Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
klap2fin
17 abonnés
376 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 janvier 2012
L’action se situe dans le contexte historique de la fin de la seconde guerre mondiale, ce qui donne au film une consistance différente des autres œuvres avec un peu plus de gravité. La réalisation est bien menée et le casting des gamins est plutôt correct, ce qui est un compliment venant de ma part. J’ai bien apprécié l’ambiance générale du film, romanesque et bucolique avec une présence des rôles d’adultes suffisamment en retrait qui ne volent pas trop la vedette aux enfants. Des deux versions récemment sorties, c’est celle que j’ai apprécié le plus mais de très peu, car aucune de ces deux versions ne m'a vraiment emballé.
Ce n’est pas la première fois que le roman de Louis Pergaud (publié en 1912) se retrouve adapté au cinéma, on se souvient tous de la version réalisée par Yves Robert en 1961 ainsi qu’un remake US en 1994 par John Roberts. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il existait déjà une version dans les années 30, celle de Jacques Daroy (1936). Pour la énième fois, le roman se retrouve une fois de plus adapté au cinéma, à deux reprises coup sur coup, à savoir celle de Yann Samuell (sortie sur les écrans le 14 septembre) et celle de Christophe Barratier (sortie seulement une semaine après !). C’est ce que l’on appelle de l’acharnement (attention, ce ne sont pas des remakes de la version de 1961, faute d’avoir pu obtenir les droits). Alors que la version de Yann Samuell se déroulait dans les années 60, en pleine guerre d’Algérie, cette fois-ci, Christophe Barratier situe son intrigue dans les années 40, pendant la Seconde Guerre Mondiale. A titre de comparaison entre les deux dernières versions, celle de Christophe Barratier a indéniablement bénéficiée d’un budget beaucoup plus confortable comparé à Yann Samuell. Cela se ressent aisément, pourtant, le film avait tout pour être bâclé dès le départ, avec un tournage et un montage à la va-vite (le tournage a eu lieu entre mi-juin et fin-juillet), ajoutez à cela un montage précipité pour pouvoir livrer une version définitive à la rentrée, on s’attendait au pire, mais il faut bien reconnaître que Christophe Barratier a de la ressource pour nous offrir une jolie fresque auvergnate. Avec de superbes plans, une jolie qualité photo et une B.O omniprésente, le réalisateur ne lésine devant rien, comme en atteste quelques grands noms du cinéma français qui tentent de se faire une place auprès des gamins (Laetitia Casta, Guillaume Canet, François Morel, Kad Merad & Gérard Jugnot). Alors que Yann Samuell privilégiait les enfants, dans cette version, les adultes sont bien plus présents, certes ils n’ont pas le monopole, mais on obtient au final, un habile mélange qui conviendra parfaitement tant aux petits comme aux grands.
Au-delà de la guéguerre gratuite sur la sortie de 2 remakes de la "Guerre des Boutons" à une semaine d'intervalle,on peut juger l'oeuvre de Christophe Barratier de manière objective.Celui-ci,confirme une fois de plus son attrait pour les histoires concernant la période de l'Occupation et mettant en avant l'enfance et l'innocence.Il n'hésite pas également à faire dans le spectacle populaire et romanesque,ce qui sied plutôt bien au film qui nous intéresse.Avec les moyens de 2011,la vision de Barratier complète celle d'Yves Robert,avec plus d'ambition,mais avec la fraîcheur perdue.Le casting des enfants semble calqué sur celui d'origine,avec Petit Gibus qui se saoüle à l'eau de vie,ou Lebrac qui ne baisse pas les bras devant l'adversité.Les joutes entre les deux bandes rivales restent anecdotiques,et servent de métaphore au véritable conflit qui se joue à ce moment-là.L'apparition de Violette,jeune voisine juive donne de l'enjeu à cette histoire pastorale,et on apprécie aussi de voir que les adultes,Laetitia Casta et Guillaume Canet en tête ont une véritable partition à jouer.Un spectacle qui n'a rien de déshonorant,même si la musique est envahissante et l'opportunisme,éhonté.
La Nouvelle guerre des boutons n’a de nouveau que l’épithète placée dans le titre originel, celui du roman et de son adaptation au cinéma par Yves Robert. Le film est perdu entre plusieurs époques qu’il ne parvient jamais à concilier sinon par la maladresse et par la désuétude : celle du roman de 1912 ; celle de la Seconde Guerre mondiale, et plus précisément de l’Occupation allemande ; celle dudit long métrage de 1962, où la malice et l’innocence des enfants transparaissaient avec éclat ; celle de 2011, que définissent l’explicitation par le dialogue de tous les enjeux historiques, l’interprétation poussives d’acteurs confirmés visiblement peu à l’aise, le montage charcutier qui segmente ses scènes déjà brèves en une défilade de plans de quelques secondes à peine, la pudeur dans le filmage des corps et des pratiques des deux bandes en présence. La ruralité telle qu’elle est ici montrée, et son opposition avec Paris par le biais du personnage féminin, ne renvoient à aucune réalité territoriale ou historique ; elles participent de la célébration d’une campagne enchantée qu’Honoré d’Urfé n’aurait pas reniée, incapable de transposer par le jeu des enfants la guerre qui décime leurs parents. La musique de Philippe Rombi englue l’ensemble dans un lyrisme facile, qui emprunte au thème principal composé par James Horner pour The Land before Time (Don Bluth, 1988). Seule la photographie assure un semblant de spectacle, soigne ses paysages auvergnats et leur confère un charme suranné à la Yves Robert. C’est bien peu.
La bonne idée de cette version est de méler la petite histoire à la grande, la guerre d'enfants à celles plus cruelle des adultes. Barratier, comme à son habitude, en fait beaucoup (trop ?) dans la reconstitution et les images sont plutôt soignées mais les personnages ne dépassent pas le stade du stéréotype.
Un poil (mais alors vraiment un) meilleur que "La Guerre des Boutons" version 2011, cet autre remake d'un si bon film sur les enfants passe encore à la trappe. La seule chose qu'il possède de mieux que sa cousine (nous allons l'apeller comme ça), c'est le fait que ce soit moins fantaisiste. Après pour le reste, un jeu d'acteurs mauvais alors que le casting est à la hauteur, un petit blondinet insupportable pendant 1h30 et surtout toujours ce côté de la guerre avec les méchants nazis qui traquent les juifs. J'ai eu plus l'impression d'assister à un cours d'histoire plutôt qu'à un divertissement sous forme de comédie. 8/20.
La nouvelle guerre des boutons est une comédie attendue mais décevante car elle n'a rien à voir avec la guerre des boutons sans est une autre, à l'image du petit gibus que l'on fait trop surjoué. Le paysage est magnifique, les acteurs sont bons mais pourquoi empreinter ce titre ? domage car il y avait matière à faire quelque chose de plus original !
Si au départ on se dit que l'idée de situer l'histoire pendant la guerre peu apporter un petit plus on déchante vite. La nouvelle guerre des boutons ne devient plus que le prétexte à une énième fictions des français sous l'occupation. Le film perd l'esprit espiègle de son prédecesseur. De plus Barratier a sorti ses plus gros sabots pour nous vendre une histoire, poussive, vue et revue, le tout en essayant d'intégrer en force des acteurs stars qui ne servent à rien. On préferera donc largement la concurrence, plus fraiche!
L’intrigue se déroulant pendant l'Occupation avec une querelle de villages notamment entre deux clans de gamins est assez bien vue car elle permet de relativiser le tout via ce conflit majeur. Les acteurs, notamment les adultes sont très bons (Jugnot, Merad et Canet en tête), les ados aussi (notamment Lebrac). En revanche, Petit Gibus est agaçant au possible car il sonne faux et surtout semble souffrir de gros problèmes d’élocution et au lieu de paraître mignon, devient vite pénible ! Après, il y a ce qu’il faut d’émotion et d’action pour satisfaire un public pas très exigeant mais surtout pas trop vieux car si on analyse plus profondément la chose, Barratier accumule tout de même pas mal les clichés avec ses protagonistes (les collabos, les juifs, les histoires d’amour et leur conclusion…) et filme ses batailles comme des assauts majeurs alors que ça reste juste une guerre entre gamins s’arrachant les boutons de leurs chemises et pantalons ! Pourtant, on se surprend à suivre jusqu’au bout les aventures de ces gosses que la guerre va finalement rapprocher.
Dans la guerre des remakes de La guerre des boutons, celui-ci avait vraiment de quoi séduire et remporter la palme du meilleur remake: Un casting 3 étoiles, un réalisateur rompu au films du même style et une histoire connu mais toujours attrayante. "L'autre" Guerre des Boutons n'avait donc aucune chance.....Mais, c'est finalement le contraire qui se produit, si l'autre film est aussi bon voire meilleur que l'original et rend un très bel hommage au beau roman de Louis Pergaud avec de superbes acteurs pas et la découvertes d'enfants à fort potentiel, ici l'histoire estourné et transposé pendant la seconde uerre mondiale. Ce qui aurait pu être un atout se révèle finalement un handicap tant le film est maladroit, inabouti et les personnages caricaturaux et les enfants pas aussi charismatique que dans l'autre version. Finalement, ce film remake de la guerre des boutons se révèle une déception alors que la version de Samuell avec Elmosnino et Chabat une magnifique réussite pour une adaptation réussie du roman de Louis Pergaud.
Je n'ai pas vu le film de Yves Robert, ni lu le livre dont il est tiré... Difficile donc pour moi de juger de l'adaptation... Cette seconde mouture "2011" me semble néanmoins plus inspirée que "La guerre des boutons" sortie une semaine plus tôt... Le conflit sous-jacent (l'occupation allemande et la persécution des juifs) est bien utilisé pour exacerber l'atmosphère délétère entre les deux villages. La lutte et l'ambiance de haine entre les enfants me semblent bien dérisoires, mais j'ai apprécié la fin du film où tous s'unissent pour sauver Simone et Violette. Les acteurs m'ont semblé très bons, tout particulièrement les enfants, un cran au dessus de ceux de l'autre version.
Alors deux film la guerre des boutons mais deux films complètement différent et à la fois complémentaire car si on peut reprocher le coté niais du film de Yann Samuell on peut reprocher à christophe Barratier sont éloignement de l'histoire principale qui est trop proche de son histoire de seconde guerre mondiale alors que Yann Samuell est trop loin de son sujet de la guerre d'algérie. Leurs réalisation est très bonne tres enfantin avec une photographie juste magnifique et des idées de scènes vraiment belle pour celui de Yann Samuell avec une très belle fin alors que Christophe Barratier offre une réalisation grand spectacle moins porté sur les personnage. Cotés personnage les personnages de Yann Samuell sont plus réaliste et ressente plus d'émotions et les enfants sont attachants on peut s'identifier a eux on peut éventuellement reprocher aux personnages de Mathilde seigner d'être un peu stéréotypé alors que les personnages de Barratier sont trop froid et certains sont agaçant comme le petit gibus. Les acteurs dans l'ensemble sont bons dans les deux on a deux ambiance differente comedie et noirceur. Au final je préfère la version de Yann Samuell
Le film guerroie un cran plus bas que son prédécesseur d'une semaine : mise en scène balourde, musique sirupeuse omniprésente, bouille d'enfants exploités jusqu'à la nausée et humour quasi-absent. Une ou deux scènes liées à l'occupation, et au comportement du français moyen face à celle-ci, sortent du lot. Une seule attitude reste à faire pour ceux qui s'intéresse à l'oeuvre: lire le roman original ou voir la version d'Yves Robert, qui ressortira en octobre.
Dans le duel entre les deux «guerres des boutons», cette version est un ton en dessous. En fait, c'est presque une autre histoire, avec le choix de situer le récit durant l'occupation. Du coup, le film est plus grave, et surtout moins amusant. Surtout, il y a trop de bons sentiments. En particulier avec ce final où les enfants des deux villages se réconcilient face à la milice... La réconciliation finale du film original d'Yves Robert avait plus de poids ! Heureusement, l'interprétation est superbe, au niveau des enfants et surtout des adultes. Laetitia Casta est parfaite, comme Guillaume Canet. Les paysages sont aussi magnifiques. Bref, on passe un bon moment, mais le souvenir qu'on en garde est minime. Du bon cinéma, hélas sans originalité...
Très décevant. Christophe Barratier sur repose sur ses lauriers et film de manière navrante cette guerre des boutons à la sauce guerre mondiale. Barratier transforme en fausse bonne idée le choix de transposer sa guerre des boutons durant le conflit mondial, avec ses rafles et ses résistants. Car l'événement qui secouait le monde à ce moment là vient occulter le conflit inter-villageois de nos joyeux garnements. Il s'embourbe alors que cela aurait pu donner lieu à quelque chose de très intéressant. Mais comme Christophe Barratier se contente juste de faire une comédie familiale pour petits et grands, cela ne donne rien de bon. De plus, il fait n'importe quoi avec sa caméra, et ses acteurs en culottes courtes sont tous des cancres de la comédie. Bref, tout ce que cela mérite, c'est le bonnet d'âne, et la déception est grande.