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    La Désintégration
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    3,0
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    95 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Après l'intégration prônée par le gouvernement, voici la désintégration qui nous entraine dans une cité lilloise, dont trois des jeunes habitants vont tomber sous la coupe d'un trentenaire qui va les convaincre de devenir les kamikazes d'un attentat terroriste. Le réalisateur Philippe Faucon tente d'expliquer comment l'exclusion et la discrimination associées à un habile endoctrinement peuvent conduire à un islamisme radical. Le cinéaste évite la caricature, le pathos, son sujet explosif illustre parfaitement la manière dont la désillusion et l'abandon peuvent mener au rejet de la société. Cette chute d'une grande valeur humaine est servi par une mise en scène rigoureuse et par une interprétation remarquable d'acteurs amateurs, de laquellel émerge Rashid Debbouze. Un film d'une brulante actualité.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2012
    La Désintégration (2012) est un impressionnant drame social, très réaliste dans son traitement (tant au niveau de l’interprétation que de l’écriture). Le film nous entraîne en plein cœur d’une cité lilloise, à la rencontre de trois jeunes adultes en marge de la société. Se sentant délaissé, se sentant victime de racisme, ils se lient d’amitié avec Djamel, un trentenaire qui sous ses apparences de "grand frère" bienveillant cache en réalité une toute autre facette, celle d’un manipulateur au charisme saisissant, se servant des failles de ses victimes pour les endoctriner peu à peu afin d’en faire de futurs kamikazes. Le film de Philippe Faucon tente de nous éclairer sur les motivations qui peuvent pousser un ou plusieurs jeune(s) des cités à basculer vers le terrorisme, à travers la religion d’un islam radical avec ses discours extrémistes et l’emprise qu’elle peut avoir sur ces jeunes qui se sentent délaisser et donc fragilisés par une société à travers laquelle ils ne se sentent plus concernés. Au niveau des interprétations, face à Rashid Debbouze (frère de Jamel), il faut se rendre à l’évidence, c’est Yassine Azzouz qui s’avère être la révélation du film, il incarne avec une réelle présence face caméra un véritable gourou démoniaque, fin manipulateur et au combien charismatique.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Efficace, concis, sans fioritures ni manichéisme, ce film de Philippe Faucon aborde un sujet brûlant et sensible : la place et la reconnaissance des fils et des filles d’immigrés dans la société française, à l’instar d’Ali qui, diplôme en main, ne réussira pas à décrocher le stage auquel il aspire tant. Faiblesse de caractère ? Sentiment d’humiliation ? Manque de persévérance ? Le jeune homme succombera au charme vénéneux de l’islamisme intégriste distillé par Djamel (impressionnant et inquiétant Yassine Azzouz), au grand désarroi de ses proches, et poursuivra les conséquences de cet aveuglement idéologique jusque dans l’action terroriste. De par son sujet, l’œuvre est à rapprocher du « Hadewijch » de Bruno Dumont.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 février 2012
    Il ne se passe pas grand chose, mais du coup c'est un film sans prise de tête. En plus d'une critique sur l'extrémisme islamique c'est une critique de la république française encore incapable d'intégrer ses enfants de l'émigration.
    J'aime: le fait que le film ne rentre pas dans l'analytique. J'aime pas: la pauvreté des dialogues
    Craoux
    Craoux

    30 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2013
    Que dire ? ... rien c'est finalement presque mieux. Ce pseudo film n'examine pas les raisons de ces chemins personnels confusants ouvrant la voie à cette forme de lâche, très lâche radicalité. Dommage qu'il n'y ait pas de contrepoids à ce genre d'entreprise cinématographique visant à alerter sur le risque que ces névrosés du djihad font peser sur l'ensemble de la communauté musulmane .... la haine de "l'autre" se renforcera tôt ou tard.
    jujulcactus
    jujulcactus

    25 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2012
    « La désintégration », c'est l'histoire de trois jeunes hommes d'origine arabe qui vont, après quelques mésaventures de leurs parts, s'engager sans véritable lucidité dans l'islam, dans l’extrémisme religieux pour devenir ce qu'on appelle communément des « terroristes ». Malgré ce sujet fort, le film prend des chemins bien didactiques pour nous faire entendre dans sa première partie le racisme qui touche les personnages, puis dans une seconde leur passage dans la branche extrémiste de la religion. Le film étant court (1h18), le passage de l'un à l'autre sent le raccourci, pas forcément très habile de la part du réalisateur qui appuie trop souvent ses dires et manque clairement de nuances. Cette absence de profondeur, de densité, couplée à un ton trop moralisateur ferait presque tomber le film dans ce qu'il cherche à dénoncer : « le pauvre arabe se donne du mal pour s'en sortir mais il ne peut avancer dans une société où les méchants occidentaux sont racistes  : il devient terroriste...». C'est réducteur, mais pourtant pas si éloigné du récit de Philippe Faucon. Heureusement sa deuxième partie permet à l'intrigue de sortir (un peu) de ce schéma, mais en effaçant complètement la cellule familiale de son héros, il écarte les personnages les plus intéressants et les mieux interprétés de son film ( la mère et la sœur)... Le reste du casting ne fait pas de prouesses, les dialogues manquent de nerf et de naturel, mais la mise en scène tient, quand à elle, plutôt bien la route. Asphyxiant par son didactisme et ses raccourcis l'once d'émotion qu'on aurait pu (dû?) y trouver, « La désintégration » échoue tant elle laisse quasiment indifférent. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 février 2012
    [...] Que toute réflexion se situe dans un mouvement constant, sur lui-même et sur le monde, un flot incessant d'arrivée et de départ qu'il ne faut ni arrêter ni pousser mais laisser libre d'agir et d'interagir dans le cercle le plus vaste possible. En ce sens, la radicalité, lorsqu'il s'agit d'une idée, est un échec, triste constat, de la portée intellectuelle du propos aussi bien qu'un aveu de son vide, ou du moins de son manque de sens. L’ambiguïté n'est-elle pas le secret de toute œuvre d'art ? [...]
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2012
    Là, je suis confronté à une incompréhension qui a pour base la problématique suivante : à quel public ce film est-il adressé ? Cette question n'a visiblement pas été suffisamment travaillée par l'équipe du film. En effet, si le film est adressé à des gens éduqués et cultivés, il est inutile et inintéressant. On sait que tous les arabes ne sont pas musulmans, que tous les musulmans ne sont pas des extrémistes et que tous les extrémistes ne sont pas des terroristes (je la joue poupées russes). Donc nous raconter ça pendant une grosse heure, c'est une perte de temps et d'argent pour tout le monde. En revanche, si ce film est adressé à un public novice en matière de religion et de tensions sociales qui en découlent, on est alors confronté à deux autres problèmes. Le premier est massif : cette population là n'ira pas voir ce film. Le second est un risque de taille : en montrant comment un jeune de banlieue d'origine magrébine se tourne facilement et sans osciller vers l'extrémisme et le terrorisme, alors même qu'il a une famille aimante autour de lui, ce public candide et naïf à qui le film pourrait vouloir livrer un message instructif pourrait tirer les conclusions opposées à celles que les créateurs du film auraient voulues. Dangereux, car ceux qui ont déjà une arrière pensée propice au racisme se verraient là confortés dans leurs idées. Quoi qu'il en soit donc, le film ne remplit pas son objectif, et l'histoire est banale et sans grand intérêt. Le petit Debbouze, lui, n'est pas mauvais, mais fait pâle figure face à un Tahar Rahim. Incomparable, en fait. En conclusion, j'ajouterai que nous avons ici un film court, mais long.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    Film hyper fort avec une tres grande sensibilité. Le petit frére de Jamel a deja tout d'un grand.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2012
    Si ce film avait voulu être crédible il eut été capital de développer la psychologie de chacun des personnages, l’essence même du film étant justement le processus d’endoctrinement qui mène ici aux attentats suicides. Si l’on considère donc le cœur du sujet, de deux choses l’une, ou bien le film a été bâclé en se disant que le message délivré suffira amplement, ou bien la réalisation n’a pas été capable de traiter réellement ce sujet sur le fond. Et si il n’est question que de délivrer le message, louable évidemment, il ne nous apprend rien que l’on ne sache déjà. Pour ceux qui ont voulu voir dans ce film l’explication de cette dérive communautaire, ce n’est pas ici le sujet. Mais il faut saluer l’engagement du réalisateur Philippe Faucon. La chute est poignante. Pour ces deux dernières raisons je mettrais 2 étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    j'ai kiffez ce film qui m'a ému et on a découvert un nouveau talent : Rashid DBZ il a Vole la vedette a Jamel moi je dit
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 février 2012
    Ce film est surement le navet de l'année, bien que l'année débute on ne pourra pas faire pire... Le jeu d'acteur est trés nul, on croirait regarder un reportage sur zone interdite sur des clichés ressassé à longeur de journée. Le film ne dure qu' 1h10 minute, pas plus long d'un dessin animé, a croire que le réalisateur n'en avait rien à faire de film, le resultat est que c'est un film baclé d'un ennuit pas possible. Ne perdez pas votre temps et passé votre chemin. Et pour info le frere Debbouze n'est pas fait pour le cinéma.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2012
    Quelle déception, ce film! Quelle déception! J'avais beaucoup aimé La trahison, du même Philippe Faucon, film courageux, sans langue de bois..... Tout le contraire de celui ci. On croirait une séquence d'Envoyé Spécial, comment-l'islamisme-radical-recrute-t-il-dans-nos banlieues. Des reportages qu'on a vu mille fois, tout est convenu, à commencer par les personnages, pas un poncif ne manque au tableau: le père malade qui s'est usé au travail, la mère courageuse qui fait des ménages et professe que l'Islam est une religion d'amour, et tolérante avec ça (le fils aîné vit avec une gauloise, la grande soeur a plutôt le look affriolant). L'iman du quartier qui est équilibré, intelligent. Même poncif dans le trio des recrutés, où l'on a droit à tous les archétypes: le petit déliquant que sa famille a foutu à la porte, celui qui n'a rien dans le crâne et qui trouve dans la religion de quoi le remplir, et enfin Ali, le héros, qui ne trouve pas de stage en bac pro à cause, pense t-il, de son nom.

    La grosse erreur, c'est aussi le choix du héros qui joue Ali, Rashid Debbouze. Bon, on imagine que le nom du frérot a du influencer..... non seulement il n'a pas l'âge du rôle, mais de plus il a vraiment une tête à faire peur: bas du front, l'air patibulaire, tout pour faire fuir les employeurs! Il eût mieux valu choisir un acteur dont le nom n'aurait peut être pas payé sur l'affiche, mais au physique normal, gentil! Sa métamorphose n'en aurait été que plus intéressante. Bien plus valable est Djamel le recruteur (Yassine Azzouz), subtil, doucereux, patient.....

    Mais bon, on en reste au niveau du plus superficiel. Aucune des questions qu'on aurait aimé voir traitées n'est abordée: pourquoi sont ils si fragiles? Qu'est ce qui explique qu'ils se laissent circonvenir si facilement?

    Et pourquoi ces difficultés à touver un stage? Pour Djamel et Ali, à cause du racisme. Sauf qu'un pays qui met en tête de ses hommes de télévision préférés Nagui et Harry Roselmack, de ses comiques préférés Omar Sy et Djamel Debbouze, de ses chanteurs préférés Yannick Noah n'est pas raciste. Il faudrait donc chercher ailleurs.

    En restant au niveau du ressassé, du déjà vu, Faucon nous décoit beaucoup. Un peu facile de traiter d'un sujet brûlant en le cachant derrière une plaque d'amiante...
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2012
    Dans un film, il y a le fond et il y a la forme. Concernant le fond, il y a peu à redire au film de Philippe Faucon. On y retrouve la fameuse interrogation concernant l'œuf et la poule : en France, l'intégration d'une partie de la population immigrée se fait-elle mal parce que ces gens ressentent un sentiment de rejet chez tout ou partie des français ou bien le sentiment de rejet de la part d'une partie des français vis à vis de la population immigrée vient-il du manque d'intégration de tout ou partie des immigrés ? A cette question, Philippe Faucon apporte sans aucun manichéisme une réponse claire : c'est parce qu'ils ne se sentent pas des français à part entière que certains immigrés se replient vers des solutions commutaristes, voire glissent carrément vers le terrorisme. La forme, maintenant ! C'est là que le bât blesse : à force de pratiquer une mise en scène épurée, il en arrive à nous présenter un film sans chair, froid, et, osons le dire, souvent ennuyeux. On en arrive au paradoxe suivant : ce film court (1 h 18) semble durer beaucoup plus longtemps tout en ne permettant pas d'éviter de trop nombreuses ellipses sur l'évolution psychologique des personnages. Tout cela est bien dommage !
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2012
    Autant qu'un film sur les mécanismes de manipulation qui mènent au terrorisme, La désintégration peut être considéré comme une (tentative de) démonstration de l'échec d'une politique nationale "d'intégration." Philippe Faucon a choisi la concision et le minimalisme, en tentant d'éviter, autant que faire se peut, d'enfoncer des portes ouvertes et un discours moralisateur. Il y a comme une inéluctabilité dans La désintégration, qui peut aussi s'apparenter à une neutralité de ton, qui lui donne des allures de papier de fond pour un magazine, plus que d'une oeuvre cinématographique à part entière. Si le scénario rend crédible le lavage des cerveaux de ses personnages et leur abandon progressif de toute latitude de penser par eux-mêmes, le réalisateur délaisse peu à peu leur environnement, hormis quelques scènes familiales qui sonnent très juste. Le passage de la fiction à un quasi documentaire, sec et sans contrepoint émotionnel, aboutit à un final glacial et comme privé de substance. Le film devrait nous remuer et remettre en question nos certitudes sur le fonctionnement de notre société, il y parvient par instants, mais pas dans la continuité, de par son parti-pris courageux, mais intenable, de ne faire aucune concession.
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