je suis très déçu.
    Ilovesun87
    Ilovesun87

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2015
    J'ai mis 2,5/5 à ce film car je reste perplexe. L'histoire est vraiment sympa et la mise en scène aussi est géniale mais le problème est que c'est un incessant cercle vicieux où il n'y a que peu de passages sereins et sympathiques contrairement aux passages énervants par rapport au comportement des personnages qui ne donne à la fin qu'un incessant suivi d'actions négatives où il n'arrive que du mal au robot pendant qu'on n'entend plus parler de la personne qui est censée le sauver et en faire un bon robot. Non à la place de ça, une bande de gangsters punks le font tourner mal et lui font du mal.. Enfin bref c'était tellement irritant que je n'ai pas pu regarder les 20 dernières minutes du film. Ca faisait déjà 30 minutes que j'en avais marre mais là j'ai craqué !
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 088 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    On m'a souvent vendu Chappie comme un excellent film, comme un drame émouvant et intelligent sur le destin d'un être artificiel façon Frankenstein. On me promettait un bon moment doublé d'un plaisir cinématographique total, pour que je tombe finalement sur un film qui manque de profondeur, sorte de divertissement somme toute convaincant extrêmement mal vendu lors de sa sortie en salles; on nous promettait un combat pour la survie, alors qu'on reçoit une fable humaine sur la relation qu'entretien une machine avec une bande restreinte d'humains.

    Et c'est dans ces relations là que le film coince au premier abord : ses personnages étant terriblement caricaturaux (tout particulièrement les Die Antwoord, seulement présent pour s'éclater et faire leur pub tout en surjouant comme des pieds), les interactions qui en découlent paraissent forcées, superficielles; surgit donc un manque d'empathie flagrant pour les protagonistes présents à l'écran, qui patissent également d'un manichéisme à tomber.

    Profondément niais, Chappie nous ressort la carte de l'humanité méchante agressant la machine toute gentille, mais façon compte de fée urbain. C'est cliché, empli de pathos et de lourdeurs sentimentales; le film fonce à la pelleteuse, détruit tout sur son passage sans faire dans la finesse et l'habileté. On pourra s'en contenter, mais quand on nous vendait un film puissant, peu commun, la surprise est de taille et la déception immense.

    Vient s'ajouter à cela une mise en scène passe-partout qui, même si de belles images y sont transmises, peine à se réinventer depuis la sortie du premier film de Neill Blomkamp, District 9; rien n'a évolué, rien n'a changé : le ton documentaire, sombre et la caméra peu stable sont toujours présents, larguant le film, par bien des moments, dans une banalité insupportable. De beaux passages restent en tête, divinement soulignés par des ralentis bienvenus et pertinents (on pensera notamment à l'attaque visant Chappie, dure et poignante), mais ils sont trop rares pour considérer l'oeuvre comme réellement réussie au niveau de sa mise en scène.

    Irrégulier et manichéen, Chappie reste un bon divertissement, émouvant mais plombé par sa fin trop rapide et mal amenée, où l'on quantifie l'âme en deux temps trois mouvements sur un clavier, en mode what the fuck complet. C'est un passage forcé, le genre qui gâche tout le reste par sa facilité d'exécution; alors c'est certes beau, propice à l'émotion et aux sourires de contentement, mais la conclusion est à ce point sortie de nul part, à ce point niaise et convenue que cela ne marchera clairement pas sur une partie des spectateurs.

    Et c'est dommage, tant le film posait de bonnes questions qu'il n'approfondit jamais; quel est notre rapport à nos parents, au Créateur, aux autres; comment accueille-ton l'étranger dans nos vies, comment le traite-t-on? Est-on humain parce qu'on le naît, ou parce qu'on le devient? De même, peut-on perdre son humanité sur le bûcher de la cruauté? Tant de thèmes intéressants qui aurait dû être abordés de manière plus profonde, moins superficielle.

    Clairement inspiré du Robocop de Verhoeven (juste après Starship Troopers et Total Recall, avec District 9 et Elysium), Chappie se veut moins dramatique, beaucoup plus enfantin; à l'image de sa machine mignonne et magnifiquement animé (le principal point positif du film), le tout est niais, naïf, touchant, attachant. On retiendra donc la qualité des effets spéciaux concernant la machine en question, preuve que l''écran de cinéma peut donner la vie a à peu près n'importe quoi.

    Les mimiques, les mouvements, la qualité des détails et le design même de l'androïde, toutest si bien fait qu'on croirait regarder une vraie personne, une vraie machine; humaine, souvent bien plus que lesdits humains, Chappie se démarque dans le cinéma par la perfection de son réalisme, le plaçant directement dans une position de rapport homme à homme avec le spectateur. Ce dernier a l'impression de le voir vraiment, de pouvoir lui parler. Saisissant.

    En soit, Chappie est un film à voir si l'on est bon public, pas trop pointilleux. Si les défauts ne vous empêchent pas de prendre un maximum de plaisir lors du visionnage, si vous n'avez que faire d'incohérence ou de facilités scénaristiques, le film devrait vous plaire. Il remplit très bien son contrat d'oeuvre divertissante, parfois même un peu trop, y perdant l'intelligence de son propos. Un film qui divise, comme chaque oeuvre de l'ami Blomkamp. C'est à cela qu'on reconnaît les grands...
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