Je ne savais absolument rien de ce film. Je pensais que c'était encore un nouveau film de la filiale horrifique espagnole. Mais non, c'est un film uruguayen et ils sont rares sur les écrans. Cela part plutôt bien. Contrairement à beaucoup de film du genre qui montent en puissance, celui-ci commence très fort mais se délite au fur et à mesure que l'intrigue progresse. La fin est même assez décevante et vraiment trop explicative et grand-guignol (ne pas partir avant la fin du générique, il y a une scène supplémentaire après). Encore tiré d'un fait réel, le scénario manque donc de puissance dans sa seconde partie. Pourtant c'est bien flippant, j'ai fait quelques bonds sur mon siège avec une belle frousse par moments. On pense par moment à Paranormal activity ou même au récent français Propriété interdite. La réalisation est techniquement réussie. L'histoire est en temps réel et tournée en un seul plan séquence. Enfin il parait S'il y a un montage, il est très bien fait et invisible. L'interprétation est irréprochable. Florence Colucci est vraiment convaincante voir excellente. Une très belle présence. Elle a un petit quelque chose de Charlotte Gainsbourg. Assez effrayant et intriguant d'un côté mais un peu décevant de l'autre. Une certaine ambiance tout de même. Pour son premier film le jeune réalisateur uruguayen Gustavo Hernandez peine donc à convaincre même si l'idée de base et le procédé semblaient originaux. On verra ce qu'il fera par la suite, si cela arrive jusqu'à nous...
Laura et son père Wilson s'installent dans une maison à la campagne pour la retaper sur demande de son propriétaire qui souhaiterait la mettre en vente au plus vite. Ils passeront donc la nuit sur place avant de commencer les travaux le lendemain matin. Tout semble se passer pour le mieux avant que Laura n'entende un bruit provenant de l'extérieur mais devenant de plus en plus fort au premier étage de la maison. Wilson s'aventure donc en haut pour voir ce qu'il en est tandis que Laura l'attend seule au rez-de-chaussée... Tourné en un seul plan-séquence de 78 minutes à l'aide d'un appareil photo-caméra, le Canon EOS 5D Mark II, le film se limite à sa prouesse technique car ce huis clos d'épouvante n'arrive jamais à fonctionner et à se faire oppressant. Reste la formidable interprétation de Florence Colucci.
Se plaçant dans la grande lignée des films d'horreur caméra à l'épaule, « The Silent House » s'avère encore moins bon que ses prédécesseurs, c'est à dire médiocre. Il faudrait peut-être expliquer aux cinéastes espagnols (voire aux autres) que par définition, ce qui était original et audacieux la première fois l'est beaucoup moins au bout de la 50ème fois... Mais bon, jusqu'ici cela fait du pognon alors tout le monde continue à surfer sans vergogne sur la mode du moment. Difficile de comprendre pourtant comment peut-on être horrifié par de gros bruits stridents et des scènes stéréotypées vues à peu près 8200 fois? Cela me dépasse, m'enfin, j'imagine que je ne suis pas dans le « délire » comme on dit... Reste alors un dénouement étrange et presque poétique, laissant entrapercevoir un vague talent de réalisateur et le fait que l'oeuvre eût pu ressembler à tout autre chose : très insuffisant toutefois et surtout beaucoup trop tardif pour que cette « Silent House » retienne un tant soit peu notre attention. A éviter.
Avec une nomination pour la Caméra d'Or lors du 63ème Festival de Cannes, nous avions toutes les raisons d'être motivé pour découvrir le premier long-métrage de l'uruguayen Gustavo Hernandez (d'autant plus que le film est inspiré d'un fait réel ayant survenu dans les années 40). Mais la déception est de taille à la vue de ce film d'horreur où il ne se passe strictement rien. On s'ennuie ferme, inlassablement, malgré les innombrables astuces éculés du genre (notamment les très nombreux et répétitifs jump-scares mis en place afin de faire sursauter les spectateurs). Le seul et unique intérêt du film repose dans sa mise en scène, car il est important de rappeler que le film a été réalisé en un seul et même plan-séquence (de 88 minutes), un procédé assez rare de nos jours à cause de la complexité qu'il nécessite. Filmé avec un appareil photo (le Canon EOS 5D Mark II), la qualité esthétique aurait pu être remarquable (puisque l'appareil photo en question filme en HD) mais le film ayant été intégralement réalisé dans la pénombre, on ne distingue que très peu de chose et autant vous dire tout de suite que cela fini rapidement par lasser et encore plus lorsque l'actrice principale (Florence Colucci) passe toute la durée du film à pleurer (bien qu'elle soit mignonne, elle devient très vite irritante). Avec un budget infinitésimal de seulement 6 mille dollars, on comprend pourquoi ce film est si pauvre, par contre ce que l'on ne comprend pas, c'est pourquoi il a bénéficié d'une sortie au cinéma au profit d'une sortie en DTV. Autre chose, pourquoi les américains ont-ils fait un remake (qui sortira courant 2011).
Tour d'abord, un coup de gueule : pourquoi un film uruguayen intitulé "la casa muda" sort-il en France avec un titre en anglais, "The silent house". Personnellement, quand je l'avais vu à Cannes 2010, où il était présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, le titre "la maison muette" me paraissait tout à fait adéquat ! En tout cas, ce film prouve, une fois de plus, que le sentiment le plus facile à générer chez les spectateurs des salles obscures est le sentiment de peur. En effet, le spectateur étant déjà dans le noir, il suffit de mettre 2 personnages dans une maison isolée et normalement inhabitée, de faire entendre des bruits bizarres, de rajouter une musique monocorde et stridente et hop, le tour est joué. C'est ce que nous propose Gustavo Hernandez. Comme il fallait quelques trucs en plus pour faire parler du film, il parait qu'il a été réalisé en un seul plan-séquence de 1 h 20 avec un appareil photo numérique Canon Mark II 5D. Le coup du film en un seul plan-séquence avait déjà été sorti par Hitchcock avec la corde (en fait 5 ou 6 plans-séquence astucieusement bricolés pour donner l'impression qu'il n'y en a qu'un) et par Sokourov dans "L'arche russe" (il semblerait que ce soit bien un seul plan-séquence). Ici, j'ai des doutes car j'ai lu que les cartes mémoires utilisées ne permettaient d'accueillir que 26 mn de film ! En tout cas, cette "prouesse" ne justifie pas d'aller voir un film que l'on réservera aux amateurs qui aiment se faire peur au cinéma.
"The Silent House" fait parlé de lui grâce à son plan-séquence de 78 minutes. C'est vrai, c'est bien foutu, il y a un ancrage corrosif dans le moment présent (même si on arrive à trouver des longueurs, surtout au début) mais les coupures sont marquées par des noirs qui ont permis au tournage de se faire, sans projo dans le cadre ou de bruits des caméramans. Vous imaginez si tout serait filmé en 78 minutes, et qu'à la toute fin il y a une gaffe qui survient, çà serait drôle de recommencer... Bref, restons dans les rails. L'esprit du film est tendu, la caméra suit en plan serré une jeune femme qui ressent une présence étrangère dans une vieille maison abandonnée qu'elle compte rénover avec son père. C'est un jeu de bruits, de murmures et de silences, de plans mesurés où naissent une impression d'apparition fantomatique alors qu'il n'y a rien. Une histoire s'installe progressivement, au fur et à mesure qu'elle explore la maison semblant renfermer de nombreux secrets. L'actrice principale manque, selon moi, de tension intérieure et ne joue pas sur les nuances de son personnage mais garde un état de panique inégal, acceptable à première vue. Le manque de luminosité et les coins obscurs font partis intégrantes des grands coups de flippes du film. La musique, aussi, vient assaisonner de suspense. Pas forcément nécessaire à mon goût mais l'effet fonctionne. Ce que j'ai apprécié également, c'est le noeud du mystère, les bas-fonds de l'histoire. J'aime bien quand le film ne donne pas toutes les réponses et laisse le spectateur se débrouiller avec les différents éléments que fourni le film afin qu'il puisse reconstituer lui-même le puzzle. La marque de l'histoire vraie n'est pas sans importance et rend le spectateur mal-à-l'aise; effrayant et dérangeant. On se cramponne, on se questionne, on flippe, on passe un bon moment malgré quelques défauts évidents...
Chic, du cinéma horrifique en provenance d'Uruguay!! Çà change, comme dirait l'autre!! Oui, mais pas en bien. Quel ennui!! Çà ne décolle jamais. Même si la mise en scène tente désespérément d'instaurer un semblant de suspens, tout retombe aussitôt avec des effets complétement nazes. Parlons plus sérieusement de cette réalisation. Un réalisateur qui à un moment donné, a dit "ça tourne" et a tourné son film sans aucun temps mort pendant 1h15. Aucune coupure, zéro montage, caméra au poing en mode found footage aux fesses de l’héroïne. Une seule prise, et c'est dans la boite! Culotté, mais raté. Cette caméra nauséeuse qui suit l'actrice principale de bout en bout nous conduit dans les méandres d'une ancienne bâtisse qui, pour une raison qui m'échappe encore, serait hantée par quelque chose. Un spectre, un psychopathe, le frangin de ta sœur, ce n'est pas moi qui vais te le dire. L'actrice passe son temps le nez dans les cartons, ou à balader sa lanterne sur les murs et les étagères à la recherche de... de quoi au juste? Dieu seul le sait. C'est peut être lui-même qui s'amuse à faire des bruits dans cette maison. Va savoir. Un suspens qui repose donc sur des bruits et quelques bonnes idées empruntées à REC. Une bien maigre compensation pour le spectateur qui attend, confiant du retournement potentiel de la situation, mais hélas, il ne se passe rien. La fille farfouille dans tous les coins, gémie, court frénétiquement comme une débile, tout ça pour un obscure enjeu. Merci l'Uruguay, mais non-merci. 2/5
Toujours intéressant de découvrir des petits films d'épouvante indés et étrangers qui plus est. Ici pour le coup, on ne retiendra que le procédé étonnant du plan séquence, un tour de force du réalisateur bien sûr mais également de son actrice principale qui tient bien son rôle durant toute la durée. Malheureusement, il n'y a pas grand chose d'autre à dire sur cette production uruguayenne somme toute assez moyenne, l'ambiance y est intéressante mais pas assez appuyée pour créer un climat d'angoisse et on a tendance à s'ennuyer méchamment pendant que la petite dame erre dans la "maison silencieuse" ... Le twist final reste assez prévisible et malgré tout pas tout à fait clair. En bref, ça se laisse voir pour la découverte et le plan séquence mais pas plus d'une fois.
Tous les ans, ou presque, sort un film d'horreur qui est censé révolutionné la peur. Nouveau cas d'études avec The Silent House. Premier point, l'unique plan séquence qui dure la (quasi) totalité d'une film est très réussi d'un point de vue technique (hormis quelques ombres, bruit de pas et main). Mais là où Silent House est une vrai réussite c'est par son ambiance oppressante qui démarre dès le début du film et qui ne lâche pas jusqu'au dernier plan. Cette ambiance est aidé par une musique parfaite et des effets sonores très réussit. Pour le scénario, le film est très difficile à comprendre, surtout la fin qui surprend est peu en décevoir plus d'un ou plutôt en perdre beaucoup. Mais au final, ce Silent House ce mesure parfaitement bien au dessus des derniers Pandanormal Activity. Mais quand même en dessous d'un Rec.
Déjà un film de 6000$ uruguayen filmé en plan séquence, rien que ça vaut le détour mais cela s’arrête à peu près là : le reste ce n’est que du déjà-vu et du prévisible, faux suspens, jeune fille troublée, bruits de pas, portes qui claquent, mais le fin du fin reste le final aussi débile qu’ennuyant et peu crédible.
55 minutes de pur suspens et de tension intenable pour les amateurs de frissons cinématographiques. "La Casa Muda" confirme bien que le hors-champs (par le non-vu mais entendu) & les situations dites réelles sont les meilleures armes de la peur. Rarement on aura été poussé à une telle emprise de la peur dans ce huis-clos silencieux. Prouesse de pour le réalisateur espagnol ? Le tout est tourné en plan-séquence avec une telle gestion du cadrage et des effets de styles pour installer le pire qu'il faudra cocher dans notre agenda les prochains rendez-vous de Gustavo Hernandez.
Le film est bien filmé, assez stressant, on a du mal à croire que tout le long-métrage soit basé sur un huit-clos de jeu de cache-cache. Malheureusement le scénario final est bancal, on ne nous explique pas grand-chose, qui plus est dans une histoire qui est censée être basée sur des faits réels, je ne vois pas comment on a pu autant extrapoler la vérité, qui finalement, reste inconnue.
Un film effrayant où il ne se passe rien et où on ne voit rien, une fille qui scrute une maison sans lumière avec sa lampe à pétrole, et tout cela dans un calme absolu... Mais c'est suffisant pour me faire peur, un bon film d'horreur espagnol...