anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 19 août 2013
Après le surestimé mais néanmoins sympathique "District 9" dans lequel Neil Blomkamp faisait d'un film de science-fiction une métaphore de l'apartheid (assez peu réussie d'ailleurs), voilà le second long-métrage du sois-disant nouvel enfant prodige du cinéma SF. N'ayant qu'un simple aperçu en lisant le synopsis du film sur la toile, il est vrai qu'"Elysium" avait l'air d'être d'un blockbuster plutôt sympathique. Au final, si le nouveau long-métrage de Blomkamp est bel et bien sympatoche, il n'y a pas de quoi traiter le réalisateur sud-africain comme étant le nouveau messie du genre. Que les choses soient claires: "Elysium", contrairement à de multiples blockbusters débiles et qui frôlent à chaque minute l'overdose de conneries, est un agréable spectacle, qui ne mise pas l'intégralité de son histoire sur l'action (ouf!). Pourtant, si le bon divertissement est présent, "Elysium" possède de nombreux défauts. Tout d'abord, le film souffre de sa mise en scène assez peu recherchée. Blomkamp réitère ce qu'il a déjà fait avec "District 9", à savoir une sur-utilisation de la shaky-cam (la caméra à l'épaule en gros), ce qui est très désagréable pour suivre le fil des aventures du héros. Ensuite, l'autre problème vient du scénario. Comme je le disais, si l'aventure apporte son lot de fun, l'histoire manque de subtilité. La première partie dans les bidonvilles représente le meilleur moment du film et rappelle (encore et toujours) l'univers de "District 9". Puis, lorsque le personnage de Matt Damon, Max, se fait greffer son armure qui le rend ultra-puissant, le film s'enlise dans un film d'action cohérent, mais trop facile. Même chose pour le développement du sujet de la lutte des classes. D'un côté on a les méchants bourges qui vivent sur Elysium et de l'autre, les gentils prolétaires qui vivent dans la misère sans avoir les opportunités des riches. Si le sujet avait été mieux traité, on aurait pu avoir à faire avec quelque chose de gargantuesque. Malheureusement, Blomkamp utilise la voie de la facilité pour rester uniquement en surface, d'où une amère impression de bâclé. Toujours dans le même sujet, développer un peu plus l'univers d'Elysium pour le mettre au même niveau que la partie sur Terre aurait été la bienvenue. Même le personnage de la sois-disant grande méchante, interprété par Jodie Foster, est sous-traité. Bon, Sharlto Copley est nickel par contre dans son rôle de dégénéré et tant mieux! Il rattrape un peu les personnalités inexistantes des autres personnages. "Elysium" se veut comme un grand film de science-fiction, un chef d'oeuvre qui subsistera au fil du temps. Hélas, Blomkamp aurait du voir ses objectifs à la hausse et travailler un peu plus sur sa réalisation et sur le scénario qui sont imparfaits. A mon humble avis, loin d'être un petit prodige, Blomkamp est un réalisateur qui s'aventure sur les terrains qu'il aime, en l’occurrence la SF, mais sans la transcender non plus. En bref, je ne comprends pas l'engouement pour le bonhomme. Reste qu'"Elysium" est un film sympathique pour se détendre, mais c'est tout. On ne s'ennuie pas mais l'ensemble est tellement défectueux que l'on ressort avec une touche de déception. Reste que, malgré son sérieux, "Elysium" a le mérite de proposer autre chose qu'une vulgaire succession d'explosions pour satisfaire le spectateur lambda, même si les thèmes les plus graves (et les plus intéressants) du film sont survolés...
3,5
Publiée le 19 septembre 2014
Un bon petit film de science fiction, bien rythmé et esthétique. La retranscription d'un futur morose et d'une Elysium développée et riche en totale contradiction fonctionne bien. L'action est omniprésente, peut-être un peu dans le too-much par moment mais on ne va pas s'en plaindre. Un petit manque d'audace et de surprise peut-être dans la progression du film, mais bon...
Matt Damon toujours au top également !
3,5
Publiée le 5 janvier 2014
Deuxième réalisation de Neill Blomkamp derrière la caméra , " Elysium " est un bon film de science-fiction qui nous transporte en 2154 ou le monde est en proie à la pollution , à la surpopulation dans lequel les riches vivent sur une station spatiale luxueuse baptisée Elysium et le reste des habitants ( les pauvres ) vivent sur une planète Terre devenue un immense terrain désolé et hostile. Un homme , Max , interprété par Matt Damon , accepte une mission périlleuse après qu'il fut exposé par des radiations mortelles. Pour tenir un peu plus longtemps , il accepte de se faire implanté une armure connecté à son système neuronale , dont le but de cette mission est de récupérer des données vitaux pour la population afin de changé les codes d'accès de la station pour leur permettre d'en prendre le contrôle. Le réalisateur de " District 9 " , développe une intrigue captivante qui pourrait être un jour, le reflet de notre propre futur et met bien en évidence la disparités entre les riches et les pauvres. Les effets - visuels sont magnifiques, les décors sont impressionnants et Jodie Foster épate dans son rôle de politicien corrompue. Mais, on peut quand même reproché au film de ne avoir montrer davantage plus de sensations fortes, donc une durée de plus de deux heures. Le film fait 1h45 . C'est un peu court . Je m'attendais à une véritable guerre sans merci entre la disparité de ces deux peuples. Mais c'est une chose que l'on peut pardonné , car on sens malgré tout que Matt Damon c'est donné à fond pour ce film , qui multiplie les décors apocalyptiques et nous montre tout son potentielle visionnaire qui crève l'écran. Un bon film de science-fiction qui ne baisse pas les bras et qui se défend grâce à une réalisation redoutablement efficace.
3,5
Publiée le 30 août 2013
Après nous avoir agréablement surpris avec "District 9", le réalisateur Sud-Africain, Neil Blomkamp, revient avec "Elysium", un film de science fiction, musclé, qui fait hommage à certains comme "Robocop" par exemple. la ressemblance se limitant au personnage, tant le réalisateur est porté par un scénario un peu plus subtile. Seulement, justement, le réalisateur qui a aussi signé le scénario, se laisse prendre au jeu du classique et la facilité, avec une utilisation de la caméra portée qui finit par gêner le spectateur (a l'exemple du combat final), où une trame qui se découvre quasiment dés la moitié du film. L'ensemble reste toutefois assez agréable à voir !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 15 août 2013
Décu, je m'attendais a mieux concernant l'avancée des effets spéciaux/ scènes d'action qui se comptes sur les doigt d'une main. (presque tout vu dans le trailer) Même si le duo foster/damon est très appréciable le scénario lui possède quelques failles et deception spoiler: ( election d'un nouveau président par informatique? Elysium ne possède pas de système de défense alors que c'est une enorme infrastructure? beaucoup d'états d'ames alors qu'il y a danger, le sentimental prend le decu par rapport a l'action.. )
Je m'attendais a un équivalent d'un district 9, on y était mais presque..
3,5
Publiée le 23 mai 2014
Un pur film S.F. visuellement très réussi et fouillé où son côté anticipation fait froid dans le dos tant il est crédible. Neil Blomkamp réédite la formule "District 9" version caméra immersive avec beaucoup plus de moyens, utilisés à bon escient, et filme le crade de Los Angeles version 2154 et sa population de désespérés comme un no man's Mad Max land très réaliste. L'action va crescendo, la maîtrise du rythme ne rend jamais ce film ennuyeux, l'action est efficace, l'atmosphère glaçante. Le maillon faible reste dans sa description politique assez naïve de l'existence de l'idyllique, paradisiaque mais élitiste station orbitale Elysium: le réalisateur manque cruellement d'inspiration sur ce sujet alors qu'il excelle dans sa description de la Terre ruinée au bord de l'asphyxie. Néanmoins jamais donneur de leçon, le réalisateur a surtout vocation de nous divertir et attiser un certain suspense. A l'image de cette inégalité de traitement, on trouvera un Matt Damon parfait dans son lourd costume, comme on regrettera une Jodie Foster au jeu moins crédible. Un final convenu respectera les conventions hollywoodiennes au détriment du no future remarquablement décrit qui ne se résoudra pas avec cette conclusion. A voir surtout pour la mise en scène anticipative et sa reconstitution S.F. percutante.
3,5
Publiée le 27 janvier 2016
Elysium : Une critique sociale

C’est clairement le blockbuster de l’année, largement au dessus de la moyenne de ceux que l’on a pu voir cette année, riche en films décevants. On peut évidemment reprocher à Elysium d’être une copie du brillant District 9, en reprenant le même thème de base, c’est-à-dire l’apartheid. Mais Elysium est bien plus, il s’agit de montrer les conséquences tragiques d’un système ultra libéral qui ne fait pas dans la dentelle, séparant clairement les gens selon leurs degrés de richesses. On peut d’ailleurs penser que le film traite d’une manière manichéenne ce problème, mais cela n’en est pas moins une réalité dérangeante. Dans les faits deux mondes se font face sans jamais se côtoyer, séparés par un mur infranchissable, celui de la ségrégation économique entre pauvre et riche comme dans le film Time Out.
3,5
Publiée le 1 septembre 2013
Je poursuis ma tournée estivale des Blockbusters avec Elysium. Alors je dirais que ce n'est pas le meilleur de l'année de la catégorie SF car malgré ses qualités, il possède avant tout quelques défauts. L'originalité du scénario est vraiment à relever, la première heure jusqu'à ce que Max soit équipe de l'exosquelette m'a vraiment tenu en haleine et je m'attendais réellement au plus gros blockbuster SF de l'année mais la déception survient après. À l'instar d'Oblivion qui parvient à travers un univers de science fiction à nous en mettre plein la vue niveau action tout en restant tout public, Elysium ne fait pas dans la dentelle au niveau de la violence, quitte à parfois délaisser tout cohérence et enlever de la crédibilité au film. En effet, les scènes d'actions sont absolument magistrales (le duel Kruger-Max dans le désert et la fin) ou mais elle dégénèrent en scènes gores vraiment nulles (Le Soldat Mexicain qui se fait exploser dans le désert lors de la première mission) ou (Kruger qui se prends une grenade dans la tête) on a l'impression de tomber dans des âneries ou il faut faire du gore pour faire plaisir aux amateurs. Le problème c'est qu'après nous avoir exposé une excellente première heure de SF, Blonkamp bâcle la suite et fin du film en nous offrant une multitude d'allies et de méchant qui explose de manière gore et c'est vraiment chiant. Au niveau des acteurs, il n'y a rien à dire du tout. Matt Damon confirme son immense talent, Jodie Foster est bien et Shartlo Copley est hilarant en tueur psychopathe complètement frappé. Niveau décor, Elysium est juste incroyable de réalisme (La station spatiale, la terre dévastée...) En résumé, Blomkamp signe un bon film de SF avec une morale bien fondée sur la distanciation entre les riches et les pauvres, qui aurait pu être largement mieux en évitant les clichés gore qui gâchent les scènes d'action et en apprenant à bien contrôler sa caméra. Le film aura eu le mérite de mettre la raclée à certain autres Blockbusters au niveau de la qualité du scénario et des effets spéciaux (World War Z, After Earth) mais n'arrive pas à la cheville d'Oblivion et Pacific RIM. Dommage, après une bande annonce des plus prometteuses et une première heure superbe, je m'attendais à un film très, mais alors très très grand. En peaufinant des détails de l'histoire (La relation Frey-Max) et des scènes d'actions tout en évitant les scènes crades, Blomkamp aurait pu sortir un gigantesque film de SF.
3,5
Publiée le 22 octobre 2021
Elysium porte les marques de la dystopie futuriste mais finalement assez réaliste, où action et effets spéciaux à gogo s'entremêlent dans un thriller haletant et percutant. Le film de Neill Blomkamp est aussi une compilation de problèmes d'actualité (la pauvreté et le surpeuplement asiatique, l'exploitation de la main d'oeuvre, la corruption dans le haut-fonctionnariat, l'isolement des riches dans les Gated communities, la volonté absurde de robotiser -et de mathématiser- le monde, ...). C'est aussi une composition avec le passé : un fond de lutte des classes, où les contestataires sont violemment réprimés par une autorité suprême et partisane, faisant resurgir les méandres du totalitarisme, proposant ainsi une anticipation du futur peut être un peu niaise mais assez alarmante et critique.
3,5
Publiée le 21 juin 2019
Casting au top (damon, Diego Luna, wagner moura..)
Scénario prévisible mais l’histoire tient la route
Effets spéciaux et scènes d’actions pas mal
A voir quand même
3,5
Publiée le 23 août 2013
Comme bien souvent en SF: le futur sur Terre, c’est la chienlit ! En 2154, notre chère planète subit les affres de la surpopulation, du réchauffement climatique et de la pauvreté. Les plus riches sont depuis longtemps partis sur une immense station spatiale nommée Elysium recréant l’atmosphère terrestre. Ce paradis en orbite possède même des machines guérissant les maladies et empêchant la mort. Malheureusement, il est impossible d’y habiter pour le commun des mortels car le gouvernement a mis en place une politique d’immigration plutôt… radicale !

Neil Blomkamp avait redonné un coup de fouet à la SF il y a quatre ans avec District 9, métaphore de l’apartheid honteux et des discriminations raciales. Elysium, dans ce sens, peut être considéré comme une suite qui démontre l’envie du réalisateur de proposer des films délivrant un message relatif aux réalités du monde contemporain. Il touche cette fois la problématique des politiques d’immigrations des pays riches pour se "protéger" de la détresse du monde. Une critique d’autant moins voilée que le coeur du film se passe au Mexique dont on connait les difficultés à la frontière américaine.
Le background est ainsi très semblable à celui de District 9. Naviguer dans ces bidonvilles géants ancre le film dans la réalité et attache facilement le spectateur.

Il est cependant regrettable de constater que le scenario se dégrade en avançant dans le film en laissant une place prépondérante à l’action. Malgré tout, l’ennui ne s’installe jamais de telle façon que l’on reste scotché à l’écran pendant les 1h40 de projection. Le message aurait pu gagner en profondeur et nous toucher réellement sans une fin capillotractée et la présence d’un enfant malade élevé par une femme seule pour essayer de nous tirer vainement des larmes de crocodile. Il serait cependant dégueulasse de se fixer uniquement là dessus car l’originalité et le style Blomkamp font la différence.

Grâce à un budget décuplé (150M$), le réalisateur a pu se faire plaisir en appelant Matt Damon pour le premier rôle. Il démontre une nouvelle facette de son talent, crâne chauve et tatouages à l’appui. Il joue un personnage plutôt crédible, travaillant à la chaine dans une usine où la CGT n’existe visiblement plus depuis longtemps. C’est le working class hero, l’ami du peuple, le Robin des Bois du fordisme. Une dose mortelle de radioactivité réduisant son espérance de vie à cinq jours le pousse à monter sur Elysium afin de chercher une guérison rapide et totale. Prêt à tout, il retrouve un caïd du bidonville pour chopper un ticket direction l’espace en échange d’un ultime service. Pour cela, il doit "revêtir" un exo-squelette bien classe qui rappelle les tenues futuristes des Metal Gear Solid. Cette fuite vers la liberté d’un homme qui n’a rien à perdre est haletante, dommage qu’il soit un peu trop surhumain pour véritablement provoquer noter attachement: les radiations n’ont quasiment pas d’effets sur lui (un peu dodo, un peu vomito), l’exo-squelette implanté ne lui procure aucune douleur ou autre staphylocoque doré post opératoire en dépit des piètres conditions d’asepsie et un coup de couteau en plein dans le bide n’a pour conséquence que quelques crampes semblables à un Old el Paso mal digéré.

La francophile Jodie Foster impose en politicienne stricte et véreuse, son discours rappelle celui de Sarah Palin dont les conséquences en images font froid dans le dos: extermination ou déportation des immigrés. Pour bien faire peser l’inhumanité ambiante, l’ordre n’est géré que par des droïdes et des systèmes informatiques. Cela rend certaines scènes effrayantes lorsque le dialogue devient impossible. L’humain est plus bas que les machines ce qui n’est pas sans rappeler Terminator.

Sharlto Copley, héros du précédent film incarne un personnage au look Chuck Norris, sorte de mercenaire ultra violent dont l’accent irlandais est à se boucher les oreilles. Tripant au début, il perd en menace lorsque sa présence devient systématique.
Quant à William Fichtner, en bonne gueule de cinéma qui se respecte, il s’avère convaincant à chaque apparition.

Comme dans District 9, tous les accessoires et l’univers ont été pensés par Blomkamp. La patte créative du sud africain se retrouve à nouveau dans toute sa splendeur. Les robots sont ouf, disposent d’animations tonitruantes, les armes sont ravageuses et la mise en scène suinte de réussite. Bien sûr, j’en parle peu, mais les scènes d’actions régalent !

Blomkamp a d’excellentes idées, faire des films SF sur un fond socio-politique renouvelle clairement un genre qui tend à se répéter. Elysium est bien fait et mérite le détour mais moins d’action pour plus de thriller par exemple tout en poussant plus loin la réflexion (why not une fin ouverte) aurait pu nous emmener nous aussi vers le septième ciel. On signe pour le prochain coup ?
3,5
Publiée le 19 février 2024
« Elysium » est un film de science-fiction qui aborde des thèmes sociaux tels que les disparités de richesse, l'accès aux soins de santé et la survie dans un monde dystopique. Le film, réalisé par Neill Blomkamp, crée un contraste saisissant entre la Terre, devenue un gigantesque bidonville surpeuplé et insalubre, et la station spatiale Elysium, un havre de luxe et de technologie avancée réservé à une élite fortunée. Matt Damon (que j’adore) incarne Max, un ouvrier terrien condamné à mort après un accident de travail, qui n'a d'autre choix que de tenter de rejoindre Elysium pour se soigner. Sa quête désespérée se transforme en une lutte pour la justice et l'égalité, mettant en lumière les inégalités criantes de ce monde futuriste. Le film est intéressant par ses effets spéciaux impressionnants et ses scènes d'action, tout en offrant une réflexion profonde sur des enjeux très actuels. Bien que la trame narrative puisse paraître classique, la réalisation de Blomkamp, l'interprétation intense de Damon et le contexte social et politique riche confèrent à Elysium une dimension à la fois divertissante et intellectuellement stimulante. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
3,0
Publiée le 20 août 2017
Le sujet traité est au coeur de notre société avec un matt damon et judy foster très convaincant ce qui permet de sauver ce film qui n'a aucune originalité dans sa réalisation
3,5
Publiée le 4 janvier 2014
Voilà un très bon film d'action qui change de l'ordinaire : un scénario bien imaginé, des scènes d'actions bien réalisées, on est "à fond" dans l'histoire, vraiment très bon film.
3,5
Publiée le 11 février 2015
Je ne sais pas vraiment trop quoi penser de ce "Elysium", car je l’ai trouvé bien, mais je ne le pense pas inoubliable. Dans ce film de science-fiction, il y a beaucoup d’action, ce qui donne un rythme trépidant à l’intrigue, et qui contraste nettement avec l’entame et la fin du film. Le sujet n’est pas vraiment nouveau, puisque nous sommes projetés en l’an 2154, sur notre bonne vieille planète définitivement malmenée par la pollution et la surpopulation. "Elysium" reprend donc une des facettes avancées par le film d’animation Wall-E, à savoir que l’espèce humaine s’est exilée dans l’espace pour préserver son train de vie. Seulement ici, cela est réservé aux plus riches, thème qu’on retrouve à travers le film à grand spectacle "2012" puisque seuls les plus riches peuvent embarquer sur les vaisseaux pour se mettre à l'abri de la fin du monde. Du déjà vu me direz-vous, et vous avez raison. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, "Elysium" se suit sans aucune difficulté et sans véritablement de temps mort, Neill Blomkamp ayant utilisé les recettes qui ont fait le succès de son premier long métrage "District 9", comme par exemple la présentation d’un monde post-apocalyptique. Sauf qu’ici, est mis en avant non pas la solidarité, mais le côté typiquement humain : l’égoïsme, que ce soit à travers Matt Damon décidément très à l’aise dans des rôles d’action, ou à travers Jodie Foster qui réussit à nous surprendre dans un rôle de méchante, en femme à l’ambition démesurée et qui n’aime pas qu’on lui mette des bâtons dans les roues, et qui mettra absolument tout en œuvre pour parvenir à ses fins. Alors que Sharlto Copley livre ici la meilleure prestation de tout le casting, avec une violence inouïe enfermée dans son personnage, il est le seul à nous inspirer quelques sentiments de répulsion. Autrement dit, "Elysium" est pauvre côté émotions, sans doute dû à un sujet pas suffisamment approfondi au profit de l’action pure et dure. Loin d’être pour autant mauvais, "Elysium" meublera donc efficacement une soirée. Mais pour une fois, voilà que je colle parfaitement à la moyenne qui est donnée par les membres allociné.
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