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    Blonde
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    259 critiques spectateurs

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    DamienReloaded
    DamienReloaded

    30 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    "La vie de Marilyn Monroe sous xanax et antidépresseurs (et un zest de fiction)", voilà comment nous pourrions résumer ce film qui se révèle être une "épreuve audiovisuelle". Exagérémment trop long (presque trois heures !) et d'une profonde tristesse, le film se parcourt comme une longue plainte, semblable à la vie de Monroe. Ici, on déconstruit volontiers le sex-symbol pour laisser place à la femme fragile, épris de troubles et d'un profond mal-être. Difficile de savoir si le long-métrage reflète fidèlement la personnalité de l'actrice, toujours est-il que Ana de Armas confirme ici son talent (et sa beauté) au travers de ce film froid et peu accessible.
    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Destruction d’un mythe

    J’aime que l’on me mente d’une aussi sublime manière. Blonde n’est en rien le biopic tant attendu par certains, retraçant la vie de cette icône de façon traditionnelle. Il s’agit en réalité d’un piège cinématographique où le spectateur serait le petit chaperon rouge et le film le loup. Mais un loup plus gourmand qu’a l’accoutumé…

    Blonde est une œuvre de démesure artistique, virtuose à chaque instant. Un film baroque, hypnotique et onirique. Mais aussi irritant, violent et particulièrement bouleversant. L’auteur, Andrew Dominik, prend le spectateur par surprise en le plongeant dans la psyché cauchemardesque de son personnage. Une expérience fragmentée fantasmagorique, sensorielle et déroutante de brutalité visuelle. Une immensité esthétique qui abimera et aspirera l’âme de ceux qui oserons regarder ce macabre spectacle jusqu’au bout. Blonde est une révolution cinématographique qui divisera la grande majorité du public.

    Ana de Armas doit gagner l’oscar de la meilleure actrice. Affirmer le contraire serait insultant…
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    Giga gifle absolue que ce Blonde, qui s'inscrit comme mon 1er masterpiece de 2022. On est quasi sur un niveau Kubrickien, pour un "biopic" cauchemardesque de Norma Jeane, qui va définitivement faire parler de lui et engendrer le rejet sur certains.

    Plus proche de Mulholland Drive et Répulsion que du film autobiographique, Dominik livre une mise en scène emplie de sophistication (et d'idées folles telles qu'un fœtus qui parle, une scène d'amour à 3 filmée comme une expérience transcendantale...) pour dépeindre une histoire de fantômes et de trauma, versant petit à petit vers le drame d'horreur psychologique.
    Noir et désespéré en plus d'être bouleversant sur sa fin, on tient là un film tout à fait unique qui divisera forcément, mais dont la profession de foi force le respect, dans une démarche que d'aucun trouvera peut-être misérabiliste, mais qui dresse un portrait de femme fort (Norma est dépeinte comme intelligente, douée et avec une appétence pour de vrais rôles) tout en étant un vrai film féministe comme nul autre (à l'issue cependant peu heureuse)

    La musique de Nick Cave et Warren Ellis est de nouveau divine, tandis qu'Ana de Armas livre la performance féminine de l'année sans aucun débat.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Ana de Armas est stupéfiante en Marilyn Monroe, son maquillage, sa coiffure et ses robes aident l’œil à se tromper, à ne plus savoir si l'on regarde des images d'archive ou un remake soigné. On se laisse donc vite porter par la mise en scène addict des délires hallucinatoires (les cauchemars éveillés d'une jeune vedette dont le passé difficile la ronge, et le présent qui la façonne comme un objet sexuel la rendent maboule), des plans-séquences (la scène de la maison en feu : wow. Juste : wow.) et des scènes dénudées où l'on cache astucieusement "l'acte" (en hors-champ, déformé...). Évidement, on se prend vite de pitié pour la pauvre Marilyn, qui sera passée directement de poupée passe-nerfs pour sa mère à poupée passe-désirs pour les producteurs (Weinstein avant l'heure...), les spectateurs (qui ne vont pas au cinéma pour le scénario ou pour son jeu...) et ses maris (soit belle et soit à moi). Blonde ne nous épargne rien des déboires de la vedette, on découvre la vie moins glamour que la légende qui en est restée, Ana de Armas rendant un bien bel hommage à la femme derrière le fantasme, redonnant beaucoup d'humanité et de profondeur à un poster de chambre d'ado. Si les américains trouvent à redire à son accent hispanique, pour notre part nous n'avons pas l'oreille assez affutée pour avoir décelé ce fameux accent de la discorde, aussi le choix de Ana pour porter le film à bout de bras est un excellent choix, car elle donne tout, surtout dans les scènes difficiles, et signe certainement la performance la plus audacieuse de sa carrière. Présente au Festival de Deauville pour l'avant-première du film, inutile que la Dame a un charisme naturel qui rappelle la fameuse blonde... Notre affection pour Marilyn est mis à rude épreuve devant la tristesse de sa vie, et devant sa finalité (bien que le film, s'appuyant sur la version du roman biographique éponyme, choisit spoiler: la thèse du suicide
    là où le mystère restera certainement toujours entier...). Certains l'aimaient "chaude", mais la bougie dans le vent a fini par s'éteindre, et notre cœur avec.
    Geneviève T
    Geneviève T

    13 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Incroyable! Comment peut on laisser sortir de tels films! Biopic fantasmé d'une Marylin qui n'a jamais existé et un film qui broie le mythe et réduit cette magnifique icône à une psychotique décérébrée. A fuir ne serait ce que par respect pour sa mémoire.
    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    2h50 de film, il faut aimer Marylin à la base, sinon c'est long, très long.
    Un rôle à Oscar, servi sur un plateau, pourtant, pas de quoi s'extasier pour la performance d'Ana de Armas qui n'a pas vraiment le physique adéquat pour le rôle. Un psychologisme caricatural. Beaucoup de ouin ouin.
    Le film égratigne la légende. La rend presque anti-pathique.
    Des scènes tournées comme un clip, une jolie lumière quelques effets de style. Mais après Elvis, on aurait préféré voir Baz Luhrman à la réalisation.
    Une scène à moitié gratuite provoquant une interdiction au moins de 18 ans qui aurait du être évité.
    Peu crédible.
    nokidoki
    nokidoki

    81 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 septembre 2022
    Woaw ! Si ce n'était la présence au top de Ana de Armas, je n'aurai pas mis plus d'une étoile.
    On s'ennuie à mourir (comme Marilyn). On essaie péniblement de suivre un scénario lourd, très lourd. La mise en scène accentue encore plus cet effet d'ennui.
    Plutôt que de brasser largement sa vie en de cours et rapides passages dans un film qui ne tient pas la route; on aurait dû se concentrer soit sur une partie de sa vie, soit de le porter en série. Le scénario est un enchevêtrement de morceaux de sa vie qui s'agglutinent jusqu'à l'indigestion.
    A cela se rajoute ce besoin inexplicable de passer irrégulièrement d'images en couleurs à des images en noir et blanc, et vice versa.
    J'attendais tellement ce film que je suis désagréablement déçu. Je ne comprends pas le succès qu'il a eu à Venise..
    romain M
    romain M

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Que dire de plus déjà sur ce film? Malsain, étouffant, macabre? Beau, lumineux? Il n’y a pas d’espoir dans ce biopique, aucun répit ! Aucune concession . Une anecdote Marylin Monroe a rapporté l’année dernière 8 millions de dollars, son image continue de fasciner….

    Ana de Almas sera je l’espère récompensé par un Oscar de la meilleure actrice, car elle incarne presque d’une manière gênante la star , on ne sait plus ce qui est tourné ce qui est image d’archive tant elle est réaliste dans ce rôle! Elle la ressuscite !

    Mais c est un film très dur, très difficile. Il ne laissera personne intacte….
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Suspendu à cette mise en scène entre désirs et phantasmes, osée sans jamais être démonstrative ou révoltante, dans les mains d'Andrew Dominik, Monroe continue d'intriguer, voir davantage encore. Des questions et des doutes persistes. Blonde n'est pas une réponse filmée, c'est un album photo.
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    267 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2022
    Adaptation du Roman best-seller controversé de Joyce Carol Oates, ces louanges de critiques m'énervent (d'où demi étoile) car la majorité confonde biopic avec roman de fiction (inspiré de cette pauvre Marilyn, Elle se retourneraient surement dans sa tombe) Bref c'est beaucoup de bruit pour de la m.rde, trop long (et too much) et heureusement que l'incroyable talent d'Ana de Armas est là pour faire passer la pilule. Aucun hommage à l'icône hollywoodienne à voir dans ce film au final, sinon la tragédie totale d'une pauvre blonde en proie aux hommes monstrueux qui ont croisés sa vie. C'est plutôt bien filmé et l'influence d'ANDREW DOMINIK par le grand David lynch est certain même si il est très loin d'égalé le maître du genre. Ni bousculé, ni ému, ni l'effet Wouhaa décrié, Désolé. Seul intérêt voir la magnifique actrice d'ana grimé en Norma Jeane Mortenson (ressemblance physique très discutable), le reste n'est que fantasme artistique lourdingue, sans cohérence sur le Buzz Gonzo porn psedo pro metoo (NETFLIX en quête de scandale) qui salit, insulte sans nuance la mémoire d'une star mondial à l'image d'une idiote alcoolique bipolaire soumise aux hommes (c'était semble t il l'inverse) et qui fini en suicide... preuve que non... le mystère sur sa mort est toujours total encore aujourd'hui (de nombreux indices de causes accidentelles cachées par les proches etc gros doute donc sur un suicide au moment où elle renouait sa carrière avec la Fox et était en pleine désintox). Paix à son âme pour cette femme sensible et forte, perfectionniste, unique, qui était en quête d'amour (même avec Kennedy "mystère" ou Montant) et de reconnaissance. Que les fans de cet horror porn ne fassent pas oubliés aux plus jeunes de découvrir la formidable et véritable filmographie de cette exceptionnelle étoile blonde d'Hollywwood.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    « On ne résume pas la vie d’un homme en deux heures. Tout au plus en donne-t-on un aperçu ». Cette simple évidence doublée d'une note d'intention, on la doit au brillant Mank de David Fincher, faux biopic du scénariste Herman J. Mankiewicz et vrai croche-pied aux exégètes prompts à idéaliser une époque trouble ou des figures complexes. L'aphorisme est tout aussi valide pour le projet phare de son camarade et ami Andrew Dominik, consacré à Marilyn Monroe. Une dizaine d'années que le réalisateur australien bûchait sur l'adaptation du best-seller Blonde signé Joyce Carol Oates. Après avoir expurgé l'icône Jesse James du prestige et des fadaises pour livrer un lamentos envoutant (cf. L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), la perspective de voir le cinéaste passer sur un autre totem culturel est on ne plus excitant. Mais pour quoi ? Chez Fincher, Mankiewicz était l'anti-héros venu livrer une bataille perdue d'avance contre un Hollywood transformé en antichambre de la propagande idéologique. Dominik s'empare de Monroe pour lever le voile sur une usine à rêves ayant peu à peu transformé la vie de Norma Jeane en cauchemar.

    "Une vie distillée sous forme de fiction", selon les propres termes d'Andrew Dominik. Elle ne ressemblera à rien de ce qu'on a déjà vu, une évidence qui vous frappe dès l'introduction. Blonde ne s'embarrassera pas d'une quelconque norme dans son déroulé, d'un montage conventionnel ou d'une approche hagiographique. Pour ça, merci d'aller voir ailleurs si vous trouvez. Et vous n'y gagnerez pas au change, c'est certain. Le portrait schizophrène d'une petite fille devenue femme, puis actrice, puis produit, puis star, se fond dans un kaléidoscope de formats, de couleurs, de reproductions, de souvenirs, de traumas, de fantasmes, de voix de rêves, de hantises,...Certaines photographies immortelles changent radicalement de sens, les scènes cultes deviennent dérangeantes, le sourire de Marilyn fait remonter un cri de désespoir, et la machine à fric persiste à tourner. Comme Norma, on est rapidement sonné par cette frénésie jusqu'à ne plus discerner le vrai du faux. Raison suffisante pour s'y replonger ? Oh que oui. Parce qu'il y a énormément de matière. Et vous n'êtes probablement pas prêt de revoir un pareil objet.

    Non, Blonde n'est pas un film à Oscars. Techniquement, il les mériterait tous. La photographie signée Chayse Irvin est prodigieuse, modifiant sensiblement la colorimétrie, le contraste en fonction de l'humeur ou du décor. Les compositions expérimentales mêlant piano et synthétiseurs vous collent à l'esprit et appuie cette dimension anticonformiste. Le montage est un habile rappel que 2h47 ça peut être très court quand on sait garnir chaque minute. L'interprétation est sans faille, Ana de Armas incarne une Norma Jeane/Marilyn Monroe hors-norme et déchirante, performance d'autant plus notable qu'elle est omniprésente de la première à la dernière minute. Le parterre de seconds-rôles donne le tournis (Adrien Brody, Bobby Cannavale, Julianne Nicholson, Xavier Samuel) et tous sont très investis dans leurs rôles même s'il s'agit d'une poignée de minutes. Toutefois, et sans leur manquer de respect, Andrew Dominik est la force inamovible tractant tout ce très beau monde avec Hollywood en ligne de mire. Il faut quand même le faire, prendre un tel mythe de "l'âge d'or" pour le renvoyer comme un boomerang en pleine face des studios ou des spectateurs.

    Croyez-moi, Blonde n'y va pas par le dos de la cuillère. Il y a des scènes que vous n'avez jamais vu dans un biopic. Compte tenu de sa démarche étonnante, expérimentale même (et accessible), le film se permet beaucoup de choses. De là à imaginer autant d'images horrifiques, choquantes, folles, inédites mais absolument pas raccord avec l'image proprette de Monroe et surtout de l'industrie...Plus encore que sur Jesse James, le réalisateur retourne les attentes tout comme il retourne la nature de son long-métrage, changeant de registre pour épouser le trouble identitaire assaillant Norma. Le cinéma n'a pas vocation à changer le monde, il peut en revanche changer le regard autour de lui. En l'occurrence, Blonde pourrait probablement vous guérir de l'éventuelle envie d'acheter un mug, une carte postale ou la batterie d'assortiments à l'effigie de Marilyn Monroe. Ce n'est pas une question d'éveil de conscience tardif. Mais le constat que Marilyn n'était que le lointain reflet (une métaphore utilisée dans l'œuvre) d'une femme perdue, déconsidérée et incomprise. Dans un monde idéal, on aurait juste voulu voir, écouter et admirer Norma. Dans le notre, Andrew Dominik n'a eu que deux heures et quelques pour nous la présenter. Pas assez pour résumer une vie, mais bien assez pour aimer cet instantané.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Il aura fait parler de lui avant sa sortie, ce "Blonde" ! Près de 10 ans de préproduction, un tournage étalé sur 2 ans à cause du covid, des débats entre Netflix et l'équipe de film pour garder des scènes "chocs", et enfin une sortie qui semble polariser son public... D'abord, rappelons-le pour ceux qui penseraient découvrir un biopic de Marilyn Monroe : non, "Blonde" n'a aucunement cette ambition. Il s'agit de l'adaptation d'un roman, et le scénario évoque avant tout les craintes et les fantasmes de l'une des femmes les plus iconiques du 20ème siècle. La véracité de certains faits sera donc volontairement nébuleuse, quand certains seront explicitement faux. Alors quid du résultat ? N'y allons pas par quatre chemin, "Blonde" est un film tout simplement magnifique. La mise en scène déborde d'idées visuelles, et affiche des plans et cadrages à la beauté incroyable. Jonglant entre les formats d'images et les couleurs (tel un album photo où les souvenirs seraient éclatés sur différents types de négatifs), Andrew Dominik maîtrise son affaire en toutes circonstances, livrant des scènes d'une intensité inouïe. Et aussi un malaise parfaitement géré. Le film s'approchant allègrement d'un thriller psychologique troublant, avec certaines séquences qui ne jureraient pas dans un film d'horreur. A ce niveau, soyez prévenus, il y a quelques scènes qui vous retourneront. Au centre de tout cela, l'époustouflante Ana de Armas. Difficile de croire qu'en 2015, elle apprenait encore ses répliques phonétiquement pour jouer en anglais. L'actrice efface (presque) totalement son accent cubain, imite Marilyn Monroe de manière bluffante, et parvient surtout à exprimer des émotions complexes et les douleurs de cette super star. Douleurs causées essentiellement, dans le film, par une absence de figure paternelle, et paradoxalement par un système hollywoodien paternaliste et phallocrate qui la traite comme de la viande.
    Des thématiques essaimées dans un scénario qui enchaîne les ellipses, les personnages pas forcément nommés, et les séquences éclatées. Mais le tout reste amplement lisible. Même pour un spectateur comme moi qui connait assez mal la carrière de Marilyn Monroe. Puissant, audacieux, incroyable de maîtrise, "Blonde" fait clairement partie des immanquables de 2022.
    Lyah
    Lyah

    385 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Un biopic sur la vie de Marilyn vraiment émouvant et parfois très dur à regarder, étant donné les épreuves par lesquelles la star est passée aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle. Ayant vu plusieurs documentaires sur elle, ce film s'avère être fidèle à ce qu'a vécu cette femme que l'on peut qualifier de forte et fragile à la fois. Ana DE ARMAS livre ici une performance incroyable! Une réussite !
    Pata F
    Pata F

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Pauvre Maryline malmenée dans ce film qui n’est CLAIREMENT PAS UN BIOPIC !!!
    Maryline est une caricature de petite chose fragile, stupide, droguee et à la merci des hommes.
    Où est la vraie Maryline ?
    Ses journées passées au cinéma quand elle était enfant ? Sa passion, son perfectionnisme et son ambition ? Sa participation incroyable à l’acrot studio ? Et tant d’autre choses..,.
    J’espère que les spectateurs ne prendront pas ce film au pied de la lettre.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2022
    "Marilyn n'existe pas. Quand je sors de ma loge, je suis Norma Jeane. Et je le suis encore quand la caméra tourne. Marilyn Monroe n'existe qu'à l'écran."

    Adaptation du roman éponyme signé Joyce Carol Oates, ce faux biopic est surtout et avant tout une plongée dans la psyché et la vie instable d'une femme solitaire et condamnée d'avance.

    Mise en scène par le réalisateur du contemplatif «L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford» et incarnée par une Ana de Armas métamorphosée et toute en vulnérabilité, l'histoire d'une actrice et de son alter-ego fantasmé qu'elle ne reconnaît pas sur l'écran face à elle.

    Car derrière Marilyn Monroe, égérie formatée par Hollywood tel un mannequin dans une vitrine et dévorée par tous ces regards masculins qui l'entourent, il y a Norma Jeane, une fille pleine d'incertitudes et d'angoisses, poursuivie par ce sentiment perpétuel d'abandon.

    Entre travail de reconstitution et exercice de style déstabilisant, entre beauté visuelle et séquences fantasmagoriques, la mise à nue (dans tous les sens du terme) d'une icône, d'une image que l'on s'arrache sans se soucier de l'être humain derrière celles-ci.

    Un film créant une sorte de malaise constant, une prise en étau (renforcée par le format 4:3 du film) qui ne nous relâche qu'à la toute fin, quand Norma décide de lâcher prise, qu'elle n'a plus la force, que plus rien ne la retient ici.

    Une réalisation qui divise dans certains de ses parti-pris voyeuristes, et un traitement parfois un peu poussif dans son aspect misérabiliste. Une œuvre dont on ressort éreinté (après plus de 2h40 de film), mais surtout triste, face au destin tragique auquel on vient d'assister.

    Celui d'une fausse ingénue au large sourire, qui cachait en elle bien des blessures et des pleurs. Celui d'une petite fille à la recherche constante d'une figure paternelle qui n'existait que dans sa tête. Celui d'une actrice prise au piège, broyée par le même système qui a voulu en faire une égérie féminine, un sex-symbol intemporel. Mais à quel prix ?
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