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    Le Miroir
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    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    "Le miroir" est certainement le film le plus personnel de Tarkovski. Véritable chef-d'oeuvre, il traite des souvenirs forts de son enfance et de son couple. C'est beau, poétique et exécuté de main de maître. Touchant et inoubliable.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 101 abonnés 12 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Quatrième long-mètrage d'Andreï Tarkovski, "Zerkalo" est une nouvelle rèussite plastique du metteur en scène russe, à ranger sur la même ètagère que certaines oeuvres de Bergman! L'èvocation mouvementèe et onirique de trente annèes de l'Histoire de l'Union soviètique donne lieu à une oeuvre à la fois grandiose et intimiste qui a ètè, elle aussi, victime d'une semi-disgrâce dans le pays! Un narrateur, Aliocha! A l'occasion d'une grave maladie, il va faire un retour sur lui-même, sur sa vie! Tel est le thème de ce film inclassable et très largement autobiographique! Et ce même si Tarkovski a volontairement brouillè la chronologie des èvènements! C'est en fait lui qui est au centre du mètrage, conçu comme un « miroir » et sur lequel viennent se reflèter les èvènements et les personnages importants de sa vie! Depuis "Andreï Roublev", Tarkovski avait parcouru un long chemin, fait de tâtonnements d'introspection manièriste et de purification intèrieure! Nul doute qu'il ne soit parvenu ici au sommet de son art (il atteindra le Graal avec "Stalker"). Un grand film à montrer dans toutes les ècoles de cinèma de France et de Navarre...
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Je suis probablement masochiste !
    Je n’aime rien tant que les films qui racontent une histoire, au scénario millimétré, comme Hitchcock, Wilder ou Capra savaient en tourner.
    Et pourtant, parce qu’on les présente comme des génies, parce qu’ils excellent à recréer des ambiances, parce qu’ils font appel aux sensations du spectateur plus qu’à son intelligence, je m’inflige la filmographie complète et nombriliste de Antonioni, Wong Kar Wai ou Tarkovski.
    La Filmothèque diffuse actuellement une rétrospective du maître russe. J’ai éprouvé face au "Miroir" la même incompréhension que face à "Solaris" – dont j’ai déjà dit que le remake avec George Clooney et NatashaMcElhone est pourtant l’un de mes films préférés.
    Cette autobiographie kaléidoscopique, où s’entremêlent les souvenirs d’enfance d’un réalisateur en train de mourir, des images documentaires retraçant la guerre d’Espagne ou la Révolution culturelle, la déclamation emphatique des poèmes de son père, et le beau visage calme de sa mère, m’ont laissé de marbre.
    Preuve que je suis vraiment masochiste : j’hésite à aller ce soir voir « Andrei Roublev »
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Зеркало, Tarkovski à la recherche du temps perdu.

    Une des sans doute très rares véritables autobiographies cinématographiques. Voici enfin un cinéaste qui a appris à photographier son âme avec une caméra, et qui nous fait ici le don d’un météore composé d’éléments chimiques inconnus, qu’il a lui-même été pécher dans les hauteurs stratosphériques du septième art dont on a peine à imaginer les possibilités, et qui reste de manière surprenante un territoire pourtant relativement peu exploré par les hommes de cinéma. Mais Il est vrai que tout le monde ne s’appelle pas Tarkovski…

    Le film se constitue d’un patchwork de séquences se déroulant à différentes périodes, avec souvent un lien ténu, ou bien une relation que l’on est libre d’imaginer, entre elles. La caméra suit continuellement deux femmes : la mère de Tarkovski, et sa femme, jouées chacune par la même actrice lors des différentes époques. La situation de chacune trouvera des échos chez l’autre.

    Les images sont magnifiques, tout est millimétré et chronométré à la perfection. Le découpage du film en séquences isolées est l’occasion d’un jeu d’association, créatif et merveilleux, pour le spectateur. Les poèmes d’Arseni Tarkovski, scandés avec une ferveur transcendante, sont des sommets d’émotion cinématographique. C’est une œuvre érotique, en tant que mise en évidence de ce qui chez l’autre, provoque le désir amoureux, comme rarement on en voit sur les écrans. Un film hors du temps, hors de son époque, hors de l’URSS et de toute conception dogmatique. Subsistera-t-il comme un témoignage de l’art du XXème siècle dans 500 ans ? Peut-être…

    Cette œuvre ne se laisse pas pour autant aborder facilement. Lors du premier visionnage, elle peut paraitre ennuyeuse, comme lors de l’écoute d’un morceau musical pour lequel on ne se serait pas mis dans de bonnes dispositions, ou que l’on ne peut pas encore percevoir dans son intégrité. Par la suite, une fois que l’on sait à quoi l’on a à faire, l’unité du film se dévoile, et l’émotion apparait.

    À travers le Portrait de Ginevra de Benci, de Léonard de Vinci, nous est dévoilé un des secrets fascinants de l’amour.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    Le miroir est une véritable splendeur qui exalte tous les sens. Une beauté visuelle évidente : les paysages torturés, les maisons qui brûlent, les plans qui magnifient les saisons, le vent qui fait tressaillier les arbres. Beau travail également sur les sons, utilisation non pompeuse de la musique classique (Mozart, Bach magnifié au plus haut point), bref ce film est une oeuvre d'art. Tarkovski se permet des mouvements de caméra des plus astucieux (voir les fameux déplacements des corps féminuns dans des couloirs aseptisés). Le scénario est évidemment des plus obscurs : le narrateur, un cinéaste qu'on voit à peine, confond dans ses délires oniriques, sa mère avec sa femme, son fils avec sa propre personne. Peu importe, ce qui signifie que le film nous hypnotise. Un personnage hautement narcissique mais à qui on pardonne, magnifié par la majesté du propos. Le cinéaste parvient à capter quelque chose d'unique dans les regards des personnages, la tristesse, la solitude ... Il y a un peu de Bergman dans Le miroir (les rapports familiaux, une certaine sécheresse, importance de la musique). Tarkovsky ajoute, avec justesse, des réelles images de la guerre avec les chinois, des soldats embourbés, rompant donc la narration. La nature est magnifiée comme ses rapports avec les êtres humains. Une des plus belles scènes du film : lorsque l'enfant appèle sa mère et que nous découvrons une vieille femme, l'âge de la mère du narrateur. Un chef d'oeuvre à la beauté extatique pure.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2012
    En effet, vouloir décrire ce film semble un peu vain, tant les pistes pour le décrypter entièrement sont indénombrables. Les facettes de ce Miroir sont nombreuses: discours humaniste, dernière confession d'un mourant, poème cinématographique hautement érotique (au sens de vertige) et sensuel, prière hérétique, métaphore de l'histoire de la Russie, grande messe païenne et mystique dans laquelle Tarkovski semble offrir son âme. L'un des rares films à intégrer la notion d'espace et de temps dans son montage, ses mouvements de caméra presque aquatiques et sa bande-sonore. Ce qui donne au film un aspect toujours fuyant et crée un sentiment d'inquiétante étrangeté rare. Le Miroir rappelle au spectateur des sensations liées peut-être à son enfance et qu'il pensait avoir oublier. L'oscillation entre rationnel et rêve plonge dans un état de demi-conscience. Le cinéaste suggère ici quelque chose de sauvage, d'intime, lié à tout ce qui fait que nous sommes humains ou plutôt tout ce qui nous rend notre humanité. La foi en quelque chose d'invisible, de puissant. Ce qu'on appelle parfois dieu. Le Miroir interroge sans cesse. Qu'est-que la mémoire, intime, collective ? Qu'est-ce que la Russie ? Qui sommes-nous ?
    En bref, l'une des œuvres majeures de l'histoire de l'art. Oui. Carrément.
    Ti Nou
    Ti Nou

    517 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    Après avoir signé trois merveilles à la mise en scène très symbolique mais qui ne se substituait pas à la clarté du récit, Tarkovski va plus loin dans le cinéma expérimental avec "Le miroir". Film très personnel sur la relation entre père et fils construit par des bribes de souvenirs mais qui risque de laisser le spectateur à l'extérieur malgré des moments de fulgurance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Après trois films ("L'enfance d'Ivan", "Andrei Roublev" et "Solaris", tous trois excellents) dans lesquels Tarkovski a posé son emprunte, souvent doté d'un mysticisme assez prononcé, le cinéaste russe a, avec "Le Miroir" ouvert son coeur et réalisé un film très personnel. Il n'y a pas d'histoire, aucun fil conducteur. Seulement des bribes de souvenir slalomant entre passé et présent. J'ai presque honte de le dire tant je trouve le travail de Tarkovski fabuleux, mais malgré cette idée de souvenirs qui m'avait l'air très intéressant, je me suis ennuyé lors de certains passages. Peut-être étais-ce parce que ce fut ma première vision et que d'autres permettraient d'approfondir certains passages? Du moins, c'est ce que j'essaie de me prouver, et, sans doute, cela s'avère véridique. Disons que dans "Le Miroir", je n'ai pas ressenti la même émotion que dégageait "Solaris" par exemple, même si le thème de l'amour est toujours présent. Je n'ai pas non plus ressenti cette passion que dégageait les fresques d'"Andrei Roublev" ou l'émotion de "L'enfance d'Ivan". Les premières minutes pourtant sont très réussies. Ces plans filmant la campagne et cette femme dégagent une sensation de mélancolie grâce à une beauté graphique exceptionnelle. Dans ce domaine, Tarkovski quand il s'agit de filmer la nature s'en sort de fort belle manière et reste le maître. Cette première quinzaine de minutes expose les éléments déjà existant dans ses précédents films, à savoir la symbolique représenté par les éléments de la terre, du feu, de l'eau... Par la suite, malencontreusement, le récit perd de sa clareté en mélangeant scènes du présent et scènes du passé avec les mêmes acteurs, qui au final tient d'une excellente idée même si peu accessible. Il n'y a pas cette force dans "Le Miroir" qui faisaient les qualités des précédents longs-métrages, un manque d'émotion. Pourtant, le drame est là dans l'image de ce cinéaste qui se remémore les grands instants de sa vie, mais je ne sais pas, chez moi ça n'a pas marché.
    "Le Miroir" possède une qualité graphique chère à Andrei Tarkovski, cependant le scénario peine à passionner et reste creux. Premier film du réalisateur russe qui m'ait déçu, hélàs...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    162 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Il serait vain d'essayer de décrire par des mots ce film d'Andrei Tarkovski. Il atteint là une pureté cinématographique unique, où sons et images se suffisent à eux-mêmes pour nous faire ressentir l'intensité des sentiments et des souvenirs d'un homme au terme de sa vie. A l'aide d'une narration disloquée, Tarkovski nous fait entrer dans cette oeuvre non par l'intellect, mais par les sens, exacerbés par la richesse des éléments portés à l'écran et la distortion du temps. Film bouleversant, «Le Miroir» demeure difficile d'accès et demande certainement de nombreux visionnages, mais dès la première fois il marque durablement tellement il conjugue (comme ça a précédemment été dit) personnel et universel. Le talent du cinéaste russe laisse sans voix, et je préfère donc me taire, finissant juste sur une invitation à regarder ce chef-d'oeuvre qui reste l'une des oeuvres d'Art les plus fascinantes du XXe siècle. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Un homme malade se penche sur son passe. Les miroirs dans le passé sont trop nombreux et au final on ne parvient pas à comprendre grand chose. Tarkovski reste un maître de l'image mais l'on s'ennuie beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Décevant film du cinéaste, évidemment c'est très bien réalisé avec le panel des plans et mouvements de Tarkovski. Les décors et paysages que je trouve marquants mais le récit manque de clarté et rien n'accroche le spectateur dans son scénario.
    AMCHI
    AMCHI

    5 975 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Je suis content que Le Miroir ne soit pas le film de Tarkovski que j'ai découvert en premier car il ne m'aura pas donné peut-être l'envie de découvrir le reste de sa filmographie qui contient pourtant des perles. Je suis resté complétement hermétique devant Le Miroir, je n'ai pas retrouvé ici la beauté hypnotique de ses autres oeuvres. Les passages avec les images d'archives m'ont semblé longuet et sans intérêt tout comme la voix off récitant le poème. Personnellement je déconseillerais de commencer la filmographie de Tarkovski par Le Miroir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Le miroir est au-delà de la fiction, au-delà du documentaire. Le miroir révèle le reflet brûlant de notre mémoire intime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2011
    Magnifique sur tous les plans. Les dialogues, la mise en scène, le scénario sont de très grande qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2011
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce film!! son rytme,l'image et ce va et viens entre passé et présent! cette sensation d'être dans un rêve! le cinéma Russe à vraiment des chef d'oeuvres qui mérite d'être découvert!
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