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Tupois Blagueur
66 abonnés
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3,5
Publiée le 8 mars 2014
Un film rafraîchissant qui traite d'un sujet dur : le conflit judéo-palestinien. La plus grande force de ce film est de traiter ce sujet grave et porteur de polémique avec un ton résolument léger et décalé, et le scénario multiplie les scènes cocasses où le personnage principal, une sorte de Charlot musulman pauvre et pêcheur, tente de survivre avec sa femme en vendant de la semence de porc. Avec un concept improbable comme celui-là, ce film nous accroche tout de suite à lui, puis jusqu'à la fin. Riche en symboles, comme le porc qui fait ici office de médiateur entre les deux cultures, ce film offre une vision nouvelle des relations que peuvent entretenir des personnes que tout oppose. Et même si la fin part un peu en couilles et n'est pas forcément originale, elle est très plaisante et conclut d'une manière satisfaisante ce film déjà réussi. A voir.
Essayer de faire un film comique sur le conflit Israelo-Palestinien paraissait casse-gueule sur le papier, mais pari réussit par le réalisateur. Une très bonne surprise au final, les personnages, malgré leur comportement caricatural, ont un réel caché sympathie qui fait toute la magie du film. De la bonne humeur, des scènes poilantes à souhait, des acteurs touchants, une histoire qui tient la route...
Bref, le cocktail gagnant pour avoir la banane, et même si certaines scènes sont invraisemblables et surjouées, il remplit son travail de comédie.
"Le cochon de Gaza" est une farce qui tourne à la fable. C'est un film aussi irrésistible dans le premier qu'agacant dans le second. Un cochon sert de passerelle entre deux communautés qui se détestent depuis la nuit des temps:les Israéliens et les Palestiniens. L'acteur principal,sorte de Charlot oriental,est très drôle dans sa gestuelle. Il n'a pas peur d'être tourné en ridicule,et on se prend facilement d'attachement pour lui. Modeste pêcheur,il tente avec malice d'améliorer son quotidien,en vendant de la semence de cochon,animal interdit sur Gaza,à une jeune Israélienne. Tout ce qui concerne le conflit ou les différences entre les peuples est évacué au profit d'une réconciliation générale autour d'un animal. La première heure ne lasse pas,car elle porte sur les quiproquos et les subterfuges,avant que le film ne soit par une tiède moralité vaguement onirique.
Fable parfois surréaliste, parfois burlesque visant à démontrer l'absurdité de la séparation et de la guérilla entre Palestiniens et israéliens au travers des tribulations d'un cochon entre les deux communautés, animal tabou pour chacune d'entre elles. Au total, il m'a semblé que les palestiniens étaient davantage brocardés que les israéliens, notamment le comportement des fanatiques. Ce qui, peut être dans ce film, est le plus intéressant, c'est ce qui se passe au second plan, à savoir la description du mode de vie miséreux des palestiniens dans la bande de gaza, coincés dans leur petite bande côtière sous la surveillance des soldats
Personne ne comprend plus rien au conflit de la bande de Gaza qui a fini par se banaliser à force de tourner en rond, même si des vies humaines sont régulièrement sacrifiées à cette folie tout à la fois territoriale, religieuse et économique. Sylvain Estibal, journaliste uruguayen dont c'est le premier film, a choisi la fable comique pour dénoncer cette absurdité. Autour d'un cochon encombrant et répulsif pour les deux communautés, il montre qu'il n'y pas tant de distance entre ces deux mondes qui se font la guerre depuis tant d'années que plus grand monde surtout dans le peuple ne sait ce qui le pousse à prendre les armes. L'idée de ce pêcheur palestinien qui remonte par hasard sans ses filets un cochon alors qu'il revient le plus souvent bredouille de ses sorties en mer était un excellent point de départ qu'Estibal n'exploite pas toujours au mieux, faisant sans doute de son pauvre pêcheur un portrait un peu trop caricatural. Malgré quelques imperfections bien normales pour un premier film, on suit agréablement les pérégrinations du très pragmatique Jaafar qui ruse en permanence avec les siens pour tirer le meilleur parti de son cochon auprès de la communauté juive. Le dénuement des populations vivant dans ce no man's land n'est jamais passé sous silence malgré la tonalité comique du film et c'est ici le grand mérite d'Estibal que de réussir sans lourdeur à nous sensibiliser sur le sort de ceux qui vivent au quotidien cette situation et dont on ne parle presque jamais. La fin du film offre une scène œcuménique d'une grande beauté qui montre que par-delà la tragédie des guerres, la vie reprend toujours le dessus.
Les années passent et le conflit Israélo-palestinien n’en finit plus de durer et l’espoir d’une trêve ressemble de plus en plus à une chimère. On a donc bien besoin que le cinéma continue de dénoncer les aberrations de cette guerre et quoi de mieux qu’une comédie comme Le cochon de Gaza pour détendre l’atmosphère. Sylvain Estibal se lance dans la réalisation après avoir inspiré le film Le dernier vol avec son roman, un premier essai plutôt réussi puisque malgré le sujet sensible le spectateur a droit à quelques délicieux moments de rires. Si on ne peut pas crier au génie, on sortira largement satisfait de cette jolie fable avec l’espoir qu’un jour une paix pourra être célébré entre ces peuples.
Des Palestiniens musulmans, des Israéliens juifs,... et un cochon: de quoi "foutre la pagaille" à Gaza.
J'ai passé un très bon moment au côté de Jafaar, qui tente désespérément de se débarrasser d'un cochon péché en mer.
Je vous recommande ce film par son sujet sérieux, traité sur un ton ironique. Et... malgré la présence du joli petit cochon grognon et sale dans cette histoire, c'est un film assez poétique (avec sa douce musique de fond et son idéalisation du conflit interminable Israël/Palestine).
spoiler: PS: notez que le cochon, qui n'a aucun rapport avec le conflit Israël/Palestine, a malgré lui rapproché deux personnes de "nationalité" et de religion ennemi (ne peut-on pas voir dans ce fait l'aide du monde occidental [ou vietnamienne]?)
Très bon film, touchant et sympathique. Le scénario est plutôt bien travaillé. Il a quand même manqué l'étincelle ou l'acteur/actrice qui m'aurait fait mettre 5 etoiles.
On arrive de Jerusalem et ce film prend une importance toute particulière ! tourner en dérision le problème israélo palestinien est le meilleur moyen pour le résoudre, la preuve? depuis 50 ans aucune guerre ni aucun processus diplomatique n' a pu le régler!
je ne sais pas si ce film a pu être projeté aux peuples arabes et israéliens, mais il faut le faire .... une quantité de cliché , de reflexion de clin d'œil sont plus que justes et même les peuples concernés au delà de leur fanatisme peuvent reconnaitre la futilité parfois de leur opposition.....
Très original et plutôt drôle au début, le film devient un énième et classique plaidoyer pour le rapprochement entre Israéliens et Palestiniens, quitte à perdre toute crédibilité. C'est dommage, car l'idée était vraiment bonne de débarquer un cochon dans la vie d'un pauvre pêcheur qui ne sait que faire de cet animal impur. Le film baisse en rythme après la première moitié, et termine hélas en roue libre, dans un final sans queue ni tête.
Un bon film qui montre la vie de tous les jours d'un homme à Gaza, effrayé par l'arrivée d'un cochon dans son bateau de pêche. Ce film, malgré qu'il soit étrange reflète beaucoup de choses, dont la pauvreté de la région et le conflit religieux israélo-palestinien.
Formidable film rempli de drôlerie et de sensibilité. L'histoire nous montre la vie au quotidien d'un Monsieur tout le monde, un peu désemparé avec son cochon, qui tente de survivre dans un milieu relativement hostile. Le film ne tombe dans aucun piège facile, il ne dénonce pas non plus, à chacun de tirer sa propre leçon. Il se permet juste d'espérer que des gens comme vous et moi puissent simplement un jour vivre ensemble en paix
Sous ses airs de petit film burlesque, et de blague à 100 balles, énormément de messages passent dans ce film, et tous les sujets sensibles sont abordés avec beaucoup de second degré. A voir bien sur et sans modération.