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    Le Miroir
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    kibruk
    kibruk

    114 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2024
    On sait que les films d'Andreï Tarkovsky sont des œuvres exigeantes et qu'il est facile de s'y perdre et d'y rester étranger, mais il y a toujours quelque chose de fascinant à y trouver. Alors comme le film est court pour un Tarkovsky (seulement 1h48) je me suis lancé et j'ai vu ce à quoi je m'attendais. Formellement c'est magnifique et l'œuvre est traversée de quelques moments de grâce, c'est forcément très lent, mais qu'est-ce que c'est confus et difficile à comprendre. Donc globalement "Le miroir" n'a pas été pour moi une expérience satisfaisante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    940 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2023
    Il faut considérer ce film comme une expérience.
    Mais ce n'est une aussi pour le spectateur. J'avais déjà vu trois de ses films intellectuels et énigmatiques et cela fait un certain temps. J'avais aimé. Aujourd'hui le temps passe et je suis lassé de ces considérations psychanalytiques. Soit il fait un film personnel, et cela peut intéresser ceux qui aiment l'auteur, soit il prend de la distance. Et là il est trop abscons. Ennuyeux c'est sûr et incompréhensible. Il vit dans les méandres du cerveau. On s'égare comme un Resnais obscur mais le fil se perd vite.
    Lauradesfleur
    Lauradesfleur

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2023
    Un beau film qui nous fait part de manière très esthétique et singulière la vision que nous avons nous-même de nos souvenirs
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Souvenir d'un passé tumultueux. "Le Miroir" est un film semi-autobiographique où Andreï Tarkovski revisite son passé à sa sauce. Peut-être n'aurais-je pas dû débuter mon parcours initiatique du réalisateur russe avec ce film. Mais les choses sont ainsi faites et "Le Miroir" est mon premier Tarkovski. Pour un homme si acclamé par la critique, je m'attendais donc à pouvoir moi aussi faire partie de ce petit cercle très privé. Mais force est de constater que je ne suis pas du tout réceptif.
    Avec une réalisation non linéaire, on finit complètement perdu, comme il n'y a pas vraiment de scénario, on ne sait pas trop où on va, les acteurs sont globalement tous mauvais, enfin seule la mise en scène parvient à proposer quelques idées intéressantes. Ce fut donc 1h30 de profonde déception, mais peut-être que je pourrais me rattraper avec le reste de sa filmographie.
    David Chollet
    David Chollet

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    L'aboutissement de l'art si singulier de Andrei Tarkovsky. Petit avertissement : si vous n'avez rien vu de ce cinéaste, il est préférable de ne pas commencer par ce film si énigmatique.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2022
    Je suis fan du style d'andreï Tarkovski, cependant je dois bien admettre que j'ai vraiment du mal avec Le Miroir. Si la scène d'intro m'emballe totalement, la narration non-linéaire me perd bien vite et je décroche au bout d'une heure. La réussite esthétique ne m'aide même pas à me maintenir éveillé face à ce somnifère sur pellicule. Peut-être est-ce seulement la vie du réalisateur qui ne m'intrigue pas, en tout cas je n'ai clairement pas été passionné par cette autobiographie originale certes, mais trop pénible à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2022
    La première scène. La scène d'ouverture. Un jeune homme bègue apprend à parler correctement lors d'une séance d'hypnose. Il s'adresse à la caméra, on voit l'ombre de la perche du micro, le ton est donné : Andreï Tarkovski va parler de lui à travers son film, il va se livrer à cœur ouvert à son spectateur, brisant la frontière entre la fiction et la réalité, et la superbe scène d'ouverture place les jalons de l'œuvre à venir.

    L'art de Tarkovski est peu évident à aborder. De par sa lenteur contemplative et ses longues réflexions philosophiques sur le bonheur, la foi, l'Homme et le sens de la vie, entre ses fidèles adorateurs et ses inlassables détracteurs il a déchaîné les passions dans la sphère du Septième Art. Ma position est assez claire, à voir mes films préférés et la place de choix que je réserve à Stalker et surtout à Le Sacrifice. Le réalisateur russe astreint beaucoup à la réflexion par ses œuvres exigeantes, mais il sait y incorporer autre chose : une ambiance. Cette ambiance est ce qui déterminera si le spectateur va prendre sa claque cinématographique monstrueuse ou hurler à l'imposture d'un cinéma trop sec et clinique pour s'y sentir impliqué.

    À titre personnel je n'ai jamais trop été frappé par l'ennui devant ses films, à la seule exception de L'Enfance d'Ivan qui cependant comporte bien d'autres qualités pour tolérer quelques longueurs. L'exigence des films de Tarkovski sait rendre au centuple ce pour quoi le spectateur s'est battu - arriver jusqu'à la fin sans plisser des yeux - et délivre toujours une beauté et une profondeur vertigineuse qui n'aura de cesse de hanter son sujet pour les jours à venir. C'est d'autant plus triste qu'après avoir adoré des objets de fascination comme Solaris et Nostalghia je me suis mis à méchamment piquer du nez devant Le Miroir...

    Revenons à la scène d'introduction, voulez-vous. Le cinéaste parle dans ce film de lui-même, il se remémore des souvenirs qu'il met en images, il nous perd dans les limbes de sa mémoire. Personnellement ce genre de scénarios, c'est totalement ma came, et quand c'est porté par un réalisateur que j'adore autant que le brillant cerveau à l'origine de Stalker je ne vois aucune raison à ce que je reste totalement hermétique au film. Pourtant Dieu sait que j'ai dû m'y coller à quatre fois (en relançant le film depuis le début à chaque fois bien entendu) avant de pouvoir enfin arriver au bout ! Et encore, au bout... mon visionnage a quand même salement été amputé de longues plages de somnolence quoi.

    Alors autant mettre les choses au clair : ça ne reste pas n'importe qui derrière la caméra, ni même tenant la plume. On le reconnait le Tarkovski génie plasticien, spirituel dans l'âme (j'adore les pléonasmes), l'atmosphère incorporée dans le récit dans les premières minutes - voire plusieurs dizaines de minutes - est remarquablement efficace et, jouant de la non-linéarité de son intrigue et de partis pris abstraits que j'apprécie tout particulièrement (le choix de la même actrice pour jouer l'ex-femme et la mère du protagoniste, symbolisant la confusion des souvenirs opérés par la mémoire), laisse présager la plus fascinante des autobiographies.

    Cela dit... En repoussant toujours plus loin la confusion et les expérimentations, ma fascination s'est vite altérée en perplexité. À redoubler de mystère et s'enfonçant toujours plus dans des directions multiples qui s'entrecroisent, j'ai très rapidement perdu le fil en même temps que le film semblait instaurer une constance dans son intrigue. La narration est non-linéaire, le ton l'est, et c'est au bout de 45 minutes que j'ai commencé à lentement décéder sur mon siège et à sombrer non seulement dans l'incompréhension totale, dans la froideur face aux situations mises en scène et dans l'ennui le plus mortel qui soit. De temps en temps je me rattachai à un plan magnifique, à une scène formellement formidable (la lévitation est vraiment un motif récurrent chez l'ami Andreï, et à voir comment il filme ça je ne m'en plains pas, au contraire).

    Qu'un film soit esthétiquement magnifique c'est une chose. Qu'il ait une thématique cohérente et aboutie de bout en bout aussi. Mais qu'il soit désespérément chiant en est une toute autre. Peut-être que je ne suis simplement pas touché par la vie d'Andreï Tarkovski, mais je suis resté totalement insensible à ce qui m'était montré. Alors que ça n'annonçait que du grand pour la suite, la scène d'introduction est le seul élément qui a pu un tant soit peu me faire rentrer dans le film pour une bonne demi-heure où l'atmosphère n'opérait pas trop de fioritures extrêmes.

    On savait Le Miroir comme une œuvre infiniment difficile d'accès, la moins appréhendable de son auteur, qui nécessite un visionnage supplémentaire, ou deux, ou trois, sûrement d'ailleurs le reverrai-je un jour pour mieux voir où il veut vraiment en venir, mais quand c'est trop c'est trop, et malgré ma volonté et de rares moments d'extase, j'ai finalement - dans ma fatigante lassitude - sombré dans mes propres onirismes plutôt que dans ceux de Tarkovski.
    Madmax
    Madmax

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2021
    Sûrement la critique la plus difficile à faire qui soit car c'est l'un des rares films où l'art cinématique est utilisé dans sa forme la plus pure. Les plus grands films se ressentent et on les comprend sans avoir à les intellectualiser, c'est le cas ici. Tarkovski pousse ici le sens d' "image artistique" à son meilleur en les laissant s'exprimer d'elles mêmes. Aucun point de vue n'est imposé par l'auteur malgré l'aspect autobiographique de l'oeuvre ce qui relève du miracle.Tarkovski comprend l'importance du symbolisme et l'utilise de manière récurrente à juste titre, comme l'écrit Ricoeur : " (le symbolisme) c'est le logos même d'un sentiment qui sans lui resterait vague, non explicité, incommunicable. Nous sommes en face d'un langage insubstituable." Chaque image de ce film restera gravée dans ma mémoire comme symbole de beauté.
    Musomuse
    Musomuse

    5 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2020
    Typiquement je pense qu'il s'agit ici d'un film poétique sur l'ensemble. Création d'images et bien d'autres. On a tout de même une ligne directrice, le reflet et l'essence de ce reflet. Tout cela s'articulant autour du thème récurent chez Tarkovski la Russie. En opposant la campagne et la ville. Donc tradition et modernisme. Mais aussi les âges, jeunes et vieux. On a donc un dualisme omniprésent dans le film. Cela ne semblant pas linéaire je pense que le but de Tarkovski était véritablement d'expérimenté un portrait comportent une listes des choses qu'il souhaite montrer. Et Franchement y a un véritable rendu.
    Seulement c'est pas très intelligible. On a pas vraiment de symbolique. C'est plus de la poésie. Pas de critique particulière autre que l'on sent bien la préférence pour le champêtre.
    Je ne ne vois donc pas Le Miroir comme un film pure jus. Il s'agit d'une expérience audio-visuel. Et pour ma part je pense que le réalisateur est ici en train de mettre en place ses prochains films qui auront un message autre que les choses s'oppose. D'ailleurs c'est remplie d'idées de mise en scène se retrouvant ailleurs dans sa filmographie. Notamment dans Stalker. Ce qui est vrai comme faux.
    Au fond c'est une œuvre à part entière, seulement pour moi ça me semble moins intéressant de traiter le cinéma comme un simple laboratoire. Il faut aussi savoir faire construire de manière plus traditionnel. Le concept a des limites que l'on doit considérer. Donc c'est bien beau et temps mieux. Profitons de choses plus captivante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2019
    C’est un grand cinéaste russe effectivement au même titre que son homologue américain de « 2001, l’odyssée de l’espace ». Que de poésie lyrique dans la forme de sa mise en scène contemplative et qui se déplace la caméra en avançant vers le temps, ça ne court pas mais marche au rythme de la mélodie, du classique éblouissant. De l’œuvre d’art parsemée de mirage et d’illusion optique, on se serait cru effrayé par l’effet voulu venu de l’immensité silencieuse agissant la nature tout autour. Des oiseaux qui s’envolent évaporés, des traces vaporeux qui s’évanouissent successivement, une maison mystérieusement hantée et son miroir habité. Du spiritualisme universaliste dans ce pays « d’Andrei Roublev » réglementé, le régime ne laisse filtrer aucune fuite dans ce scénario, de la démagogie historique, quelques rares gouttes laissées, ce n’est que du pure souci voué au détail. Après la planète esprit eau de vie « Solaris », voilà l’esprit terrien envoûté à son tour du monde cosmique, la lévitation de la belle au bois dormant, des personnages toujours aussi troublés pour transporter leurs états d’esprit. Les souvenirs du passé jusqu’au présent s’y mêle ou l’ouverture d’un univers parallèle cinématographique en ouvrant simplement la porte. Le thème fantomatique de cette réalisation est intrigant pour le cinéma angoissant, ça m’inspire l’école des métiers du multimédia. On se fraye un passage devant ces cheveux plongées emmêlés, une chambre de cinéma obscur inconfortablement fascinant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Bon... Voilà si on aime la poésie russe abstraite en voix off, les films sans queue ni tête, le vent qui souffle dans les champs pendant 3 minutes chrono, l'absence totale d'un scénario et des scènes sans liens alors ce film est fait pour vous. Si par contre, malgré tant d'efforts Tarkovski reste pour vous une énigme cinématographique et un véritable bourreaux cinephilique alors comme moi ce film est un supplice. Désolé Andreï mais je crois bien que nous deux ça ne sera jamais possible...
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    “Que celui qui le désire se regarde dans mes films comme dans un miroir, et il s’y verra�, disait Tarkovsky. Tout est une question de désir, effectivement...et un peu de volonté et d’intelligence, tout de même. Pour avoir vu quelques unes de ses oeuvres jusqu’à présent, le cinéma de Tarkovsky me donne l’impression d’être de ceux qui nécessitent impérativement d’être dans les dispositions idéales pour être pleinement appréciées...et ces dispositions idéales, cette appréhension du cinéma en tant qu’art total et transversal, cette obligation de maîtriser l’art et l’histoire à un degré suffisant pour comprendre et ressentir ce qui se passe à l’écran, sont devenues des compétences en sommeil, rarement mises à contribution dans le monde d’aujourd’hui (en tout cas, certainement pas à ce niveau et pour ces rausibs). A l’instar de ‘Stalker’, si vous contentez de regarder distraitement la chose, si vous en attendez une histoire, avec un début et une fin, des personnages et des faits aisément identifiables, vous risquez d’être déçu : ‘Le miroir’, c’est un voyage, qu’on devine être largement autobiographique, dans les souvenirs épars et désordonnés d’un homme aux portes de la mort, une déambulation dans laquelle le passé et le présent s’entremêlent, les rêves n’ont pas moins de substance que la réalité et où toutes les femmes ont le visage de la mère. Ni la continuité des scènes, qui sautent alternativement de l’enfance à l’âge adulte, bercées par les créations musicales de Edouard Artémiev et les poèmes de Arseny Tarkovski (le propre père du cinéaste), ni leur représentation, en couleurs ou en sépia, ne répondent à une logique bien déterminée. ‘Le Miroir’ n’obéit en rien au processus narratologique traditionnel du “Voyage du héros� mais à la logique du “Flux de conscience� : Tarkovski lui-même estimait d’ailleurs que construire le film avait exigé de lui des compétences de compositeur de symphonies bien plus que de raconteur d’histoires. Cette particularité du ‘Miroir’ suscita d’ailleurs quelques complications dans la mise sur pied du projet : le Goskino, l’organisme officiel de financement du cinéma soviétique, n’accorda des fonds à Tarkovsky qu’avec réticence, et se montra le moins généreux possible. Imperméable aux arguments du cinéaste qui défendait l’idée que le cinéma n’était pas qu’une question d’esthétique ou d’agencement des scènes mais de “représentation du temps�, le comité jugea que ‘Le miroir’ était non seulement incohérent mais ne dégageait en outre aucune signification politique, et la critique occidentale, pourtant plus ouverte aux expérimentations, fut elle-même partagée dans un premier temps. Pour en revenir en toute simplicité aux deux heures dont je disposais pour assimiler ‘Le miroir’, inutile de préciser qu’elles se sont avérées bien insuffisantes. Même en écartant le constat qu’on se sent toujours frustré et dans une position inconfortable de ne pas être instantanément ébloui par ce qui est considéré aujourd’hui assez unanimement comme un chef d’oeuvre, il reste que ‘Le miroir’ est tout sauf évident à comprendre, apprécier, raconter, restituer, pour ne même pas évoquer le fait de l’analyser. Evidemment, on peut décider de couper au plus court, refuser la promenade méditative proposée par le réalisateur, s’irriter de ses prétentions et de sa méthode et décréter qu’il ne s’agit là que d’un chaos incompréhensible de scènes éparses, certaines très belles, d’autres très quelconques, généralement reliées selon le principe éminemment subjectif de l’association d’idées. On peut aussi décider de s’y atteler avec la patience d’un maître zen, de plonger sans appréhension au plus profond de l’océan de réflexions foisonnantes que constitue le film et d’en remonter avec une clé de compréhension différente à chaque fois, ici une évocation de l’image primale de la mère qui poursuit l’homme tout au long de sa vie, pour le meilleur et pour le pire, là une introspection sur ce que recouvre le fait d’être russe. Sans verser dans un de ces deux positionnements extrêmes, il faut tout de même noter que même une approche “raisonnable�, qui ne cherche ni à tout comprendre du premier coup, ni à rejeter toute forme d’écartement de la norme, sera marquée par une certaine ambivalence. ‘Le miroir’ pourra susciter une sensation d’ennui et d’inconfort, dans le cas de certaines scènes qui paraîtront interminables, triviales et vides de sens, faute d’avoir déjà eu le temps et l’énergie de démêler leur raison d’être et de les relier à autre chose, ...et l’instant d’après, émouvoir soudainement, greffer quelque chose de durable en vous, sur le constat que les paroles, vaines et superflues, ne rendent que très imparfaitement la complexité du ressenti intérieur ou à la découverte de l’ère du bilan, du pessimisme et des regrets amers qui se conjugue comme par magie à l’âge de tous les possibles et de l’innocence perdue.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    44 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Ca m'embête vraiment mais je vais devoir me ranger du côté de ceux qui ont trouvé le film chiant et pas indispensable d'avoir vu avant de mourir pour tout cinéphiles ! Pourtant les premières minutes semblent très mystiques, mélangé à de jolie couleurs et à des prise de vue pas dégueu de Tarkovsky, le début du film intrigue et c'est ce qui m'a plut et accroché. Mais combien de temps 20 minutes ? 25 minutes, après c'est l'ennuie qui m'a guidé, je ne suis d'ailleurs pas allé jusqu'au bout. Comme pas mal de chez d'oeuvre subjectif, le bon cinéphile reconnait évidemment le travail formel de Tarkovsky mais ne comprend rien au reste. Un coup le point de vue du gosse, ensuite la mère, la femme , le père etc ... Si encore quelque chose nous retenait, oui la beauté du film pendant un temps, mais ça ne suffit pas. Nettement en dessous d"Andrei Roublev" vu au cinéma l'an passé et qui pour moi reste le meilleur Tarkovsky visionné à ce jour. Déception.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2018
    septiemeartetdemi.com - Si l'art est de la beauté qui a du sens, alors Le Miroir mérite toutes les palmes. Il ne faut en revanche pas s'attendre à trouver le sens en question ; c'est un film complètement inintelligible, comme un poème lu trop vite. Des poèmes l'illustrent, d'ailleurs, lus par l'auteur pendant que les images défilent, telle une métaphore récursive de l'œuvre, incapable de se suivre. Quand elle n'explore pas l'étrangeté opaque de personnages dont il est impossible de se rappeler de scènes à d'autres, elle cède la place à l'esthétisme graphique de plans toujours en mouvement, comme désireux d'être le reflet de leur frère ennemi le scénario.

    Beauté et incompréhensibilité, si elles sont encore l'apanage de grands artistes (Arronofsky, ça sonne russe, non ?) ne font pas bon ménage car ils réduisent l'appréciateur au silence, que ce soit en le laissant bouche bée ou en lui dérobant sa sagacité. Parlez de ce film s'il vous faut l'interpréter et partager votre vision (et il est probable que vous ressentirez ce besoin), mais ne défendez pas votre point de vue mordicus, car il sera aussi indéfendable qu'un avis négatif contre ce film l'est.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 octobre 2017
    Généralement hermétique aux films qui ne disposent pas d'un « vrai » scénario, ou du moins d'un fil conducteur solide, Le Miroir ne m'a pas fait changer d'avis sur le genre. Si vous êtes adeptes d'un cinéma lent et contemplatif, ou bien féru de poésie, alors oui peut-être, pourquoi pas. En d'autres cas j'ai du mal à voir comment on ne peut pas trouver le temps extrêmement long. Le film dispose néanmoins de certains atouts à mon sens, la beauté des images d'abord, puis la manière dont le film est tourné, avec des prises longues et des points de vue nous plongeant intensément dans les scènes représentées. Le Miroir fut ma première oeuvre d'Andreï Tarkovski, et il ne m'a malheureusement pas donné envie de me plonger davantage dans le reste de sa filmographie.
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