2 ans déjà et comment il ne sera pas près de vieillir, il est bien loin le temps ou, 30 ans plus tôt, son petit frère se contentait d'être une romance longue, sans grand intérêt, parfait portrait de la jeunesse de la fin 20ème siècle, ou sa B.O. principale servait d'énième scène érotique larmoyante et enfin, pour un récit d'action, bah les actions justement ne venaient qu'à la dernière demi heure.
Une suite survolter, sans ménagement qui ne perd pas son temps avec des longueurs sans intérêt, évitant de placer l'action à la fin et prenant un temps acharner et comme jamais, à développer au millimètre, les séquences de vol. Certes le point très faible reste une scénario aussi léger sur le but principal (la réserve d'uranium à détruire et que j'aurais cru Iranien, du moins, via les beaux discours, devenant Russes pour un environnement plus que Sibérien), un cliché militaire géopolitique en soit. Par contre, le scénario personnel entre personnage fut hyper prenant, précis et rempli d'une nostalgie pour nos parents les ramenant à leur jeunesse. Des cadets face à leur doyen, une technologie ultra moderne face aux "pièces de musées". Seul la scène d'intro n'à eu aucun intérêt étant donner ses "non" conséquences sur le récit. Une nouvelle génération dont la morale est de se croire certes, plus experte que la précédente mais dont les objectifs les dépassent de très loin. Un récit montrant surtout, bien plus que dans le premier volet, que nous vivons dans un monde ayant évoluer par ses armes, défenses et attaque ultra moderne, un louper et s'en vont. Bizarrement notre chère Maverick (impeccable Tom Cruise) n'à visiblement aucun mal avec l'armement moderne, pas même un cours résumé de ses anciens exploits l'ayant amener au pilotage de tel bestiaux. Enfin, il est incontestable que visuellement, sur l'audio et les plans, on est sur un festival comme jamais un film de guerre ou action n'en à jamais montrer, longue mais d'une savoureuse maîtrise millimétrée, les entraînements aériens furent d'une folie furieuse et prouve à quel point l'ultra précision est de mise. Notre équipe de choc parvient avec une déconcertante facilité, à nous emporter et nous donner son "enthousiasme", stress et doutes jusqu'à l'approche finale qui disons le, tiens ses promesses finie par devenir lunaire. Quant aux bandes son, One Republic & Lady Gaga assurent en principaux et les sonorités d'Harold Faltermeyer et Hans Zimmer font sérieusement merveilles entre modernisme et clin d'œil passés
. Pour finir, Jennifer Connely ("Hulk", "Alita batlle angel" en remplaçante de Kelly McGillis évite avec succès les longueurs verbales, la romance longue et discours réellement larmoyants qui furent jadis, le poids lourd. Quant à Monica Barbaro, elle place et incarne la première femme militaire dans ce genre de prod, donnant jeunesse et panache à cette équipe toujours trop tostéronée.