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    La Désintégration
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    Matt
    Matt

    2 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2023
    premonitoire ce film prenant réaliste très bonne interprétation générale a regarder vraiment un peu court par contre
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Clichésque au possible. C'est bien dommage tant le sujet est cruellement d'actualité. Dommage ! On attend le suite.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    La Désintégration aurait pu être une bonne histoire. Mais ce ne l'est pas car c'est lent et tout à fait hors de son contexte. Il est conseillé aux personnes nées et élevées en France, éduquées dans la même école achetant de la nourriture dans le même supermarché de s'intégrer dans la société française. D'innombrables heures à la télévision à parler de personnes refusant de s'intégrer. Que signifie s'intégrer ?. Ils parlent la langue et ils ont suivi les mêmes cours d'histoire et de géographie. Ils ont réussi les mêmes examens. Ceux qui refusent de s'intégrer c'est qu'ils ne le peuvent pas. La couleur de la peau et les cheveux noirs bouclés n'ont rien à voir dans tous ça. Certains vont jusqu'à changer de nom légal uniquement dans l'espoir d'être considérés comme égaux. Il s'agit donc de l'inverse du processus, se soumettre à la théorie du complot et aux prédicateurs qui promettent une identité intégrée de l'autre côté du monde réel. Mais cela ne suffit pas pour faire un long métrage...
    Luc V.
    Luc V.

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Ce film retrace en très peu de temps et avec peu de moyens le parcours d'une certaine désillusion vers le djihad de jeunes paumés d'origine Maghrébine. Il ne s'embarrasse pas de faire dans la dentelle ni dans l'analyse psychologique fouillée des personnages. Il n'y a pas de gris, mais du noir et du blanc. Les bons et les mauvais. Il montre le désarroi de la famille face aux errances de l'un des leurs en qui ils ne se reconnaissent pas. Ce film a surtout le mérite d'exister. Il est un bon départ pour une réflexion sur ce sujet brûlant et malheureusement de plus en plus d'actualité.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Six ans après la claque LA TRAHISON, film sur la guerre d'Algérie, Philippe Faucon s'attaque une nouvelle fois à un sujet difficile: l'endoctrinement des jeunes de banlieues dans l'islamisme radical. Franchement, ça fait du bien de voir que des réalisateurs utilisent encore le medium cinématographique pour exposer une idée, alerter l'opinion, tirer la sonnette d'alarme. Sérieusement, rare sont les cinéastes à avoir les couilles d'affronter des sujets de société épineux et encore plus rare sont ceux qui abordent le thème de la religion dans les banlieues. Même Kassovitz ne s'y serait pas frotté LA DESINTEGRATION nous explique de manière désarmante comment des jeunes peuvent facilement basculer dans l'islamisme radical. Avec une mise en scène sèche comme un coup de trique, Philippe Faucon dresse le portrait de jeunes qui perdent pied face à l'illusion de la France "Black Blanc Beur". Ali est en bac pro maintenance de systèmes automatisés et cherche désespérément à obtenir un stage. Après des centaines de CV sans réponses, Ali prend la rage. Nasser se fait virer de chez ses parents et erre sans but dans la cité, son sac de vêtement à bout de bras. Ces deux jeunes sont les proies parfaites pour Djamel, un habile manipulateur qui va les convertir à l'islam radical et leur parler avec passion du mouvement des combattants djihadistes. Aidé d'un scénario implacable et de dialogues certes didactiques mais nécessaire à la compréhension des faits, Philippe Faucon pointe du doigt l'inertie des politiques face aux nombreux problèmes des banlieues. En laissant des millions de gens en dehors du système, il ne faut pas s'étonner que certains d'entre eux puissent avoir la rage. C'est ce qu'un homme comme Djamel a parfaitement compris. Face à l'incapacité du système à prouver à ces jeunes que la France a besoin d'eux, face à la perte de repères sociaux de certains d'entre eux, notre pays, par son seul désinterêt, fabrique une jeunesse dépressive qui peut aisément basculer dans le radicalisme sous l'influence néfaste d'hommes qui se réclament à tort d'être au plus haut sommet de l'Islam. Ces hommes font tout ce que la France oublie de faire: Valoriser, écouter et comprendre ces jeunes. Le problème étant qu'ils le font à leur manière. Philippe Faucon nous montre également que l'on peut réussir en venant de la banlieue et que la mixité est possible. Tout n'est pas noir dans les banlieues grises. LA DESINTEGRATION (excellent titre d'ailleurs) nous parle d'abus de faiblesse, de manipulation mentale très sophistiquée et des dangers que tout cela comporte. La désintégration, c'est le désastreux travail opéré par Djamel sur ses jeunes recrues. Le frère d'Ali (incarné par Kamel Laadaili), inquiet face au changement de comportement de son frère lui dit si justement dans le film: " Tu comprends peut être pas toi même ce qu'il t'arrive. Par contre ces mecs eux ils ont tout compris. Ils savent s'y prendre avec les jeunes comme vous. Ils connaissent parfaitement le fonctionnement de vos têtes. Ils savent mélanger le vrai au faux pour faire passer le faux. Alors moi je te conseille, ne fait pas que les écouter et fait marcher ta cervelle un peu." LA DESINTEGRATION a cependant les défauts de ses qualités. En voulant dresser un constat accabalant sur un phénomène précis en 1H15, Philippe Faucon opère des raccourcis flagrants, ce qui peut nuire parfois à la crédibilté de la psychologie de certains protagonistes. Ali (incarné avec puissance par le frère de Jamel Debbouze) bascule trop vite du côté obscur par exemple. Mais cela n'empêche en rien la grande réussite qu'est LA DESINTEGRATION, film réalisé quelques mois avant l'affaire Mohamed Merah...
    labadens
    labadens

    13 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Une montée lente mais inexorable : le réalisateur part du quotidien, puis ajoute progressivement des éléments qui étaye son propos. La construction est bien conçue, et ce film est lucide, voire visionnaire. Avec le recul tenant compte de sa date de sortie en salle, je m'en aperçois et les temps qui viennent ne feront qu'en souligner la pertinence...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    Je m'attendais à bien pire, c'est-à-dire à l'angélisme et la victimisation systématique colportés par nombre d'autres films qui déversent par devers eux la propagande de l'auto-flagellation, du #vivre_ensemble et du #pas_d'amalgame. Notez que le #pas_d'amalgame remplit parfaitement son contrat pour sa part, ce qui permet d'éviter tout procès et poursuite éventuels pour #stigmatisation et #incitation etc, etc.

    Après tout, les différents cas de figure sont tous montrés avec une certaine neutralité, un choix diplomatique étant donné un sujet aussi brûlant. Ainsi, le racisme anti-arabe, le chômage endémique de cette communauté mais également justement, le communautarisme et la paranoïa dont fait preuve cette même communauté, sa religiosité à tout crin et son rejet de la France, rejet plus ou moins larvé.

    On a même le discours de l'Imam, merveilleusement tolérant, qui déconseille aux jeunes de brûler les bagnoles parce que c'est pas halal. On a même le jeune Français fraîchement converti à l'Islam, un classique.

    On a aussi l'Arabe très bien intégré qui a épousé une Française et qui n'est pas barbu non plus. Nous avons donc là notre petite portion du #vivre_ensemble (tout de même), portion non négociable. Nous avons par ailleurs une certaine dose d'auto-flagellation (il en faut), notamment les propos sur les parents qui ont trimé et perdu la santé pour faire les sales boulots de ces "maudits Français".

    Enfin, le plat de résistance, la radicalisation et le passage à l'acte terroriste. Sur ce point et comme l'ensemble du film, le réalisme prévaut -ou ça y ressemble- et le côté documentaire qui va de pair, froid, détaché. Il manque le commentaire.

    Car, l'autre défaut du film, outre ses petits moyens, est de contenter tout le monde et de ne pas s'engager. Cela dit, l'avantage évident est précisément de rester assez lisse et de ne fâcher personne, ni le Mollah, ni Jean-Marie. Moi non plus, je ne veux fâcher personne, ce sera donc 5, ni bon ni mauvais.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    182 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Ce film est vraiment très intéressant par bien des aspects. Il n’est surtout pas manichéen et il montre une certaine vérité de l’intégration / désintégration en France – vérité que l’on ne voit pas dans les journaux télévisés - avec ses différentes facettes. Certains français d’origine étrangère s’en sortent à force de persévérance et de courage, quand d’autres lâchent prise et sont plus facilement manipulables par des intégristes qui connaissent les fils sur lesquels tirer pour obtenir l’adhésion … De même, il y a le racisme que l’on connaît, i.e. celui des français « pure souche » envers les français d’origine étrangère mais aussi le racisme que l’on connait moins : celui de ces français d’origine étrangère, musulmans avant d’être français, envers les français qui ne sont pas de leur religion. Car, tout le film tourne autour de deux interprétations d’une même religion, l’islam, et donc de deux visions d’un même livre, le Coran. A la bêtise de la discrimination vécue répond une autre bêtise, celle du terrorisme.
    Le film est très bien interprété et, même si la réalisation est somme toute minimaliste, le scénario est puissant car il fait réfléchir plus que la normale. Le film parfait pour une projection dans le cadre de l’éducation nationale comme point de départ à des débats et des sujets de dissertation dans les écoles et surtout pour changer les mentalités de part et d’autres. J'ai vu ce film dans un cinéma indépendant car aucun UGC ne le diffusait.
    N.B. : Le réalisateur, Philippe Faucon, aura 4 ans plus tard le César du meilleur film français pour "Fatima".
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Film qui m'a donné la chair de poule ! Aux lendemains des attentats meurtriers de Paris, ce film m'a totalement remué. J'ai pourtant failli laisser tomber tant le début est mauvais (on dirait un documentaire aseptisé qu'on montre aux collégiens pour les amener à réfléchir !) mais au bout d'une demie heure les choses ''sérieuses'' démarrent et là on s'en prend plein la tête ! Cela fait froid dans le dos de voir la radicalisation de ces jeunes et on en a mal au bide et la fin tragique évidemment nous révolte ! J'en ai fait des cauchemars ! Hyper réaliste et choquant voilà ce que je retiens de ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 novembre 2015
    Philippe Faucon est un réalisateur français qui s’est fait connaître auprès du grand public en cette année 2015 par le biais de son film Fatima (sorti le 7 octobre), et qui fut notamment sélectionné au dernier Festival de Cannes lors de la catégorie Un certain regard. Mais avant cela, le cinéaste avait déjà quelques œuvres à son actif comme La Désintégration, un film présenté à la Mostra de Venise 2011 et qui peut faire écho avec les terribles événements survenus récemment sur Paris.

    La Désintégration, c’est la longue descente aux enfers d’un jeune Français d’origine maghrébine qui, à cause d’un problème d’intégration, va se plonger dans un mouvement salafiste également qualifié de djihad terroriste. D’un côté, nous avons une critique de la société actuelle, qui marginalise au possible les personnes d’origines étrangères : peu appréciées, refusées d’être employées… De l’autre, celle concernant les extrémistes religieux qui réalisent des lavages de cerveaux monstres en faisant croire que c’est cette même société qui les renie alors que, finalement, ce n’est pas le cas ( spoiler: le personnage principal piquant une crise à Pôle Emploi alors que son conseiller veut sincèrement l’aider
    ) au point d’en faire des kamikazes dénaturant ce pour quoi il se battent à la base. Voilà ce qu’est La Désintégration. Un film qui ne prend nullement parti. Juste une évocation d’une situation de la vie de tous les jours qui pourraient être évitée si tout le monde y mettait du sien.

    Et pour cela, Philippe Faucon filme avec simplicité des séquences à la limite du documentaire, sans passer par des artifices techniques (musique, effets de mise en scène, montage travaillé…). Le suivi de l’initiation d’un jeune terroriste qui se veut réaliste au possible ne passant nullement par le sensationnalisme ( spoiler: l’attentat final est juste évoqué par un bruitage et une fumée en effet numérique
    ) afin de mieux évoqué les dommages causés cette terrible désintégration (que ce soit du côté collatéral ou bien familial). Cette façon de faire aurait très bien pu s’avérer payante si le film ne pâtissait pas de certains défauts qui viennent finalement nuire à son visionnage. En effet, ce style documentaire qu’arbore le long-métrage ne se montre pas vraiment en adéquation avec le scénario en lui-même.

    Pour cause, la mise en scène se révèle être bien trop sobre, bien trop classique pour ce script démonstratif. Car si l’on regarde bien le film dans son intégralité, il ne se passe pratiquement rien d’intéressant et ce malgré son sujet. Juste un enchainement de scènes n’ayant aucun impact visuel ni émotionnel alors que des séquences chocs auraient justement été préférables. Un manque certain de puissance renforcé un rythme du récit aux abonnés absents, jonglant à la fois entre moments révélateurs servant l’intrigue principale ( spoiler: le personnage principal rejetant sa belle sœur par différence religieuse
    ) et scènes complètement inutiles ( spoiler: le frère prenant une douche romantique avec sa compagne
    ). Cela instaure une monotonie (pour ne pas dire ennui) assez rébarbative, risquant sans mal de désintéresser le spectateur qui peine du coup à son plonger dans l’histoire. Et c’est sans compte sur l’interprétation des acteurs, pas vraiment convaincante (notamment celle de Rashid Debbouze, le frère de Jamel), qui font oublier tout l’aspect documentaire et donc crédible de La Désintégration.

    Bien qu’il s’était présenté avec un script pour le moins audacieux au point d’avoir eu du mal à trouver des producteurs pouvant financer son projet, Philippe Faucon n’a pas su traiter son sujet de manière convenable. Ses attentions étaient louables, cela va sans dire. Malheureusement, à trop jouer la carte de la simplicité et du réalisme à l’état pure, il livre un film à qui ne parvient pas à capter notre attention. Évocateur certes, mais surtout longuet et un chouïa ennuyeux.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    45 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Un film de plaignant. la France est un pays d'immigrés où ce sont toujours les mêmes qui échouent suite à leur mentalité de loser. C'est ce que résume ce film pas passionnant, où l’assaut final est décevant. ----Novembre 2015----
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Avec simplicité et sans artifice aucun, Philippe Faucon nous expose le parcours tragique de trois jeunes un peu perdus qui vont sombrer dans le terrorisme djihadiste. Il parvient à décrire avec force et intelligence le contexte social qui favorise cet embrigadement (crise économique, perte des repères, chômage, sentiment d'exclusion...). Mais surtout il décortique avec finesse les techniques employées par ceux qui lavent les cerveaux et transforment des êtres humains en kamikazes, leur ôtant toute forme de jugement personnel, et les éloignant de leur famille et de leurs repères passés. Mention spéciale à Rashid Debbouze et Mohamed Nachit. Percutant.
    Kao-BB
    Kao-BB

    50 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    En ces temps de crise(s) en France et dans le monde, ce drame sociale tombe bien, un court film racontant sans fioritures le destin terrible de trois jeunes basculant dans le piège de l'islamisme radical, profitant des déceptions et injustices pour les manipuler. Même si, cinématographiquement parlant et dans le même thème, je conseille surtout les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch, Philippe Faucon réalise ici un film essentiel pour notre époque et qui vise juste. Un drame français dans tous les sens du terme.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Philippe Faucon offre un film réaliste et une belle opportunité à Rashid Debbouze.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Comme toujours avec Philippe Faucon, le sujet délicat par essence est traité avec une forme de délicatesse qui est tout à son honneur. Loin de vouloir stigmatiser toute une communauté, le réalisateur montre les blocages du mode d’intégration à la française, le racisme qui se développe de tous les côtés et se fait donc le chroniqueur d’un pays qui va mal, très mal. Ce film est encore plus d’actualité depuis les attentats de Charlie Hebdo et montre avec beaucoup de tact et un certain sens de la nuance comment de jeunes gens fragiles peuvent se faire embrigader par des extrémistes religieux. Le glissement progressif décrit ici n’est pas un cliché, comme déclaré par certains, mais s’observe dans la grande majorité des cas où des jeunes succombent aux voix du djihad (on constate le même processus dans d'autres dérives comme les sectes etc...). D’ailleurs, la grande force du film de Faucon est qu’il ne juge jamais ses personnages, mais montre avec beaucoup de pudeur une spirale qui entraîne les populations vers le rejet de l’autre et vers la violence aveugle, qui ne peuvent causer que du malheur. Le cinéaste n’accuse personne en particulier, mais cherche à évoquer de nombreuses pistes possibles. Il est intéressant de noter que dans son film, on peut être né dans une même famille, avoir été élevés de la même manière, et avoir des comportements radicalement différents entre frères et sœurs. Et tout d’un coup, le déterminisme social en prend un coup. Un grand bravo donc.
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