Derniers Avis sur Gangster Squad

Ah les durs stylès et sans pitiè! On aimait croire que c'est grâce à cette brigade que la pègre n'a jamais rèussie à s'implanter dans la Citè des Anges [...] Gangster Squad (2013) et son casting de stars, plus en placo qu'en bèton! On jongle avec les grenades et on fonce tête baissèe dans un concentrè de combat de poudre! On n'a vu ça une bonne dizaine de fois au cinèma et ça ne surpasse pas des classiques comme "Scarface" (1932 / 1983) ou "The Untouchables" (1987). En flic laconique et intègre, Josh Brolin est le point positif de ce film honnête de gangsters où l'action est omniprèsente! On dirait que l'acteur sort tout droit de cette èpoque de bruit et de fureur! Pour le reste ça caricature et ça cabotine beaucoup (Sean Penn). Ryan Gosling fait du Ryan Gosling et Emma Stone n'est vraiment pas à sa place! Certains rôles sont même sous-exploitès (Nick Nolte). Pas d'originalitè dans sa catègorie, juste du dèjà vu efficace, violent et convenu! Certes ça ne va pas plus loin mais l'ambiance et les annèes sombres à L.A sont là...

Un film dans l'ensemble assez moyen... Je m'attendais à mieux, dans l'ensemble des aspects. Un meilleur scénario, de meilleures performances d'acteur (Sean Penn est très mauvais). Le film aurait gagné à être plus noir, plus sérieux, plus froid. En réalité, il fait un mauvais mélange de film de gangster et d'humour potache à deux balles...

Le film reste assez beau, un classique le L.A. des années 40 tout en couleur, mais ça fait toujours son effet.

Mais dans l'ensemble je ne le conseille pas, il divertit, mais ne vous attendez pas à plus.

Un film de gangster violent, pas très original et assez caricatural, mais tout de même divertissant, grâce à une reconstitution d’époque clinquante, à un casting séduisant, hormis un Sean Penn très fatigant.

On a là un film qui en apparence s'inspire de "Incorruptible" ou de "LA Confidential". Or, ce film, s'il se déroule à peu de choses près à la même époque et laisse voir l'affrontement entre la police et la mafia, est toutefois clairement orienté vers le film d'action. Il ne s'agit en réalité pas vraiment d'un film policier. L'action y est largement prépondérante, avec un suspense largement absent. On a en définitive une équipe surarmée, qui ne s'embarrasse pas d'enquête, de jeux de pouvoirs ou de subtilités, qui affronte dans la rue le big boss (champion de boxe) et ses sbires, sans vraiment se soucier des dégâts collatéraux. Le capitaine de la bande a un faux air de Seagal, on a aussi un as de la gâchette, un Mackie qui quant à lui incarne un super lanceur de couteaux (et qui incarnera plus tard le fameux "Falcon"). Donc au total, on a un pur film d'action passable sans grande originalité hormis le décors (Los Angeles des années 40)...

"Gangster Squad" a un scénario assez convenu et les avantages comme les inconvénients du film de gangster. On retrouve certaines scènes cultes reprises : la scène de l'escalier des Incorruptibles notamment et c'est difficile de ne pas comparer les deux films dans leur construction d'une bande destinée à faire tomber un chef mafieux. Si ce n'est pas la première romance entre Ryan Gosling et Emma Stone, on n'y croit plus vraiment. Pour Sean Penn, si son interprétation est très bonne, je n'ai pas vu l'intérêt de le grimer pour le faire ressembler plus à Mickey Cohen, ca rend le tout assez ridicule. Pour moi, ce n'est pas un film qui vient révolutionner le film de gangster et je ne vois aucune scène marquante qui permette de faire sortir la mise en scène du lot. C'est un film trop conventionnel et hollywoodisé alors que l'histoire laissait la place de faire mieux.

Nombreux sont ceux qui, à raison, vouent une admiration sans bornes au film Les Incorruptibles de Brian De Palma. D'un simple film de commande, qui plus est une adaptation de série tv, De Palma a su transcender le genre en livrant un film parfait de bout en bout, relatant (librement) la guerre que se sont livré Elliot Ness et Al Capone dans le Chicago de la Prohibition. De Palma magnifiait son film tout en séquences d'anthologies, en morceaux de bravoures mémorables et tout en lyrisme, sans sacrifier à cette superproduction ses thématiques de prédilection.

Depuis nombre de films se sont réclamés du chef d'oeuvre de De palma. En y réfléchissant bien, personne n'a fait mieux dans le genre depuis 1987. Il y a bien eu le sublime L.A. Confidential de Curtis Hanson, dix ans plus tard. Il partage pas mal de thématiques avec le film de De palma dont la corruption et l'association de plusieurs flics face à une organisation criminelle (ou pas) infiltrée dans toutes les couches de la société.
Mais le film de Hanson se voulait plus fidèle au traditionnel film noir dans son approche que ne le fut Les Incorruptibles. Tout d'abord parce que le sublime scénario de Brian Helgeland (Payback) adaptait un roman de Jamas Ellroy (Le Dahlia noir). D'un point de vue narratif, il y avait d'abord la présence d'une vamp aux intentions ambivalentes, puis les trois principaux protagonistes étaient chacun présentés comme faillibles voir détestables, il y avait la brute épaisse, le petit jeune dévoré par l'ambition et le flic expérimenté, désabusé et cynique. Un trio improbable de flics face à une machination digne des meilleurs films noirs des années cinquante. Et tout ceci dans une somptueuse ambiance art déco des années quarante.

Gangster Squad peut se voir comme un condensé de ces deux films. La trame est la même que Les Incorruptibles au point que l'on qualifiera le film de Randall Fleischer de remake officieux de celui de De Palma.
Le pitch : un groupe d'incorruptibles bien décidés à abattre l'empire mafieux d'un gangster tout-puissant dans une ville rongée par la corruption. Sauf qu'ici on est à Los Angeles et que le gangster n'est plus Capone mais Mickey Cohen, ancien homme à tout faire de la Mafia et collaborateur de Bugsy Siegel entre autres, gangster juif qui s'est vite emparé d'un territoire délaissé par les Italiens, à savoir Hollywood, pour en devenir le taulier.
Une figure toute puissante dont personne ne conteste la suprématie. Jusqu'à ce que...

Le film pioche également pas mal d'éléments à L.A. Confidential, dont l'un des moindres est le personnage solitaire et blasé qu'incarne Ryan Gosling et qui fait penser au Jack Vincennes du film d'Hanson. Il y a aussi la vamp, l'importance de la presse, etc... Mais ne cherchez pas dans Gangster Squad un scénario aussi retors et audacieux que celui d'Helgeland.

Gangster Squad n'est qu'un simple décalque des Incorruptibles à la réalisation plus moderne. Ici les fusillades se filment sous tous les angles et en usant allègrement de ralentis types bullet time qui, s'ils subliment parfois les images, rendent les scènes d'action rapidement redondantes et lassantes.
L'exercice de style est audacieux certes mais il tourne court, la mise en scène fluide aligne les séquences comme autant d'ellipses empêchant purement et simplement la moindre empathie vis-à-vis de ses personnages et des événements qu'ils vivent.
On finit par se désintéresser complètement de l'intrigue tant elle accumule les poncifs propre aux genre (présentation successive des membres du groupe, sacrifice de l'intello de service, cruauté gratuite de la part du bad guy, fusillade finale suivie d'un simple pugilat).

Chaque acteur incarne un stéréotype classique.
Josh Brolin se la joue tête brûlée implacable mais un brin stupide. On s'aperçoit vite que son personnage n'est pas fichu de prendre une seule décision plus subtile que le traditionnel "on fonce dans le tas, on réfléchit après". L'ironie c'est qu'il est le chef de la petite bande de justiciers, laquelle compte dans ses rangs, un Giovanni Ribisi transparent, un Anthony Mackie sous-employé, le vétéran Robert Patrick qui se la joue cowboy tout en lorgnant furieusement sur le jeu de Stephen Lang dans Public ennemies et Ryan Gosling, dont on peut hélas grandement critiquer le jeu tant il se plante dans les grandes largeurs en sous-jouant un flic à la fois blasé, amoureux et en colère.
Sean Penn se la joue Robert de Niro en Mickey Cohen vindicatif, alternant cabotinage cruel et monologue inquiétant. Une caricature grossière comme chacun des membres de la brigade chargée de le coincer. Et n'oublions pas le monumental Nick Nolte, comme toujours sous-employé (quelle surprise) et dont les nouvelles mensurations semblent témoignées d'un long travail de composition en amont pour un rôle si bref.

Pour ceux qui espéraient trouver en Gangster Squad le digne successeur des indétrônables chefs d'oeuvres que sont Les incorruptibles et L.A. Confidential, autant dire qu'ils auront de quoi être déçus.
Classieux sur la forme, le film de Fleischer aurait mérité un scénario plus travaillé et ambitieux.
Le film ne détrônera pas ses modèles. A peine se hissera-t-il au niveau du film Les Hommes de l'ombre" de Lee Tamahori, ce qui est loin d'être un argument.

Affichant pourtant un potentiel de film d'action décomplexé, Gangster Squad sombre dans la caricature, dans le jeu de son casting 5 étoiles comme dans sa mise en scène.

Avec son casting de rêve transformé en stéréotypes, ses incohérences et ses idées involontairement parodiques, "Gangster Squad" laisse l'impression d'un grand gâchis.

film américain de Ruben Fleischer, 2013
Film noir, de gangsters et de mafia. Un chef mafieux domine toute la ville de L.A. Tous les policiers semblent corrompus. Sauf une petite équipe qui voudront et réussiront à arrêter ce gangster au prix de nombreux morts.

Sujet classique, scénario classique, sans originalité, la réalisation est assez brillante, les décors sont de qualité, les acteurs assez ternes, sauf un ou deux (Sean Penn est pas mal même s'il est caricatural). Cela se suit sans trop d'ennui mais aussi sans grand enthousiasme. Reste une belle reconstitution d'époque (1950).

Ce n’est pas sans rappeler « les incorruptibles », une équipe de flic choc se saisisse de l’histoire, une lutte sans merci contre l’autre terreur du crime organisé de Los Angeles, Mickey Cohen au bras long, qui tient la ville dans sa poche, juge et policier corrompus s’agenouillent devant lui. Violence, humour noir s’enchaîne dans cette étrange mise en scène peu inspiré, c’est moyen comparé au chef-d’œuvre de Brian De Palma.

J’en attendais pas grand chose. J’ai pas été surpris, le film est pas extraordinaire. Même les scènes de gangster (fusillade) sont ratées, il y a une dizaine du film dans le genre hautement plus agréable à regarder.

Un film qui veut se hisser au niveau des plus grands films de gangster mais sans y parvenir ! La faute à une mise en scène lourde et beaucoup de clichés comme sean Penn en méchant hystérique !

"Gangster squad" avec son casting quatre étoiles et sa reconstitution soignée a de quoi séduire sur le papier. Hélas, son scénario faisant penser fortement aux "Incorruptibles" manque véritablement d'imagination et de rebondissements, les personnages sont très simplistes et sans profondeur (le super vilain interprété par Sean Penn est vraiment nul). Mais bien plus dommageable encore, ses scènes d'action tirant vers les médiocres séries B pour ados enlèvent toute crédibilité à un ensemble qui n'a que son visuel haut de gamme pour le sauver.

Gangster Squad et un film noir qui se passe dans les années 50. Vu et revu vous me direz ? Et bien oui, on a déjà souvent vu ces films là, mais assez peu récemment. D ailleurs cela se ressent très vite par la débauche d argent et l accumulation de scènes d actions. On est très loin des films anciens ou la psychologie avait une place importante. On ne peut bien évidemment pas s empêcher de comparer ce film avec son modèle, les incorruptibles, et la il est clair que ce film ne tient pas la comparaison avec son aîné tant sur la réalisation que sur la prestation des acteurs. Le casting est pourtant célèbre mais les personnages finalement peu approfondie. Ryan Gosling est d ailleurs plutôt mauvais dans ce film en jouant toujours de la même façon sans faire transparaître aucune émotion.

Véritable gâchis de temps, de talent et d’argent que ce Gangster Squad qui comptait actualiser le film de gangsters des années 30 pour le faire aimer à la jeune génération. Manque de bol, à vouloir trop respecter les codes hollywoodiens, Ruben Fleischer signe une œuvre insipide qui recycle sans aucun éclat tous les clichés du genre. Il ne se pose à aucun moment la question de savoir si tout ceci a déjà été dit ou fait et balaie d’un revers de manche cent ans de cinéma. Il croie ainsi nous étonner avec un scénario cousu de fil blanc, des rebondissements prévisibles une heure avant qu’ils n’arrivent, des personnages qui n’ont aucune épaisseur (les acteurs n’ont rien à défendre : même Ryan Gosling est totalement transparent) et un humour qui tombe à plat. Même Sean Penn est mauvais comme tout, affublé d’un maquillage ridicule qui l’oblige à surjouer lamentablement. Grâce à un rythme soutenu et quelques scènes d’action potables, l’ensemble se regarde d’un œil distrait, à moitié assoupi. L’échec commercial et critique s’explique en tout cas.