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John Henry
103 abonnés
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0,5
Publiée le 11 septembre 2010
Je me sens si con. Si con... Je lis toutes ces critiques d'âmes sensibles, capables de capter les émotions, capables de ressentir la poésie homérique de ce film. Je me sens si con quand tant de critiques comprennent si bien les métaphores spirituelles de poisson-chat, de la grotte, de cette fin dans la chambre, quand tant de critiques louent le rythme indolent mais hypnotisant du cinéaste thaïlandais...
Je me sens si con quand je constate avec effroi que je partage le même avis que ces crétins cartésiens insensibles et hermétiques à tout ce qui n'appartient pas au prêt-à-penser...
Je pense sincèrement que ceux qui s'enthousiasmaient déjà de savoir que la dernière Palme d'or sortait quelque peu des sentiers battus avec son histoire de fantômes risquent vite de déchanter s'ils se retrouvent dans une salle obscure pour aller voir cet "Oncle Boonmee"... Pour ma part, j'avoue ne pas être parvenu à m'empêcher d'espérer un peu d'audace, de décalage, ou au moins de l'onirisme... Manque de pot, l'ami Weerasethakul (à vos souhaits...) a opté pour une formule qui plait en ce moment (du moins aux festivaliers faut-il croire) : celle du film qu'on aime à qualifier aujourd'hui de « contemplatif ». Personnellement je reste toujours ébahi par ces gens qui savent avouer une passion dévorante pour un film qui se contente de nous filmer la forêt pendant dix minutes (sans réelle originalité soit dit en passant) puis qui enchaîne piteusement avec des scènes de dialogues incroyablement monocordes et durant lesquels les personnages restent droits comme des piquets pour déblatérer des lieux communs dignes des plus belles parties de bridges dont sont friandes les vieilles mémés radoteuses. Donc - encore une fois - ce sera pour moi l'incompréhension totale face à un palmarès cannois qui, d'année en année, me désole de plus en plus. Après, pour vous, qui choisir d'écouter ? C’est vrai que c'est un peu ma parole contre celles de ces critiques qui n'ont pas pu s’empêcher - une fois de plus - d'abonder dans le sens de la Croisette, mais je ne pense toutefois pas me tromper en disant que ceux qui ne veulent pas passer leur temps devant une étrange caricature d'un sketch des Inconnus mimant Henri Chapier (le tout sur fond d'une heure et demi de grillons « non stop ») auraient mieux à faire de leur temps que de le risquer auprès de cet oncle végétatif qui, à défaut de savoir vous transcender pour ses vies antérieures, pourrait bien au contraire vous ôter toute énergie vitale.
Expérience sensorielle hors du commun, "Oncle Boonmee" est un film immense alors qu'il ne cherche jamais à l'être. Car ce qui frappe à la vision de cet objet singulier, c'est son calme apaisant et accueillant à mille lieux des caricatures auteuristes rigides et prétentieuses qui frappent chaque année. Mais comment se fait-il que le génie Weerasethakul - un des plus grands cinéastes en activité - connaisse autant de détracteurs ? La lenteur de ses films n'aide certainement pas à attirer les foules, au même titre que l'absence d'explications et un goût prononcé pour l'entremêlement temporel. Pour autant, la lenteur n'est jamais un problème en soi mais ne l'est uniquement parce que la proposition cinématographique est trop faible; or, "Oncle Boonmee" est un film qui ne cesse d'avancer - certes doucement - mais qui accompagne son apiculteur malade jusqu'à sa mort en convoquant sa famille et ses propres manifestations dans ses vies antérieurs. Le film déroute dans la mesure où ces éléments fantastiques (un fantôme et un singe viennent se convier au repas nocturne) sont traités à égalité avec la trivialité du quotidien, ce qui nourrit une drôlerie à laquelle ont été peu sensibles les spectateurs européens, beaucoup moins en tout cas que le public thaïlandais. Toute la force d' "Oncle Boonmee" réside dans l'idée de mêler la fable à la banalité, de faire succéder le réel et l'onirisme sans y voir de ruptures. Il faudrait plutôt comprendre l'ouverture du film et la séquence du poisson-chat, d'une sensualité folle, comme de subtils jeux d'échos qui se tissent avec Boonmee : la fuite du buffle dans la forêt rappelle celle de l'apiculteur qui va mourir dans une grotte qui serait son lieu de naissance; l'accouplement de la princesse avec le poisson-chat est plus difficilement connectable, quoique la princesse et Boonmee se rapprochent en ce qu'ils sont tous deux malades et qu'ils tentent de trouver une forme d'apaisement. Comment peut-on taxé le film d'élitisme ou d'hermétisme alors qu'il est universel dans sa façon d'aborder la mort ? Weerasethakul embrasse les doutes et le courage de son personnage, qui se demande avec anxiété s'il sera avec les siens une fois décédé mais qui prend en même temps l'initiative de mourir dans son lieu originel. Mélange de tranquillité et de douleur, le film envoûte de bout en bout, jusqu’à un épilogue surprenant où il serait plus question de vies parallèles que de vies antérieures. Å l'attribution de la Palme d'or, Tim Burton avait parlé du film comme d'un "rêve beau et étrange" : la formule rappelle l'impression soudaine qui nous gagne au générique de fin, celle d'être parti très loin et en même temps d'être resté dans un environnement familier où le passé et les fantômes resurgiraient naturellement pour nous aider à appréhender notre mort imminente.
Dubitatif. Enervé. Gêné. Il y a beaucoup de mots qui peuvent résumer ce qu’on peut ressentir après avoir subi cette épreuve. Il est toujours étonnant de ressortir d’une séance en se demandant bien si on ne s’est pas trompé de salle, avec une très forte envie de crier à l’escroquerie intellectuelle. Je ne me souviens pas avoir été aussi blasé depuis Inland Empire qui avait pourtant mis la barre très haut en terme d’arnaque artistique…
Quand le héros d’un film meurt et que l’on en éprouve un infini soulagement, ce n’est déjà pas très bon signe. Il faut aussi dire que l’agonie a été longue, pénible, et d’un désintérêt total. Tout commence pourtant bien. La première scène est silencieuse, lente, magnifique : un buffle, une forêt, la nuit, des animaux qui bougent, la magie opère, la poésie prend. Puis à partir de là, plus rien. Ou presque : un vieil homme va mourir, il revoit certains passages de sa vie à travers des fantômes qui viennent lui rendre visite. Puis il se rend dans une grotte pour mourir, le tout à vitesse réelle.
J’ai beaucoup lu que le film risquait d’être déconcertant, dur à pénétrer. Dont acte : je n’ai strictement rien compris. Les images de la jungle ne sont pas spécialement belles, les personnages ne sont pas intéressants et l’ensemble baigne dans une lenteur ouatée qui touche tout, y compris les acteurs qui débitent leurs dialogues d’un éternel ton monocorde qui entretient l'effet puissamment soporifique de l'objet. Un film ne doit pas forcément avoir des rails et tout expliquer pour être passionnant, il peut même être totalement incompréhensible au premier abord et projeter un mystère, un univers, des images magnifiques, des scènes marquantes. (pour ceux qui en doutent, voyez ou revoyez Mulholland Drive). Rien de cela ici : la jungle n’est filmée que rarement, on y rentre peu et on ne voit pas le bestiaire fantastique et onirique auquel on pouvait s’attendre. La fameuse scène de l’orgasme par poisson-chat interposé a quelque chose d’incongru, de surprenant et de poétique mais elle est complètement perdue au milieu du film et sans aucun lien avec le reste. Vous n’êtes pas la pour comprendre ou ressentir des choses, vous êtes là pour admirer le délire…et si vous n’admirez pas, circulez y a rien à voir.
Tout cela est donc d’une lenteur et d’un calme tellement inhabituels dans le cinéma contemporain qu'on peut vaguement percevoir un certain charme, mais l’effet est surtout un ennui abyssal et un très désagréable sentiment d’être totalement à l’extérieur de l’œuvre. On peut voir un film et ne pas l’aimer, tout en comprenant qu’il peut plaire ou toucher des gens. Ici, on ne comprend pas ce qui peut avoir de l’intérêt, jusqu’à cet interminable prologue, tout aussi incompréhensible que le reste dans le cadre d’un appartement en ville partagé entre la douche et les fantômes. On se console en ce disant que ce n’est pas tous les ans qu’on a la chance de voir une Palme d’Or complètement nulle. Et on en vient à se demander si, éreintés par leurs deux semaines cannoises, les critiques ont encensé ce film juste parce qu'il leur a permis de faire un petit somme très agréable de deux heures...
Attention, ceci n'est pas un film mais une méditation. Une méditation sur la mort et donc la vie. Le tout filmé dans la jungle thaïlandaise bruissante de mille bruits. Attention, ceci n'est pas un film mais un voyage. Un voyage entre les morts et les vivants. "oncle Bonmee" est bien plus qu'un film, c'est un hymne à la vie et c'est magnifique.
Grand lauréat de la Palme d'Or lors du dernier Festival de Cannes, Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) (2010) va à coup sûr en dérouter plus d'un, comme cela a été le cas lors de sa présentation en mai dernier. Et pourtant, cela ne l’a pas empêché de remporter haut la main le sésame tant convoité, comment est-ce possible ? Les jurys étaient-ils conscients lorsqu'ils ont assisté à la projection ? Il y a de quoi se poser des questions en effet, car le film, d'une durée de 110 minutes, est complètement abstrait, soporifique, assommant et expérimental. Apichatpong Weerasethakul, qui a adapté le roman "A Man who can recall his past lives" (qui parle de réincarnation), avait toutes les cartes en main pour nous offrir une oeuvre intéressante, car le film parvient tout de même à nous faire ressentir certaines choses, mais à trop vouloir en faire avec peu de consistance à l'image, on déchante rapidement et le film s'enlise rapidement dans du grand n'importe quoi intellectuel.
C'est peu dire que le cinéma de Weerasethakul est "segmentant", comme disent les experts en Marketing : "Oncle Boonmee", on adore (d'où la Palme d'Or, amplement méritée si l'on se place du point de vue de la contribution du film au cinéma comme Art majuscule, à la frontière quand même avec "l'art moderne", sans majuscule) ou on abhorre (la grande majorité des spectateurs quittent la salle pendant la projection). Il s'agit pourtant d'un cinéma simple, qui recherche à la fois avec sérénité, voire avec bonté, l'essence de l'homme, tout en retournant vers une viscéralité du medium cinéma perdue depuis l'âge d'or du Muet. En se laissant porter par le flot bruissant d'images, dériver au fil délié d'une narration qui serpente à travers le temps, la réalité et le conte, les personnages changeant, il n'est pas si difficile de prendre un plaisir réel à ce film-poème, à la fois trivial (les corps malades, le bonze défroqué, et tant d'autres détails) et profondément inspiré (une bonne moitié des plans sont à tomber, tant on a l'impression de ne jamais les avoir vus auparavant, tout en les reconnaissant intimement).
J'ai officiellement vu le plus mauvais film de ma vie! Oncle Boonmee est un film atrocement lent, ininteressant, visuellement sans surprise, mettant en scène des personnages creux. Les scènes n'ont rien à voir les unes avec les autres (que quelqu'un m'explique l'histoire de la princesse je n'ai rien compris). Je n'ai même pas envie de m'étendre sur ce navet... Pour moi c'est un 0 pointé et direct aux razzies awards!
Premières minutes : un buffle arrive à s'échapper, pourvu qu'il n'ait pas le même sort que celui d'"Apocalypse Now"... 7ème minute et 42 secondes, attention ma petite poule dépêche-toi de traverser la route sinon la voiture va t'écrabouiller, ouf non quel suspense... un homme est allongé dans un lit en train d'être transfusé (il pourrait mettre la radio pour foutre plus d'ambiance!!!)... dîner le soir, les acteurs ont toujours l'air d'être défoncés au Lexomil, ils mangent des piments sautés (j'évite d'en consommer, ça provoque des gaz!!!)...22ème minute et 20 secondes oh il y a un type déguisé en gorille qui apparaît, ça a l'air d'étonner personne (moi, c'est sûr que quand je vais au "8 à Huit" de mon quartier j'en croise souvent!!!)... 40ème minute et 53 secondes, Zzzzz.... oh j'ai manqué quelque chose, ils parlent un peu français, ils parlent d'aller travailler (ça va faire plaisir à Sarkozy!!!)... Bon, ça suffit les conneries. Si j'argumente pas, c'est qu'il n'a rien à argumenter. Dire que ce film qui ne veut absolument rien dire est de la branlette intellectuelle serait insulter la branlette intellectuelle. Franchement, on doit décerner la Légion d'honneur à tout ceux qui arrive à regarder ce machin jusqu'au bout (et pourquoi pas ??? après tout on la donne bien à n'importe qui pour n'importe quoi!!!). Bon Tim Burton t'arrêtes de nous prendre pour des cons. Déjà c'était limite avec "Alice" mais là tu repousses les limites de la connerie en ayant soutenu ce truc pour la Palme d'or. Dire que ce film est un chef d'oeuvre d'ennui est très léger, c'est un monument que dis-je une ode, un véritable culte à l'ennui le plus mortel, la méthode de torture la plus efficace qu'on puisse trouver : la vision de ce bidule.
Si l'ennui était un film, il s'appellerait « Oncle Boonmee ». Car même s'il faut lui reconnaître une patte, une touche, lui permettant de ne pas nous laisser totalement indifférents, je dois avouer que ces 120 petites minutes n'ont pas été loin de la purge pour moi. Soyons clairs : il ne s'y passe absolument rien et j'ai beau ne rien avoir contre « l'étrange » ou l'inexplicable, j'ai beaucoup de mal à me passionner pour trois personnes assis autour d'un table restant quasiment sans réaction à l'apparition d'un fantôme, le tout porté par des acteurs apparemment bourrés de calmant du début à la fin du tournage tant leur jeu est atone et fait rapidement peine à voir. On pourrait en parler des heures, ça a beau être élégant esthétiquement et pour le coup « personnel », on ne réussira jamais à me convaincre qu'un film où il ne se passe rien et en conséquent d'un ennui mortel est un pur chef d'oeuvre :c'est précisément le cas ici et c'est bien triste car comme le disait fort justement Frank Capra, c'est le pire sentiment que l'on puisse connaître au cinéma.
Palme d'or 2010, "Oncle Boonmee" est un film d'une lenteur inouïe, soporifique, léthargique, en somme d'un pénible affligeant. Loin de la poésie à laquelle je m'attendais, je me suis retrouvé un peu angoissé devant ces fantômes et créatures nocturnes effrayantes. Pas intéressant pour un sou, il est terriblement difficile de suivre cette histoire, qui ne comporte ni énergie, ni émotion. Entre un homme qui s'est accouplé avec un singe fantôme, une vieille qui se fait pénétrer par un poisson-lune et une séquence finale incompréhensible, je ne vois vraiment pas où est l'art !
Tout comme Noé (pour Enter the Void), Lynch (pour Inland Empire), Zhang Ke (Still Life) et d'autres artistes, Apichatpong ne cherche pas à faire un cinéma formaté, déjà vu, et plein des conventions hollywoodiennes et européennes que l'on connaît. En tant qu'artiste, il se pose des questions et tente, avec son talent, sa sensibilité et sa culture, d'y répondre. Il faut être capable d'oublier les conventions évoquées et de s'ouvrir, intellectuellement et émotionnellement, pour pouvoir apprécier ce film. Un film avant tout spirituel qui se vit avec les sens. "Oncle Boonmee" est une méditation belle et magique mais surtout une métaphore sur la mort du cinéma, qui doucement, va se réincarner en quelque chose d'autre, ni tout à fait pareil, ni véritablement différent...Si le public veut bien tenter l'expérience et ne pas rester calfeutré dans ses goûts limités; si les "puissants" du cinéma sont prêts à offrir une plus grande place à un cinéma expérimental et différent. Une chose est sûr: le coût de plus en plus élevé des productions mainstream et la possibilité pour tous de faire un petit film à moindre coût tend vers cette "bipolarité" du cinéma. "Oncle Boonmee" est un bel exemple de cet autre cinéma, qui en repousse certains et en attirent d'autres. Mais n'oublions pas que le cinéma a évolué grâce à des Apichatpong, des expérimentateurs (Méliès, Resnais, Kubrick, etc), pas à des James Cameron ou des Michael Bay, qui pour la plupart seront oublié dans 25 ans. A voir donc si vous voulez voir autre chose qu'Avatar (par exemple)...
Pourquoi à tout prix vouloir raconter une histoire ? Maintenant, au cinéma, si l'on veut être reconnu, il s'agit d'épurer en supprimant cette redondance avec l'image et le son. Image et son doivent devenir des symboles, un cycle de concepts, un échange de significations pour le spectateur. Soit. Sauf qu'ici, c'est un fatras de fantasmagories lourdes et ennuyeuses qu'il faut subir. Les images habillées d'oripeaux mode abondent sans jamais être débordées, écrasées, pulvérisées par les forces vitales en présence. Forcément, car il n'y a en présence, ni force, ni vie. Ce ne sont pas les quelques beaux plans qui émaillent, de ci (les buffles dans la brume), de là (la princesse fécondée par un poisson-chat), ce film fantôme qui peuvent faire accepter sa Palme d'Or seulement applaudie par une poignée de critiques incompétents, suffisants et écumeurs de buffets mondains. Les plus fidèles défenseurs de Tim Burton sont obligés de déposer les armes et de reconnaître que son choix est indéfendable.
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3,0
Publiée le 30 avril 2013
D'accord, le sujet peut dèconcerter mais on comprendra qu'il ne s'agit pas d'un film comme les autres, surchargè en mètaphores et symboles qui en laissera plus d'un sur le bord de route! Palme d'or de l'ennui ou magique, "Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antèrieures)" est aussi ènigmatique que son titre en lui-même! Metteur en scène contemporain au nom imprononçable, Apichatpong Weerasethakul ne craint pas de brûler quelques feux rouges cannois et de dèstabiliser la critique pro dans ce film extraterrestre à l'ambiance unique qui fait aimer le cinèma de recherches quand il cherche vraiment et le cinèma de trouvailles quand il trouve! Avec ses croyances et ses vèritès, le cinèaste nous transporte dans un autre monde où le spectateur doit renoncer à toute logique, à essayer de comprendre quoi que ce soit, pour savourer (ou non) cette sèance contemplative et sensorielle dègageant un parfum entêtant et mystérieux par le billet de la jungle thaïlandaise! Le rècit s'oriente doucement vers le rêve et le fantasme où on n'y perd peu à peu ses repères - ce qui fait à la fois l'originalitè et les limites du film, dont l'intrigue eût peut-être gagnè à être moins complexe! N'empêche qu'il remporta la Palme d'or au festival de Cannes 2010 dècernè par le prèsident du jury, Tim Burton, dont le coeur a chavirè pour cette ode à la vie et à la mort! Terminons en soulignant la beautè fascinante de certains plans comme ce singe aux yeux rouges brillants dans la nuit, accentuant plus que jamais le mystère qui enveloppe ses vies antèrieures...
La Palme d'or au festival de Cannes 2010 a pour héros un apiculteur dont l'insuffisance rénale le condamne à une mort certaine. Accompagné de sa belle-sœur et de son neveu, il se retrouve confronté à ses vies antérieures...Difficile de parler avec précision d'une histoire dont l'abstraction ne fait que croître tout au long du film, finissant par être agaçante de par son exagération. C'est regrettable, d'autant plus que la première demi-heure est assez fascinante, grâce à une beauté plastique évidente et à un important travail sur le son, remarquable surtout dans les scènes de jungle. Hélas, la lenteur du rythme plonge peu à peu le spectateur dans l'ennui, dont il sort toutefois lors de quelques belles séquences, comme celle entre la princesse et le poisson-chat. Un film intrigant mais inégal donc, qui se vit comme une expérience réclamant trop de patience de la part du spectateur.