J'adore Pirates des Caraïbes ! Cette saga fait partie comme pour un bon nombre de mon enfance !
Toutes ces années de l'école primaire et du collège, PDC m'a bercé d'aventures trépidantes !
J'ai toujours été charmé, excité par cet univers de flibustiers bourlinguant les mers en quête de trésors oubliés, ces légendes mystérieuses sur les océans sans oublier les batailles dantesques entre navires aux grands coups fracassants de sabre et au déluge de boulets de canon !
Pirates des Caraïbes, j'ai adoré tous les opus jusqu'à présent, oui quand je dis tous c'est TOUS, le 4 y comprit ! A partir de là, pas question de rater un nouveau volet au cinéma !
Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar, 6 ans après la Fontaine de Jouvences et coïncidence, très symboliquement 10 ans pile après "Jusqu'au bout du monde", Jack, Barbossa, Gibbs et toute la clique font leur come back en grande pompe sur grand écran près à refaire des vagues !
Après un 4ème volet qui avait énormément divisé les fans de la trilogie initiale de Gore Verbinsky par son aspect de reboot "déconnecté" des 3 premiers opus, Joachim Ronning et Espen Sandeberg, 2 jeunes mousses Norvégiens, reprennent la barre du navire légué par le capitaine Rob Marshall et Verbinsky avant lui, avec la lourde tâche de maintenir le cap de ce qui représente le vaisseau amiral de la flotte "Disney Live" sur les flots imprévisibles de l'océan nommé Hollywood !
On s'en souviens, initialement prévu pour 2015, Pirates des Caraïbes 5 a essuyé moultes périlleuses tempêtes qui lui ont valu d'être plusieurs fois repoussé à cause du mécontentement critique engendré par la Fontaine de Jouvence...mais fort heureusement comme on le sait tous : "l'âme des Pirates jamais ne mourra !" .
Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar, 5ème opus de la saga Pirates des Caraïbes initiée par G.Verbinsky en 2003, est la "véritable" suite spirituelle de cette dernière.
L'histoire de "la vengeance de Salazar" prend place après la Fontaine de jouvence et temporellement, près de 2 décennies après les événements de "Jusqu'au bout du monde".
Henry Turner, fils de Will Turner et Elizabeth Swan, cherche désespérément un moyen de rompre la malédiction reliant son père au Hollandais Volant. Son seul espoir de le délivrer réside dans le mythique Trident de Poséidon, un puissant artefact qui aurait le pouvoir de contrôler les océans et de briser toutes les malédictions de la mer. Ayant eu vent de la légende de Jack Sparrow,
le jeune homme se lance à la recherche du célèbre pirate, mais se retrouve en chemin confronté au pirate Salazar et son équipage de morts, maudits dans les eaux du Triangle de Florian bien décidés à se retrouver eux aussi le trident pour se venger du Jack en question. Très vite, Henry, Jack Sparrow, le reste de la bande du Pearl ainsi que Carina Smyth, jeune fille astronome accusée de sorcellerie se retrouvent embarqués dans cette course infernale du trident tant convoité.
Voilà pour le pitch global.
Salle de cinéma, les lumières s'éteignent, le film commence. Sur l'écran, apparaît le célèbre château de Disney, ciel sombre-nuageux en arrière plan, mon excitation monte violemment d'un coup, je trépigne sur mon siège ! Puis vient ensuite le logo avec l'arbre frappé par la foudre de "Jerry Bruckheimer films", fondu au noir et là...décors d'un univers familier de flibustiers !
Dès cette introduction, dès les premières minutes, une métamorphose, que dis-je un retour dans le temps s'est produit en moi ! D'un coup j'étais redevenu le garçon de 10 ans émerveillé devant Jusqu'au bout du monde en 2007 !
Un PUR BONHEUR ! Rebelote ! Nouvelle aventure, nouvelle carte, nouveau cap, nouveau trésor, nouvelle malédiction ! On ressent toujours autant cet irrésistible parfum de l'aventure ! "C'est pas l'Homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'Homme", c'est bien vrai mon cher Renaud ! On ne résiste pas à l'appel de l'océan; l'excitation est toujours bien le sentiment premier prédominant chez le spectateur qui a grandi aux côté de la bande de pirate la plus badasse et la plus déjantée !
Personnellement pendant la séance, je n'ai cessé de dévorer le film des yeux avec la même fascination joyeusement naïve que celle que j'ai eu la première fois que j'ai visionné le premier film de la saga !
Pirates des Caraïbes 5 est un véritable trésor qui, après le vacillant 4ème opus, renoue parfaitement avec l'esprit des films de Verbinsky ! Certains diront que j'exagère mais moi j'ai bel et bien perçu ce même éclat, ce même matériaux en or qui constituait la coque de la saga.
Le premier point fort de ce 5ème volet, sa qualité première et d'arriver à renouer avec l'esprit des PDC "Verbinskyiens' bien plus qu'honorablement. Certains diront qu'il s'agit d'une suite Fans service inutile, moi j'y vois une suite digne d'intérêt faisant honneur à la saga en en perpétuant l'esprit ! On éprouve vraiment un sentiment de nostalgie intense et continu pendant 2h09 tant le film à travers ses décors, ses personnages et la finesse de ses dialogue multiplie les références clins d'oeil aux précédents films (si vous êtes un spectateur novice de PDC, pas d'inquiétudes, vous arriverez largement à savourer le film , mais vous aurez juste du mal à faire les liens avec les films précédents).
On pouvait craindre qu'hormis l'écho par rapport aux précédents, le film souffre d'une impersonnalité mais fort heureusement non, le film a sa propre âme et vogue de ses propres voiles !
L'intrigue est très ingénieusement conçue sans provoquer d'incohérences, montrant bien que l'univers de PDC est vaste et même au bout de 5, arrive à nous surprendre.
Comme le stipule pas mal de critiques, le film empreinte un peu le même chemin que Star Wars 7 en introduisant de nouveaux jeunes protagonistes pour constituer la relève ( ça prouve que c'est bien l'effet de mode scénaristique Hollywoodien-Disneyien du moment).
Le film contient tout ce qu'on aime dans un Pirates des Caraïbes: des batailles, de l'humour, des gags, des cascades, des trésors et des corsaires charismatiques; à partir de là, aucun risque d'être déçu !
Les personnages sont toujours aussi extra et les nouveau sont très très bons aussi.
Johnny Depp malgré ses 54 ans nous apparaît définitivement comme immortel sous les traits de l'excentrique capitaine du Black Pearl. Après 14 ans, le personnage de Jack lui colle à la peau !
On rigole toujours à gorge déployée devant les 1001 cabrioles et pitreries de Jack Sparrow (entre 2 bouteilles de rhum ! ^^), les gags sont brillamment renouvelés et tordants !
(spéciale dédicace à la scène du vole de la banque (littéralement XD) avec les chevaux qui tirent le bâtiment. Je suis le seul à avoir pensé à la fin de Fast and Furious 5 quand O'Conner et Toretto fuient la police avec le coffre fort relié à leur voiture avec une corde ?!).
Le méchant Capitaine Salazar, enfin un nouveau corsaire diabolique (presque) digne de succéder à Davy Jones (parce que Barbe Noir était assez plat et mollasson comme antagoniste ^^). Il y a vraiment un super boulot de fait niveau maquillage !
Brenton Thwaites dans la peau du fils de Will Turner est une bonne surprise, bien plus convaincant que dans "Gods of Egypt" d'Alex Proyas, et Kaya Scodelario est LA révélation du film !
J'aimais moyennement l'actrice dans les films du Labyrinthe mais là y a pas à dire, elle a géré et s'est royalement imposée face aux têtes d'affiche Depp et Rush. Grâce à elle, encore plus explicitement qu'avec Elizabeth, le flm arbore le drapeau féministe. Un féminisme doublé d'une critique du sexisme au XVIIIème siècle dans lequel l'humour trouve son nouvel angle de tir.
Les répliques sont mémorables par exemple
le dialogue entre Jack et l'astronome : "Il y a une sorcière et un pirate dans mon échoppe"...Jack: "ben alors c'est ton jour de chance" XD, ou encore le coup de "l'astronome putavia" et la discussion entre Jack et Carina, la guillotine et la corde au cou ^^.
Le visuel est incroyable, valorisé par des effets spéciaux spectaculaires tels
la mer qui se fend en 2, ouvrant le passage vers le trident, l'équipage des morts marchants sur l'eau ect
Contrairement à son "pseudo" concurrent du moment en face, King Arthur de Guy Ritchie, PDC5 utilise intelligemment son budget (astronomique serte, de 320 millions de dollars, ce qui encore plus élevé que le budget de l'épisode 3) dans des effets spéciaux mit au service du spectacle ET de la narration du film.
S'il y avait des défauts à citer, parce qu'il y en a quand même, je pointerais d'abord la durée du film, un peu trop courte (la plupart des opus faisant au moins 10 minutes de plus).Si les longueurs s'avèrent inexistantes, le film aurait pu prendre encore plus son temps (un quart d'heure supplémentaire n'aurait pas été de refus).
L'autre point faible est à mes yeux Barbossa. Depuis l'épisode 4, je n'accroche tujours pas aux changements du personnages, à ce profil de pirate politique-aristocrate. L'ancien Barbossa me manque, celui là fait un peu trop bouffi pour moi.
Ensuite,
un truc m'échappe, quitte à avoir ramené Marty (le nain) et les autres de l'équipage du Pearl...pourquoi pas avoir ramené Pintel, Ragetti et Coton avec son perroquet ? Pourquoi ?
Outre ces petits manquements à l'appel, j'ai pas tant d'autres choses à reprocher,
par contre les mecs euh...vous avez intérêt à bien me justifier cette scène post générique dans l'épisode 6 sinon je vais plus dormir moi o_0.
Pirates des Caraïbes: la vengeance de Salazar est donc une excellente et honorable suite à la trilogie de Gore Verbinsky, après un 4 opus un peu bancale, la saga retrouve un cap digne de ce nom et renoue avec grand succès avec l'excellence des 3 premiers films et mérite d'être rangée au même niveau ! Maintenant, Ronning,Sandberg, toutes voiles dehors et mettez le cap sur l'épisode 6 !