Après "Mank", "The power of the dog", "Adam a travers le temps" et "Red notice", la nouvelle affiche artistique et évènement de Netflix en cette rentrée. 32 films, 9 incarnations à l'écran retraçant sa longévité de star, de sex-symbol. "Smash" fut le premier programme ou je découvrais personnellement la vie résumée de Marilyn en la personne de la talentueuse Katharine Mcphee au travers de cette série musicale en 2 saisons bien folles. Ici et pour la première fois de la décennie, l'icône est ici réincarnée par l'une des révélations (trop courte toujours) de "Mourir peut attendre" Ana De Armas, dont le jeu sur, non pas 2h45 mais 2h fut d'une sincérité et puissance sans conter. Une performance qui ne serait pas étonnant de voir récompensée aux Oscars tant plusieurs scènes furent au rendez-vous dont les plus dramatiques. Si le casting global est convainquant à n'en pas douter, le problème majeur ou plutôt les problèmes du film sont :
- Un montage dans un presque désordre ou l'on passe trop radicalement de l'enfance hyper troublée, enfermée et maltraitée de l'actrice à celle adulte. Avec une série de séquences qui personnellement m'auront perdu sur le fil du récit.
- 1, 2, 3 formats d'images sans arrêt modifier, insupportable et sans aucun esthétisme, troublant totalement l'équilibre visuel.
- Passage très irréguliers et là-aussi incompréhensible de scènes en couleur puis noir et blanc... Jamais je n'ai assisté à un tel désordre artistique et technique étant tous bonnement les choix du réalisateur. Soit l'un soit l'autre c'est pas compliquer. De plus, cette vision est tout bonnement illogique.
Si ces points très faible gâche le récit et sa compréhension, le noir et blanc furent eux très bon, collant clairement à l'époque de la star et une qualité photo passable mais rien n'empêche le bon visuel ancien. Niveau récit, l'enfance très dure fut parfaitement montrer, une mère maltraitant sans non sa fille, jalouse d'elle et voulant même la tuer, une mère sadique sans scrupule qu'il n'à pas dû être simple à jouée. La petite actrice l'ayant incarnée là fait à la perfection. Puis une fois adulte, on y découvre les rôle, essayages, coulisses et auditions parfois perturbantes que Marilyn eut à faire, supportant toutes paroles, tous comportements jusqu'aux plus déplacer. Cela venant directement au -16 classé par la plateforme, inexistant ou très peu à mon goût notamment pour certaines scène jugées provocantes par les premières critiques... Ou étaient-elles ? Certes le script fut par moment très vulgaire mais pour ce qui est du visuel, un -12 suffisait large. Une vie de star troublée par les hommes, prédateurs de la créature de rêve qu'elle fut, là transformant en femme méfiante et parfois même agressive. Adrian Brody ("King Kong"...) et Bobby Cannavale ("Ant-Man 1&2", "Jumanji : Bienvenue dans la jungle"...) ont incarnés les principaux hommes de vie de la star avec punch, mais toujours à des moments que je n'aurais pas bien saisi grâce au récit même. Les violences conjugales par Cannavale furent montrer avec sincérité mais beaucoup sur l'audio et non le visuel. Un biopic à l'incarnation principale puissante, une blonde sublimement montrer mais au montage et techniques utilisées brouillonnes. Ana à dorénavant de très beaux jours devant elle.