I Spit on your grave est un long-métrage américain réalisé par Steven R.Monroe en 2011 et sortit il y’a de cela quelques temps en direct to DVD au mois de septembre 2011. I spit on your grave ou le côté sombre de la vengeance à je dirais comme un certain message à faire passer, contrairement à ce que beaucoup pourront dire estimant ce film violent et que cette violence mal fondé s’avèrerait complètement gratuite, mais pas du tout. La violence est en soie quelque chose de gratuit, sauf et je dis bien sauf dans un film de vengeance ou ici Jennifer Hills, jeune écrivain se retirant dans un chalet éloigné de toute population se retrouve prit en grippe et harceler, violer, torturer, humilier et laisser pour morte par cinq voyous du coin. Seulement quelques temps plus tard, celle-ci refera surface et la vengeance sera pour le moins terrible ! Vous ne m’enlèverez pas de l’idée que I spit on your grave qui ; au passage est le remake du film original « Day of the Woman » réalisé en 1978 par Meir Zarchi ; s’inspire de très près au classique et premier film de Wes Craven (1972), revisité en 2009 par Dennis Iliadis, je parle bien sûr de « La dernière maison sur la gauche » tout d’abord dans son scénario qui à trois-quarts du temps, s’avère dans la lignée du concept de ce dernier, de plus j’ai également constaté que la photographie du film est quasiment identique à celle du remake de « La dernière maison sur la gauche » de Dennis Iliadis pour une atmosphère similaire, alors grand hommage ou plagiat ?! Seul Steven Monroe le sait…
Ensuite sous ses airs d’ambiance « Chiens de paille », le réalisateur sait creuser ses personnages ou vous faire prendre partit entre la victime et les futures victimes pour le moment bourreau sans cœur. Le renversement de situation entre le rôle des personnages sait se montrer très intéressant et contraste très clairement, notant les vives intentions de Steven Monroe à souligner ce changement de persécuté à persécuteur, de victime à bourreau, seulement ce changement aussi appréciable soit-il pour ceux qui s’attachait à cette pauvre écrivain ne pouvant se défendre, s’avère plutôt d’un côté quelque peu bizarre… Oui bizarre ! Car niveau vengeance, l’efficacité est au rendez-vous avec une pointe de nostalgie liant efficacement la première et deuxième partie du film que ce soit dans les dialogues que dans les différentes tortures infligées à ses détracteurs. Des tortures qui, trop inventifs soit-elle, doivent obligatoirement passer par un esprit aussi machiavélique qu’un Jigsaw, et oui car au niveau des tortures et pièges de la deuxième partie de ce film, Jennifer Hills s’avère être en quelque sorte, la fille cachée de Jigsaw, dommage mais tant mieux pour ses adeptes. La différence de point de vue concernant la vengeance aussi réciproque possible dans ce film, divisera les spectateurs qui s’empresseront d’encadrer ce qu’ils pensent être « le vrai état d’esprit par lequel passe Jennifer » mais au moment-même ou la jeune se fait humilier et persécuter par ces jeunes voyous (devenus de pitoyables victimes par la suite reflétant alors correctement leur précédente victime et son comportement d’alter au secours), celle-ci n’a plus rien d’humain lorsqu’elle assouvit sa vengeance, agissant tel un spectre dont le sadisme ne connaitra aucune limite. La mise en scène simpliste s’avère efficace, et je comprends que certains soit choquer par les scènes de violences et d’humiliation de la première partie qu’ils jugeront éprouvantes. Oui ces scènes sont violentes, mais elles le sont parce qu’elles sont réalistes, tout comme « La dernière maison sur la gauche » de Dennis Iliadis. Si l’empathie ne se fait pas à un moment ou un autre dans ce film, inquiétez-vous quand à vos futures intentions…
Ce film n’est pas un chef d’œuvre, ce film n’est pas une pitoyable petite frappe mais je reste convaincu que le réalisateur Steven Monroe veut faire passer un message sur cette vengeance, cette sombre vengeance qui sommeille en chacun de nous et qui, pour la plupart d’entre nous, se mélangent dans nos pensées les plus folles. C’est bien de ces idées noires dont je parle. Je conseille I Spit on your grave, aux personnes qui ont le cœur bien accrochés qui ne jugeront pas ce film sur sa violence mais sur son fond.