Belle fable en VO vu au cinéma sous les étoiles à Bard...Une façon originale d aborder les guerres ,la guerre entre Israël et Palestine, juifs et musulmans, tout cela à cause d un cochon du Vietnam pêché en pleine mer par un pauvre pêcheur
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1,0
Publiée le 14 juillet 2021
Les pêcheurs de Gaza n'ont pas le droit de naviguer en haute mer et ne débarquent donc presque rien. Surtout Jafaar un gars qui rentre au port avec deux sardines alors que ses collègues attrapent au moins quelque chose qu'ils peuvent vendre sur le marché. Jafaar est comme le petit clochard de Chaplin un perdant qui ne cesse d'essayer et ne perd jamais espoir. Un jour il fait une grosse prise un cochon vivant cependant en tant que musulman il ne peut pas le manger lui-même il ne parvient pas à le vendre à un fonctionnaire de l'ONU et les Juifs ne l'achètent pas non plus. Il trouve alors une jeune fille russe dans une colonie juive (dans ce film il y a encore des colonies juives à Gaza) qui est au moins prête à conclure un accord commercial limité avec Jafaar. Il existe une véritable industrie qui produit des films sur le conflit au Moyen-Orient. Les histoires sont généralement des contes de fées modernes probablement afin d'aborder la réalité absurde du problème sans blesser personne et tous les personnages sont charmants et pleins de faiblesses humaines. Les soldats israéliens sont généralement bourrus à l'extérieur mais quand vous apprenez à les connaître ce sont des gars ordinaires qui regardent la télévision comme tout le monde. Le cochon de Gaza n'est qu'un contes de fées moderne et aux mieux...
Comment, avec un sujet plutôt scabreux, décrire l’enfer de Gaza à travers une comédie résolument optimiste, à la fois tendre et grinçante qui se termine (péniblement) mais logiquement par un spectacle d’handicapés acrobates.
Plusieurs fois ce film m'a été proposé sur mon bouquet cinéma, mais je craignais de m'ennuyer ou d'être choquée par des mauvais traitements infligés à un animal jugé "impur" dans un pays musulman. Donc je l'évitais, je passais à côté. Puis je l'ai enregistré et hier, je me suis décidée à le regarder en me disant qu'au premier mauvais traitement de l'animal j'arrêterai aussitôt. J'ai donc passé une heure et demi de rires incroyables. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Acteurs excellents, même ce pauvre petit cochon qui est passé si souvent près de la mort, était adorable déguisé en mouton et trimbalé dans sa machine à laver à roulettes... J'étais écroulée de rire. Plus d'une fois, je ne pouvais plus respirer tellement je riais. BRAVO ! Je me suis régalée ! Finalement c'est un conte philosophique sur la bêtise humaine où des êtres innocents, qui ne veulent que vivre, se retrouvent dans des situations cocasses où ils risquent leur vie. La fin me convient tout à fait : le cochon, les Palestiniens et la belle Juive se retrouvent sur une terre chrétienne où tous sont acceptés, dansent et rient : tant mieux pour eux !
Un très beau film visionné en cette période de confinement et dont j'avais entendu de très bonnes critiques. Sous couvert d'une comédie autour d'un porc j'ai repris conscience de ce qui peut nous rapprocher sur le fond des choses et nous séparer par méconnaissance et des postures. Film à voir
Le conflit israélo-palestinien s’enlise depuis des décennies et l’espoir d’une paix durable est devenue une chimère. Heureusement que le cinéma parvient parfois à exprimer les aberrations de cette guerre comme cette comédie qui arrive à nous faire sourire tant il y a d’humanité dans le personnage principal, naïf et attachant à la fois. Le film surprend par sa finesse, son propos, son humour, sa faculté de nous interpeller. « Le cochon de Gaza » nous apporte une bouffée d’air frais dans ce monde complexe et difficilement compréhensible.
Une fable humaniste et burlesque qui sonne comme un message de paix en évitant tout engagement politique et en dénonçant l'absurdité de la situation aux confins de la Bande de Gaza. Un film inégal mais porté par des des comédiens géniaux.
Cette comédie plutôt fine n'oublie pas pour autant d'appuyer aussi sur le grotesque de la situation, tout en gardant en toile de fond le drame israélo-palestinien: pour le coup, si le numéro d'équilibriste n'est pas parfait dans toutes ses dimensions, il a le mérite de faire preuve d'une belle dynamique et d'un sens de la dérision qui fait des ravages. Casting impeccable et mise en scène au diapason, le Cochon de Gaza remplit son office avec un certain brio, en dépit d'une conclusion des plus évidentes au fil des minutes.
Ce film est un vrai conte, ce film est mon idée de ce que le cinéma devrait être, loufoque, tendre, déjanté... Film servi par des acteurs fantastiques, on rit beaucoup mais on pense aussi. Vraiment un petit chef-d'oeuvre ! Rien d'autre a dire !!!!
Une situation improbable tient lieu de point départ à ce film. Un cochon nage en surface que je sache, donc il fort peu probable qu’il soit pêché avec un filet à sardines. Ce film présente les particularismes locaux de la cohabitation entre israéliens et palestiniens sur la bande de Gaza via une comédie de mœurs avec en toile de fond l’imbécillité crasse du genre humain. L’ensemble reste une comédie, qui nous permet cependant de porter un regard sur une manière de vivre au quotidien que l’on évoque guère en Occident. La fin cependant laisse un goût d’inachevé. Au delà de la simple scène de clôture qui n’a pas vraiment d’intérêt, on se demande ce que devient le véritable héros du film, le cochon, qui avec toutes les tensions qu’il suscite par sa simple nature, mériterait bien plus d’égard de la part d’une humanité décervelée hélas par du symbolisme futile.
"Le cochon de Gaza" est une fable à la fois naïve et burlesque qui veut aborder le douloureux sujet palestinien sous couvert de la comédie. Quelques bons moments ponctuent ce film à la foi drôle et émouvant, on peut néanmoins regretter un scénario qui a tendance à tourner un peu en rond.
Film très drôle, j'ai passé un excellent moment, il mêle humour, politique et tendresse, je conseillerais ce film à tout le monde, la seule chose que je pourrais dire c'est qu'il est un peu long.
L'idée de départ est excellente quoique improbable, mais qu'importe puisqu' on est dans la farce. Introduire un cochon interdit chez les musulmans comme chez les juifs, c'est un peu renvoyer tout le monde dos à dos sur le ton de la comédie. Comment développer ensuite cette idée, c'est là que le bat blesse, et Abdallah a beau courir en vélo d'un endroit à l'autre, on se demande parfois ce qu'il veut provoquer chez nous: le rire ou la pitié ? Le film hésite d'ailleurs sur le ton à adopter entre la franche satire, le burlesque autour des interdits religieux, et la dénonciation de l'occupation tragique de toute un territoire. Comme les fables enfantines, on termine sur une scène positive de réconciliation, d'ailleurs assez bien réussie (avec une danse hiphop des blessés de guerre) mais le propos venant d'une voix occidentale, il n'a aucun poids politique ni légitimité pour être entendu. C'était osé mais salutaire d'aborder le "alouf", laissons au moins ce crédit à Estival. avril 16