3,5
Publiée le 17 août 2013
"Elysium" est un film de SF où la société humaine est très présente dans sa différence et par la manière dont elle est traitée...
Un peu comme dans l'efficace "Time Out", on retrouve les enjeux certes pas bien nouveaux, du monde des riches et des pauvres, mais il faut reconnaître que le film fonctionne bien et qu'on ne voit pas le temps passer...
Quelques bonnes idées sont à retenir de cette réalisation comme cet immense satellite où se sont réfugiés les plus nantis (même si on ne voit pas assez la vie menée là-bas), tandis que la surpopulation et la maladie rongent notre vieille planète...
À ce propos, les images de la terre au début du film sont éloquentes de précision et de réalisme.
Mais le point qui différencie cette histoire avec toutes les autres c'est assez étonnamment, le côté très égoïste du personnage central, bien incarné par Matt Damon qui ici, ne cherche qu'à sauver sa peau avec la recherche d'un aller simple vers Elysium !
Au point même de laisser son amie et sa fille gravement malade sur le carreau !
Bien sûr, le retournement de situation changera la donne mais quand même, le fait est là...
La partie de l'histoire plus consacrée aux bagarres est davantage convenue et habituelle pour ne pas émouvoir plus que cela, mais se trouve être forcément nécessaire à la progression de l'intrigue !
La fin est assurément à l'image du bon film américain c'est à dire sans surprise quant à son dénouement !
Malgré tout, de sérieuses qualités au niveau de la réalisation associées à un bon rythme qui nous tient en haleine, font de ce film un bon divertissement avec un fond de réflexion très intéressant !
3,5
Publiée le 22 août 2013
Ayant pas vu le fameux Distric 9 et étant pas un grand fan de science-fiction, j'y suis aller sans grande enthousiasme. Et pourtant, j'ai été surpris par Elysium ! Un casting bien choisi, une b.o plutôt bonne avec ses séquences d'actions musclées et impressionnantes. Le scénario tient la route, cependant une critique bien vue d'une situation déjà existante. Bon, il faut avouer que c'est un peu violent mais c'est réaliste. Matt Damon joue impeccablement bien son rôle d’antihéros, Jodie Foster est convenable mais cette dernière apparaît vaguement dans le film. Sharlto Copley est vraiment dérangeant et flippant ! Il n'y a pas de temps mort mais du rythme, néanmoins un certain suspens dans des décors teintés en gris. Mais son univers reste satisfaisant. Pour une fois, je n'ai pas été déçu d'un blockbuster de SF. Elysium nous offre un bon spectacle et les fans seront peut être déçu mais pour moi, c'est un bon film !!
3,0
Publiée le 9 octobre 2013
Avec son "District 9", le Sud-Africain Neill Blomkamp avait surpris son monde à la fin de l'ètè 2009, fable de science-fiction originale et ambitieuse avec un style très documentaire qui soutenait son côtè très rèel! Le voilà de retour avec une nouvelle oeuvre d'anticipation qui oscille entre "D.O.A" et "Total Recall". Comprenne qui peut ce mèlange à la sauce Blomkamp (ou plutôt à la sauce hollywoodienne) qui reprend en gros la thèmatique des disparitès sociales qui avait dèjà ètè à la base de "District 9" et les traite encore plus sur un plan littèral! Nous sommes ici en 2154! Dèvastèe par la pollution, la Terre a ètè abandonnèe par ses habitants les plus riches, partis vivre sur "Elysium", une station spatiale qui louche vers "Aeon Flux". Ce n'est pas un compliment mais bon [...] Sur la planète restent èvidemment les plus dèmunis qui survivent dans des conditions insupportables! Matt Damon (parfait, même avec la boule à zèro), un ex-dèlinquant, est condamnè à mourir après un accident de travail! Seul salut ? Se soigner en rejoignant "Elysium" mais ce dernier va se retrouver entraînè dans une suite d'èvènements qui le dèpasse totalement dont il va être spectateur malgrè lui pendant un temps et dont il va devenir acteur à mesure qu'il se rend compte de l'ampleur des èvènements dans lesquels il est impliquè! Dès le dèbut du mètrage, l'ambiance apocalyptique impressionne! Les univers visuels de la Terre et d'"Elysium" sont assez bluffants, surtout dans une salle obscure; l'odyssèe de Damon, touchante! Seule Jodie Foster, qui campe la responsable de la Dèfense d'"Elysium" avec une main de fer, est quelque peu en retrait! C'est souvent le cas quand l'actrice joue un second rôle mais il n'y a pas de quoi bouder son plaisir car "Elysium", c'est avant tout de la S.F bien fichue doublèe d'effets spèciaux très spectaculaires même si ce film raconte à peu de chose près la même chose que "District 9" en reprenant tous les parti pris de rèalisation! Mais la vision du futur de Blomkamp est assez pertinente et le monde filmè dans le mètrage est à mettre à son crèdit! Reste cinq jours pour sauver sa peau avec insècuritè, guerre, action virile et tutti quanti...
3,5
Publiée le 15 août 2013
Avec District 9, Neill Blomkamp s'imposait immédiatement comme le grand espoir du cinéma de science-fiction, en réussissant à transcender un budget minuscule pour ce type de production. Des idées en pagailles, un sens de la mise en scène très affirmé, une volonté d’ancrer le film de genre dans une réalité sociale forte, le sud-africain a définitivement tout compris à la portée du cinéma de SF. Avec Elysium, il continue de tracer sa route en affirmant son style qu’il peaufine depuis ses premiers courts métrages pour lui donner toujours plus d’ampleur et signe une petite merveille, à la fois contestataire, visionnaire et violente, mais qui n'est pas dénué de défauts. Neill Blomkamp est un réalisateur avec une signature évidente, des thèmes qui lui sont chers, et une vision novatrice des choses. C'est clairement ce qu'il démontre dans Elysium qui est sans doute un des meilleurs films de l'année, sans pour autant être un chef d'oeuvre. L’univers d’Elysium est bâti sur le contraste entre d’un côté une Terre désertée par les populations les plus riches, où les prestations médicales et sociales sont restreintes au minimum vital, où la politique sécuritaire est excessivement fascisante, et de l’autre Elysium, station spatiale au rendu clinique, vision parabolique des paradis fiscaux actuels. Ce n’est pas un hasard si sur Terre la langue dominante semble être devenue l’espagnol, le monde ressemblant à une gigantesque favela, tandis que sur Elysium l’anglais et le français dominent. La volonté de Neill Blomkamp, qu’il s’agisse de son récit ou de son traitement visuel, est d’apporter une touche de réalisme particulière. Un réalisme qui avait déjà frappé avec District 9. Et c'est là le gros point fort du film : on y croit. On y croit jusqu'au bout sans qu'une onde d'incohérences frappantes viennent troubler le récit. Et pourtant il y a quelques facilités : on en sait pas plus sur ce concept d'Elysium alors qu'on aurait bien aimé avoir quelques connaissances au sujet de cette terre utopiste. L'ensemble du film reproduit, avec une maîtrise toujours plus affirmée, l’approche du film précédent (caméra à l’épaule façon cinéma vérité, utilisation de diverses sources d’images pour doper la narration, multiplication de points de vue et ruptures de ton), Mais il y aussi des séquences plus apaisées, voire carrément lyriques, qu’il s’agisse des très lumineux flashbacks construisant la complicité nécessaire entre deux personnages majeurs, ou d’inserts ralentis incroyables lors des séquences d’action. Et derrière ses séquences faramineuses, Blomkamp parvient à créer une certaine émotion, tout comme dans District 9. La bonne idée est de ne pas tomber dans une romance facile ou un ton bêtement pleurnichard mais de trouver une sorte de pureté. Dommage que la fin du film tombe malheureusement dans ce cas. Neill Blomkamp élabore un dispositif dérivé de District 9, avec une première partie dans laquelle les nombreux enjeux sociaux sont exposés et une seconde qui laisse plus de place à l’action pure et dure, avec des ponts permanents entre les deux. Il est donc question d'une mise en scène incroyablement bien maîtrisée, laissant place à un scénario certes simple mais pour le moins efficace. Elysium laisse place aussi à une ambiance SF crade et sanglante, dopée à l’imagerie cyberpunk et aux explosions gores. Blomkamp va donc bel et bien jusqu'au bout de son concept et ce, avec une justesse qui mérite le respect. Elysium s’impose donc aisément comme une expérience de SF très élaborée et brutale, portée par un Matt Damon transformé, à la fois massif et émouvant, et un Sharlto Copley génial en bad guy psychopathe. Et malgré quelques facilités et quelques défauts (notamment la bande-son qui n'a vraiment rien d'impressionnant), c'est un film qui parvient à s'affirmer et confirme le talent de Neill Blomkamp. Un bon moment de cinéma SF.
3,5
Publiée le 1 décembre 2014
D'une vision désastreuse du futur, le réalisateur néo-zélandais Neill Blomkamp nous offre un film de science-fiction particulièrement réussi, qui, s'il ne parvient pas à atteindre le niveau très élevé de son précédent "District 9", lui permet néanmoins de confirmer toute l'étendue de son jeune talent. [...]
Du bel art ! Après l'excellent "District 9", Neill Blomkamp transforme l'essai et confirme aux yeux de tous toute l'étendue de son talent. Il impose une mise en scène stylistique et est accompagné d'un casting savoureux et talentueux. Cette vision noire et désastreuse du futur est loin des standards actuels du cinéma de science-fiction, et ça fait du bien. Néanmoins, quelques petits défauts empêchent gâchent la copie finale, et on peut regretter que le jeune réalisateur n'ait pas atteint le niveau de l'excellent "Disctrict 9". Nul doute que quelques années lui suffiront à rectifier le tir et à prouver définitivement qu'il est l'un des plus grands réalisateurs de sa génération.
3,0
Publiée le 22 août 2013
Bon, on ne va pas se mentir. Autant la jouer « bas les masques » tout de suite : je suis un adorateur inconditionnel de "District 9" et j’attendais de cet "Elysium" qu’il me renvoie dans cet esprit SF assez cru, engagé et surtout inventif. Pour le premier quart d’heure, il n’y a pas à dire : j’y étais, c’était un sans-faute, je commençais déjà à grimper au rideau. C’est que l’ami Blomkamp est quand même l’un des rares gars aujourd'hui qui a l’air de ne pas avoir oublié (avec peut-être Kosinski) qu’avoir beaucoup d’effets spéciaux n’interdisait pas d’avoir une réalisation soignée et rigoureuse. Mais bon, comme quoi il faut savoir aussi se méfier de ce qu’on veut, parce qu’au final, j’ai quand même fini par décrocher du film parce qu’il avait trop voulu faire ce que j’attendais de lui : c’est-à-dire faire du « District 9 »… Même ambiance visuelle, mêmes trips robotiques et mécaniques, même défouraillages bien crades, même propos, même logique… Pas un seul moment je n’ai été pris au dépourvu. Je me laissais guider sur mon rail. Alors, oui, c’est proprement mené, mais la surprise n’y était clairement pas, jusqu'à la dernière seconde. La faute à "District 9" ? Même pas sûr. Parce que finalement, à transposer sans vraiment adapter, "Elysium" y perd au change. L’absence d’ambivalence de « District 9 » apportait pour moi une réelle crudité, mais qui pouvait s’appuyer sur la dualité humains/crevettes qui servait de parallèle à la dualité blancs/noirs. Dans ce film, l’absence d’ambivalence prend très vite une tournure caricaturale entre les vilains privilégiés et les gentils pauvres dans leurs ghettos. Visiblement, l’ami Blomkamp n’a pas vraiment su résister à la machine à aseptiser d’Hollywood, car d’une œuvre majeure, il passe désormais avec cet "Elyseum" à la simple production d’un « grand spectacle sympa ». C’est pas mal certes, mais c’est quand même dommage aux vues du potentiel du mec...
3,5
Publiée le 29 mai 2014
Avec son film précédent (District 9) , Neill Blomkamp se posait comme un réalisateur qui allait compter dans le cinéma de science-fiction. Elysium reste dans la même lignée avec un MAtt Damon au sommet de sa forme. On retrouve un monde post apocalyptique avec d'un coté les puissants et de l'autre les faibles, dilemme qui inspire de nombreux réalisateurs en ce moment. (normal en cette période de crise).
Ah si la machine à guérir tout existait vraiment ... que ferait la société ?
Un bon moment de science fiction avec un scénario original. Un réalisateur est en train de naitre devant nos yeux.
3,0
Publiée le 15 août 2013
Une déception incontestable,alors qu'"Elysium" s'annonçait(par le biais d'une bande-annonce très prometteuse) comme un futur classique de la SF apocalyptique. Au lieu de cela,le Néo-zélandais au talent insolent,Neill Blomkamp,semble avoir été bridé par l'important budget accordé et l'influence hollywoodienne. Sa deuxième réalisation est un décalque de la première("District 9") à travers les thèmes abordés(ségrégation,fusion de l'homme et la machine...),mais en perdant au passage l'esprit subversif,anticonformiste et même émouvant. Pourtant,tous les éléments de départ étaient là,bien en place avec d'un côté une Terre dévastée,transformée en bidonville géant et régie par les agents robotiques et de l'autre,la station spatiale en forme d'hélice où se réfugient les nantis dans une sorte de cocon verdoyant et aseptisé. Matt Damon incarne un ouvrier laissé pour mort après une charge de radiations,qui accepte une mission-suicide pour guérir,et endosse un exosquelette puissant. La mise en scène impressionne,notamment lors de l'attaque de l'héliport avec des effets de ralenti ou de cadrages immersifs du plus bel effet. Mais l'éblouissement ne dure qu'un temps,surtout lorsque l'on constate que les promesses de SF intelligente et engagée,ont laissé place à de l'action pure,versant série B,sans autre but que d'épater la galerie et de multiplier les incohérences. Blasant.
3,0
Publiée le 25 avril 2014
Par le réalisateur "visionnaire" de District 9, Elysium est... Plutôt satisfaisant. En effet pour répondre à toutes les déceptions, jamais le film n'a promis d'être une fable aussi puissante et intelligente que le génial D9. Il est vrai qu'on en espérait beaucoup, mais personnellement, c'est pour l'aspect visuel que je l'attendais, et je ne suis pas dessus !! Elysium est un film d'action-sf qui remplit parfaitement les promesses que nous avait fait la bande annonce. Nous faire voir un spectacle superbement filmé et des scènes d'action absolument dantesques, sur la base d'un scénario... Hum. La réalisation caméra à l'épaule peut énervé dans la première partie, car tremblant pour montrer des scènes de dialogues, mais dès l'acte 2, elle prend tout son sens. Neil nous signe un film d'action filmé comme un reportage de guerre ce qui le rend extrêmement réaliste. De nombreux plans sont absolument magnifiques, comme les scènes spatiales qui en deviennent presque lyriques. Il faut également souligner les idées design qui tiennent du génie, que ce soit les vaisseaux ou les droides, du très grand art !!! Malheureusement, le scénario est beaucoup beaucoup trop facile, et cette intrigue de "quête du paradis perdu", est imperméable a tout les films et pourrais être écrite par à peu près n'importe qui, tout comme le message du film qui est également des plus simples, riches= méchants et pauvres= gentils. Mais sachant que je n'espérais pas une fable aussi forte que celle de D9, je ne suis pas totalement dessus. J'avoue que j'ai pris mon pied avec ses scènes d'action et ces design juste sublimes. Malgré le scénario d'un cliché absolue, je considère que 3/5 n'est pas si cher payé, pour un spectacle appréciable. Peut être un peu quand même...
3,0
Publiée le 5 septembre 2013
S’il bénéficie d’un fort contexte socio-politique et écologique, ce second film de Neill Blomkamp n’a pas la portée universelle de District 9. Reste un spectacle de bonne qualité, porté par Matt Damon en grande forme, mais une Jodie Foster que l’on a connue beaucoup plus inspirée. Ce qu’Hollywood a apporté en termes de budget financier pour ce film de science-fiction, Hollywood l’a repris en imposant une conclusion typiquement américaine qui gâche totalement le plaisir.
3,5
Publiée le 9 mars 2014
N'ayant pas vu le fameux « District 9 » de Neill Blomkamp et n'étant pas un très grand amateur de science-fiction (mis à part quelques chefs-d’œuvre comme « La Planète des Singes » de Franklin J. Schaffer ou encore « Total Recall » de Paul Verhoeven), c'est donc sans grand enthousiasme que je suis allé voir ce film. Depuis que l'humanité a survécu aux 21 / 12 / 2012, la fin du monde n'est plus à la mode... mais ce qui se passe après, si ! Et c'est ainsi que 2013 devint l'année la plus post-apocalyptique de tous les temps : « Oblivion » de Joseph Kolinski, « After Earth » de M. Night Shyamalan, « La Stratégie Ender » de Gavin Hood, « Snowpiercer : Le Transperceneige » de Bong Joon-Ho, etc... Encore un navet de plus, je n'arrêtais pas de répéter. Que nenni !J'ai été agréablement surpris par ce film aux acteurs plus que crédibles (Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley et Alice Braga en tête de liste) et aux séquences d'action violentes, musclées, impressionnantes mais néanmoins réalistes et extrêmement bien chorégraphiées. Le scénario est d'excellente qualité, malgré un thème déjà vu et revu (un antihéros luttant seul contre les inégalités sociales) ainsi qu'une critique sociale déjà exploitée dans le précédent film de Blomkamp. La réalisation est correcte, quoique la caméra a un peu tendance à vibrer dans tous les sens, ce qui ajoute du réalisme à l'intrigue. De plus, une certain suspens et une tension croissante règnent tout au long du film, parmi le paysage post-apocalyptique d'une planète condamnée. Il n'y a aucun temps mort et le rythme ne faiblit jamais, sauf à la fin du film, légèrement bâclée, voire totalement ratée, mais qui me satisfait amplement. Les personnages sont tous bien développés, Matt Damon incarne un antihéros attachant, Jodie Foster est impeccable, comme à son habitude, mais n'apparaît que trop peu dans le film, et enfin le personnage joué par Sharlto Copley est vraiment dérangeant, voire carrément flippant ! La vision d'une Terre polluée et surpeuplée, de robots atterrissant à bord de gigantesques vaisseaux spatiaux valent également le coup d’œil. En conclusion, je dirais que « Elysium » est un agréable divertissement, un blockbuster de science-fiction et d'action parfaitement maîtrisé, mais qui décevra sûrement certains fans du genre.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 22 août 2013
Si District 9 pouvait être considéré comme un Chef d'Oeuvre de la science fiction, le nouveau film de Bloomkamp, talentueux réalisateur ayant gagné ses gallons auprès des studios américains, fait malheureusement pâle figure face à son aîné. Pourquoi ? Peut être justement car la barre n'était pas assez haute par rapport à lui. Ici, le film est un simple "Pop-corn movie" manquant cruellement d'originalité.

Commençons à parler du premier défaut. Essentiel pour comprendre pourquoi le film est moins réussi. L'originalité comme dit précédemment. Le réalisateur ne fait que reprendre les éléments qui ont fait le succès de son premier film et c'est ce trop plein de similarités qui fait qu'il s'enlise et devient bien moins intéressant. Le héros qui attrape une sorte de virus, le héros qui tout d'un coup, pour les possibilités qu'ils offrent, fait l’objet de toutes les convoitises, le film se passant dans une sorte de bidonville etc ...
Venons en maintenant au message. Dans District 9 il y en avait un. Pas dans ce film. Mais alors pas du tout. Bloomkamp pense en avoir crée un en situant son film dans un monde riche/pauvre mais ce n'est qu'un prétexte pour offrir aux spectateurs un déluge d'effets spéciaux et de (belles) scènes d'action teintés de ralentis pompé sur Snyder. Ces scènes d'actions sont belles et efficaces à défaut d'un véritable message et d'un scénario plus recherché (même s'il est bon).
Les acteurs sont convaincants. Damon et Foster s'en sortent plutôt bien ainsi que Sharlto Copley (mémorable pour moi). Les musiques sont agréables et offrent au film, je trouve, une dimension épique.

Au final Elysium est un bon film, efficace et qui confirme le talent certain de ce réalisateur. Il faut juste maintenant qu'il sorte des sentiers battus et nous offre un film sortant de l'ordinaire et créant la surprise comme il l'avait fait en 2009. Il en a les moyens. Bon blockbuster mais pas mémorable.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 15 août 2013
Alors que District 9 était un véritable OVNI dans le registre de la science-fiction. Elysium n’est en aucun cas le film qu’on attendait venant de Neil Blomkamp. Dans District 9, on retrouvait un scénario qui développait bien tous les thèmes qu’il explorait, que ce soit la condition des extraterrestres sur Terre (parallèle avec les immigrés…). Dans Elysium, on retrouve la majorité de ces thèmes (extraterrestres remplacés par les humains vivants sur Terre), mais le réalisateur se contente de les réutiliser, simplement pour mettre en scène un film d’action hollywoodien. Le film possède un beau rendu visuel, avec des beaux effets spéciaux, ainsi qu’un niveau de détail très impressionnant concernant le background mis en place par le scénario, mais ça ne va pas plus loin. Tout ce qui aurait pu être développé ne l’est pas et qui plus est, on retrouve une réalisation brouillonne ainsi qu’un montage trop saccadé et dynamique pour offrir au film la dimension qu’il mérite. Malgré tout, on retrouve un casting des plus convaincants malgré des personnages caricaturaux ainsi qu’une bande sonore très réussie. Une vraie déception, même si au final, Elysium reste un bon film.
3,0
Publiée le 22 août 2013
Elysium n'est pas une merde, loin de là. C'est même plutôt un bon film assez agréable à suivre. En revanche il souffre d'un trop gros manque d'exploitation de son background. C'est un point d'autant plus désagréable que les premières minutes sont franchement excellentes quant à introduire l'univers. Blomkamp est un cinéaste très porté sur le visuel et franchement ça s'en ressent. Il impose clairement sa patte et à l'aide d'effets numériques superbes, parvient à aisément nous immerger dans cette vision pessimiste de l'avenir. En revanche, après cette introduction il rempile dans l'action en laissant sur le bas côté son propos et là ça devient gênant. La cité d'Elysium n'est plus qu'un enjeu et le film perd en pertinence.

Mais le pire n'est pas là. En effet, se voulant être avant tout un film d'action, il faut reconnaitre qu'il n'excelle pas sur ce point. Si certains passages sont assez réussis car intenses, dès que l'on rentre dans l'action pure et dure, c'est souvent décevant. Les plans sont trop serrés, les mouvements de caméras trop rapides et la shacky cam est de rigueur. Résultat, difficile d'être satisfait en terme de divertissement pur. Dommage car Blomkamp était parvenu avec District 9 à allier montage nerveux, intensité des scènes d'action et lisibilité. Là en revanche on a l'impression que le film lui échappe, y compris dans son montage qui ne prend pas la peine de poser l'action une fois celle ci démarrée. Et les rares fois où elle le fait c'est de façon assez maladroite, tels que ce passage avec la petite fille qui s'embarque dans des propos en apparence aléatoires (comme peuvent le faire tout les gosses et c'est en partie pour ça que je ne les supporte pas) mais qui finiront pas trouver un écho à la fin. Fin qui est d'ailleurs très décevante car dépourvue de toute nuance alors qu'elle en aurait eu besoin.

Au niveau des interprètes c'est plutôt bon. Dommage que le film ne prenne pas le temps de s'intéresser aux personnages et aux relations entre ces derniers. Matt Damon est bon et on sent clairement qu'il s'est impliqué dans le projet. En revanche Jodie Foster, bien que tenant une prestation correcte, souffre clairement du manque d'écriture de son personnage. Elle est terriblement unifacette. Par contre LE gros point fort du film tient en la présence de Sharlto Copley. Sans doute le bad guy de cette année 2013. Complètement barré et imprévisible, l'acteur surprend dans le rôle d'un méchant sadiques mais aussi assez drôle. L'effet paradoxal à tout cela étant qu'il le rend finalement un peu attachant. Mais bon là dedans rien d'étonnant dans le sens où Copley a réussi dans District 9 à nous faire nous attacher à un personnage qui était pourtant l'anti archétype du héros de cinéma. Enfin bref, j'aime beaucoup cet acteur et sa prestation dans ce Elysium est surement le seul point qui ne m'a pas déçu.

En conclusion on a un film correct, sans plus, qui commet l'erreur de négliger son postulat de départ. En résulte une oeuvre finalement assez vaine, pas déplaisante mais clairement pas marquante malgré un univers visuel accrocheur.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 18 novembre 2013
Un blockbuster de science-fiction efficace et rythmé, qui remplit parfaitement sa mission. Le point fort d'Elysium est le contraste entre une Terre polluée et surpeuplée et la gigantesque station spatiale des élites, rayonnante de verdure et de confort. Ou comment un ouvrier lambda au passé trouble tente d'obtenir un accès à ce havre de paix aux technologies salvatrices. Comme on pouvait s'y attendre, le film propose principalement de l'action, au détriment de tout approfondissement du contexte social ou de la personnalité des protagonistes. Elysium est donc un divertissement spectaculaire et bien réalisé, mais quelque peu limité émotionnellement.
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