2,0
Publiée le 11 février 2018
Le fond vert et les effets spéciaux travaillés ne font pas tout, malheureusement...et l'on s'ennuie ferme très rapidement. Bien trop bavard pour être un vrai film d'action, on attend plutôt d'un air blasé que les personnages aient terminé de jacasser pendant la première heure d'exposition pour passer aux choses sérieuses, qui finalement n'arrivent que in extremis... Tout est fait sur fond vert, il faut aimer ce style numérique (amoureux des trucages "matériels", fuyez immédiatement, ici tout respire l'ordinateur). Matt Damon n'est de même pas convaincant, sans pour autant être désagréable, il tente de porter à bout de bras le film, mais devant l'extravagance de son scénario qui s'allie à un rythme des plus mous, on comprend que son effort est vain... Dommage, car le travail sur les effets visuels est fouillé, et le scénario avait de quoi intéresser avec sa dystopie futuriste. Mais malheureusement, vous devrez être en grande forme pour tenir le film au rythme mortellement ennuyant. A être aussi bavard, l'action est étouffée.
4,0
Publiée le 19 février 2015
En 2009 sortait un film qui surprit le public : "District 9". Cette œuvre de SF à la fois dénonciatrice et divertissante était le fruit d'un jeune homme nommé Neil Blomkamp qui avait à peine la trentaine. En 2013 est sorti le deuxième film de Neil Blomkamp intitulé "Elysium". On reste dans la SF et pour tout dire, on reste proche de "District 9". Ces deux œuvres ont plusieurs points communs, aussi bien dans le fond que sur la forme. Ce long-métrage avait donc de quoi plaire à ceux qui avait déjà aimé le premier. Pourtant, il semblerait que ce ne fut pas réellement le cas, le deuxième film étant moins apprécié. Mais concrètement, qu'est-ce que "Elysium" a de si semblable avec son prédécesseur. Eh bien tout d'abord, la mise en scène est la même. Elle n'est pas identique au plan près évidemment mais dans les deux œuvres on retrouve cette manière de filmer à la "found foutage" avec la caméra qui tremble et qui n'arrive pas à se poser. Cela apporte certes un côté réaliste à l'œuvres, n'empêche que cela rend également l'action beaucoup moins visible. Cela devient rapidement agaçant de toujours voir l'image bouger. Pour continuer sur les point similaires, on peut bien sûr citer l'aspect dénonciateur des deux films. Chacun à sa manière critique la société, dans le cas présent la différence de classe entre les riches et les pauvres, les riches vivant littéralement au-dessus des pauvres. La métaphore est clair Neil mélange une nouvelle fois très bien ce côté "politique" du film avec celui divertissant. En effet, il ne faut pas oublier que "Elysium" est avant tout un blockbuster estival. Nous avons donc notre dose d'action et d'effets spéciaux (de très bonne qualité au passage) qui accompagne si bien le genre. A ce niveau, le film remplit totalement le cahier des charges, le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde. La musique est elle aussi plutôt agréable. Les acteurs sont quant à eux bons, Matt Damon et Jodie Foster ne sont pas dans leur meilleur rôle mais ils ne sont pas mauvais non plus. On peut tout de même regretté que les personnages secondaires ne soient pas assez exploités. "Eysium" est donc dans la veine de "District 9". Sans vraiment refaire la même chose, Neil Blomkamp reprend ce qui avait fait le succès du premier film pour l'adapter au second et le résultat est réussi.
3,0
Publiée le 5 septembre 2013
S’il bénéficie d’un fort contexte socio-politique et écologique, ce second film de Neill Blomkamp n’a pas la portée universelle de District 9. Reste un spectacle de bonne qualité, porté par Matt Damon en grande forme, mais une Jodie Foster que l’on a connue beaucoup plus inspirée. Ce qu’Hollywood a apporté en termes de budget financier pour ce film de science-fiction, Hollywood l’a repris en imposant une conclusion typiquement américaine qui gâche totalement le plaisir.
4,0
Publiée le 2 septembre 2013
Enfin un film de science-fiction qui déménage, avec de l'action pure et des images d'une beauté rare. Le scénario d'"Elysium" se révèle plutôt original et intéressant, et le spectacle est au rendez-vous, avec un Matt Damon au top en homme prêt à tout pour sa propre survie. Quelques séquences sont très réussies, notamment sur Terre, et les moments de tension ne manquent pas. La fin est un peu trop bruyante à mon goût. Un divertissement brut, en somme.
3,0
Publiée le 20 août 2013
Après l'excellent « District 9 », Neil Blomkamp impose un peu plus son univers avec ce deuxième long-métrage. Mais en mangeant à tous les râteliers, il perd en finesse. Sa SF sociale ne donne ici qu'un blockbuster de plus. Honnête divertissement certes, mais ne se démarquant ni dans la construction de ses personnages ni dans le style de ses scènes d'action.
3,5
Publiée le 2 décembre 2013
disons le tout de suite, oui Elysium n' a pas la force dramaturgique, la puissance parabolique de District 9. Maintenant, comment se plaindre des moyens mis au service de ce film comme seuls les américains savent faire. Alors si la psychologie s'efface pour l'action et les scènes de bataille, le plaisir, aussi transgressif qu'il puisse être, n'en est pas moins jouissif. Ne boudons pas alors notre plaisir, l'objet reste très plaisant sans atteindre la perfection de District 9, mais tout de même. Le talent et la maîtrise eux, sont bien présents.
5,0
Publiée le 21 décembre 2013
En lisant les critiques je reconnais bien là les pauvres cinéphiles blasés, ceux qui dénigrent à tord ce film et qui mènent tout droit le cinéma à sa perte. Et bien je vous le demande tous autant que vous êtes (sauf bien sur ceux qui ont su appréciés) à quoi vous attendiez vous pour être si déçus?? Vous voulez de la pure SF, vous en avez. Vous voulez de l'action, il n'y a que ça. Vous voulez cette putain d'originalité qui vous arracherai la gueule de félicité?! Et bien je vous le dis tout net: n'allez plus au cinéma ou alors réalisez vous même vos propre chef d’œuvres si le cinéma actuel n'est plus assez bien pour vous!! Critiquer est tellement facile de nos jours et être impartial n'est pas donner à tout le monde. Je tiens à saluer le travail remarquable qu'a effectué Neil Blomkamp depuis l’excellent District 9 car cette œuvre qu'est Elysium est tout se qu'il y a de plus réussi. Une patte artistique très marquée avec un visuel exceptionnel pour une réalisation parfaite et beaucoup de recherche à la fois dans le scénario et dans le développement du genre SF car les clichés de nos jours deviennent presque inévitables. Il est vrai que le méchant Kruger est à lui seul très caricaturale avec à mon sens, une voix française mal choisi. Ce type est un fauve impitoyable et complétement déjanté mais c'est un régale. Certains éléments comme le téléchargement cérébrale ou les Exosquelettes de combat sont extrêmement bien pensés, sans parler de cette méga plateforme de survie spatiale pour super riches qu'est Elysium. Un blockbuster certes, mais de grande qualité et qui s'adapte au grand public avec évidemment quelques invraisemblances et des scènes non censurées, mais à mon sens le divertissement l'emporte sur le reste. Je ne pense pas être à la rue lorsque j'affirme que ce film mérite largement ses étoiles. 5/5
4,0
Publiée le 27 juillet 2015
Un thriller SF d'anticipation sur fond de lutte des classes qui, même s'il est assez basique et prévisible côté scénario, est très efficace. L'univers visuel post-apocalyptique est saisissant, Matt Damon convaincant.
2,0
Publiée le 2 septembre 2013
Certains amateurs de science-fiction peuvent peut-être se retrouver dans ce film. C'est ce que laisse penser son classement dans la période en dexième position du box office. Mais au-delà de nombreuses scènes de violences, n'en attendez pas grand chose. Un peu longuet ! D'autant que la loi du genre pour ce type de superproduction veut que l'issue soit à peu-près prévisible. Alors, assez rapidement, passé la mise en place de l'intrigue et des personnages, on regrette que ça ne vienne pas plus vite.
5,0
Publiée le 15 août 2013
Deuxième long métrage de Neill Blomkamp, 4 ans après son brillant District 9, Elysium s'impose d'emblée comme le blockbuster de l'année qui arrive à être bien plus intelligent que la moyenne du genre tout en étant très divertissant. Le scénario de Blomkamp reste néanmoins le défaut du film, pas dans ce qu'il cherche à nous montré mais dans son éxecution qui ne laisse peu de place à la surprise. La critique sociale par contre est très bien mené et elle aide à rendre tous cette univers crédible et c'est là que Blomkamp fait fort, dans la création d'univers crédible et d'ambiance unique. Même si le film emprunte quelques aspects à District 9 il en reste globalement différents que se soit dans les thêmes abordés mais aussi la façon de les abordés. On retrouve beaucoup de notre société actuelle dans le futur dépeint par Blomkamp ce qui fait qu'il se place indéniablement au dessus de la mêlée du genre car il ne nous demandera rarement de croire à un abération pour crédibiliser son film, ici tout parait authentique. Même si la station d'Elysium est plus qu'improbable et qu'une telle conception n'est pas expliqué ni même d'ou provient l'atmosphère qui l'entoure mais c'est cette absence d'explication qui fait d'elle une cité utopique, un paradis à atteindre. Le film dispose clairement de plusieurs niveaux de lecture ce qui le rend passionnant et incroyablement intelligent, à l'image de la fin qui est d'une ambivalence subtile qui laisse dubitatif devant ce qui s'accomplit, un joli coup de maitre. Les personnages sont très bien écrit et il ne cède pas à un manichéisme facile. Les acteurs sont eux tous très bons notamment Jodie Foster qui joue à contre emploi et ce montre très convaincante ainsi que Sharlto Copley impérial en psychopathe en puissant sans oublier Matt Damon qui domine par son charisme à fleur de peau avec un personnage très réussi qui oscille entre héroisme et égoisme qui a parfois des airs de Mad Max d'ou il tire son nom. Neill Blomkamp prouve encore un fois qu'il est un réalisateur surdoué avec un vrai sens de la mise en scène grâce à quelques trouvailles visuelles virtuose, des plans somptueux qui mélange habilement prises de vue réelles et effets spéciaux qui sont criant de réalisme, des mouvements de caméra d'une fluidité imparable et des scènes d'actions tonitruantes et lisibles. Elysium s'impose donc à mes yeux comme un chef d'oeuvre du genre, pas aussi détonnant qu'avait pu l'être District 9 qui était un bijou SF mais lorsque les films de sciences fictions ont du mal à se renouveller et qu'on nous déserve des films fade ( After Earth ) ou correct mais peu original ( Oblivion ) il est toujours bon de voir une oeuvre qui se démarque par son propos et son originalité comme l'avait pu faire District 9 et Monsters les deux derniers grands films de SF à ce jour. Dans ce contexte Elysium s'impose clairement comme un revival des films d'anticipations comme savait les faire Verhoeven ou Carpenter dans la lignée d'un Total Recall ou d'un New York 1997 alors ne jugons pas Elysium pour ce qu'il aurait pu être mais pour ce qu'il est. Un grand film de Science Fiction.
4,5
Publiée le 16 août 2013
C’était le film que j’attendais le plus de l’année 2013. Une longue attente depuis l’annonce du projet en 2012, la deuxième réalisation de Neill Blomkamp sera donc Elysium un film longtemps gardé sous le secret pour ne rien révéler. Alors verdict : excellent ! Ce film de science-fiction est juste incroyable ! 2154. La Terre est devenue un monde saccagé est surpeuplé où règnent la pollution, la criminalité et les maladies. C’est dans ce contexte que vie la majeure partie de la population tandis que l’autre partie, à savoir les personnes riches, vie sur une station spatiale construite par l’homme et située en orbite de la Terre, Elysium. La population terrienne tente en vain de survivre et de lutter contre la pauvreté et le crime qui ne cessent de se propager. Max, ancien voleur de voitures qui s’est aujourd’hui rangé, se voit un jour gravement irradié et a l’obligation d’aller sur Elysium pour qu’il y soit guérit car il ne lui reste que cinq jours à vivre. Pour cela il devra s’élever contre la ministre Rhodes, bien décidée à laisser passer une loi anti-immigration pour préserver la station spatiale, ainsi qu’échapper a ses poursuivants pour se sauver lui, mais aussi rétablir l’équilibre entre les deux mondes. Elysium c’est le deuxième long du jeune réalisateur Neill Blomkamp, l’auteur du génial District 9 qui connut un gros succès public et critique. Avec sa science-fiction réaliste et ambitieuse, le réalisateur sud-africain s’est fait une réputation et s’est attiré de nombreux admirateurs, dont je fais moi-même partis. Pour son deuxième film, très attendus au tournant, le réalisateur a bénéficié de moyens beaucoup plus conséquents que sur sa première réalisation, on parle du budget de District 9 multiplié par trois fois, pour donner vie à Elysium. Et bien après cette longue attente à fantasmer sur ce mystérieux projet SF qui s’annonçait démentiel, la première bande-annonce est arrivée et m’a littéralement mise une grosse claque tellement c’était grandiose et renforçant ainsi cette interminable attente en une grande excitation à l’idée de voir ce film ! Les bandes-annonces promettaient du grand cinéma de science-fiction, peut-être même un autre chef d’œuvre signé du futur maître de la science-fiction Neill Blomkamp après son dément District 9 qui avait impressionné beaucoup de monde. Et l’ayant (enfin !!!) vu je dois dire que je ne suis absolument pas déçus du film. Elysium est un film de science-fiction réaliste, fascinant et terriblement ambitieux. Neill Blomkamp nous avais montré qu’il avait du talent avec son District 9 et bien nous avons droit à une confirmation totale avec Elysium que, oui, Neill Blomkamp est un futur grand réalisateur et pionnier de la science-fiction au cinéma dans la droite lignée de Ridley Scott, Steven Spielberg, Christopher Nolan et George Miller ! En voulant nous montrer une science-fiction ambitieuse, réaliste et plus adulte, le réalisateur livre en effet un film très sérieux parfois assez sombre par sa violence et le devenir de notre planète, un film de SF aux résonances sociale qui font du bruit car on est en plein dans l’actualité d’aujourd’hui, un film également très spectaculaire et diablement efficace. Le scénario, écrit par Blomkamp lui-même, est excellent mais possède tout de même quelques défauts. D’abord le film explore les différences entre les riches et les pauvres, les conditions de vie difficile sous la pauvreté et le gouvernement, le thème de l’immigration abordé dans District 9 ainsi que l’avenir de la Terre avec une surpopulation, de la pollution et des maladies qui se sont massivement développées, un contexte très apocalyptique donc ! Réflexion sociale très intéressante, surtout venant d’un film d’anticipation tel qu’Elysium qui montre de manière très réaliste notre Terre totalement ravagée par les nombreuses causes évoquées si dessus. Même si le thème, très intéressant, des inégalités entre riches et pauvres s’essouffle un peu au fur et à mesure de l’avancé du film, il dénonce néanmoins quelques chose de véridique : la misère dans le monde, les inégalités entre les populations riches et celles en difficulté mais aussi le crime. Après le film reste une sorte de thriller SF d’action fascinant et spectaculaire mais des éléments reste tout de même à développer pour rendre l’intrigue plus dense et complexe. Par exemple le complot politique aurait pu être mieux traiter ou détailler, apprendre d’avantage sur les lois et l’administration d’Elysium, la relation entre Max et Frey aurait pu être beaucoup plus accentuée et il y a un manque de suspense pour que le spectateur ai, par moments, peur pour les héros, une sorte de tension manque un peu à Elysium qui aurait gagné en complexité et en intensité. L’aspect politique aurait vraiment été intéressant je pense, dommage. Mais sinon le film possède de très bonnes idées, tel l’exosquelette de Matt Damon, idée de génie franchement, le héros est transformé en un homme machine pour qu’il puisse se mouvoir ! Le scénario reste prenant et génial ce qui fait d’Elysium un blockbuster SF estival de grande qualité et peut-être même un des meilleurs films de science-fiction de l’année 2013. Ensuite Neill Blomkamp a apporté, et heureusement je dirais, sa patte à l’univers de son film ce qui fait de lui un film visuellement et techniquement irréprochable. On retrouve l’aspect sale et crade de District 9 qui était impressionnant et ici c’est idem : Los Angeles est poussiéreux, sale et en ruine ! La violence sèche et assez gore est elle aussi présente, la caméra portée donne une sensation de réalisme dans les scènes d’action, toutes géniales et superbement mise en scène pour nous en mettre plein la vue. J’avoue être très client de la réalisation en caméra portée présente dans des films comme La Mort dans la Peau, La Vengeance dans la Peau ou encore Green Zone, tient Matt Damon joue dedans en plus ! Neill Blomkamp possède un vrai style dans ses films, on le voit avec sur les vaisseaux qui ont tous le même design mais ne se ressemblent jamais comme les armes et les robots aussi. Grâce à son style il se démarque des autres cinéastes qui ont tous leur propre style comme Steven Spielberg ou Ridley Scott et personnellement je suis fan du style de Blomkamp. Sa science-fiction est ultra-réaliste, ambitieuse et sidérante ! Le réalisateur à également utilisé une nouvelles techniques pour son film, qui n’étais pas dans District 9 je crois, il s’agit des ralentis, tous superbes et impressionnants, qui apportent un vrai style au film et sont déments lors des scènes d’action ce qui nous donne des plans superbes, je pense à la fusillade dans la décharge notamment. Des ralentis dans la lignée de ceux des Sherlock Holmes de Guy Ritchie ou d’Inception de Christopher Nolan. Mais j’ai également apprécié une autre chose dans ce film, et encore plein d’autre bien sur, mais là ce sont les plans magnifiques de la station Elysium, qui a un design proche de celui d’un vaisseau de 2001, l’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick d’ailleurs, et aussi j’ai adoré les nombreux plans de vue montrant la Terre de l’espace et la station spatiale également qui sont à tomber par terre. Au cinéma c’est juste somptueux, sur grand écran où le film défile sans bandes noires et prend donc tout l’écran. On a grâce à ça une sensation de vide et de gigantisme lors de ces plans, je pense à la scène où les vaisseaux clandestins tentent d’approcher et d’aller sur Elysium au début du film. Les paysages de la Terre sont eux aussi très beaux, l’ambiance apocalyptique est bel et bien là, Los Angeles peuplé de bidonvilles et d’immeuble délabrés ou en ruine est impressionnants. Le film possède un autre point fort selon moi qui vient de la bande son. Il s’agit de la BO démentielle composée par Ryan Amon qui est juste géniale, du son digne d’Inception qui vous en met plein les oreilles tellement c’est fort, on vibre dans notre fauteuil et on en sort moitié sourd et étourdis à la fin du film. Une BO comme je les aime ! Maintenant et pour terminer sur les analyses du film je vais parler du casting qu’a réunis Neill Blomkamp pour son film. Matt Damon est l’acteur principal et joue Max le héros du film armé de son exosquelette dément. L’acteur livre une performance physique impressionnante, même lui reconnaît avoir vécut le tournage le plus éprouvant physiquement de sa carrière ! Ensuite il y a Jodie Foster qui joue très bien son rôle de politicienne malgré une présence assez réduite et son final m’a surpris. Après il y a l’acteur fétiche et ami d’enfance du réalisateur, Sharlto Copley qui jouait déjà dans District 9. Il interprète ici le personnage de Kruger, un tueur à la solde de la ministre Rhodes, l’acteur livre une performance plus que géniale, Copley est dément dans son rôle : violent, psychologiquement instable, tueur impitoyable vulgaire et terrifiant. Un des meilleurs méchants que j’ai vu depuis le Joker de The Dark Knight en 2008. Sinon Alice Braga, Diego Luna et William Fichtner complète la distribution. Elysium est donc un film au scénario excellent parfois même brillant sur certaines idées ou thématiques mais possède des éléments à développer pour que le scénario soit vraiment parfait. Les acteurs sont excellents, Matt Damon et Sharlto Copley en tête, les effets spéciaux sont magnifiques rendant l’univers très crédible et réaliste et la mise en scène de Blomkamp est juste parfaite : dynamique, efficace et démente. Le film ne deviendra certainement pas un chef d’œuvre comme District 9, même si j’en rêve, mais il reste tout de même un super film de science-fiction réalisé par un jeune réalisateur qui avait fait du bruit avec District 9 et qui en fera d’avantage avec Elysium et il n’a pas fini de nous surprendre !
2,5
Publiée le 31 décembre 2014
Neil Blomkamp est respectable pour ses multiples courts-métrage, ainsi que pour District 9 son premier succès; Mais Elysium ne remplit pas l contrat sur ce qu'il prétendait d'entreprendre. Le scénario dérive trop du sujet principal et cela est bien dommage, au vue du potentiel qu'il laissait percevoir... La vision d'un monde rongé par la surpopulation, la pollution et les maladies traduit tout ce qu'il y a de plus réaliste dans un avenir en déclin. L'inégalité sociale devient alors la source d'attention où le parti de l'humanité est privilégié. Quant au casting, il ne s'éloigne guère su précédent. On retrouve toujours Sharlto Copley, cette fois-ci moins charmant et plus vilain; Il ne reste cependant pas le centre d'attention face à Matt Damon qui finit par convaincre les producteurs. Mais en est-ce de même pour le spectateur ? Même si son charisme ne manque pas de lui attribuer su soutien, en revanche son héroïsme se retrouve limité avec un scénario trop linéaire. On peine souvent à se relever d'un rythme bien soutenu et peu coordonné à la bonne dose d'action. Et en passant, nous connaissons tous des plans ben meilleurs de scènes d'action... La stabilisation de l'image centre beaucoup trop une idée à la fois, négligeant une vue d'ensemble posée et certainement plus prenante. Pour ce qui est du secondaire, il se trouve qu'un grand casting implique une grande maîtrise. Par conséquent, gérer l'efficacité et la nécessité de chacun devient un défi. Jodie Foster et Alice Braga témoignent ce fait. Raisonnement intelligent néanmoins trop farfelu pour le partager avec le public. On y déplore un manque de développement, on en attendait plus... L'erreur est d'avoir cru surprendre par un ensemble instable, or ce blockbuster tenait une plus grande signification. Garantir une production tient avant tout de la modération en termes de confiance.
1,0
Publiée le 19 août 2013
Le début de ce film est prometteur. Nous sommes en 2154 et le monde s'est scindé en deux: d'un côté ceux qui sont contraints de rester sur une Terre rongée de pollution et asphyxiée par la surpopulation, de l'autre ceux qui ont les moyens et qui sont admis sur Elysium, une station spatiale préservée de toute contamination.

On aurait pu imaginer quelque chose d'intéressant à partir de ça, mais malheureusement, assez vite, le scénario s'enlise dans le film d'action pur et dur, gonflé à bloc et sans grand intérêt. C'est assez distrayant et parfois impressionnant, mais aussi et surtout insignifiant.

Ceux qui vont au cinéma uniquement pour se distraire y trouveront peut-être leur compte. Ce n'est pas mon cas: j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps!
4,0
Publiée le 7 août 2023
Nouveau film de S.F. de l'étonnant Neil Blomkamp, cet "Elysium" se rapproche bien plus du blockbuster que du pamphlet que fut l'énorme "District 9", mais attention, ce n'est pas pour autant qu'il est mauvais, loin de là, certes le thème abordé n'est pas très original mais la manière de le faire l'est, elle. Beaucoup se plaignent d'avoir l'impression de voir un nouveau "D9" et même si l'on retrouve des similitudes entre les deux comme certains plans, le climat social ou encore la modélisation des bidonvilles, il me parait évident que les deux métrage sont clairement différents, on ne peut pas reprocher au réalisateur d'avoir sa patte bien à lui. S'il y a un défaut à retenir, aussi léger soit il, ce serait la durée, ça parait parfois un peu long, la faute à des variations de rythme qui provoquent quelques longueurs de temps en temps, à part ça, c'est du tout bon, les personnages sont charismatiques à souhait, notamment le très spécial Kruger, campé par le héros de "D9", Sharlto Copley, acteur fétiche de Blomkamp apparemment qui visiblement aime à le voir se faire défigurer ... Les effets spéciaux sont, de leur côté, parfaits, la cité spatiale est magnifique et clairement tout se qui tourne autour de la réalisation est plus que maitrisé, la mise en scène n'est pas non plus en reste avec des scènes d'action palpitantes, des effets de grande classe et des affrontements dynamiques ( un peu Parkinsoniens parfois ... ). Le scénario n'est pas dingue, certes, mais tout à fait intéressant et on suit l'intrigue sans décrocher, malgré tout, la critique parait moins subversive et beaucoup plus facile que dans "D9" mais en même temps, elle y est et de ce point de vue, Blomkamp ne se dénature pas en soignant ses thèmes de prédilections tout en intégrant bien l'aspect grand public de son métrage. Pour ma part, c'est une vraie réussite, certes pas au niveau de "District 9", mais tout à fait appréciable, j'attends maintenant avec impatience le fameux "District 10" en l'espérant aussi puissant que son ainé. A voir en tout cas.
5,0
Publiée le 13 septembre 2013
Après le déjà considéré culte District 9, le prochain projet de Neill Blomkamp était attendu par tous les fans de science-fiction à travers le monde. Ce fut Elysium, un film très ambitieux et politique, comme D9, justement.

Démarrant par une exposition aussi courte qu’efficace, mêlant la jeunesse du héros avec des plans magnifiques portés par une musique exceptionnelle de Ryan Amon (probablement le meilleur score de l’année), Elysium est un film conquérant. En tentant directement d’emporter l’adhésion des spectateurs, le film s’assure, de passionner de bout en bout en faisant pardonner ses deux ou trois temps morts par un sentiment d’urgence que ses scènes d’action ne font que confirmer. Elles sont sanglantes, violentes et surtout profondément viscérale, avec des personnages charismatiques et joués par des acteurs en état de grâce (Matt Damon et son armure exosquelette, Sharlto Copley et sa barbe, Wagner Moura et son bagout, William Fichtner et sa classe inquiétante). En plus de cela, Neill Blomkamp manie aussi bien les scènes d’action que son exposition et sa manière de filmer les fusillades, à défaut d’être novatrice, est franchement efficace. De plus, la production design est très classe, avec un côté futuristico-bidonvillesque sur Terre et un côté très Floridien sur Elysium. Rien de bien inconsidéré dans la mesure où le réalisateur lui-même a annoncé que son film parlait de la société contemporaine.

Si l’on excepte un vieil épisode de Star Trek, Elysium fait partie de la caste des films de science-fiction qui inventent quelque chose de nouveau et qui le font bien. C’est donc un des films indispensables de 2013.
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