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Nathan Snidaro
70 abonnés
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0,5
Publiée le 7 avril 2013
En mon dieu que c’est nul. C’est un véritable massacre. Heureusement que Yann Samuel est là pour sauver l'affaire. Allez ! Donc du coup là Christophe Barratier s’empare d'un mythe pour en faire un pseudo film triste, pleins de bon sentiments bref il détruit l'esprit de la guerre des boutons. Si il veut rester dans le genre des Choristes qu'il le fasse mais qu'il prenne un autre sujet que celui-là, qui n'a absolument rien à voir avec sa vision. La guerre des boutons c’est DRÔLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Drôle monsieur Barratier, c'est de l'humour ! du second degré ! De la détente ! Pas une espèce de romance stupide bourrée de clichés qui prend place dans une époque dramatique. Ce n'est PAS dramatique la guerre des boutons. C'est COMIQUE. Ça m’énerve ça mais ça m’énerve vous pouvez pas savoir. Ainsi on se retrouve donc avec le thème de la seconde guerre mondiale. La guerre des boutons ? Non ici c’est la guerre entre les allemands et les français, les collabos contre les résistants. Quid de celle entre Valrans et Longeverne ? Rien du tout. La fameuse guerre des boutons qui donne son titre au film est relayée au second plan. A la place, on a droit à une série de personnages tous plus mal utilisés les uns que les autres afin d'aboutir à intrigue totalement clichée et manichéenne. Ainsi, l'enfant qui trahis son clan est un fils de collaborateur ! On nous balance une romance inutile entre Lebrac et une juive pour nous plonger encore plus dans le mélo-dramatique. La guerre des boutons passait au second plan je disais donc. On en a encore la preuve ici. Lebrac n’est pas le héros de l'histoire, c'est le maître d'école, car il est résistant lui. Comme tout le village d'ailleurs qui fait fuir la gestapo. Encore du bon sentiment. Bon sentiment relégué par les acteurs qui,malgré leur réputation, participent honteusement à cette mauvaise farce en cabotinant presque autant que les jeunes acteurs. Barratier, on ne sait pourquoi, s'attachait à cette adaptation pour au finale la trucider. Bref, inutile.
"La nouvelle guerre des boutons", deuxième nouvelle version (!), est largement plus décevante que son rival ! Malgré une toile de fond différente qui aurait pu justement être le côté intéressant, on se retrouve face à des acteurs en grand manque d'inspiration ! On aurait envie de secouer Guillaume Canet plutôt amorphe et peu convaincant dans son rôle d'instituteur ! Même les enfants récitent machinalement leur texte ! La plupart sont d'ailleurs trop vieux et donc peu crédibles ce qui est extrêmement gênant... Jugnot lui, est tout en caricature ! Tout est plat et fabriqué ! Si bien que l'on perd la malice, la fraicheur qui faisaient l'intérêt de la version précédente pourtant déjà très moyenne ! On s'ennuie donc très vite ! Et là aussi, on se demande encore et même davantage comment justifier cette production, si ce n'est qu'espérer attirer les foules en exploitant un bon filon ?
Dans la ridicule guéguerre ayant opposé UGC à La Petite Reine (la maison de production de Thomas Langmann), c'est cette seconde qui s'en est le mieux sorti, même si l'on devine aisément que les deux films se sont entre-tués dans leur quête du succès (et dire qu'en France personne ne s'était attelé à un remake pendant près de 50 ans!) Niveau cinéma, on retrouve le Christophe Barratier que l'on connaît : c'est du cinéma sincère, généreux, très « vieille France » dans le bon sens du terme, avec un minimum de soin apporté à la forme et un récit plutôt honnête. Dommage alors qu'au-delà de prestations d'acteurs correctes mais peu mémorables, l'auteur des « Choristes » nous offre une vision aussi simpliste que bien-pensante de la France sous l'Occupation avec un tel manque de subtilité (notamment sur la fin) que cela en devient presque touchant. Et au cas où on ne l'aurait pas compris, on nous montre bien que les nazis sont vraiment méchants, méchants, avec en point d'orgue un milicien lui aussi vraiment très méchant. Bref, si le bonhomme sait s'y prendre pour nous divertir, il est donc dommage qu'il l'ait fait au service d'une morale fantaisiste, voire assez mensongère. Une « (Nouvelle) Guerre des Boutons » qui n'aura finalement servi ni aux producteurs, ni aux spectateurs : un beau gâchis.
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3,0
Publiée le 23 octobre 2011
S'annonçant comme une nouvelle adaptation et non un remake du film d'Yves Robert, "La nouvelle guerre des boutons" de Christophe Barratier veut surtout se diffèrencier du film de Yann Samuel! Chose rare pour être signalè, alors que les droits d'adaptations sont tombès dans le domaine public, deux guerres des boutons sortent à une semaine d'intervalle au cinèma! Une drôle de bataille entre des projets similaires! Toujours est-il que cette "Nouvelle guerre des boutons" de Barratier se situe durant la seconde guerre mondiale avec une gravitè qui renforce l'èmotion! A l'affiche, Laëtitia Casta, Guillaume Canet, Kad Merad, François Morel et Gèrard Jugnot! Avec fraîcheur et spontanèitè, les gamins se livrent une guerre sans merci humiliant leurs ennemis en les dèpouillant de leurs boutons! On retrouve l'inègalable Petit Gibus jouè par un attachant Clèment Godefroy pour une histoire bien enlevèe (la jeune fille juive qui fait battre le coeur du leader des Longeverne) et pleine de bons sentiments...
Christophe Barratier, tu sors. Les réalisateurs n'ont rien d'autres à foutre que de sortir deux remakes le même mois et de se faire une gue-guerre sur quelque chose qui ne vaut rien (dans les deux cas, même si celui-ci est encore plus moche). C'est tout simplement stupide, un remake une fois de plus pour strictement rien. La seule chose marrante est la bande-annonce du long-métrage aux États-Unis à la sauce purement "cliché américain" qui est juste ridicule, mais manque de bol, ce n'est pas dans le film. Rien n'est bon, c'est un simple projet pour essayer de relancer une mode "Guerre des boutons" qui a marché à l'époque...comprenez qu'aujourd'hui on s'en tape royalement, on veut juste du vrai cinéma, pas des bouses à intérêt commercial. 16 millions d'euros pour des conneries, c'est un risque malgré tout...
Fan de l'ancienne « guerre des boutons », j'ai été très décontenancé par l'univers de la nouvelle. Le fait de transposer l'action en pleine période d'occupation a apporté une atmosphère lourde et oppressante au scénario qui n'en avait pas réellement besoin. Le grand classique d'Yves Robert était une pure comédie, simple et légère dont on ne retrouve pas l'esprit dans ce remake. Christophe Barratier a prit l'option de réécrire totalement cette histoire pour en faire une comédie dramatique, bien que le film soit assez réussi, il ne supporte pas la comparaison. Le point positif vient du casting incroyable Guillaume Canet, Laetitia Casta, Kad Merad... jouent les adultes qui n'étaient que peu représentés dans l'ancienne version. Leur prestation est remarquable mais ne suffit pas à sauver le film. Il aurait mieux valu créer une histoire de toute pièce que trahir à ce point ce vieux chef-d’œuvre qui ne demandait rien à personne.
Je n'avais aucun préjugé sur ce film, juste la volonté de comparer les 3 films et surtout les deux versions les plus récentes. Certes ce ne sont pas les mêmes films, certes Barratier à tenter de mettre de la profondeur dans son film...mais il faut le dire c'est une horreur , un massacre...le film est mauvais et même ridicule. Les acteurs sont tous mauvais sans exception. Les enfants surjouent, Kad Merad et Jugnot sont des escrocs, Canet fait se qu'il peut mais, il n'a pas matière à donner de la profondeur au personnage. On s'éloigne des bases du roman. Coté réalisation, c'est ridicule, avec des plans christiques qui n'ont pas lieu d'être. Ce qui est dommage c'est que sa bouze a fait ombrages au film de Yann Samuell ,qui sans être mémorable, a été réalisé et interprété avec plus de sincérité
En septembre 2011, a une semaine d'écart sortaient de remakes du classique "La Guerre Des Boutons". Il y a une comédie pas top mais divertissante, et il y a ca. Une version Christophe Barratier se passant pendant la guerre, et cul-cul au possible. C'est mou, inerte, les acteurs sont tres mauvais, on ne sait vraiment pas comment un tel massacre a-t-il pu être commis, ni pourquoi..
Tous les prétextes sont bons pour certains (ici Thomas Langmann) pour nous remettre une couche sur la déportation des juifs. Bien sûr que cet épisode historique est ignoble, mais cela ne donne pas le droit de gâcher des oeuvres d'art. Toute la nature primesautière et joyeuse de la Guerre des Boutons est ainsi empesentie d'horreur, avec son lot de milice, petite fille qui va être capturée, et qui ne verra plus jamais ses parents, etc, etc... Avec ce parti pris la faiblesse des acteurs nous apporte pressque un peu de gaité... Ha oui ! Il existe une autre Guerre des boutons de 2011, très drôle, avec des acteurs méconnus qui croient à leur jeu : absolument aucune comparaison.
Vieillotte, caricaturale, paternaliste et moralisatrice, voilà quelques mots qui me viennent pour qualifier cette fable d'un autre temps. L'esthétique du film est proprette et impersonnelle. Les interprètes sont totalement à côté de la plaque qu'ils soient jeunes ou moins jeunes.
j'ai adoré ce film, la réalisation soignée de christophe Barratier n'y est pas étrangère. de plus il dirige Kad merad toujours superbement. le petit gibus est mignon tout plein, les enfants jouent parfaitement et l'on a le plaisir de voir pour les amoureux des deschiens l'unique François Morel en maire de village, que du bonheur en somme.
Que c'est mal joué ! Les enfants sont justes affligeants de médiocrité (seule la jeune Violette s'en sort bien) et parfois même agaçant tellement le résultat est mauvais (le petit gibus est complétement faux, le jeune age n'excusant rien). L'intrigue est bourrée de bons sentiments, de pathos censé émouvoir (la lettre lue par le petit gibus, encore lui !). La subtilité n'est bien sur pas de mise entre les collabos bien méchants chassés par le courage de tout le village, ou le père de famille bourru et perçu comme un lâche qui se révélé être un grand résistant. Et la comparaison nazi/homosexuel/collabos est plus que déplacée (voir la scène du musé). Non décidément, il n'y a rien à sauver ! Le version de Yann Samuel, bien loin de la perfection cependant, est beaucoup plus sympathique.
J'ai bien aimé même si a un moment j'ai trouvé un peu long. les enfants sont fantastiques et dans cette version on a de vraies stratégies de guerre. Mention à la jeune llona.
Ce que je retiens de ce film c’est surtout son contexte : un remake déjà, d’un film qui a bien marché, comme quoi il n’y a pas que les Américains qui n’ont plus d’idées, on attend bien sagement que les droits passent, donc que l’on puisse le faire sans payer de droits d’auteurs ainsi on ne payera pas les héritiers de celui qui a eu l’idée lui, mais des acteurs connus histoire de faire venir du monde là oui, puis surtout on attend le dernier moment car on n’est mal organisé. Le résultat c’est que c’est bâclé et ça se voit, du coup on essaie de contourner le problème en misant sur autre chose (pub, casting, modernité) quitte à s’éloigner du sujet et dévoyer le message original. Pour le reste c’est du déjà vu, et 2 fois avec l’autre version qui colle plus à l’originale, on part plus dans le dramatique avec le côté Seconde Guerre mondiale, bizarre pour une comédie non ?. Sinon rien de surprenant que du plus mauvais, on n’a pas apprit à jouer en 40 ans puisqu’on prend des mannequins et des humoristes pour cela…