0,5
Publiée le 15 août 2013
Difficile de trouver les mots. Sous série B. Je n'ai jamais vu de film de Steven Seagal. C'est l'idée que je m'en fais. Scénario écrit par un adolescent de 14 ans, pas plus. Et un adolescent tout palot, dont la culture se résume à quelques jeux video. Direction d'acteur édifiante (Jody Foster dans une prestation digne d'une télé novelas. Gros malaise). Caractères binaires en plastique, sans le moindre ombre ni profondeur. Réalisation: un chapelet de scènes d'anthologie du pire. Sur les 15 dernières minutes, le film dépasse toute parodie éventuelle (en comparaison, Bruckheimer fait figure d'un Rohmer). Mais le rire ne vient pas: on est sans voix. On s'interroge : ne serait ce point une blague ? Le plus édifiant : qu'il y ait quelques critiques pour trouver une qualité à cette chose sous l'excuse qu'il s'agit d'un blockbuster. Qui a décrété qu'un blockbuster était par essence un film nul ?
3,0
Publiée le 7 août 2015
Ce film a une particularité étrange, c'est que sans être ennuyeux on ne peut pas s'empêcher au bout d'une heure de trouver le temps long. C'est assez difficile à expliquer parce que c'est agréable à suivre, c'est dynamique et plutôt bien fait mais bon... Certains éléments ne semblent pas aboutis et laissent des questions en suspens mais dans l'ensemble c'est bon. Malheureusement, il a fallu qu'ils nous collent leur éternelle histoire d'amour qui n'a aucune utilité, qui gâche un peu le message final (très positif) qui méritait mieux qu'un second plan !!
4,0
Publiée le 6 novembre 2013
La Terre est en pleine agonie. En 2154 les puissants ont déjà pris leurs billets pour Elysium, une station orbitale technologiquement verte, d’où ils peuvent continuer à exploiter les dernières ressources de la planète et des malchanceux qui la peuple tout en profitant de ce spectacle morbide. Comme la quasi-totalité du globe, Los Angeles est aujourd’hui un bidonville dans lequel les gens ont le choix entre un travail honnête sous payé et une criminalité omniprésente… La pression aurait pu avoir raison de Neill Blomkamp qui fit sensation avec "Ditrict 9" mais le voici de retour aux manettes d’un film de SF tout aussi contestataire. Grâce à un succès critique et public, son premier long-métrage lui avait valu une place sur la liste des jeunes talents à suivre, il semblerait bien que son second ait pâtit de cette attente autour de ce nouveau projet. Son "Elysium" porte en effet la marque des studios, notamment dans son final, quoi qu’il en soit le cinéaste sud-africain a su éviter le trop plein de concessions en gardant ce style et cette singularité qui font désormais son cinéma, un petit exploit dans le monde d’Hollywood qui évoque indéniablement le travail de James Cameron sur "Terminator 2". Découlant de son expérience sur des courts-métrages basés sur des licences vidéo ludique, sa mise très accrocheuse et immersive vient une nouvelle offrir une intensité à son histoire, tout comme ces décors désolés de favelas. Côté casting on ne peut que saluer les choix qui ont été fait et l’interprétation sans faille des premiers comme des seconds rôles. Ce n’est pas la surprise attendue mais Neill Blomkamp confirme clairement qu’il est l’un des réalisateurs les plus doués de sa génération et instaure une patte qui lui est propre.
3,0
Publiée le 19 août 2013
Neill Blomkamp arrive encore une fois à fasciner avec ce nouveau long-métrage. Très très fan de District 9, Elysium reste du même genre. Une science-fiction propre, moderne. Je pense que c'est çà qu'il faut retenir, le contemporain. Un visuel clair, une histoire un peu confuse peut-être. Néanmoins, çà reste intelligent. Hormis le dernier quart d'heure fleur bleue qui est vraiment évitable, c'est une bonne surprise.
3,0
Publiée le 18 septembre 2016
4 ans après le surprenant "District 9", le cinéaste Neil Blomkamp est de retour.
Son dernier né, "Elysium", reprend des thèmes chers au réalisateur. SF, violence, hybridation, parabole politique... le tout dans un style réaliste filmé caméra à l'épaule.
Dans ce spectacle élaboré et terriblement prenant, Matt Damon incarne un ouvrier au passé de délinquant, dont le rêve est d'aller sur Elysium, station spatiale utopique où se sont réfugiés les gens riches, pour fuir la surpopulation et la pollution de la Terre.
Passionnant par son histoire, bien qu'extrêmement manichéen, le film nous donne une vision crédible d'un futur lointain et visuellement impeccable.
Les acteurs sont convaincants et le rythme parfaitement dosé.
Petit moins pour les musiques, qui même si elles sont entrainantes, ressemblent plus à des nappes sonores qu'à autre choses, bien trop proches de celles d'un Hans Zimmer pas très inspiré.
Un divertissement bien foutu, à l'intrigue ingénieuse et qui se dévore avec un plaisir non coupable.
2,5
Publiée le 21 août 2013
J'ai vu un film... qui m'a attiré pour plusieurs raisons... tout d'abord, le réalisateur, Neill Blomkamp, qui m'avait scotché en son temps avec "District 9", et j'étais curieux de savoir comment il allait passer d'un univers à "petit moyen" à un blockbuster à "gros budget"... Ensuite les présences respectives de Matt Damon et de Jodie Foster dont je suis fan. Pendant la 1ère partie du film, j'ai beaucoup apprécié la façon dont les personnages se posent, comment ils interagissent avec leur environnement, le contraste entre l'apocalypse avec l'Enfer sur Terre et la sérénité de ce Paradis -non terrestre-... La narration était équilibrée, les effets spéciaux au services d'une histoire, avec pour le coup qq effets spéciaux magistraux, notamment au moment de l'enlèvement... de la haute volée... Bien sûr, et c'est maintenant une loi du genre, on ne peut pas échapper à qq scènes "gnan-gnan", notamment les flash-back, et qq stéréotypes sur la crasse des "méchants" sur Terre, leur maladie, la saleté répugnante et la "propreté" des gentils en l'air qui parlent français... Jodie Foster parle remarquablement bien français, et du coup je me dis que la langue d'avenir n'est pas le chinois, mais bien le français... Parmi les gens "propres" de la Terre, il y a bien sûr la femme aimée depuis la tendre enfance et sa fille -malade- bien sûr qui sont propres, car l'amour lave plus blanc... L'histoire, les luttes d'influences, les personnages, l'univers sont plutôt bien traités. Toutefois plusieurs incohérences ou pb de logique se posent dans ce film... Quelles motivations pour ceux qui quittent la Terre pour rejoindre cette base spatiale ? Pas de système de défense sur la base d'où l'appel à un agent "infiltré" (dans quoi ?) pour envoyer des missiles dans l'espace... Et coup de bol, il est exactement situé là où se déroule l'action, Le "méchant" chef de gang a vraiment une tête sympas, -pô méchant pour 2 sous-, et le "vrai" méchant est vraiment, vraiment méchant lui, et bête comme ces pieds, tout comme ses acolytes... Mais cela, on peut s'en accommoder... Non, le pire de tout et le travers de ce film, au-delà des images et de certains dialogues naïfs, qui confinent presque à la bêtise, c'est qu'il y a trop de baston... Eh oui, un blockbuster de l'été n'ose pas jouer trop sur l'intelligence du public... Les recettes gagnantes, c'est des scènes d'amour -contrariés-, c''est des personnages à forte dimension torturée -et altruiste- et de la BASTON, de la BASTON, de la BASTON... Jusqu'à ce que le méchant, eh ben il meurt dans d'horribles souffrances, et le gentil est vraiment très très gentil, voire carrément christique, car on lui avait prédit un destin... Il a donc été L'Élu, parce que qq'un le lui avait dit. J'ai détesté la fin, mais à un point... A quand un vrai film qui ne finirait pas dans un politiquement correct éclatant... A quand un film qui ne ferai du manichéisme son modèle ? Car que la fin est cucul, les dialogues, (l'histoire de l’hippopotame est d'une stupidité affligeante, l'accès au soin pour tous,...)... en fait, dans le genre malgré la pléthore des moyens de film, j'ai préféré la dimension apocalyptique de "Soleil Vert", où la "lutte des Classes" étaient revisitée avec une approche peut-être plus angoissante, et surtout avec une interprétation remarquable de Charlton Heston... J'en ai presque oublié la présence de Jodie Foster... Et maintenant de Matt Damon. Point positif de ce film... La musique...
3,0
Publiée le 27 août 2013
Le concept de Elysium à tendance politique avait l’air alléchant avec cette disparité entre les riches et les pauvres, puisque c’est un thème qui peut faire écho au monde actuel. Ce film est réalisé par Neill Blomkamp qui nous a pondu l’excellent Dictrict 9. Malheureusement son scénario manichéen est tout simplement creux et bancal! Y’a même des longueurs parfois insupportables. Ce blockbuster est sauvé heureusement par sa mise en scène et les moyens qui ne lésinent pas en effets spéciaux détonants, mais aussi grâce au jeu de Jodie Foster en politicienne acharnée aux dents longues et Sharlto Copley, l’acteur fétiche du cinéaste qui lui aussi a été révélé par District 9. Matt Damon quand à lui fait du Matt Damon, donc bon mais sans aucune surprise… Finalement, j’ai préféré Oblivion et même After Earth à ce film, et sur le même concept, Upisde Down lui est plus réussi et abouti. Donc satisfait à moitié seulement par Elysium…
2,5
Publiée le 2 janvier 2014
La bande-annonce d' "Elysium" était vraiment alléchante, le film l’est beaucoup moins. Ce n’est pas un mauvais film, c'est même visuellement maîtrisé, mais sa trame manque de singularité et son dénouement est des plus banals. Dommage que Neil Blomkamp n’ait pas été aussi inspiré que pour «District 9» alors que son budget était largement supérieur pour sa seconde réalisation. Encore un personnage physique pour le très bon Matt Damon alors que Jodie Foster, dans un rôle à contre-emploi, n’est pas très convaincante.
2,0
Publiée le 4 septembre 2013
Lorsque le récit se déroule principalement sur la Terre (soit les 2 premiers tiers du film), le scénario tient la route, offrant une vision crédible de l'avenir, entre une esthétique sombre et sale et quelques pures idées de SF. Les choses se gâtent lorsque le destin du héros croise celui de son amour d'enfance. Sans grande portée émotionnelle, cette relation amoureuse affaiblit un film qui s'englue ensuite dans une succession de scènes d'action à la lisibilité critiquable.
4,0
Publiée le 12 janvier 2016
Avec "Elysium", Neill Blomkamp prouve qu'il est bien un des meilleurs réalisateurs de science-fiction de sa génération. Certes ce nouvel opus ne bénéficie pas de l'effet de surprise de "District 9", mais la mise en scène nerveuse et maîtrisée du réalisateur permet au film de prendre toute sa dimension. Une fois encore, Matt Damon est impeccable en rebelle au grand cœur. Pour le reste, on oubliera les manquements et les facilités du scénario. Après tout, on passe un agréable moment.
2,5
Publiée le 3 janvier 2014
Conformiste jusqu'à la caricature et loin de l'originalité de District 9, le propos d'Elysium déçoit. Blomkamp cède ici sa créativité artistique face aux enjeux financiers autrement plus considérables que pour son premier long-métrage, mis à part sur le plan visuel où on lui a laissé libre cours en lui autorisant son équipe technique habituelle. Dans le fond pourtant, bien trop de clichés hollywoodiens rappellent que l'argent et la volonté d'assurer de jolies retombées est roi au pays du blockbuster. Pourtant, si on y cherche bien, on retrouve beaucoup de District 9 en Elysium. Ses thèmes, tout d'abord (l'hybridation homme-machine, la ségrégation) mais aussi ses défauts (incohérences et manichéisme) le problème étant que, comme je l'ai dit, les premiers sont cette fois abordés sans l'esprit subversif qui avait rendu le traitement de District 9 si plaisant, alors que les seconds sont bien plus prononcés. On oublie aussi en partie le réalisme pour verser dans le tape-à-l'oeil (où Blomkamp confirme au moins son talent de faiseur d'images par séquences, quant à d'autres moments il frôle le grossier). Bref, une parfaite illustration de l'emprise des intérêts financiers, qui si elle ne dément en rien le talent de son auteur, souligne à merveille leur victoire sur une certaine forme de cinéma. Décevant.
4,0
Publiée le 11 septembre 2013
Le film plus honnête que les critiques qui l’ont démoli. Comme pour son précédent petit chef d’œuvre, Neill Blomkamp déroule un scénario d’anticipation sur fond de lutte de classe. Quelques différences cependant. Pour District 9, le contraste entre les lieux de vie était peu choquant. On montrait peu les lieux des riches. Dans Elysium, Blomkamp se lâche. En plus, il sait de quoi il parle. Maintenant qu’il n’y a plus d’apartheid racial en Afrique du Sud, tout le monde s’en fout. Pourtant beaucoup de libertés sont bridées, et les clivages sociaux sont 10 fois pires qu’avant. Dans Elysium, on voit, de manière plus outrancière le milieu des très riches et les éléments qui permettent la pérennité de leur protection. Ce trop plein de réalisme a éclaté aux yeux d’une critique bobo qui de toute évidence n’a pu supporter. Tous ces lieux plus vrais que nature, l’usine, l’immensité des bidonvilles, les comportements cyniques des boss de l’usine, de la responsable de la sécurité de Elysium, l’hypocrisie des gouvernants voulant le statut quo de l'inégalité, dans la légalité, mais sans se salir les mains, les profiteurs de guerre vivant avec les pauvres, trop de vérité en même temps !!! Un seul bémol toute cette excellence : la fin. Un peu facile. Mais ça, la critique n’a guère critiqué. La facilité, ils adorent.
4,5
Publiée le 23 août 2013
Un super film de science fiction. Le début du film manque un peu de rythme mais dès que l'action démarre ça devient passionnant. Matt Damon joue parfaitement son rôle. Et puis on a la belle Alice Braga et son magnifique sourire !
3,0
Publiée le 18 septembre 2016
Neill Blomkamp perd de sa superbe et gagne en naïveté. Si l'ouverture tourne les pages manufacturées d'une bande dessinée démesurée, le récit se penche davantage sur le tout en action. Œuvre insondable tant elle penche entre deux intentions, celle de l’artisan et celle de ses producteurs.
3,5
Publiée le 31 août 2013
En découvrant "District 9" je m'étais dit que le réalisateur avait la même hargne teintée d'ironie que Verhoeven. Avec "Elysium" il aurait pu nous faire la "guerre des classes" de l'espace, mais le film se contente d'être un excellent film d'anticipation, violent et nerveux, quasiment sans temps mort (sans pour autant avoir recours à un montage épileptique toc). L'univers du réalisateur est loin d'être aseptisé comme c'est souvent le cas avec les blockbusters, et si le scénario parait un peu naïf ou simpliste par moments, le temps passe vite et le discours social passe bien également, même s'il est peu développé. Il vaut donc mieux prendre "Elysium" comme une BD un peu caricaturale que comme un film subversif. Neill Blomkamp a confirmé le bien que je pense de lui, j'attends maintenant son prochain.
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