2,0
Publiée le 22 août 2013
Découvert grâce à son éblouissant District 9 qui avait merveilleusement compris comment faire de la science-fiction une métaphore cinglante d’une réalité sociale, Neil Blomkamp s’est évidemment fait mettre le grappin dessus par les majors hollywoodiens. Néanmoins, on peut remarquer que les studios TriStar ont accordé un sacré budget mais surtout une totale confiance artistique au réalisateur sud-africain en le laissant, en plus de pouvoir écrire son propre scénario, reconstituer l’équipe technique de son précédent film (même chef opérateur et même monteur). L’ennui c’est que justement ça voit. Elysium est formellement identique à District 9, l’imagerie futuriste (filmée cette fois dans des bidonvilles mexicains et non plus dans ceux de Johannesburg) y est sensiblement similaire avec ses couleurs désaturées et ses prises de vues branlantes. Scénaristiquement aussi, on retrouve les deux mêmes thématiques majeures, à savoir la légalisation de la ségrégation et l’hybridation de l’homme avec la machine. Le schéma de la séparation sociale faite entre exploitants et exploités, entre riches et pauvres, est vieux comme le cinéma d’anticipation (depuis Métropolis en 1925 pour être précis) et est ici traité par le biais d’une ville paradisiaque mise en orbite autour d’une Terre victime de famine. Le scénario faisant d’un terrien moyen un être renforcé par un exosquelette bien décidé à retourner l’ordre établi n’a strictement d’original, pour ne pas dire qu’elle est purement dérisoire, seule la sous-intrigue complotiste laissant poindre le bout de son nez à la fin du premier acte semblait pouvoir apporter un semblant d’audace au récit. Malheureusement, après un deuxième acte qui n’a à offrir que d’impressionnants combats entre Matt Damon et Sharlto Copley (les deux ayant fait des efforts de transformisme qui s'avère l'aspect le plus innovant du film), la dernière partie, au lieu d’amplifier les enjeux, ne fait que surenchérir bêtement dans la violence et la mièvrerie. Comment qualifier Elysium au final? De film d’action explosif ? Oui. De blockbuster mettant en scène une jolie technologie robotique? Certainement. De science-fiction intelligente? En aucun cas! Une grosse déception de la part de Blomkamp donc…
2,5
Publiée le 16 août 2013
Apres l'excellent District 9, la pépite du cinéma de science fiction nous revient avec Elysium, film traitant entre autre des inégalités sociales, thème qui était déjà présenté (de manière fort admirable) dans le précédent long métrage de Neill Blomkamp. En un mot ? Déception. En somme le film ne se résume qu'à un ramassis de clichés, de stéréotypes qui se trimbale en plus, et ce tout le long du film, une morale abjecte. Question mise en scène, on oscille entre le bon et le moins bon. On a donc d'un coté des scènes d'actions plutôt bien foutues avec ce coté "sale" bien retranscrit qui colle assez bien au film, et d'un autre des mouvements de caméra foireux accompagnés comme il se le doit dans tous blockbusters de maintenant, de ralentis façon bullet time complètement inutiles et surfaits. Mais bon "cé tro kool !!" comme on dit... Mais bon il y a de bonnes idées, comme la mise en situation des exosquelettes qui même si elle nest pas tres poussée, apporte un petit style à l'ensemble. Là où le bat blesse vraiment c'est sur son histoire et ses personnages. C'est simple, par moments on pourrait croire a un vieux téléfilm catastrophe. On a donc droit aux hispaniques larmoyant, auquel on ajoute une bonne dose de pathos et des méchants au delà du ridicule. Concernant les méchants, sous entendus les richards, je n'ai rien vu d'aussi stéréotypé depuis bien longtemps. Les riches sont donc des gens avides de pouvoir, n'ayant aucun respect pour les autres classes sociales ni même pour leur propres employés. Apres on a les autres méchants, des mercenaires avides de chair humaine, tous bien méchants et débiles avec leurs bonnes vannes et leur gout prononcé pour la violence. Quand a l'histoire, bien que le pitch soit très intéressant, il n'est pas vraiment exploité, Blomkamp préférant faire dans le facile, sans oublier d'introduire du manichéisme a tout va. On se retrouve alors avec quelque chose d'original sur la forme, mais de cruellement banal sur fond. Pour finir, les acteurs ne sont pas en reste. Matt Damon est celui qui s'en sort le mieux sans pour autant faire des étincelles, il fait ici le strict minimum et Alice Braga s'en sort plutôt bien aussi. Par contre Jodie Foster, elle, c'est un désastre. Cliché au possible, elle représente tout ce qu'il ne faut plus faire pour caractériser un méchant, car elle n'a ici qu'un seul but : le pouvoir. Muahahaha ! Quant à Sharlto Copley, là où il brillait dans D9, il n'est ici qu'effarant de médiocrité. Il faut le voir pour le croire réellement. En somme Elysium est une immense déception, hollywoodien a la limite du supportable, banal, sans fond et qui en plus se paye le luxe d'afficher une morale complaisant, niaise, voire carrément agaçante. Un blockbuster faussement engagé, qui n'a aucun message a transmettre, malgré sa "thématique" principale. Heureusement que le visuel est abouti sans ça on courrait droit a la catastrophe. En bref, un beau ratage sur le fond, mais un ratage globalement divertissant qui a le mérite de proposer quelque chose de légèrement original.
2,0
Publiée le 27 août 2013
Une idée de départ plutôt sympa mais traitée de façon beaucoup trop manichéenne. Les riches sont méchants, les pauvres sont gentils - et ça va pas chercher plus loin. Quant à la morale... spoiler: le héros égoïste - mais finalement non - qui se sacrifie pour la gamine malade (notez l'originalité), et grâce à qui sur Terre il n'y aura plus de décès dus au maladies. La population est sauvée !! Sauf que si on réfléchit deux secondes... si tout le monde est en bonne santé, il y aura encore plus d'être humains ; en quoi cela les sauve-t-il de la misère?
2,5
Publiée le 3 mars 2014
Oblivion, After Earth, Elysium... il y en aura eu des blockbusters de science-fiction en cette année 2013 ! Et tous avec un léger point commun: un pseudo-message écologique qui passe, plus ou moins bien, selon les œuvres.
Surement nostalgique vis à vis du projet d'adaptation de la franchise Halo au cinéma auquel il était attaché qui n'aura finalement jamais vu le jour (à mon plus grand regret), Neill Blomkamp réalise son deuxième film, toujours dans le domaine de la science-fiction: Elysium.
Là où son premier long-métrage District 9 évoquait le thème de l'apartheid, Elysium, lui, traite plutôt des classes sociales. Dans un monde ou les riches résident sur un satellite tout beau tout neuf, ou l'on ne tombe jamais malade et mène une vie tranquille tandis que les pauvres se voient hériter de la Terre, véritable décharge misérable; Max (Matt Damon, exhibant ses abdos et se chaussant en Adidas) se voit irradier par accident ne lui laissant plus que quelques jours à vivre. Son seul espoir étant de rejoindre la station satellite Elysium et de s'y soigner, chose que le ministre de la défense Jodie Foster (aussi froide que fade) ne conçoit pas; détruisant chaque vaisseau de terriens cherchant à gagner Elysium. Max se voit donc contraint de se faire implanter un exosquelette décuplant sa force. Raconté comme ça, on croirait voir un énième film d'action dépourvu de goût et pourtant Blomkamp arrive quelque peu à y ajouter son savoir faire. Les fans reconnaîtrons quelques designs emprunté à la saga vidéo-ludique Halo et quelques références à District 9.
On sent la volonté de Blomkamp de faire un vrai film de science fiction mais lorsque l'on le visionne, on sent que le montage à du être massacré par Hollywood avide d'action. Le film se concentre alors plus sur le duel entre Max (Damon) et le bad-guy du film (Sharlto Colplay révélé lui aussi grâce à District 9 et grand ami du réalisateur qui savoure son rôle de méchant à plein nez).
Malgré l'intention de faire de la bonne science-fiction, et à l'inverse de District 9, Elysium ne s'avère n'être qu'un divertissement et ne fait pas forcément réfléchir sur le moment... Dommage Blomkamp est capable de beaucoup mieux.
2,5
Publiée le 14 novembre 2013
Si Neill Blomkamp a une évidente empreinte visuel rendant son cinéma crédible. Il n'en n'est pas de même pour son histoire et ses personnages. Elysium ne renouvelle pas le coup de district 9 ,le message politique est trop première degré,et visiblement parler sérieusement n'est pas une chose faite pour le cinéma de Neill Blomkamp. Le message politique est traité avec des personnages caricaturaux aux dialogues qui ne sont que des clichés du genre. Ce qui était présent dans disctict 9 est totalement absent d'elysium,qui n'est qu'une série B mal foutue,en tout cas le message n'a rien de subtile.
2,5
Publiée le 16 août 2013
Contrairement à la masse, je ne suis pas un fan de District 9 que je trouve grossier dans la métaphore de l'apartheid qui pourri un peu tout le film et les détails qui cassent tout, comme la tronche des aliens, difficile à gober lorsqu'on se veut réaliste. Je passe sur la mise en scène calamiteuse du film à base de zoom hideux.

Là Blomkamp suit l'évolution inverse de Snyder qui abandonnait les ralentis dans Man of bide pour les zooms, là Blomkamp vire les zoom et fout des ralentis plus ou moins tape à l'oeil (et donc immondes). J'adore voir les seconds films des pseudos réalisateurs surdoués qui révèlent leur tocardise au monde entier. Bon il ne l'a pas fait cette fois là, mais c'est bien fragile tout ça. C'est pour bientôt, je le sens.

Mais revenons au film. Dès la première scène je me suis dit "oh putain, c'est vrai c'est le tocard qui ne sait pas filmer". Nan sérieux on dirait que Damon tourne avec un Greengrass sans talent. Même si finalement ça s'avère plutôt lisible par la suite.

J'ai plusieurs problèmes avec ce film. Le premier c'est que c'est trop, tout est trop. Ok le pitch de base est sympa et réaliste (réaliste car c'est déjà le cas, suffit de voir le film La Zona) du coup là on n'est plus dans une métaphore grossière qui "accuse" on est plus dans un constat transposé à une autre époque. Seulement ça s'arrête là. Le film est pourri par les flash back lourdingues et les grosses coïncidences ! Le tout alourdi le récit au possible. Il n'y pas de place pour le spectateur, tu peux transformer ta caméra en vibro autant que tu veux, je n'y croirai pas quand même. C'est trop grossier pour être plausible. Et je ne parle même pas des explosions dans l'espace. On a quand même en même temps Matt Damon qui rencontre son ancienne amie, qui a une fille malade, Damon qui a un accident, Damon qui veut enlever un type, mais le type complote avec Jodie Foster. Trop c'est trop.

Et pourtant au départ j'aimais bien. Matt Damon désinvolte qui est insolent avec la police. J'ai beaucoup aimé la blague sur les lotions capillaires.

Mais non, il faut faire intervenir le "destin" que tout se mette en branle en même temps jusqu'à devenir improbable au possible.
Le pire étant le final qui est symbolique au possible (et donc grossier) et même avant le "méchant" du film est juste ridicule, il fait boss de jeux vidéo. Ce message d'espoir dégueulasse. Arrg je vais vomir. Je refuse de faire tout lien avec la géopolitique actuelle. Mais c'est d'une niaiserie. (Et là je passe sous silence que Matt Damon s'est fait un tatouage à partir d'un dessin que sa copine lui a fait étant petite", oui on en est là, à ce niveau de niaiserie).

Après quand le film reste dans le côté purement action dans des bidonvilles, je trouve ça bien. On sent que Blomkamp a quelque chose, il aime filmer des quartiers dégueulasses avec des hommes qui se transforment, qui ne sont pas finis. Et c'est des obsessions intéressantes. Le film en lui-même n'est pas désagréable à suivre, mais il faut dire qu'en tous point La Zona lui est supérieur, plus cru, plus réaliste. Mais ce n'est pas un film d'action.

Je vais dire que c'est très moyen, avec de bons trucs et des trucs vraiment à chier, dont toute la fin. Je pense que si on n'est pas regardant sur la qualité on peut se contenter de jouir des scènes d'actions. Mais ça implique de fermer les yeux sur de grosses conneries.
2,5
Publiée le 15 août 2013
Mouai...je voulais découvrir l'univers du réalisateur, encensé depuis District 9. Mais pour moi, qui ne l'ai pas vu j'avoue, je n'ai pas senti sa patte soit disant originale et brillante. Ce n'est pas différent des derniers films SF. C'est bien sur bien rythmé, pas d'ennui, on rentre dans l'histoire, mais c'est simple au possible (riches/pauvres donc vu et revu ces derniers temps dans les films, "ohhhh c'est si réaliste bon sang, les méchants riches qui ont tout bouhhh, les gentils pauvres qu'il faut sauver"!!), le vilain méchant psychopathe (il m'a bien fait rire ceci dit, même si ce n'était pas le but nan plus. Je ne connaissais pas l'acteur, pas mal du tout même si surement à voir en VO), la femme aussi bien sèche, froide et méchante (mais plus assoiffée de pouvoir - Jodi Foster rare mais tjs impec - pareil, c'est quoi cette voix en VF ?! Bah alors Jodi, on fait plus son propre doublage??), spoiler: l'ami qui meurt forcément
, la pauvre gamine à sauver et tant qu'à faire la terre entière, la belle et pure amoureuse du héros, spoiler: le sacrifice final du héros ni bouleversant, ni surprenant
.
Matt Damon fait son Jason Bourne mais sur Elysium. Il a fait mieux, même s'il n'est pas mal nan plus (je le préfère dans un type de rôle comme chez Gus Van Sant, même si le film est bien cucu). Alors c'est vrai, une fois encore, c'est trèèèès bien fait, c'est plutôt réaliste, l'idée d'allier l'homme à la machine (greffée à Matt Damon) est intéressante et bien exploitée, Elysium est bien pensé et montré mais le reste n'est pour moi pas à la hauteur de tout ce qu'on entend sur ce réalisateur donc.
Dommage car vraiment je ne me suis pas ennuyée mais c'est le type de film qui est vu et aussitôt oublié ou pour lequel je dis au final "mouai bof", retenant plus les clichés alignés que le visuel et la pseudo originalité de l'histoire. Moi je dirais qu'elle n'apparaît que dans quelques idées dans certaines scènes, pas plus. A voir pour les fans, les mordus de SF. Sinon...un bon DVD (pas Oblivion !!!! Même combat de facilités!).
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 14 août 2013
Grosse déception et belle arnaque pour ce film qui suscitait une grosse attente pour tout fan de SF.

On assiste au déroulement d'un scénario empilant les clichés et bourré d'invraisemblances même si servi par des effets spéciaux irréprochables et un univers à la base crédible. On se demande s'il ne faudrait pas consacrer un peu plus de budget à l'écriture du scénario ... La mise en scène n'est pas spécialement recherchée et les scénes de combat filmées caméra à l'épaule sont elles illisibles (sale habitude dans beaucoup de blockbusters). Belles collections de gadgets léthaux aux effets un peu gore même si un peu répétitif.
Matt Damon sauve les meubles, Jodie Foster joue la garce et le méchant mercenaire n'est pas au niveau.

La conclusion du film est totalement attendue et devrait vous faire éclater de rire, on est presque au niveau d'une production Disney.
2,0
Publiée le 12 septembre 2013
plat. sans suspens. de l'action peu intéressante quasiment tour le film. décevant au vue du casting et des décors. manichéen et sans aucune subtilité. a éviter
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 18 août 2013
Après un très bon District 9, j'ai trouve ce film peu inspiré et finalement pas original du tout. Ça donne vraiment l'impression d'être un parfait produit américain... J’en attendais un peu mieux.
2,5
Publiée le 15 août 2013
Revoici le cinéma moderne de retour dans la S-F crade et réaliste, loin de la S-F propre sur elle et bien-pensante d'un Star Trek.
Comme pour son précédent film, le réalisateur décrit dans ce film une situation rappelant l'apartheid, où une minorité vît à l'abri de la précarité, de l'insécurité et de la maladie, tandis que le reste de la population vît dans la misère et le dénouement le plus total.
Il livre un film intense, bourré d'action et de scènes de s-f impressionnantes. Le film est une indéniable réussite au niveau technique, par l'usage bien pensé des effets spéciaux, allant des accessoires aux incrustations d'images de synthèses.
Le choix des acteurs est également judicieux, Matt Damon est mieux dirigé, plus sensible, et moins homme d'action que dans ses autres films. Plus la présence de l'excellente Jodie Foster et du sympathique William Fichtner. Mention à Sharlto Copley, le rouquin qui supportait tous les malheurs du monde de District 9, précédent film du réalisateur, incarnant ici le méchant du film, méconnaissable et dur à cuire de service.
La où le film est moins réussit, c'est dans la mise en scène et l'écriture des personnages. Une fois que l'intrigue générale est totalement posée, j'ai deviné tout ce qui allait se passer par la suite, la mort ou survie de chaque personnage devient hautement prévisible.
Le film rentre beaucoup trop facilement dans les grosses ficelles des blockbusters américains, une concession des studios, j'imagine, ce qui retire au film un peu de sa superbe.
Elysium reste un sympathique film d'action-S-F, qui mérite le détour, sans pour autant révolutionner le genre.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 15 août 2013
Le film commence on voit Matt Damon marcher et la caméra bouge déjà dans tout les sens... et je vous parle même pas des scènes de combat, on voit RIEN ! La caméra est super abusé ça ma donner envie de vomir. La voix du méchant est affreuse en VF on dirait qu'il à un cheveux sur la langue, et puis paye le méchant psychopathe et clodo non mais je n'en pouvais plus... déçue de ce film. La relation entre Max et son amie est peu travailler c'est dommage. La fin est un LOL gigantesque.

PS : ELYSIUM fait CLAIREMENT penser à la citadelle de Mass Effect et je trouve ça vraiment pas mal. Dommage qu'il n'ai pas pu faire le film HALO.
2,5
Publiée le 21 août 2013
Avec la bande-annonce je ne m'attendais pas à cela même si le film est bien. Je m'attendais à ce qu'on en apprenne plus sur cet Elysium et qu'on en voit un peu moins du monde d'en bas. Cela rappelle aussi beaucoup trop les films du style Avengers avec le surplu de machines humaines. Et enfin, cela m'a beaucoup trop fait penser à Upside Down avec le fantaisiste en moins.
2,0
Publiée le 26 août 2013
Déception. J attendais beaucoup de ce film après District 9 et pendant les 20 premières minutes je pensais assister a un nouveau grand opus de Neill Blomkamp. Sa description de notre monde dans qq dizaines d années est aussi éblouissante et terrifiante que dans son film précédent. Hélas après les choses vont en se dégradant de plus en plus jusque la fin qui arrive comme un soulagement. PS selon les scenaristes
en 2154 les hommes auront bâti une espèce de paradis a qq encablures de la terre mais se serviront toujours d un clavier QWERTY pour dialoguer avec l ordinateur !!
2,5
Publiée le 3 janvier 2014
Conformiste jusqu'à la caricature et loin de l'originalité de District 9, le propos d'Elysium déçoit. Blomkamp cède ici sa créativité artistique face aux enjeux financiers autrement plus considérables que pour son premier long-métrage, mis à part sur le plan visuel où on lui a laissé libre cours en lui autorisant son équipe technique habituelle. Dans le fond pourtant, bien trop de clichés hollywoodiens rappellent que l'argent et la volonté d'assurer de jolies retombées est roi au pays du blockbuster. Pourtant, si on y cherche bien, on retrouve beaucoup de District 9 en Elysium. Ses thèmes, tout d'abord (l'hybridation homme-machine, la ségrégation) mais aussi ses défauts (incohérences et manichéisme) le problème étant que, comme je l'ai dit, les premiers sont cette fois abordés sans l'esprit subversif qui avait rendu le traitement de District 9 si plaisant, alors que les seconds sont bien plus prononcés. On oublie aussi en partie le réalisme pour verser dans le tape-à-l'oeil (où Blomkamp confirme au moins son talent de faiseur d'images par séquences, quant à d'autres moments il frôle le grossier). Bref, une parfaite illustration de l'emprise des intérêts financiers, qui si elle ne dément en rien le talent de son auteur, souligne à merveille leur victoire sur une certaine forme de cinéma. Décevant.
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