2,0
Publiée le 15 août 2013
Là où District 9 était subtil et fort, on tombe ici dans le manichéisme sauvage, l'aventure à coups d'effets spéciaux et de renforts sonores et visuels. Ça se regarde. Parfois on sombre dans le ridicule mièvre. Dommage.
2,5
Publiée le 28 août 2013
Je m'attendais a nettement mieux. L'idée de base est très bonne mais le film aurait mérité une durée de 3h pour tout traiter correctement. Tout s'y passe trop vite. Je ne parle pas de la façon de filmer; les scenes de combats sont filmées en une succession de gros plans enchainés à toute allure si bien qu'on ne voit pas grand chose. Je ressors deçue....
2,0
Publiée le 4 septembre 2013
Lorsque le récit se déroule principalement sur la Terre (soit les 2 premiers tiers du film), le scénario tient la route, offrant une vision crédible de l'avenir, entre une esthétique sombre et sale et quelques pures idées de SF. Les choses se gâtent lorsque le destin du héros croise celui de son amour d'enfance. Sans grande portée émotionnelle, cette relation amoureuse affaiblit un film qui s'englue ensuite dans une succession de scènes d'action à la lisibilité critiquable.
2,5
Publiée le 22 mars 2021
Elysium, dans la veine de District 9, n'a malheureusement pas bien été exploité, ce film avait du potentiel mais l'histoire est tellement clichée et attendue que le manque de surprise le rend finalement fade. Il manque un quelque chose pour rendre ces effets spéciaux déjà superbes, intéressants. Réalistes, les navettes, la roue dans l'espace si proche de la Terre, ces jardins magnifiques,mais tout semble gâchés par des personnages peu intéressants, sans charismes à l’écran, quel dommage. Pourtant, le début est accrocheur (on se croirait encore une fois dans l'excellent District 9 ), mais malgré un rythme soutenu, quelques scènes sont insupportables par leur lenteur et tellement clichées, accompagnées de musiques larmoyantes, c'est franchement mauvais.
2,5
Publiée le 11 décembre 2013
Après le très bon District 9, qui avait su prouver tout le talent de Neill Blomkamp, voilà qu'arrive Elysium sur nos écrans, dans lequel Matt Damon interprète un homme pauvre sans histoire, sur une Terre dévastée par la pollution et la famine. Et, le réalisateur n'est pas le seul point commun entre les deux films puisqu'Elysium adopte la même approche vis-à-vis du main character : il souffre énormément, éprouve des difficultés incommensurables pour atteindre ses objectifs tandis que la quasi totalité des évènements jouent en sa défaveur. Les décors, typiques de ce genre de production et alliés à des effets spéciaux de qualité, rendent le film plus moderne. La première moitié du film est donc très appréciable ; la seconde, elle, va de mal en pis : les invraisemblances se multiplient comme des microbes, pendant qu'aucune scène ne soit servie sans héroïsme et que le côté surhomme du personnage ne prenne le dessus sur n'importe quel obstacle. Décrédibilisant totalement la première partie qui était très bonne, le film diffuse des valeurs extrêmement immorales, au point où rarement on aura entendu de pareils discours et vu un tel égoisme dans le comportement de certains. Elysium apparaît donc comme une déception, au vu des capacités premières qui étaient pourtant visibles.
2,5
Publiée le 7 février 2018
Après l'excellent district 9, le réalisateur continue dans un style de science fiction ses thèmes sur la rébellion face à un contexte de racisme entre diverses classes sociales.
Meme si cet univers dystopique est bien installé part cette tension et cette ambiance de pauvreté, Elysium met l"accent sur l'action plutôt que ses personnages. Matt Damon fait le minimium ( ou en tout cas, ces scènes sont mal écrites, baclées et sonnent ainsi fausses ) et rend sa love story ainsi que son personnage assez fade.

Les incohérences ne gènent pas vraiment, oubliées grâce a un scénario expéditif, des scènes d'action réussies truffées d'effets spéciaux assez bluffants.
Donc , vous l"avez compris, Elysium fait le show, et le fait bien. Le spectacle est assuré, mais en négligeant ses personnages au profit de l'action et du visuel, le réalisateur de Chappie nous livre un film sans véritable émotion.
2,5
Publiée le 22 septembre 2013
C'est un sentiment de frustration qui revient d'abord en repensant à cet "Elysium" ... Pourtant, le film est globalement réussi, en tant que spectacle de qualité offrant un espace de réflexion. Mais si la frustration domine, c'est parce qu'il laisse entrevoir un potentiel bien plus grand que le résultat final. Neil Blomkamp possède en effet un talent certain pour créer un univers SF original et intelligent. Dans la lignée de "District 9", il nous propose ici une plongée réaliste dans un futur qui apparait comme une prolongation parabolique des travers de notre présent, c'est-à-dire ici : le fossé grandissant entre pauvres et riches. Cet écart entre la terre pleine de favelas et l'espace plein de luxe pose question sur notre époque, et le côté réaliste ne fait que renforcer cette angoisse. Les effets spéciaux sont réussis, et la réalisation ne se repose pas dessus, en étant toujours soignée et travaillée. Les premières minutes sont alors pleine de promesses, mais au fur et à mesure que le film avance, elles se perdent pour rentrer petit à petit dans le moule hollywoodien, prévisible et pas toujours crédible. La réflexion s'éclipse de plus en plus pour ne laisser place qu'à un grand spectacle d'action, plaisant mais un peu vain une fois que l'on repense au film après coup. "Elysium" possède donc les qualités comme les défauts de "District 9" ; espérons que le prochain conservera juste les qualités..
2,0
Publiée le 19 août 2013
Ceux qui, comme moi, avaient été conquis par le magnifique District 9 en 2009, avaient sans doute des attentes assez élevées pour le nouveau film de Neill Blomkamp. Le réalisateur sud-africain semble avoir été très fortement marqué par l'apartheid et les guerres raciales qui ont régi le passé récent de son pays, et il en fait donc le thème principal de ses films ; la discrimination raciale dans le premier film, la séparation par l'argent dans celui-ci. Cette fois, il a à disposition plus de moyens, et en utilise une partie pour se payer une star, Matt Damon. Premier mauvais choix. il semblerait qu'il y ait un lien très fort entre son comparse Ben Affleck et lui. Ils doivent avoir un quota de bons films pour deux. Or, quand Ben enchainait les navets il y a une dizaine d'années, Matt rayonnait à coups de Jason Bourne et autre Ocean's 11. Sauf que Ben s'est nettement amélioré et que Matt est sur une série de 5 films très moyens, où il ne joue pas très bien qui plus est. Est-ce lui qui porte la poisse au film ? Pas seulement, car il faut bien être honnête, le scénario est bien trop mince et mal foutu pour que le film fonctionne. Le méchant est le plus ridicule qu'on ait vu depuis un bail, surtout qu'on ne comprend ni son arrivée dans le récit, ni sa motivation, et sa personalité n'est pas travaillée. Seul le personnage joué par Wagner Moura, qui est à la tête de la rébellion, a de l'intérêt et de la profondeur. La lourdeur des flashbacks sur fond de musique religieuse donne envie de vomir, et les évènements s'enchainent de manière incohérente et pas crédible pour un sou. Matt exposé à une source radioactive ? Très bien, il lui reste pile poil cinq jours à vivre ! Difficile à avaler, surtout vus les efforts physiques qu'il parvient à faire. C'est lourdingue, lent, chiant, prévisible et pas tellement beau, avec des romances à l'eau de rose dont on se passerait bien. Et à la fin, bien entendu, le héro sauve la veuve et l'orphelin. Tout est donc réunit pour concocter un sacré petit navet...
2,0
Publiée le 20 juillet 2014
Et beh oui ! Comme quoi un monde au bord du gouffre dans un futur proche en toile de fond ne suffit pas à me distraire ! Y'a de l'idée mais ça s'essouffle vite (comme cette critique d'ailleurs. :p )
Il se voit une fois quoi !
2,5
Publiée le 30 mars 2016
Autant le premier film de Neill Blomkamp, "District 9", était pétri de bonnes idées, autant celui-ci accumule les personnages caricaturaux, les flash-backs pompeux et les ficelles de l'histoire qu'on sent venir à des kilomètres. C'est ultra-nerveux, visuellement assez beau, mais l'histoire est vraiment insignifiante.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 1 septembre 2013
Après avoir marqué les esprits en 2009 avec «District 9», Neill Blomkamp, désormais considéré comme un surdoué dans le milieu, ne pouvait sortir son nouveau film sans que ce dernier soit un événement cinématographique majeur. Dans les premières minutes, «Elysium» se définit comme une satire sociale et politique de notre société. L’action se déroule en grande partie à Los Angeles où la pauvreté est omniprésente. Avoir un travail, même des plus misérables, est devenu un luxe, les gangs arpentent les rues par milliers, une police des plus strictes, puisque représentée par des robots donc dépourvus de sentiments, y règnent en maîtres et aucun membre du gouvernement ne semble se soucier de ceux qui vivent sur terre. Ainsi le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de s’accentuer. Il ne s’agit plus d’une simple discrimination sociale ordinaire mais bien d’une véritable et effroyable séparation entre ces deux classes. Les riches profitent du jardin d’Éden qu’est Elysium, tandis que les pauvres se tuent à petit feu sur une terre dantesque. 15 minutes suffisent pour mettre en place une ambiance et un background si complexe d’après Neill Blomkamp. Au-delà de ces 15 min, l’univers est immédiatement mis en retrait pour finalement se focaliser sur le sort du héros principal campé par Matt Damon. L’intrigue que ce dernier va amorcer n’est malheureusement guère intéressante. Déçu de voir un sujet pourtant si passionnant se transformer aussi précipitamment en un simple film d’action.

Neill Blomkamp ne veut plus critiquer notre société. Il se sert de l’actualité sordide et riche (l’immigration, perversion à l’extrême des politicards, l’écologie etc…) pour raconter une histoire relativement niaise. De la part de l’homme qui a réalisé le chef-d’œuvre qu’est «District 9», la démarche est fortement critiquable. La déception est d’autant plus grande puisqu’il ne fait que reprendre la totalité des ingrédients qui ont fait le succès de «District 9» sans pour autant chercher à innover son style. Ainsi le doute sur la sincérité du réalisateur est légitime. Neill Blomkamp reste tout de même un bon conteur. Un montage effréné permet au réalisateur de ne jamais larguer le spectateur. Le plaisir est bel et bien présent. Le film est à l’image du badguy interprété par l’excellent sud-africain Sharlto Copley. On frise souvent la caricature mais on ne tombe jamais dans le ridicule. Cette légère tendance «série B», cet hommage à la culture nippone (comme la présence d’un katana ou encore du combat final se déroulant sous une pluie de pétales de cerisiers) montrent la volonté du réalisateur de partager ses passions ou des œuvres qui l’ont fortement inspiré (Gunnm ?) «Elysium» ne fait certainement pas le poids face à son aîné, «District 9». Mais finalement il s’en tire sans trop de peine lorsqu’il joue le rôle de divertissement de qualité, surtout durant cette période estivale riche en pétards mouillés.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 29 septembre 2013
Création SF décevante par le réalisateur qui nous avait tellement surpris avec "District 9". Neill Blomkamp réutilise un environnement proche de celui de son premier film où le monde a été complètement divisé en 2 pour séparer une caste de riches et le reste de la population destinée à lutter pour survivre. Une thématique sociale qui était déjà très présente dans "District 9" et sa métaphore sur l'apartheid en Afrique du sud : Blomkamp est de toute évidence un réalisateur social. Mais au delà de ça, il ne parvient pas à renouveler les codes du blockbuster de science fiction. Les enjeux sont connus rapidement et ne bougent plus de début à la fin. En raison du manque d'originalité su scénario, "Elysium" est finalement une relecture plus humanisée du "Total Recall" de Verhoeven qui ne parvient pas à convaincre, faute d'être parvenu à sortir des codes du genre.
2,5
Publiée le 3 février 2020
Sans vraiment confirmer son District 9, Blomkamp nous prouve qu'il est un réalisateur du genre en devenir. Il manque juste un peu de punch.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 août 2013
Si certes la morale du film ne peut déranger que les esprits chagrins, Elysium s'enlise dans l'action de type blockbuster pour cacher un scénario beaucoup trop mince et des personnages pas assez étoffés.
2,5
Publiée le 8 janvier 2014
Quelle grosse déception que cet Elysium. J'attendais beaucoup mieux de la part de Blomkamp suite à son fabuleux District 9. Alors, oui, le film est impressionnant pour ses effets spéciaux et ses prouesses robotiques, mais tout ça est au service d'un film stupidement moralisateur et démagogue, avec un message confus, où se mélangent des idées d'extrême gauche et d'extrême droite, et imbu de mièvrerie lassante. Bof bof bof...
Les meilleurs films de tous les temps