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    Blonde
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2022
    Comment adapter un pavé de 1 110 pages en 2 h 47 de film ? Tel était le véritable défi du réalisateur Andrew Dominik quand il a commencé à développer son adaptation de «Blonde» au début des années 2000 ; presque peu de temps après la sortie du ‘‘monument littéraire’’ de Joyce Carol Oates (JCO). Si adapter un roman à l’écran est toujours quelque chose de périlleux, il l’est encore plus quand il s’agit de Marilyn Monroe. Cette dernière reste soixante ans après sa mort l’un des plus forts sex-symbol des États-Unis et le visage d’une époque. Donc, comment me direz-vous ? Eh bien en prenant le roman à bras le corps. Car dans son travail d’adaptation : Dominik ne se contente pas d’adapter linéairement le roman comme ce fus par exemple le cas de «Autant en Emporte le Vent» ou «Reviens-moi». Non, au contraire, il décide de reprendre le corpus du livre, c’est-à-dire ce monologue intérieur de Norma Jeane alias Marilyn, garde la structure et le caractère bipolaire du livre ainsi que la thématique, mais pour mieux se l’approprier et en faire sa propre œuvre. JCO, qui a pu voir en avant-première le film avant tous, a confié qu'Andrew Dominik avait pris son œuvre pour en faire une autre, et c’est exactement cela.

    Le film et le roman sont à la fois très différents et parfaitement complémentaires. Là, ou JCO suggérer certains éléments dans son roman, Andrew Dominik viens soit les appuyés, soit les confirmés. spoiler: [Pour exemple dans son roman : l’écrivaine américaine suggère que Marilyn Monroe fus violée par le président Kennedy. Cependant la prose utilisée et ses jeux de style nous laisses tout de même un doute lors de la lecture. Dans son film, le réalisateur néo-zélandais l’affirme carrément.]
    Le texte qui date de 2000 paraît - avec les différents choix de mises en scène, d’adaptation… - davantage pertinent en 2022. Alerte toutefois à tous ceux et celles qui pensent que « Blonde» est un biopic sur Marilyn Monroe. Il n’en est rien. Car premièrement «Blonde» n’est pas un film sur Marilyn, mais sur Norma Jeane. Cette enfant dont personne ne voulait et qui est devenue l’une des plus grandes actrices de tous les temps. Certes, dans le livre comme dans le film, on reprend des éléments historiques : ses mariages, la sortie de ses films...

    Mais même si le long-métrage réemploie la structure du biopic, cette adaptation est davantage un thriller psychologique comme «Spencer» qu’un film d’horreur. D’où la tension dite « malsaine » que certains révulsent. Mais même sans cela, «Blonde» est un film inclassable tout comme son sujet. Le film navigue sans cesse entre les genres, et les thématiques et « brouille la frontière entre réalité et fiction pour explorer l’écart de plus en plus important entre sa personnalité publique et la personne qu’elle était dans l’intimité.» Comme le souligne justement le résumer. De mon humble : c’est ce qui faisait la force du roman éponyme lors de sa sortie et fait logiquement celle de son adaptation, aujourd’hui. Avant d’entrée plus dans le détail, pour les lecteurs : «Blonde» est assez fidèle au livre, dans l’esprit. Même si lors de la première projection, j’ai eu l’impression de le survoler. spoiler: Ainsi, on n’évoque que très minimisent son enfance, sa rencontre avec son premier mari : Bucky, son adolescence ou elle commencer à être hyper sexualisé, ses débuts comme mécanicienne dans l’armée... Pour moi cette partie qui dure au moins 60 pages était l’une des plus intéressantes du livre et c’est triste de ne pas s’y être attardé, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
    Néanmoins si, vous laissez tomber tout ce que vous connaissez du roman et du sujet - ce que j’ai fait au second visionnage - vous serez donc harpe et « profiterez » pleinement.

    Depuis sa sortie : le nouveau film d’Andrew Dominik n’as eu de cesse de susciter à tort ou à raison polémiques et controverses. Tout dépend des sensibilités de chacun notamment sur le traitement du personnage de Norma Jeane (‘‘Marilyn’’) ou la crudité de ses scènes de sexes...De mon point de vue , je trouve soit ces réactions bien futiles soit hyper-hypocrites. Je sais que mon discours ne plairas pas, mais peut importe. Pour bien comprendre un film, il faut en comprendre son sujet. «Blonde» est un film qui évoque la création d’un personnage. Soit par le travail de l’acteur (celui que Marilyn fait avec ses autres ‘‘rôles’’ comme dans Niagara ou Les Hommes préfèrent les Blondes) soit celui de la femme pour être le sex-symbol voulu par d’autres (‘‘bipolarité’’ de Norma Jeane pour Marilyn). Dans tous les cas, c’est un film sur l’histoire d’une jeune fille qui est à la fois forcée de faire-semblant pour plaire, et qui a aussi besoin de faire semblant, car elle ne sait pas qui elle est. Ce qui rentre en parfaite adéquation avec le fait que le long-métrage est également un film sur l’importance du père dans la construction d’un enfant. Un des trois sujets autant évoqué que celui du rôle de la maternité. Le film est souvent pessimiste, tragique et je ne vais pas dire qu’il est facile à visionner, loin de là. Toutefois, je pense que c’est un film nécessaire pour comprendre réellement qui était celle qui toute sa vie durant n’as jouer qu’un rôle dans sa vie «Marilyn», sans pouvoir être qui elle voulais être. Certes, Norma Jeane a au début accepté cela et elle a user de cet artifice pour mieux contrôler les hommes de sa vie souvent mauvais dans le film. spoiler: [Peut-être à l’exception de son couple former avec Arthur Miller, magnifiquement jouer par Andrien Brody dont les scènes sont une parenthèse de ‘‘joie’’ en tout cas de douceur dans le film.]
    Mais je pense que c’est une personne qui avait horriblement besoin d’être aimé, et dont ont s’est moquer et jouer. Cela n’enlève rien à son talent, ses bonnes actions contre la ségrégation...mais «Blonde» brosse le portrait d’une femme horriblement seule, et c’est ce qu’était Norma Jeane. Toute la vie de Norma Jeane n’aura était que du cinéma, alors dire aujourd’hui « on vient bousiller la vie de Marilyn Monroe...Marilyn Monroe se retourne dans sa tombe...» c’est comme ignorer à nouveau Norma Jeane et la cantonner à ce pénible personnage. Après, je pense que oui, c’était aussi une femme forte, et cela, ni Andrew Dominik ni JCO ne le remettent en cause. Marilyn Monroe a étouffé Norma Jeane, avec «Blonde» ces deux artistes lui rendent sa « voix» en tentant d’imaginer par quoi elle a traversé, et qui n’est pas complètement faux si on regarde des documentaires, etc...Même alors cette voix du père présente tout le film n’est plus objet de fiction, quand on sait que l’actrice se doutait que Charles Stanley Gifford était peut-être son père et qu’en effet, il l’était. Si, le film est violent ce n’est pas gratuitement. Dans «Blonde», rien n’est gratuit. Si les scènes de sexes ont, étaient tourné et écrites de cette façon, c’est pour nous faire ressentir pleinement presque dans notre chair, ceux par quoi le personnage de Marilyn Monroe superbement interpréter par Ana de Arams traverse. Ceux qui font les offusquer devant ces scènes de sexes sont des hypocrites, car contrairement à « 50 nuances de Grey» ou autres pornos hollywoodiens » : celle-ci malgré leurs suggestivités sont moins que celles des films cités.

    Visuellement le film est une immense réussite ! Andrew Dominik nous as concocter un véritable petit objet de cinéma. Que ce soit dans les images dont certaines donnent presque l’illusion d’images d’archives spoiler: (séquence du tournage de «Certains l’aiment chaud», toute la partie avec Arthur Miller, sa mort, les séquences sous les étoiles en noir et blanc avec Charlie Chaplin Jr…)
    , dans sa musique, son jeu sur les ratios d’images, ou le mélange de technicolor et noir et blanc...J’espère que ce sera un film qui sera étudier dans les meilleurs écoles de cinéma, tant il regorge de détails que l’on ne peut voir complètements en deux séances. Nul raison de vous dire qu’au niveau de la reconstitution on a vu plus abouti depuis bien longtemps. Alerte toutefois à tout ceux et celles qui pensent que «Blonde» est un biopic sur Marilyn Monroe. Il n’en est rien. Mais «Blonde », c’est aussi un écrin d’acting. En première ligne Ana de Armas qui se révèle complètement. Un critique disait de sa performance qu’ « elle ressusciter Marilyn Monroe », je crois que c’est tout à fait vrai. Le défi était de taille et l’emporte haut la main. Elle est magistrale, déchirante, spectaculaire... Marilyn transparaît tellement en elle tout du long qu’on a presque l’impression d’être voyeuriste. Franchement, si elle ne gagner pas par l’Oscar de la meilleure actrice cette année, je ne comprendrais plus les Oscars – je n’ai pas vu prestation plus fouillée, plus juste, plus vrai, plus sincère, plus authentique depuis celle de Marion Cotillard dans ‘‘La Môme’’. Si, Ana de Armas avait déjà tout d’une grande, là elle a déjà tout d’une étoile. J’ai beaucoup aimé Xavier Samuel dans le rôle de Charlie Chaplin Jr qui est talentueux, et émouvant. Julianne Nicholson est déchirante. Et j’ai bien aimé aussi le fait que Caspar Phillipson, qui jouait déjà Kennedy dans ‘‘Jackie’’ (2016) reprenne son personnage, même s’il est loin d’avoir le beau rôle.

    Vous l’aurez donc compris «Blonde» aura était réellement mon coup de cœur de l’année. Celui que j’attendais impatiemment et qui a été confirmé. Aussi dure que «La Passion du Christ» et aussi cauchemardesque que « Spencer», ce film s’avère toutefois nécessaire pour réellement découvrir la femme qui se cachait derrière Marilyn. À la fois adaptation, mélange de genre (biopic, thriller psychologique, drame, film d’horreur) : «Blonde» se révèle être autant un objet de cinéma qu’une expérience auditive, sensorielle grave, douloureuse et éprouvante. Comme dis, jamais un metteur en scène n’aura été aussi proche de son sujet. Et ce n’est pas sans compter sur la performance prodigieuse de l’actrice cubaine Ana de Armas qui ramène à la vie pour le meilleur et pour le pire son illustre modèle. Certains aimeront, certains détesteront... Dans tous les cas « Blonde», ne crache pas sur son héritage et ne remets pas en cause le talent de Monroe dans ses films que je vous invite à voir. C’est clairement le film de la décennie et c’est un film dont on parlera encore longtemps et qui comptera comme un classique du cinéma, j’en suis sûr. En attendant, c’est tout simplement le chef d’œuvre de l’année.* Une expérience vertigineuse ! Je n'avais pas vu film plus déchirant depuis "La Beauté du Monde" de Cheyenne Carron !

    spoiler: *Ames sensibles s'abstenir toutefois, et préférables de connaitre la vie de Marilyn Monroe et ses films avant de l'y aborder. Ce film reste une fiction tout de même.
    jibé
    jibé

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2022
    Attention !! Ce film n'a rien d'un biopic ! Il est librement inspiré d'un roman fantaisiste. Ce film est en réalité une longue torture visuelle de quasiment 3 heures et un prétexte à montrer des scènes de sexe, de nu et de violence, entrecoupées de long plan vaguement esthétique. Ce long métrage devrait être banni et son réalisateur condamné. Une production lamentable. La pauvre Marilyn doit se retourner dans sa tombe...
    cleminos44
    cleminos44

    28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Incroyable film que ce "Blonde", des acteurs magnifiques, un rythme lent mais absolument maitrisé. Je n'ai pas vu le temps passer. Les images sont folles et la musique un régal. Il ne faut pas le prendre comme un documentaire mais comme une adaptation de sa vie. Que dire de plus que: c'est beau.
    Phillippe Derouen
    Phillippe Derouen

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Encore un biopic raté. la pauvre Marylin encore exploitée par un réalisateur sans talent qui montre rien de bien nouveau, le film est long et on s'ennuie ferme, si le but recherché par les producteurs et réalisateurs est de raconter ce qu'on trouve dans les journaux people ça n'a que peu d'intérêt. Les scènes sont interminables, le film est lourdingue. Mieux vaut revoir un bon vieux film de cette femme hors du commun
    Laurine.dbc
    Laurine.dbc

    28 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    De loin le meilleur film sur Marilyn Monroe qui y est depuis..
    Superbe actrice!!
    Vraiment un magnifique film... bravo!
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    De « L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » à « Cogan : Killing Them Softly », Andrew Dominik laisse Brad Pitt derrière lui et tous les méchants garçons qui l’accompagnaient, pour s’attaquer au destin tragique d’une muse de l’industrie cinématographique hollywoodienne, responsable de la naissance et du décès d’une star. De Venise à Netflix, l’adaptation du roman éponyme de Joyce Carol Oates nous invite sciemment à projeter notre vision, sur cette idole et cet idéal féminin, dont on croirait sorti d’un conte de fées, où les sorcières seraient remplacées en masse par des hommes-ogres, affamé par leur virilité et le patriarcat, qui ont régné autour des années 50 et qui ont déjà une nette amélioration de nos jours, du moins, sur la scène du spectacle.

    On ouvre sans attendre avec la principale intéressée, dans une enfance rude, où une jeune fille est en opposition à sa mère Gladys (Julianne Nicholson), rongée par la démence, un amour brisé et une maternité imposée. Ne connaissant que les traits du visage de son père biologique, Norma Jeane grandit seule, dans un monde d’hommes et de regards d’hommes. Sa vie d’adulte devient alors une illusion, où les portraits de comédiens finissent par orienter son désir et par façonner le personnage de Marilyn Monroe. La bimbo des magazines reflète ainsi l’état d’esprit d’une misogynie omniprésente, où Ana de Armas compose magnifiquement avec l’innocence, puis la violence d’un milieu, où le profit et l’intimité de Marilyn se confondent. La comédienne cubaine colle parfaitement à la peau du sex-symbol, fantasmé et désiré par une audience, qui souhaite s’arracher un morceau. Le cinéaste néo-zélandais ne lésine donc pas sur la violence ou des scènes de sexes sulfureuses pour explorer la psyché d’une femme, au destin tragique et dont la luxure est un moteur sous l’emprise d’hommes, amoureux du corps de cette dernière.

    Le cauchemar se remplit d’hallucinations et met en avant les transitions, qui heurtent brutalement l’héroïne, constamment entre le noir et le blanc, et dans l’attente d’un père inconnu. Plusieurs points notables constituent cependant des tournants dans sa vie, notamment en amont du tournage des « Hommes préfèrent les blondes ». Ainsi de suite, le réalisateur va continuer de sonder son identité en tant que personnage de sa propre notoriété, ainsi que son identité en tant que femme sur la scène, autant publique que privée. Dominik l’a largement prouvé avec Jesse James, en démantelant le portrait du bandit au sein d’un groupe et d’une famille, en y insérant de remarquables envolées lyriques. Ici, l’héroïne est seule, face à sa célébrité, face à ses fans et à ses collaborateurs, qui abusent autant de son corps que de son esprit, déjà meurtris et mutilés par la séparation d’êtres qu’elle ne pouvait qu’aimer. Cela se ressent davantage, en reconstituant des scènes cultes, dont on viendra dévitaliser de leur usage, au détriment de la pertinence d’un discours, qui concorde avec la lente et longue dérive de Norma Jeane et de sa némésis.

    Marilyn se trouve alors comparée aux chutes du Niagara, un flot ininterrompu de spectacle, mais également de douleur, pourtant lisible sur son regard apeuré, mais qu’aucun homme n’a l’audace, ni la décence de la délivrer (Bobby Cannavale, Adrien Brody). Une étape la rapproche pourtant des enfants de Charlie Chaplin, où ils s’accordent sur leur condition maudite, des indésirables pour leurs géniteurs. Et c’est en cela que l’intrigue ne perd pas pied, car la même histoire continue de hanter les fantasmes sur la personnalité que cachait cette célébrité, qui se démenait simplement pour trouver sa place, en jonglant entre deux réalités bouleversantes. Et final, nous constaterons qu’il ne s’agissait qu’une d’autre qu’une « Blonde » parmi les autres, portant ainsi la tonalité dramatique à son paroxysme.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 029 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Biopic de Maryline Monroe, c est une claque ! Ana de Arma la campe parfaitement, dans ses joies et névroses ... pour commencer donc un jeu d actrice qu il a fallut porter sur plus de deux heures. Elle captive. Le scénario quand à lui fait un choix de nous faire naviguer entre l actrice et la femme hors écran. C est suffisamment talentueux pour ne pas voir passer les minutes de ce film ... un film qui pourra partager les opinions mais qui ne laissera pas indifférent
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    50 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    C’est clair, on est sur Netflix. Dès lors que peut on vraiment attendre de nouveau de ce biopic tape à l’œil ? Pas grand chose. C est très melo, hyper explicite, ressassant des anecdotes mille fois vues et proposant une énième mélasse freudienne sur l’artiste adulée et fragile. La caution auteur de Joyce Carol Oates n’y fait rien, c’est sans âme.
    La seule source d’intérêt est le talent de son interprète principale et le plaisir enfantin de la voir rejouer à perfection les scènes les plus célèbres de Marylin. Au final c’est fort peu.
    lilise76400 .
    lilise76400 .

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2022
    ce film n'est peut-être pas un biopic mais il insulte la mémoire de Marilyn surtout quand on connaît sa vie au travers de nombreux documentaires et livres qui retracent mieux sa vie et qui sont sûrement plus fiables (témoignages de proches, correspondances de Marylin,...).
    Ce film est trop long, décousu, difficile à suivre et avec de nombreuses erreurs (vie à 3 avec Charlie Chaplin jr par exemple).1,5 pour l'actrice qui a fait son job.
    fan_de-cinoche
    fan_de-cinoche

    19 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    Ah la purge !!!
    OK, la comédienne fait le job sans tirer la couverture à elle, sans sembler chercher l'Oscar, l'Ours, la Grenouille (hein ? Y'a pas ? Zut...).
    Mais c'est quoi cette réalisation prétentieuse, ampoulée, pleines d'effets inutiles ? C'est qu...
    Attendez... Ce ne serait pas cacher l'absence totale de scénario,des fois ? On ne nous prendrait pas pour des truffes à ce point ?
    Si, en fait.
    Les finasseries de l'auteure et la prétention du réalisateur accouchent d'un truc immonde, plutôt fort dans les 20 premières minutes qui plonge ensuite dans un ennui abyssal.
    On en retire quoi ? Que Marilyn était gentille et que des salopards lui ont fait mener une vie pourrie. Whaou, le scoop !!
    Kennedy était (attention spoil)... spoiler: un sale type
    ! Voilà, vous le découvrez ici.
    Ce n'est ni scandaleux, ni misogyne, ni provocateur, ni sexy, ni sordide.
    Non, c'est juste looooooooong et pénible.
    Toutes les scènes sont trop longues, toutes ! Y compris quand Marilyn cherche un pauvre billet d'un dollar pour le gars de chez Chronopost, c'est long et (attention re-spoil) on se doute bien que spoiler: le mec a mis les bouts
    !
    Ca rassure en même temps, il n'y a pas que Netflix France qui produit des navets !
    Paulo Jorge Lobo
    Paulo Jorge Lobo

    18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2022
    Complaisant, prétentieux, mensonger, le réalisateur ne laisse aucune chance à son actrice de donner un peu d'épaisseur et d'humanité à son personnage, enfermé dans un statut de victime expiatoire.
    Insupportable, du début à la fin.
    Yllaw x
    Yllaw x

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2022
    Je commence pas le positif:
    Ana de Armas est vraiment ressemblante dans les "scènes reconstituées des films".
    Elle parvient facilement à exprimer des émotions.

    Négatif:
    Pour les "vrais" fans de Marilyn (comme moi depuis plus de.....40 ans !) passez votre chemin. J'ai lu tous les livres possibles sur Marilyn...Vous n'apprendrez rien, absolument rien de plus sur sa vie. Tout le long du film, elle apparaît comme une névrosée toujours en larme.
    Un film qui m'a "dérangé" et pourtant je suis ouvert d'esprit. !
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2022
    Marylin n'était pas une constante dépressive, qu'elle a aussi connu du bonheur, et surtout n'était pas une écervelée idiote mais une femme intelligente, travailleuse et surtout lucide. Le réalisateur prend le parti pris presque inverse, il montre bien le côté bosseuse et curieuse mais il en fait une victime continuelle ce qui va à l'encontre de la réalité des faits. Le film prend des libertés assez importantes comme aussi la relation de "trouple" avec les fils Chaplin et Robinson complètement fictif bien qu'elle ait eu une liaison avec le fils Chaplin, ou cette partie très fantasmée car invérifiable avec JFK. Le réalisateur semble avoir voulu être fidèle à la vie de la star tout en dénonçant le patriarcat pervers, néanmoins on peut aussi se dire que Andrew Dominik est un peu hypocrite tant il profite lui-même du sex appeal de Marylin/De Armas de façon très gratuite comme la nudité omniprésente et scènes de sexe fictives volontairement choquantes. En conclusion, Andrew Dominik signe une évocation de la vie de Marilyn Monroe faussée et fantasmée dans le sens le plus glauque qui soit comme un miroir déformant, mais on ne peut nier que le film reste d'une beauté visuelle inspirée, que le côté féministe est sans doute plus ou moins valable et que, surtout, Ana de Armas offre une performance inouïe pour être la plus belle incarnation de Marylin sur grand écran. Un film difficile qui reste à voir.
    Site : Selenie
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2022
    Du beau cinéma! Musiques envoutantes, photographie alternative N&B-couleur, petit-grand format, extraits de films trafiqués, plans-séquences virtuoses, micro flash-backs, que demander de plus? Le scénario se base sur un livre et donc mélange biopic et fiction et hypothèses.
    Mais que cette comédienne cubaine honore la mémoire de Marylin avec un jeu aussi intense!
    Divagations, hallucinations, névroses, traumatismes de l'enfance, débutante violée par producteur, mère internée, obsession du père absent, tout est cohérent et justifie le suicide.
    La mise en scène de la dernière fausse couche avec synchronisation de la BO au piano et des flashs de lumière est une vraie réussite.
    Un petit bémol sur la longue scène de fellation qui est peut-être inutile.
    Mais Ana de Armas m'a hypnotisée : allez la voir!
    Sylvana
    Sylvana

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Ce film m'a profondément déçue, car j'ai lu il y a longtemps l'excellent livre de Joyce Carol Oates, et je ne m'attendais pas à ce que son adaptation fasse de Marilyn une espèce de victime méprisée réduite à un tas de chair, c'est vulgaire et c'est même à la limite du sadisme. Rien sur sa psychanalyse, rien sur son talent, rien sur son métier d'actrice, le film ne véhicule que des clichés réducteurs sur cette femme si belle et si incroyablement touchante.
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