Alors que les films d’épouvante tournés en caméra portés se font de plus en plus nombreux, que ce soit les plus mauvais et les véritables arnaques : Le Projet Blair Witch, Paranormal activity 1 et 2, En quarantaine et d’autres rarement convaincants comme REC 1 et REC 2, The Silent house vient de s’ajoutez à ce type de films, mais à quel listes ? Cependant ce film au budget pour le moins minimaliste de 6 000 euros (oui, oui je n’ai pas oublié de zéros !) à été tourner en 2011 grâce à un appareil photo 5D (trouvable en grande surface) par un certain Gustavo Hernandez, premier film de cet uruguayen prometteur puisqu’il à réussit la prouesse de réaliser ce film en un seul plan séquence de 78 minutes ! (Toutefois déjà réalisé par Infection ou Pig…, certaines critiques démentent ce plan séquence de 78 minutes pour le pointer du doigt comme un trucage, à surveiller…). Par contre juste une chose, n’allez pas voir ce film pour le scénario car il est vraiment très complexe et vraiment très difficile à comprendre que les scénaristes avaient le cul entre deux chaises lorsqu’ils ont du l’écrire car il se révèle vraiment maladroitement ficeler et pourtant pas mauvais mais toutefois inspiré de deux phénomènes : tout d’abord ce film est inspiré d’une histoire vraie datant de 1940 relatant l’histoire de deux hommes dont on auraient retrouvés els corps dans une maison en campagne abandonné et malgré l’abondance de preuves, ces derniers n’ont jamais su ce qui c’était réellement passé, et deuxièmement de la toute première peur « à l’état pur » du réalisateur de ce film Gustavo Hernandez, c'est-à-dire un bruit sourd ayant retentit chez lui, la nuit, alors qu’il était encore enfant, oui je parle bien de cette peur qui vous paralyse tout les membres, vous pousse à retenir votre souffle pour vous assurer que vous avez bien rêver. De plus, précédemment j’ai énoncé le fait que ce film à été tourné en caméra portés, cependant ce film ne prend pas le caméraman cette fois-ci pour un personnage à part entière comme dans un des films précédemment cités comme Rec, Blair Witch ou même Cloverfield mais cette fois-ci le caméraman, externe à l’histoire, filme d’une façon bien particulière selon laquelle il reste tout le long du film très proche de l’actrice principal pour nous faire ressentir ses peurs et ainsi es partager efficacement, ainsi ce n’est donc pas tourné comme un « faux-documentaire », tant mieux étant donné qu’on s’est assez fait avoir ! Ainsi avec ce scénario mal brodé, le film se devait de se rattraper et c’est chose faite tout d’abord grâce à des acteurs vraiment très bons, dans un rôle difficile puisque ceux-ci avaient 96 heures (parmi toutes ces heures, la pré-production intervient dans 90 % du temps étant donné qu’un seul plan séquence fut effectuer et au cours de la première prise, voilà ce qui explique ce budget vraiment dérisoire. Parmi les bons acteurs, Florence Colucci interprète superbement Laura nous partageant une large palette d’émotions inquiétantes tout comme son angoisse communicative, ce qui influe vraiment positivement sur l’ambiance maître qui borde magistralement ce film. Moins soporifique que « Les Autres », plus efficace que « REC », The silent house dispose d’une tension qui atteint don paroxysme, pas autant qu’un « Insidious », c’est sûr, mais elle s’annonce vraiment prenante, d’ailleurs croyez-moi, laissez-vous prendre au jeu de ce film, il en va de votre compréhension et du film tout entier. Doté de qualités techniques évidentes et maitrisant plus d’un procédé en matière d’épouvante « amateur » comme ce superbe système dans le noir complet utilisant les flashs de l’appareil photo pour s’éclairer, déjà présent par exemple dans un « Saw » mais beaucoup plus intensif. De bonnes scènes, des dialogues cependant ne se prenant pas la tête et pas très nombreux. Au début, on se dit, merde un film muet, et finalement le peu de dialogues influe positivement sur ce film, car croyez-moi regardez ce film non pas pour son scénario, mais pour son ambiance, sa mise en scène subtile et ses prouesses techniques maitrisés passant par de véritables scènes de terreur. Dommage que le scénario n’y va pas de pair. Les critiques sont peu élogieuses ? Même comptant ces 11 nominations comme par exemple la caméra d’or à Cannes ? Et alors ? Gustavo Hernandez ? Premier film ? A suivre ! Un remake américain est actuellement présenté au festival de Sundance 2011 avec Elisabeth Olsen, encore un plagiat jaloux !