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    Le Miroir
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    Plume231
    Plume231

    3 959 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2011
    Autant il y avait une cohérence narrative dans "Andrei Roublev" (mais si, mais si...!!!) et "Solaris" ses deux précédents films, autant Andrei Tarkovski en insuffle aucune si ce n'est celle incohérente des souvenirs d'un mourant. Bon alors en cinéaste exigeant, on peut même dire perfectionniste, qu'il était Tarkovski, il ne filme pas une seule scène, une seule image, qui ne soit parfaitement mise en scène (pas un cadre qui bave d'un millimètre en trop de côté !!!). Résultat comme dans tous les films du cinéaste, visuellement c'est splendide. Pour l'histoire, ce sont une succession de souvenirs pour le personnage en quelque sorte principal, pour moi ça m'a fait l'impression d'une succession de "rêves". Comme certains "rêves", il y en a qu'on oublie totalement, pour d'autres, on arrive à retenir quelques détails significatifs, et enfin pour certains, c'est rare mais ça peut arriver, on les retient entièrement. Bien sûr, un "rêve" est une scène du film. Pour les scènes mémorables, il y en a en particulier deux qui sont impossibles à oublier : celle d'introduction où un bègue est guéri par l'hypnose et la séquence qui se déroule dans l'imprimerie où l'on ressent bien l'angoisse atroce d'être un citoyen russe sous la dictature stalinienne. Seul défaut à ce magnifique tableau : la voix-off récitant des poémes du père du cinéaste qui alourdit inutilement l'ensemble. Quoi qu'il en soit "Le Miroir" est une oeuvre magistrale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2011
    Bouleversant..... touche à l'essentiel, à l'âme....
    Si beau.....
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    149 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2011
    Zerkalo est le quatrième long-métrage de Tarkovski et c'est également mon quatrième Tarkovski à titre personnel. Le cinéaste signe là certainement un des plus beaux films de l'Histoire avec une beauté formelle exemplaire. Il confirme ici qu'il était bien un grand poète de l'image, quelqu'un qui rend tout simplement beau ce qu'il filme. On sent la maîtrise de tous les instants et c'est juste un bonheur que de ressentir ça.
    Zerkalo est donc une oeuvre visuelle d'une portée intense, tout comme son histoire. A vrai dire c'est dur de la suivre, on voyage entre le passé et le présent d'un homme (vraisemblablement Tarkovski himself) tout en observant cette teinte de surnaturel grâcieux qui a une capacité d'émerveillement inouïe et qui m'a captivé comme rarement. Zerkalo est une oeuvre forte, d'une beauté ravageuse mais ça reste un film très éprouvant. Ereintant certes, mais face à un film qui respire autant le génie, j'ai tout simplement été retourné. Tarkovski était un maître en ce qui concernait la mise en scène, et il nous fait une vivre une véritable aventure ici où la nature occupe une place importante, tout comme cette sensualité omniprésente, de sa caméra il caresse ce qu'il filme, ce qui rend vraiment le tout émouvant et déchirant. Ca reste peut-être un ressenti personnel, mais les qualités du film sont bien là. Cependant je conçois totalement qu'on n'aime pas, c'est une oeuvre qui nécessite beaucoup d'effort, de la concentration mais qui au final nous fait relâcher celle-ci pour se laisser transporter comme jamais. Un poème cinématographique d'une rare pureté, d'une rare beauté, qui m'a véritablement conquis. Je ne pouvais qu'adorer ce film!
    Il provoque sûrement des réactions mitigées chez certains, il est éprouvant, difficile mais si beau... C'est dur de le conseiller, je dis juste que Zerkalo dépasse le cadre du simple film et demeure une oeuvre d'Art des plus réussies, des plus transcendantes et des plus magnifiques. Ce n'est pas un film à voir, c'est une expérience à vivre.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    74 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Il existe parfois des œuvres qu'il faut accepter de ne pas totalement comprendre, tant elles sont personnelles, rattachées à leur auteur. Cela vaut particulièrement pour Andreï Tarkovski et son superbe "Miroir". Il est vrai qu'une bonne connaissance de la vie et de l'œuvre du cinéaste permettra de mieux saisir le film. Mais pas forcément de mieux l'apprécier ... car, qu'on analyse ou non, il est impossible de ne pas sentir à quel point Tarkovski (dont la qualité d'artiste fait ici plus que jamais partie intégrante de sa qualité d'être humain) s'est livré de tout son être dans ce véritable poème cinématographique. Le réalisateur y fait figurer son propre personnage, mais le filme rarement : le point de vue reste la plupart du temps subjectif. Cependant, ce n'est jamais le point de vue du personnage à l'instant narré : il y a un décalage spatiotemporel. Ce décalage, c'est le recul qu'a pris l'homme sur son passé ; il le revoit d'une autre manière, beaucoup plus douce, beaucoup plus réfléchie, beaucoup plus spirituelle. Tous les sentiments du grand Tarkovski habitent cette œuvre de pure poésie ; avant même d'être un film, c'est un voyage dans l'âme d'un homme, dans ses souvenirs, ses regrets et ses tourments ...
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    212 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Incroyable... Andreï Tarkovski est sacrément talentueux, il le montre une fois de plus avec "Le Miroir", ce chef d'oeuvre intensément poétique et a la mise en scène d'une telle beauté qu'il serait vraiment futile de tenter de la décrire... En utilisant avec beaucoup de justesse les poèmes de son père, Arseni Tarkovski, qui sont un élément du film d'une importance primordiale, le cinéaste soviétique insuffle a son œuvre quelque chose d'unique, d'impressionnant... De la nostalgie, de l'amour, du regret... Un voyage envoutant a travers le temps, on se perd alors entre le passé et le présent, on découvre, on observe. Chaque plan est d'une beauté émouvante, d'une force qui laisse sans voix. "Le Miroir" est une œuvre exceptionnellement forte et intrigante, qui marque et qui émeut énormément, tout cela accentué encore plus grâce a une utilisation virtuose de la musique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Il occupe une place de choix dans mes films favoris. On sent bien à la vision de l'œuvre que Tarkovski est bel et bien un génie du cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Magnifique et d'une grande modernité. Inexplicable. Du grand art avec une esthétique sublime!
    bidulle3
    bidulle3

    73 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Et c'est clairement son film le plus complexe depuis le début de sa filmographie. Andreï Tarkovski réalise ici plus qu'un film, il réalise une oeuvre forte, puissante inoubliable. Dès le début, on comprend que l'ont a pas à faire à quelques chose d'ordinaire, la métaphysique est en route, puis surviens l'un des plans les plus connu du film ... Une femme, assise sur une barrière en bois, filmé de dos regardant au loin ... soutenu par la voix off et c'est alors que "Le miroir" commence réellement.
    Mais il ne faut pas y cherché de sens narratif proprement dit, Andreï Tarkovski met en scène son long métrage tel l'authenticité humaine, il se souvient, les souvenirs réapparaîssent, se modifie, évolue sans fil conducteur direct si se n'est sa mémoire. Et pourtant tout prend forme au fil du temps dans l'avancement de son histoire. Ceci est certainement dû au faite que "Le miroir" est son film le plus personnel, un film presque autobiographique mais aussi réalisé en hommage à son père, dont la poésie cité à travers les images apporte quelques chose de grand. Mais plus que la poésie, "Le miroir" est un poème imagé, soutenu part la musique de Jean-Sebastien Bach offrant une beauté rare et touchante.
    En somme, il ne faut pas forcément comprendre entièrement une oeuvre pour l'aimer, il suffit juste de regardé, d'admiré, de voir avec le coeur l'amour que Andreï Tarkovski montre, une tendresse qui dépasse le temps, qui dépasse l'entendement à cause ou grâce a une certaine incompréhension de l'Homme face à un artiste, un auteur, un peintre.
    Il est vrai cependant que pendant le visionnage, tout ne peut semblé tel, mais "Le miroir" tient sa force de quelques chose de mystique, le cinéaste Russe construit petit à petit son oeuvre, en y ajouté tout au long du film ses ingrédients pour au final nous montré un tableau sublime dans une dernière séquence absolument magnifique, peut-être même d'ailleurs l'une des plus belle fins que j'ai pu voir. Alors même si part moment, il y a quelques irrégularité, en une seconde, Andreï Tarkovski est capable de nous transporté ailleurs, et à ce moment précis, ce n'est pu du talent, nan, c'est bien plus que ça, c'est divin. "Le miroir" est en quelques sorte le corps et l'esprit...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 février 2010
    Certes, la réalisation est superbe, les acteurs excellents, et certains plans, beaucoup même, relèvent plus de l'oeuvre d'art que du simple cinéma. La scène où l'héroïne se lave les cheveux est tout simplement formidable. Lynch a beaucoup copié ce film dans Inland Empire, et Hideo Nakata n'a en fin de compte pas inventé Sadako, Tarkovski a crée cette image en premier. Mais, malgré tous ces nombreux avantages, c'est à mon sens un film très ennuyeux. Beaucoup vont hurler à l'hérésie et penser que je suis un stupide béotien, néanmoins, je continuerai d'affirmer haut et fort que je préfère de loin Conan le Barbare, qui, quant à lui, ne laisse guère de place à l'ennui.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2009
    « Homme libre, toujours tu chériras la mère!
    La mère est ton miroir, tu contemples ton âme… »
    Un miroir un peu hermétique, certes. On peine à distinguer les contours du mystérieux reflet. Et pourtant, de là naît un charme universel : des souvenirs, véridiques ou fantasmés, reviennent les uns après les autres, dans le déroulement infini de la lame psychique de Tarkovski. Nous entrons alors dans un autre monde ; passé ? présent ? qu’importe, tant qu’il est sur l’écran et que nos yeux assoiffés de beauté s’apaisent au fur et à mesure.
    Au spectateur, reviennent avec l’écume des beaux jours des images : une maison dans la forêt, des chemins de la Russie profonde évanouis à cause d’une lumière trop belle, un adroit mélange de sépia et de noir et blanc…et, les yeux grands ouverts, on se demande parfois si on n’aurait pas vécu ces moments-là dans une autre vie.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 115 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Bon je ne sais toujours pas si le cinéma de Tarkovski me plaît ou non, parce que Andrei Rublev, l'enfance d'ivan m'ont bien fait chier, malgré des qualités formelles (et pas que) indéniables, mais Stalker et Solaris m'avaient fascinés. Que penser donc de ce réalisateur ? je pensais trancher en voyant le miroir, et malheureusement, je vais le placer à côté de Andrei Rublev. Avant de voir le film en fait il faudrait savoir qu'il n'y a pas vraiment d'histoire avec une intrigue, juste des séquences de flash back qui vont jaillir du passé. Alors le concept n'est pas mauvais, au contraire, surtout qu'il y a des partis pris intéressants, comme le fait que la mère et la femme du héros soient jouées par la même personne : Oleg Yankovsky qui est absolument magnifique, ou bien le passage de la couleur au noir et blanc, donnant ainsi une sorte de rythme tacite au film. Mais ça ne m'a pas suffit. J'ai beaucoup aimé le début, et j'adore certaines scènes, mais globalement j'aime pour parler franchement où ils ferment leur gueule, et dès qu'ils parlent je m'ennuie à mourir, j'ai cru que je n'allais pas réussir à finir le film.
    Voir un plan très long, sur une femme ou autre, ça ne me gène pas surtout avec la maîtrise virtuose de la caméra de Tarkovski, une composition des plans magnifiques, mais si ça cause de trucs qui ne m'intéressent pas des masses je décroche très vite parce que justement ça ne m'intéresse plus du tout. Ainsi la scène que l'on doit voir trois fois dans le film où le vent souffle sur des buissons au ralenti, je trouve ça sublime, ou bien la fin, cette maison dans les bois (qui rappelle Antichrist de LVT, pas étonnant que ce dernier ait dédié (dédicace wesh) à Tarkovski).
    Pour la composition des plans j'ai pu observer ce que mettait en exergue Marker dans son documentaire sur Tarkovski avec les plans où il essaye de mettre les différents éléments, le feu, l'eau, la terre, l'air, ce qui rend la scène de l'incendie de la cabane au début du film encore plus sublime.
    C'est pour toutes ces raisons que je ne peux pas être aussi méchant avec ce film que je le voudrai, et pourtant dieu sait que ça m'a ennuyé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    Tout est déjà dit, je crois... Je rajouterai qu'en effet, c'est un miroir! Le seul film dans lequel je me suis vu en souvenir, puis je me suis vu me souvenant... Certaines scènes semblaient habiter dans ma tête et n'attendre que de voir ce film pour ressurgir et prendre sens. Merveilleux!
    Spiriel
    Spiriel

    39 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2008
    Réputé pour être le film le plus hermétique de l'auteur, à cause de sa narration si difficile à lire (mais tellement riche et significative!), Zerkalo est caractéristique de la démarche de Tarkovsky. Si personnels, et pourtant tellement universels. Là où la plupart construisent une thèse à travers le film, le russe s'interroge sur les fondements de l'existence, ceux qu'on ne remet jamais en question, qui nous concernent tous mais qu'on ignore superbement, trop occupés à des futilités. Ces films visent à poser une question, émettre un doute, d'autant plus troublant que le cheminement intellectuel pour y arriver est infaillible. Mais si Tarkovsky est le réalisateur le plus cérébral du cinéma, il s'adresse aux sens du spectateur avant de l'inviter à réfléchir. Sa façon de faire ressentir les éléments est inimitable, et en ce sens ses films sont les seuls que je qualifierais d'oeuvres d'art (désolé JLG), en ce qu'ils reposent avant tout sur la sensorialité et non les sentiments, et qu'ils font naître, comme s'ils nous touchaient physiquement, des choses chez le spectateur qui n'est pas présent dans le film. C'est cette quête d'infini, de spiritualité et d'absolu qui aura guidé toute la carrière du cinéaste. Dans ce film il y a deux Andreï. Le cinéaste qui utilise le "flux" pour apprivoiser le temps et le transcender, et le personnage, qui constate la vacuité de la recherche du bonheur à travers le prisme du souvenir, et qui est lui impuissant face au temps, qui cherche sa nature propre à travers la fusion qu'il avait avec la Nature lors de son enfance (la maison dans la campagne a été reconstituée pour être celle d'Andreï enfant). Le film est également un puissant portrait de femme, sa mère et son ex-compagne, qui n'est pas sans rappeler, surtout à la coiffure, l'épouse du Sunrise de Murnau, dont elle partage une idée d'universalité et de pureté. La densité thématique du film est inextricable, mais comme un tableau de Vermeer il ne s'agit pas de le voir qu'une fois.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    155 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2008
    L'ère Brejnev a favorisé un relatif relâchement de la censure en URSS. Jusque 1968 tout d'abord où les artistes pouvaient enfin à peu près s'exprimer... Ensuite et malgré le resserrement idéologique très net, conséquence du fameux Printemps de Prague, le réalisme socialiste allait quasiment être laissé aux oubliettes, d'où l'élargissement artistique qui s'ensuivit. C'est dans ce contexte assez particulier qu'Andreï Tarkovski réalisa "Le Miroir" (1974), oeuvre riche et complexe faisant s'entremêler souvenirs, aspirations, rêves, fantasmes et désirs de façon parfois autobiographique (mais la frontière entre fiction et réalité est trouble). Les époques se confrontent, les personnages jonglant d'une situation à une autre, caractéristiques des illusions et délires d'un cinéaste explorant les dédales de sa pensée, de son esprit. Point de clarté narrative, de transitions nettes : des images d'archives sont supplées par d'autres scènes en noir et blanc, puis la couleur revient sans que rien ne soit explicité. Ne connaissant Tarkovski que de réputation (c'est là le premier film que je visionne de cet auteur), j'avoue ne pas avoir toujours saisi toutes les subtilités de son récit. Bien sûr, les personnages me parlent et mes yeux n'ont cessé de scruter tous les détails de la mise en scène ; mais je regrette de ne certainement pas avoir été réceptif à toutes les thématiques du fond, n'ayant pas conscience des éléments récurrents de l'oeuvre du cinéaste. Aussi ai-je de temps à autres pris de la distance alors que plusieurs séquences m'ont isolément emballé. "Le Miroir" aura donc été pour moi une expérience intéressante et se sera dévoilé comme un puzzle prenant quoique pas toujours compréhensible, un assemblage d'idées forcément inégal bien que souvent passionnant. Au final, j'ai eu l'impression de revoir les "Fraises Sauvages" de Bergman remixé à la sauce Soviétique : plus austère, plus nombriliste et plus complexe. Une curiosité que j'approfondirai dans le futur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Le chef d'oeuvre de Tarkovski, meilleur que Solaris.Un film qui se ressent autant qu'il peut se comprendre. Laissez-vous emporter...
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