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ferdinand75
549 abonnés
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2,0
Publiée le 15 octobre 2015
Un film très austère, très froid un peu clinique qui décortique pourtant bien le processus de radicalisation de certains jeunes de banlieue. On comprend bien comment le chômage puis la difficulté d'intégration peuvent amener des dérives. Les personnages sont assez justes, assez mesurés.Le discours n'est pas caricatural. Par contre le parti pris de ne filmer qu'en gros plan est très fatiguant, n'est pas justifier.On a l'impression d'un film TV à l'économie qui ne peut pas se payer des décors. Les acteurs ne sont pas toujours très justes, à l'exception de la mère ( certainement une non professionnelle) qui est remarquable. On comprend bien que cet agissement est l'affaire d'une toute petite minorité. La mise en scène très sobre, classique est un peu fade.
"Terrifiant ! Ouh là, le film "La désintégration" me fout la chair de poule ! Ouh, là ! Ce film montre le parcours d'un jeune Arabe sérieux et motivé pour réussir son bac pro, qui sombre vers le djihad car face au refus répété des employeurs pour son stage, il croit alors trouver une autre voie religieuse avec un jeune extrémiste ... L'évolution de ce jeune est frappante, on voit sa haine grandir, ses yeux encore plus noirs ! Dramatique car l'extrémiste parvient à manipuler les jeunes en mêlant le vrai et le faux pour faire passer le message du faux ... il n'arrête pas de les miroiter le racisme des Français, l'exclusion des Arabes pour nourrir davantage le dégout des jeunes malheureusement influençables ! Ouh là .. Le titre du film "La désintégration" est très intelligemment bien choisi. On y assiste déjà la désintégration sociale à cause de leur nom étranger, signe de la discrimination raciale lors de l'entretien professionnel. Il y a aussi la désintégration culturel car les extrémistes parviennent à faire croire que les imams leur font du coran "francisé" et non, celui des origines ! Hallucinant ! Malheureusement, ensuite, vient la désintégration familiale car l'entourage ne parvient plus à comprendre le jeune Arabe qui sombre dans la folie, d'où la désintégration psychologique, qui veut mourrir en héros ! La désintégration de la vie ou quoi ! Voilà, c'est fou, ça ... Ouah ! Les comédiens sont excellents ! Fascinants ! Ils parviennent à ma faire froid dans le dos ! Ouah ! Excellent film ! "
Excellent film.La performance des acteurs est rare.Un film qui sait toucher la ou les problèmes de l'identité et de la reconnaissance sont des détonateurs de bombes humaines.
Equipe d'acteurs excellente.Le premier rôle est super.Sujet parfois, pour nuancer mon enthousiasme, qui reste un peu schématique mais ça reste un bon film bravo au réalisateur qui sait viser juste assez souvent.
(…) le film ne donne pas dans la représentation négative et alarmiste des banlieues françaises : le regard humaniste porté sur les personnages (remarquable Rashid Debbouze) s'attache à montrer comment la désintégration sociale isole mais aussi rapproche les individus d'un même milieu.
Co-écrit par le cinéaste Mohammed Sifaoui (réalisateur entre autre de fictions diffusées sur le péril islamiste), "La désintégration" (jeu de mot du pauvre) n'est rien de plus qu'un vulgaire film de propagande comme il en pullule ces derniers temps, structuré aussi médiocrement qu'un reportage d'M6 dont il reprend les codes et les invraisemblances pour mieux se vautrer dans l'amalgame et la suspicion généralisée.
Anxiogène au possible, tout est fait ici pour inquiéter la populace à grand renfort de clichés, du converti plus hallal que hallal, du délinquant semi SDF sans repères au jeune de cité frustré de ne pas trouver de stage pour son cursus scolaire, le tout sous la houlette d'un prédicateur extrémiste (ouhhh), parlant avec le même timbre de voix qu'un Bruce Wayne qui aurait troqué son costume de Batman pour le blouson en cuir de Fonzie dans Happy days! (Ou comment susciter la méfiance envers le maghrébin quel qu'il soit) Jouant allègrement avec les préjugés et l'ignorance du spectateur (à l'exemple de cette scène montrant spoiler: une passagère toisant le frère Debbouze en train de lire le Coran dans le métro) le film de Philippe Faucon (jeu de mots censuré) a tout du prêt à penser pour xénophobe en mal d'argument, qui s'offusque en fantasmant de voir des Musulmans prier sur la pelouse d'une cité faute du lieu de culte adéquate tout en ignorant les appels à telle religion ouvertement prosélyte au coin de sa rue (quand ils ne viennent pas directement frapper à sa porte) où les discours enflammés de la classe politique tout partis confondus aux diners annuels d'une organisation religieuse communautaire.
Parce qu'à moins d'être complètement stupide, comment raisonnablement croire qu'un type puisse basculer dans le radicalisme le plus grotesque (c'est sûr que spoiler: se faire péter sur le parking de l'O.T.A.N. ça va vachement faire avancer le schmilblick du fanatique en tout genre!) sur la base de banalités sociales telles que celles présentées dans le film (en gros, n'importe quel mec qui galère dans sa vie est un terroriste en puissance!!), radicalisme se manifestant forcément par le port de la barbe (comme la grande chanteuse Conchita Wurtz...), par le refus de la mixité (de type salle de sport 100 % féminine par exemple) mais paradoxalement pas en transportant de l'alcool qui, comme chacun le sait, est parfaitement conforme à la religion de tout apprenti extrémiste qui se respecte (cherchez l'erreur!) .
D'une durée ridiculement courte (ou artificiellement longue à en juger par les minutes de vide cinématographique comblant l'anorexie du propos) "La désintégration" s'apparente au final plus à un nouvel opus des pieds nickelés au pays des fadaises qu'à une réelle tentative d'expliciter quoi que ce soit sur les causes réelles de certaines dérives religieuses, dont les Musulmans font bien commodément les frais quand en réalité, l'extrémisme se terre bien plus fortement chez ceux là même qui prétendent le combattre que chez ceux que l'on pointe du doigt en permanence...
Intéressant a voir pour le sujet qu il tente de retranscrire le plus justement possible abordant la manipulation de l esprit des religions sur des personnes dont la vie est parfois difficile , face a de la misère sociale , le chômage, les traditions des parents , le mal être, l' exclusion .... Comment par des discours suptiles mais drôlement bien préparer roder ils arrivent a en faire des soldats prêt a mourir pour une idéologie quitte a oublie tout ce qu ils ont eu et connu... Les acteurs sont tous très bons rien a dire ils joue tous le rôle de manière intelligente surtout celui qui joue le rôle du guide spirituel!! Le seul replie hé a faire et la durée du film 1 h 20 !! Fait que l on va trop directement au vif du sujet peut être trop vite on aurait pu broder un peu plus notamment les dégâts au sein de la famille , le rôle du frère , l attitude des personnages au sein de la societe....après le but du film est de dépeindre cet embrigadement rapide et cette machine drôlement bien règler !! Les causes pour en arriver la et les conséquences... Intéressant car on a tous un avis la dessus mais sait ton de quoi on parle ? Grace a ce genre de film on comprends un peu mieux le sujet
profitez du désœuvrement de jeunes pour les enrôler auprès de groupes terroristes et les faire passer à l'acte tel est le but de ce recruteur. tous les acteurs sont convaincants et avec la Syrie actuellement on voit que c'est possible. enfin je l'ai quand même pris comme une fiction.
tout est dans le titre, au lieu de s'intégrer, ces jeunes se font enbrigader par un recruteur à la voix lénifiante qui leur bourre le crâne de clichés, même si le propos du réalisateur est juste, le film est un peu complice des ces gens qui mettent tous les tords sur les nons-croyants et donc "énemis de l'Islam", c'est un sujet qui malheureusement reste d'actualité et encore pour bien longtemps, se servir d'une idéologie ou d'une religion à des fins dévastatrices l'histoire de l'humanité en est remplie, les intégristes de tous bords qu'ils soient puisent leur haine dans de veiux manuscrits qui, il faut le reconnaître, sont obsolètes et dangereux quand ils sont détournés de leur idée ou usage premiers, les chrétiens l'ont fait bien avant notemment en Amérique et l'on voit ce que cela a donné: des génocides ces jeunes qui sont pris pour cible par ces fanatiques qui n'ont rien de religieux, sont les premières victimes, ce film est rapproché à un autre film taitant le même sujet "paradise now"
Rares sont les films à glacer à ce point le spectateur par un réalisme frigorifiant. Tout le film est incroyablement saisissant de bout en bout tant le sujet ( jamais traité au cinéma sous cet angle à ma connaissance) est intéressant. La dynamique sociologique qui anime la réalisation et le scénario du film de Philippe Faucon est intransigeante et sans concessions. Certes le réalisateurs tend vers un didactisme profond et sans tournures qui le rend à la fois dangereux et si hypnotisant, mais le sujet est assez époustouflant pour qu'on le lui pardonne. Quant aux acteurs: ils sont tous épatants et en particulier ce personnage de prophète au charisme assez impressionnant, aucun surjeu, aucune ellipse; le réalisateur va droit au but, et la photo qu'il donne est assez foudroyante
Très bon film dans la mesure on ne sait pas à quel moment les jeunes dérivent réellement, à quel moment ils franchissent la ligne rouge, et à quel moment ils seraient bons qu'ils s'arretent (au début leur "transition délinquance => religion pacifique" parait positive...). Un très bon suspense également sur la fin. Un poil caricatural dans les personnages, d'où le 4/5 et non 5/5.
Certes pas trop mal joué, mais l'ensemble est totalement inabouti dans ses motifs et sa conclusion. Le terrorisme est un fléau qui ne peut venir dans la tête d'un jeune, même très influençable, juste le temps de se laisser pousser la barbe. Certes le cheminement est bon, mais trop rapide et assez peu explicatif pour être crédible. Si le film dénonce, tant mieux, s'il encense, qu'il disparaisse...
Au lendemain des élections présidentielles où le thème de l'immigration a souvent fait polémique, La Désintégration arrive au très bon moment pour faire un constat de la société française actuelle. Oui nous faisons, encore en 2012, des différences entre blacks blancs et beurs. Mais non, il ne faut pas être défaitiste et croire que cela n'évoluera pas. Ali est un jeune lillois qui tente désespérément d'obtenir un stage pour son bac pro, mais enchainant les refus, il va se tourner vers Djamel, un extrémiste qui va lui ouvrir une autre voie. Le film suit son parcours progressif, et nous sommes étonnés de voir la rapidité à laquelle Ali rejoint la cause islamiste. En effet, alors que le jeune est bon élève et a de solides bases familiales, cela ne l'empêche pas de tout plaquer du jour au lendemain. Ce comportement nous fait froid dans le dos et nous interroge : Qu'est ce qui se passe dans la tête d'un homme à ce moment précis et comment peut-il passer de « l'autre côté » avec une telle facilité ? En outre, Faucon dépeint avec réalisme une France qui n'intègre pas les étrangers comme il faudrait. Au lieu de leur donner leurs chances, elle les met à l'écart et les laisse « entre eux ». Cet aspect, les extrémistes s'en servent pour intégrer ces jeunes dans leur mouvement, les voyant faibles psychologiquement et sans port d'attache. Mais on le voit bien, ce dernier n'est que folie en promouvant seulement la violence et non la paix. En utilisant une mise en scène sobre et neutre, le cinéaste arrive à nous faire passer son message tout sauf didactique, mais d'une justesse implacable. La conclusion est grave, sans appel et profondément pessimiste, car aucune solution n'est apportée. Seule la triste réalité, dérangeante, demeure.
Moyen. Il y a de bonnes idées mais beaucoup trop de clichés, c'est un tableau trop facile pour une question si grande. L'histoire est beaucoup trop rapide du coup on a du mal à y croire; l'enrôlement des jeunes est trop rapide. Aucun attachement n'est possible en développant si peu les personnages alors on ne ressent pas grand chose face à leur destin. Le schéma du jeune qui ne reçoit que des échecs de la part des institutions et qui se laisse influencer par le côté obscur n'est pas assez développé d'où cette impression de cliché. Au final, le film dessert peut-être ce qu'il tend à démontrer. Dommage.