1,5
Publiée le 18 août 2013
Quelle deception , un sujet pourtant en or mais completement gache. En fait un film d'action americain banal sans aucune psychologie , certes les décors sont beaux et le mechant bien caracteriel mais c'est tout , le reste est du déjà vu et du basique.
3,5
Publiée le 26 janvier 2014
Après le massif "District 9", Neil Blomkamp signe là un bon film de science-fiction avec de plus gros moyens techniques, des acteurs plus prestigieux mais avec un scénario un peu plus bancal car il n'évite quelques clichés maladroits. La dénonciation sur fond politique de la lutte entre classes reste bien vue et assez habilement amenée. Pas mal mais pas exceptionnel non plus.
3,5
Publiée le 16 décembre 2013
Un bon film de science fiction dans lequel on retrouve un acteur peu commun du genre : Matt Damon. Je dois dire que finalement ça lui va pas mal comme genre de rôle et il est efficace dans celui-ci même si des fois le scénario est un peu mal foutu et pas super passionnant non plus. Ça reste un des films de science fiction à voir cette année je trouve.
2,0
Publiée le 15 août 2013
Là où District 9 était subtil et fort, on tombe ici dans le manichéisme sauvage, l'aventure à coups d'effets spéciaux et de renforts sonores et visuels. Ça se regarde. Parfois on sombre dans le ridicule mièvre. Dommage.
2,0
Publiée le 24 août 2013
Si l'idée de départ du film est maligne (allégorie de l'immigration en Occident, venue des pays pauvres où se soigner de certaines maladies bénignes est difficile, où l'insécurité règne, ...), le fait de suivre un délinquant qui veut épater sa copine et ne pas mourir d'un cancer rend toutes les réflexions philosophiques et sociétales caduques. C'était déjà le point faible de American Nightmare sorti plus tôt en aout : gâcher une belle idée en se concentrant sur une histoire particulière, peu intéressante.
5,0
Publiée le 26 août 2013
Après nous avoir livré l'excellent District 9, Neil Blomkamp se devait de confirmer les espoirs que l'on avait mis en lui et c'est chose faite avec Elysium. Avec un budget beaucoup plus confortable que celui de District 9, Blomkamp réalise un film intelligent, très bien écrit, très beau visuellement, le tout, couronné de superbes scènes d'action. Matt Damon est parfait dans le rôle titre et Jodie Foster est impeccable en femme impitoyable, protectrice de son peuple. Vraiment, ce film est réussi sur tous les plans et je ne peux que vous conseiller fortement d'aller voir Elysium. Deuxième film et deuxième chef-d'œuvre pour Blomkamp qui confirme qu'il est un nom à suivre en matière de SF.
2,5
Publiée le 14 novembre 2013
Si Neill Blomkamp a une évidente empreinte visuel rendant son cinéma crédible. Il n'en n'est pas de même pour son histoire et ses personnages. Elysium ne renouvelle pas le coup de district 9 ,le message politique est trop première degré,et visiblement parler sérieusement n'est pas une chose faite pour le cinéma de Neill Blomkamp. Le message politique est traité avec des personnages caricaturaux aux dialogues qui ne sont que des clichés du genre. Ce qui était présent dans disctict 9 est totalement absent d'elysium,qui n'est qu'une série B mal foutue,en tout cas le message n'a rien de subtile.
4,0
Publiée le 14 février 2016
Un excellent film de science-fiction. Matt Damon interprète un homme-machine. Jodie Foster tient le rôle de la secrétaire à la Défense. Sharlto Copley joue un vilain homme-machine. William Fichtner tient le rôle du président d'Armadyne.
3,0
Publiée le 16 février 2016
Il a sans doute beaucoup de défauts, notamment son manque d'originalité et un certain manichéisme. Pour autant, Elysium, et son "sujet" font terriblement échos à l'actualité (migrants, accès aux soins, écart grandissant entre pauvres et riches...). Si bien qu'au delà de l'action et de la S.F le film interpelle (un peu).
3,0
Publiée le 6 janvier 2020
Après le succès (et mérité) de "District 9", Neill Blomkamp revient à l'écriture et à la réalisation d'un nouveau film de science-fiction, sorti en 2013. Même s'il n'est pas mal, il est malheureusement moins réussi que son prédécesseur. C'est ici l'histoire d'un ouvrier vivant sur Terre qui, après une grave irradiation, compte se rendre sur la station spatiale appelée "Elysium", réservée aux riches. Bon voilà, on retrouve tout de suite le synopsis classique d'un film futuriste représentant un futur dystopique de ce genre, mais ce n'est pas pour ça que c'est mal parti ! En effet, toujours pour rester sur "District 9", nous avions également la vision d'un futur dystopique mais ce dernier s’avérait être très original. Je ne dis pas que celui-ci ne l'est pas mais simplement, il rentre plus dans les codes du blockbuster classique. Malgré tout, même si ce n'est pas la même histoire, nous pouvons retrouver des similitudes entre les deux films dans le contexte. En effet, nous avions déjà dans le précédent film du réalisateur un énorme message concernant les différences sociales et notamment très marqué avec de nombreuses métaphores de notre monde présent à nous. Nous avons ici également un beau discours sur les différences sociales et de richesses, ce qui est moins original mais tout de même marquant. En effet, nous savons très bien que si ce genre de futur se réalise, nous serons confrontés aux mêmes genres de problèmes, le film donne donc à réfléchir et en est quelques fois même troublant de réalisme. Malgré tout, même si le film commence très bien, il tombe ensuite assez vite dans quelque chose d'assez cliché et déjà-vu. En effet, nous avons de nombreuses scènes déjà-vu, les personnages ne sont pas si originaux que ça, surtout dans les intentions du héros, et puis la fin est prévisible, tout simplement. Même si nous avons l'impression d'un retournement de situation plutôt bien fait, il est en fait prévisible si on a compris que le film fonctionne sur les codes du blockbuster classique. Malgré tout, le film est agréable à suivre, bien rythmé et puis les effets spéciaux sont excellents. La réalisation correspond elle aussi au blockbuster classique mais nous avons tout de même certains plans originaux de temps en temps. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Matt Damon, Jodie Foster et Sharlto Copley qui jouent très bien. "Elysium" est donc un film de science-fiction déjà vu mais qui reste tout de même sympathique dans l'ensemble.
3,5
Publiée le 19 août 2013
En 2009, Neill Blomkamp, un jeune réalisateur sud africain, envoyait une bouffée d'air frais sur la science fiction avec un film phénoménal : District 9. Découvert par Peter Jackson, le jeune homme avait su créer un film original mêlant fiction et faux documentaire avec un style visuel qui lui est propre. 2013 voit son retour avec Elysium, nouveau long métrage bénéficiant cette fois ci de stars à l'affiche et d'un budget colossal.

C'est avec beaucoup d'impatience mêlée de curiosité que l'on attendait le second film de Neill Blomkamp d'autant plus qu'il a su pendant très longtemps gardé le mystère sur le scénario de ce second long métrage. Au final pas de grande surprise dans ce nouveau long métrage qui délaisse Johannesburg pour un Los Angeles futuriste pas plus en meilleur état que les bidon-villes sud-africains de District 9. L'univers visuel est exactement le même au point qu'on pourrait presque imaginer qu'Elysium et District 9 se déroule dans le même monde a quelques années d'écarts.

Bénéficiant d'un budget de 100 millions de dollars équivalent à trois fois celui de District 9, on aurait pu penser que le réalisateur aurait de quoi améliorer sa vision de Science Fiction. Pourtant rien n'a changé, Alors ou est passé l'argent ? Malheureusement on a bien l'impression que c'est dans la distribution. Se payer des stars comme Matt Damon et Jodie Foster n'était franchement pas nécessaire pour porter cette histoire. Non pas que les acteurs ne donnent pas le meilleur d'eux mêmes mais parce que cette histoire aurait pu largement se suffire à elle même. La présence d'acteurs moins connus comme Sharlto Copley, héros de District 9, ou William Fichtner dans les autres rôles le prouvent largement.

L'autre problème de Elysium provient d'un scénario qui a des airs de déjà-vu. Cette lutte des classes entre riches bien portant et pauvres miséreux tout comme ces les quelques scènes d'actions n'ont déjà été que trop vu par ailleurs. Ou est passé la virtuosité de Neill Blomkamp capable de nous éblouir avec ses tous premiers courts métrages bien plus impressionnants. Et ne parlons pas aussi des invraisemblances de ce scénario parfois trop capillotracté : Une machine capable de reconstruire un visage complet barbe incluse ou un personnage important qui perd si rapidement l'envie de vivre comme si il fallait absolument s'en débarrasser.

Même si on a tendance à s'ennuyer un peu face au manque de renouvellement, Neill Blomkamp a tout de même eu quelques brillantes idées dans son Los Angeles de 2159. La scène du conseiller robot va certainement faire flipper tous les fonctionnaires de Pôle Emploi ou de la sécurité sociale quand ils verront qu'ils ne valent pas mieux que l'automate du film. Peut être une vengeance du réalisateur ?

Si vous n'avez jamais vu District 9, il y a fort a parier que vous serez ébloui par Elysium, ceux qui en revanche connaissent déjà le premier film du réalisateur ne pourront être déçus par le manque de renouveau proposé par son second long métrage. Un peu comme si il avait juste voulu amener la même vision de la SF a un plus large public sans chercher à faire mieux. Espérons qu'il retrouvera l'inspiration pour son troisième film.
3,0
Publiée le 19 mars 2021
Un film de science-fiction divertissant, à la fois rythmé et spectaculaire, au scénario ambitieux mais caricatural et inabouti, porté par un Matt Damon très convaincant.
4,0
Publiée le 2 janvier 2021
Elysium est un bon film de science-fiction réalisé par Neill Blomkamp.
L'intrigue est plutôt bonne : un satellite où vivent les classes riches à l'abri du besoin et des problèmes de santé tandis que le reste de la population vit agglutinée sur un monde entre la précarité et le post-apocalyptique. Une fois encore (après District 9), le réalisateur arrive à transmettre son regard sur le monde d'aujourd'hui à travers une œuvre de science-fiction très personnelle.
Les décors et l'univers d'une manière générale, sont très bons et le tout donne quelque chose de tout à fait crédible.
Les acteurs sont bons avec Matt Damon toujours impeccable en star d'action et Jodie Foster parfaite en antagoniste (ainsi que de très bons seconds rôles : Diego Luna, Sharlto Copley, Alice Braga ou William Fichtner).
La musique est pas mal du tout.
Si ce film n'est pas la claque qu'à été District 9 à mes yeux, c'est tout de même un très bon film.
3,5
Publiée le 14 août 2013
Pour son deuxième long métrage Neil Blomkamp nous plonge une fois de plus dans un film de science fiction ou il nous offre sa vision du futur, un futur ou règne l'inégalité, un futur qui donne pas vraiment envie car c'est poussiéreux, terne, violent et l'on ressent la surpopulation, la misère et la pauvreté . On pourrait même qualifier ce film d'anticipation .
Mais dans tout ça le réalisateur a eu du mal a se séparer du style de son précédent film ( District 9 ) car la comparaison se ressent beaucoup trop, que ce soit dans la façon de filmer ou dans la photographie .

Une photographie que j'ai trouvé superbe, sur terre on ressent la pauvreté, la misère total et l'insécurité, sur Elysium au contraire c'est splendide, on ressent la richesse, le bien être et la tranquillité .
L'histoire des plus classique est tout de même sympa, elle peut même faire penser a un certain robin des bois du futur .

L'action est juste excellente, intense et immersif ça pète bien comme il faut et on a droit a quelque plans somptueux saupoudré d'effets spéciaux vraiment magnifique .
Je vais quand même râler sur la bande annonce qui (encore) une fois en a un peu trop dévoilé .

Coté acteurs que du bon avec une Jodie Foster bien sévère et un Matt Damon chauve, au niveau de la bande son c'est juste parfaitement bien choisit .
Les deux petits défauts que j''aurais a faire sur Elysium (outre le style qui reste trop dans la lignée de District 9) serait une caméra qui donne mal a la tète dans certaine phases d'action, digne d'un film de Michael Bay c'est vraiment déplaisant .

Le second défaut est que le film semble épuiser ses idées sur la fin et ne nous tient pas autant en haleine, ça semble avoir du mal a se terminer pour nous laisser dans quelques chose qui se rallonge encore et encore .
Le film s'essouffle clairement sur les 20 dernière minutes ce qui est bien dommage .

Il est clair que si vous attendez un renouveau dans le genre de la SF vous en ressortirez un peu déçu mais Elysium est un bon film qui remplit son rôle de gros divertissement au effets spéciaux réussit et qui mise beaucoup sur l'univers propre a Blomkamp .
3,0
Publiée le 4 mars 2014
Après le choc "District 9", Neil Blomkamp est devenu instantanément l’un des réalisateurs à suivre et était forcément attendu au tournant. Il aura, donc, fallu attendre 4 ans pour qu’il nous livre son nouveau film dont le sujet s’avérait tout aussi surprenant que celui de "District 9". En effet, après l’allégorie extra-terrestre de l’Apertheid, Blomkamp décide de traiter de l’immigration mexicaine aux Etats-Unis à travers cette histoire de lutte des classes entre les pauvres restés sur une Terre dévastée et les riches réfugiés sur une station orbitale paradisiaque… Soit un sujet particulièrement propice aux dérapages démagos les plus primaires, surtout avec Matt Damon (connu pour ses prises de position très politiquement correctes) en tête d’affiche. Pourtant, et c’est la première (et meilleure) surprise du film, le héros campé par Matt Damon (impeccable comme toujours) n’est, en aucun cas, un porte-drapeau de la cause des pauvres, ni même un rebelle allergique à l’autorité mais, simplement, un ancien voyou reconverti, qui agit par nécessité (son irradiation et sa mort prochaine) et non par idéal. II ne s’agit pas du seul piège évité par le réalisateur puisqu’il dresse, également, un portrait assez subtil des passeurs (davantage motivés par l’argent que par une quelconque charité et personnifiés par l’excellent et méconnu Wagner Moura) et des Élyséens, terrifiés à l’idée de voir leur mode de vie perturbé par des envahisseurs. "Elysium" démarre, donc, très bien et impressionne, dans sa première moitié, par sa capacité à mettre en place des décors époustouflants (la Terre dans un état de délabrement et de surpopulation très crédible, Elysium comme caricature du paradis terrestre tout équipé…) ainsi qu’un univers atypique mais totalement réaliste dans les motivations des personnages et dans leur quotidien (comme "District 9", avec lequel le film partage le même ADN). Malheureusement, "Elysium" opère un virage scénaristique à mi-bobine, c'est-à-dire à compter de la traque du héros. En effet, la critique sociale si pertinente jusque là et le fond si subtilement exploité font place à une succession de scènes d’actions, certes spectaculaires mais un peu trop déjà vues, voire redondantes, avec un héros transformé en surhomme via un exosquelette et des armes futuristes. On a ainsi droit à des courses poursuites, à des attaques de vaisseaux ou encore à des duels mano a mano qui auraient pu satisfaire pleinement le spectateur dans un film plus " classique" mais qui se révèlent insuffisants ici. La faute à la première partie du film, sans doute trop riches en promesses…mais également à l’éparpillement de Blomkamp qui parait ne plus savoir où donner de la tête. Ainsi, le grand méchant du film, interprété par l’extraordinaire Sharlto Copley (décidément sous-exploité à Hollywood) est un sociopathe de premier ordre mais connaît une évolution particulièrement banale qui prive le personnage de l’aura qu’il aurait mérité. Idem pour la rigide Secrétaire à la Défense (Jodie Foster, toute en autorité naturelle), dont les agissements sans concessions intriguent mais qui disparaît sans qu’on en sache beaucoup sur ses motivations. Au lieu de soigner ses méchants, Blomkamp a préféré se concentrer sur la love story de son héros avec son amie d’enfance (Alice Braga, toujours aussi transparente) et sa promesse de faire soigner sa fille mourante… ce qui fait perdre énormément d’originalité à l’intrigue. Mais surtout, le principal défaut de cet "Elysium" est de se montrer, au final, d’une grande malhonnêteté intellectuelle. Car, la conclusion du film confirme que le réalisateur (qui entendait pourtant dénoncer l’exploitation de la main d’œuvre mexicaine aux USA) n’a jamais axé son intrigue sur la différence de niveau de vie entre les riches et les pauvres mais sur les MedBox, ces cabines médicales qui permettent de soigner tout problème de santé et qui ne sont présentes que sur Elysium. En effet, il ressort de l’intrigue que les Terriens veulent aller sur Elysium uniquement pour soigner une maladie incurable sur Terre et non pas pour profiter des infrastructures paradisiaques de la station orbitale ! Dans ce cas, il parait incompréhensible que les Elyséens n’aient pas eu l’idée d’envoyer des MedBoxs sur Terre afin de calmer la population et de préserver la station orbitale de toute invasion ! Blomkamp a-t-il voulu aller au-delà de l’allégorie sur l’immigration mexicaine et se livrer à une métaphore plus générale de l’accès aux soins aux Etats-Unis, davantage réservé aux classes aisées ? C’est possible mais, dans ce cas, le mélange des genres (ou plutôt la multiplicité de critiques sociales) s’avère contre-productive puisqu’il laisse entendre qu’il suffirait que les pauvres aient accès aux soins pour mettre un terme à toutes tensions sociales… ce qui serait un summum de naïveté. Blomkamp aurait sans doute dû davantage radicaliser les Terriens, en mettant en exergue les tensions suscitées par la différence de niveau de vie (surtout avec une Elysium qui trône fièrement au-dessus de leur tête) ou en axant sa réflexion sur le partage des richesses. En occultant toute considération financière, "Elysium" perd donc en objectivité et en pertinence (ce qui n’était pas le cas de " District 9"). En sa laissant aller à une surenchère spectaculaire à mi-bobine, il perd en originalité et en profondeur. Pour autant, Neil Blomkamp réalise un film à grand spectacle servi par un BO parfaitement exploitée (signée Ryan Amon), qui ravira les fans de science-fiction sans pour autant froisser les réfractaires (ce qui est définitivement le plus grand talent du metteur en scène) et qui brille par sa représentation terriblement réaliste du futur. S’il avait s’agit d’un premier film, j’aurais peut-être été moins exigeant. C’est tout le problème de commencer sa carrière de réalisateur par un film choc.
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