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    Hors Satan
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    90 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Aucun des films de Bruno Dumont n'est facile d'accès. "Hors Satan" l'est encore moins que les autres. Son décor de dunes et de hameau désert sous la graisaille et son formalisme austère ne sont pas fait pour surprendre de la part du cinéaste.
    Celui-ci met en scène un "gars", ainsi nommé, aux allures de SDF, un personnage dont le caractère symbolique semble évident bien qu'on balance d'abord entre ange ou démon. Le Bien et le Mal forment une fois de plus le thème central de Dumont, et s'expriment à travers le cheminement du gars et d'une jeune fille du hameau, et de la relation incertaine qu'ils nouent entre eux. Dépouillé et laconique, le film menace de nous perdre en route...

    L'âpreté du style et l'opacité du propos ou de la symbolique intriguent en même temps qu'elles rebutent. C'est une caractéristique de beaucoup des films de Dumont. Mais le miracle se produit: insensiblement, on est gagné par l'intensité dramatique du récit, par la métaphore général ou la personnification christique, et par un manichéisme qui parait moins compliqué à aborder.
    Il faut bien des efforts pour décrypter les idées de Bruno Dumont ou sa mise en scène lourde de sens mais le cinéaste, au bout de sa démonstration, se permet même, contre toute attente, de sortir du marasme pour proposer l'espérance. La jeune fille, qui est l'enjeu du sujet, a fini par me convaincre qu'elle incarne une idée forte et poignante.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    Autant j'aime certains films artistiques et je ne pense simplement pas que Hors Satan ai vraiment quoi que ce soit. Les scènes sont bien trop longues avec un mauvais montage. Je comprends que certaines scènes doivent être longues pour établir la raison ou la raison émotionnelle ou le point sur l'histoire. Mais les scènes en général sont beaucoup trop longues sans trop de raisons pour cette histoire. Personne n'a besoin de voir le même paysage pendant 5 minutes et nous n'avons pas besoin de voir un personnage se promener dans le même arrière-plan pendant 5 minutes c'est très inutile et cela conduit à un manque de concentration. Je ne suis pas vraiment sûr que le personnage principal David Dewaele doive avoir l'air aussi maladroit tout le temps. Si c'était la direction réelle du réalisateur alors il était très gentil. Mais je ne sais pas pourquoi il a été dirigé de cette façon, il semble avoir exactement le même visage et les mêmes yeux tout le temps. Y a-t-il une histoire ?. Je n'arrive tout simplement pas à trouver cette histoire. C'est comme si je regardais un cercle sur une toile et que j'essayais d'expliquer ce qu'est l'art moderne. Je pense que ce film est juste mauvais essayant (un peu) d'être artistique. Mais ce n'est ni surréaliste ni rien d'autre et certainement pas un genre en soi...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Bruno Dumont aime les idiots de village. Mais l'idiotie, ici, n'a rien à voir avec celle de Dostoïevski. Les personnages de "Hors Satan" sont repoussants. Ils pèsent comme des enclumes dans le paysage vallonné de la Somme. Par moments, on est pris de fous rires tant c'est bête, glauque et littéral. Il n'y a ici ni spiritualité, ni humour, ni discours sur la foi, ni poésie existentielle, ni réflexion sur la condition immuable de l'Homme. Vers la fin du film, une fille un peu demeurée se met à vomir. Le spectateur aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    C'est le plus beau film de Dumont. Sublime, puissant, émouvant. Et il a enfin donné un vrai rôle à David Dewaele, qui est le visage le plus fort du cinéma français contemporain. Ce film est en plu une manière admirable de rendre hommage à Ordet de Dreyer. Chef d'oeuvre.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Il faut admettre que la sécheresse du cinéma de Dumont peut parfois rebuter, qu'elle empêche une forme d'empathie pour les personnages et le surgissement d'une émotion. "Hors Satan", s'il n'est pas, lui non plus, dépourvu d'une certaine austérité, dépasse tout les a priori négatifs et s'élève à des hauteurs insoupçonnées. L’envoûtement et la fascination que procurent le film proviennent d'un constat, celui d'un miracle. Car ce que fait Dumont, c'est filmer le réel à égalité avec le surnaturel et entretenir le mystère tout en refusant le hors-champ; il explicite ainsi l’ambiguïté du vagabond (David Dewaele), à la fois ange exterminateur et exorciseur, sans toutefois trancher. Faire le mal et faire le bien, exprimer sa colère et sa jalousie tout en luttant contre le diable, une alternance de mouvements contradictoires qui nous font poser la question du véritable statut de ce personnage : est-il un homme qui lutte pour sa survie ou bien une figure surnaturelle capable de choses extraordinaires ? Ou bien les deux, peut-être ? Partagé entre la terre et le ciel, entre les longues marches sur les dunes de la Côte d'Opale et les prières vers un horizon mystérieux, il domine et accompagne une jeune femme plus terre-à-terre (Alexandra Lematre), torturée par un passé terrible et des désirs non-accomplis, dont la quête de bonheur trouvera sa réponse dans un final exténuant de beauté, sorte de relecture du "Ordet" de Dreyer. Et si l'impossible procure un effet de sidération c'est parce qu'il rompt avec l'ordinaire, avec le bruit du vent et de la pluie, avec des dialogues presque inaudibles, les mêmes qui traversent une conversation gênée où l'amour ne peut s'exprimer : une rupture qui met en évidence les pouvoirs de la mise en scène (passage de l'incendie), directement liés aux croyances des personnages et à leur capacité à s'élever. "Hors Satan" est un immense film, puissant, qui finit par dépasser son apparente rugosité par une étonnante tendresse, absolument bouleversante. Superbe.
    Louis Lucas (romancier)
    Louis Lucas (romancier)

    8 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Originaire de Bailleul dans le nord de la France, Bruno Dumont entretient depuis le début de sa carrière une relation privilégiée avec la région qui l'a vu naître. Après un détour par la Belgique (Flandres) et Paris (Hadewijch), le cinéaste pose de nouveau ses caméras dans ce cadre qu'il connaît si bien. Hors Satan, dont l'essentiel des plans ont été captés dans la nature environnant la ville d'Ambleteuse, est avant tout une création contemplative et une ode aux atouts naturels de cette région trop souvent caricaturée. Soucieux d'ancrer son film dans un réalisme exacerbé, Bruno Dumont a conçu Hors Satan comme une oeuvre nue qui trouve sa technicité dans les cadres, dans la construction et non dans les effets inhérents au montage. Les scènes se succèdent sans effets de transitions et les dialogues sont livrées telles quelles, sans postsynchronisation. Il en résulte inévitablement un inconfort certain pour le spectateur qui doit bien souvent tendre l'oreille pour discerner les rares dialogues entre les protagonistes du film. spoiler: Centré autour d'un couple qui n'en est pas un, le long-métrage se compose d'une succession de scénettes dont il faut deviner à chaque fois les tenants et les aboutissants.
    Il faut observer les corps et la manière dont ils interagissent entre deux, décrypter le sens de ses silences incessants et comprendre le propos de ce film qui, soyons honnêtes, laissera de marbre les trois quarts des spectateurs. Film d'auteur par excellence, Hors Satan s'adresse à un public averti, une audience suffisamment ouverte à l'art désintéressé pour encenser cette oeuvre unique dans le paysage cinématographique. Il faut reconnaître que d'un point de vue esthétique, la réalisation ne manque pas d'arguments mais en voulant aller jusqu'au bout de sa démarche, Bruno Dumont finit par perdre le peu de spectateurs qui a accepté de jouer le jeu au-delà de la première demi-heure. spoiler: Seules seules véritables bouleversements dans l'intrigue, les scènes au cours duquel "le gars" - c'est ainsi qu'il est nommé - fait montre d'un talent certain pour l'exorcisme et la résurrection accentuent encore l'aspect expérimental du film.
    Le résultat de cet étrange alchimie est surprenant mais néanmoins cohérent. En roues libres, les acteurs principaux du film - de parfaits inconnus - font tout ce qu'ils peuvent pour crédibiliser le couple mais le peu de dialogues et l'hermétisme de leurs personnages ne se prêtent pas réellement à l'exercice. spoiler: Ces plans vaguement ésotériques sont de plus assez inégaux dans leur qualité. Autant l'exorcisme de la jeune fille ou la résurrection de l'héroïne ont un je-ne-sais-quoi de poétique, autant le cas de la routarde plonge le film dans le grotesque maladroit.
    L'ennui est salutaire, diront certains. Dans le cas présent, il se transforme en une étrange fascination pour ces paysages que l'ambiance hypnotique tend à sublimer. C'est sans doute ce qu'il faut mieux retenir d'Hors Satan afin que le jugement définitif ne soit pas trop dur et ne s'attarde longuement sur les ellipses à n'en plus finir, le symbolisme religieux sous-jacent ou le mélange des genres un peu trop inapproprié pour convaincre.
    Matthias T.
    Matthias T.

    46 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2016
    Un film très bizarre, hermétique à l'interprétation, mais cependant intéressant, une espèce de western mystique revisité.
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Pas très beau (sauf quelques scènes sur le rivage), pas très compréhensible (les paroles sont étouffées et les bruits de fond omniprésents), pas très intéressant car l'histoire est absconse, bref le film n'a pas grand chose pour plaire.
    Le budget semble limité et cela a un parfum de film amateur / caméscope.
    Il est évident que l'on est très loin du film spectacle, mais on n'est pas non plus dans le film d'art et d'essai.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Hors Satan est une plongée dans les déambulations plus ou moins mystique de ces personnages taciturnes et tourmentés habituelles à l'imaginaire de Bruno Dumont. Une fois encore, le récit s'avère des plus austères, les silences s'éternisent mais ici tout - ou presque - sonne creux. Le récit est des plus alambiqué, on s'y perd à force ... Un film qui pèche par excès et peine à trouver un quelconque intérêt. Dommage car ce long métrage n'est non plus désagréable, juste un peu lourd !
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    10 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    À cause sans doute de son intrigue un peu mince, il peut arriver que l'on perde le contact avec cet objet sombre et désespéré qu'est "Hors Satan".
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    113 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Un film lucide, courageux, parfois âpre et désespéré, qui évoque toute une frange de la population de condition modeste, isolée des villes, et parfois à l'abandon. En proie à l'injustice, à des difficultés de langage ou au crime, que leur reste-t-il pour survivre ? Etrangement doté d'un pouvoir de guérison, le personnage principal, un marginal rendu à un état animal, n'est pas sans évoquer celui, tatoué du « Love » et « Hate », de La nuit du chasseur. Avec Hors Satan, film quasi-mystique proche du cinéma de Robert Bresson, Bruno Dumont de par une mise en scène soignée et dotée d'un magnifique cinémascope, apporte un peu de lumière à un monde social englué dans les ténèbres. Un miroir difficile à regarder, et très dérangeant, de ce que notre société hautement technologique et confortable a produit pour adoucir la vie des uns tout en ignorant l'existence des laissés pour compte. Ce sont justement ces êtres que prend le parti de filmer Bruno Dumont, l'autre partie du monde n'intervenant que sous forme de figurants sans paroles audibles, comme si tout un mur séparait une classe de de l'autre. On est loin du cinéma spectacle, du divertissement, mais peut-être que le septième art reste encore le seul moyen d'évoquer, telle la peinture, des tâches opaques sous un ciel bleu, la clarté devenant soudain chargée d'une véritable richesse, à saisir sur l'instant, avant que celle-ci ne disparaisse à nouveau dans l'obscurité.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    On a inventé le film lorsqu'on a su mettre l'image en mouvement. Dans ce film, c'est différent : on a aligné des images sans mouvement. D'un ennui profond, ce film est lent, déprimant et répétitif, et n'a même pas les outils pour parfaire la mise en scène des idées surnaturelles du scénario, bien plus largement exploitable. Arnaque.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Assurément le film le plus sombre, mystérieux et abouti de Bruno Dumont, en avançant dans sa filmographie je trouvais que depuis L’humanité ses films tournaient un peu à vide, sans pour autant être mauvais, loin de là, mais je ressentais irrémédiablement l’envie de retrouver ce je-ne-sais-quoi d’imperceptible qui faisait toute la différence, cet arrière plan dominant les débats, et avec Hors Satan on touche à l’absolue beauté lugubre de son univers.

    Ce qui est fort c’est que dès les premières minutes le film raconte quelque chose presque sans la moindre palabre, juste un type qui prie devant le levé du soleil pour rejoindre une jeune femme en pleurs, il lui tend la main avant de l’emmener dans son repère sur la plage, tout y est livide, terne, sans espoir, on est quasiment dans un monde post-apocalyptique où ne subsistent que les âmes perdues. Ce vagabond va être l’ange protecteur de cette fille, éliminant à tour de bras tous les individus qui pourraient s’opposer à sa quiétude, le plus intéressant reste l’ambiguïté du rôle qu’il joue, est-il une représentation du Christ ou de l’Antéchrist ? Dumont déploie beaucoup de symboles religieux comme la purification par le biais d’éléments contraires, l’eau et le feu, le tout dans un cadre rendant hommage à la nature dans ce qu’elle a de plus brute, de plus moite, de plus sacrificielle, il y a d’ailleurs un parallèle évident avec le cinéma de Tarkovski.

    La picturalité est en effet ici absolument merveilleuse, entre les marécages verdoyants, les contre-jours liturgiques ou l’aspect crépusculaire des dunes de la Côte d’Opale, le background joue un rôle prédominant, totalement au service de ses personnages qui n’ont plus qu’à y errer, ce qui participe encore davantage au degré de fascination qu’entretien Dumont avec un minimalisme presque insolent. Le vagabond y apparait tel l’instrumentaliste de toute forme de vie, un aimant séduisant et toxique restant à l’écart du village, ne s’aventurant que pour rendre visite à son amie désemparée dans sa ferme faites de pierres et de tôles, le rétribuant de quelques denrées, puis amené à exorciser la maladie inconnue d’une enfant. L’aspect paranormal est bien présent, mais toujours amené de manière implicite, quitte à ne plus savoir sur quoi se rattacher, et c’est exactement ce pourquoi Dumont est un très grand metteur en scène, nul besoin pour lui d’apposer ses idées sur la table du bon sens, c’est au spectateur de se créer une place dans l’espace laissé vacant.

    Il y a aussi toute cette notion de désir refoulé, relatif au climat de désespoir qu’entretien l’ambiance, l’âme ne sera sauvée que par la pureté, la prière, la jeune femme est bien cette innocence non pervertie qui ne souhaite que d’être délivrée de son enveloppe dénuée de sentiments, le vagabond la guidera. L’unique scène sexuellement (plus ou moins) explicite est une analogie en sous-texte de l’attraction impossible, entrainant un phénomène chimique de répulsion, le corps ne sera "nettoyé" que par purification, le mysticisme rejoint le naturalisme, aussi dérangeant soit-il pour plonger dans quelque chose sorti tout droit d’un tableau de nymphes où la beauté est invitée. La dernière partie du film est quant à elle la plus curieuse, soulevant un questionnement au niveau de la trajectoire des personnages et de leurs choix, notamment suite à l’escapade nocturne de la jeune femme, si tout n’était au final prémédité, cette représentation de la résurrection m’a beaucoup fait penser à celle dans Ordet de Dreyer, laisser l’image sortir de sa paralysie et confier le temps au magnétisme pictural, magnifique, tout simplement.

    Hors Satan est à mes yeux le chef d’œuvre de Bruno Dumont dans le sens où ce film est la synthèse de tout ce qui fonctionne dans son cinéma, l’errance des âmes dans de larges paysages aussi beaux que désincarnés, le symbolisme religieux du corps terrestre promis à l’au delà, la place des sens dans le naturalisme, le tout en filmant de vrais gens pour laisser transparaitre les émotions. Fascinant, tétanisant et diaboliquement magistral.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Pourtant adepte de bizarreries et d'expérimentations, je n'ai pas du tout accroché à ce "Hors Satan" qui pour moi tient plus du grotesque et de l'escroquerie qu'autre chose. Le scénario se résume en une ligne. Il ne se passe rien et on s'ennuie ferme. Le peu qu'on a à se mettre sous la dent est lassant et répétitif. Une heure de film aurait largement suffi. Reste quelques jolis plans. D'ailleurs, on voit bien que le réalisateur a du talent et qu'il fait de son mieux mais ça ne suffit pas. A éviter.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2014
    Il faut se préparer à ce film où la déception va être très grande! En tout cas, ce fut mon cas puisque je n'avais même pas lu le synopsis ni aucune critique.... et c'est spécial, TRES spécial! Pas de scénario clair, pas d'intrigue, de rebondissement, peu de dialogues.... Bref, rien qui ne ressemble à un film lambda. Mais il se dégage malgré tout une ambiance, une atmosphère qui intrigue, qui m'a scotché au fauteuil... Une sensation unique! Avec du recul, je vais oser la comparaison avec un Malick, même si l'ambiance n'a rien à voir, des images, des sons qui scotchent. Je suis ressorti du film avec cette sensation ce qui je ne peux que respecter, peu de films arrivent à me mettre dans cet état. Je ne conseillerai ce film qu'à ceux qui sont prêts à voir quelque chose qui sort de l'ordinaire, qui n'ont pas peur d'être déstabilisé par cette façon de mettre en scène.... Soit on aime, soit on déteste mais ça ne laisse pas indifférent, c'est déjà beaucoup!
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