Rien, vide, ennuyeux. En outre on ne comprend rien au scenario, qui a du être écrit une nuit d'ivresse par un auteur en mal d'inspiration. Film à oublier ... vite.
Alors là ça ne passe pas... C'est très lent et surtout très long. On ne sait jamais vraiment où le réalisateur veut nous emmener. Quelques très belles scènes (la scène d'amour wouah !) et de très beaux plans (le premier notamment) mais au final je ne trouve pas qu'il filme si magnifiquement la jungle, en tous cas pas sur toute le longueur. L'idée n'est pas mauvaise, loin de là mais plusieurs interrogations restent sans réponses. Pourquoi une défunte apparait quasi invisible tandis que l'autre apparait en sorte de bigfoot de la jungle ?! L'autre gros soucis (le plus gros) est le manque d'émotion, jamais aucune émotion ne parait des interprètes... Et je ne parle pâs des dialogues insipides ou/et inoffensifs. 1 seul point donc pour les 2-3 scènes de pures grâces. Je pense que Apitchapong ne regarde de plus en plus le nombril...
Qu'il est difficile de parler des oeuvres de Joe (Apichatpong Weerasethakul)! Je me rends compte d'ailleurs que je n'aie pas encore émis de commentaire sur "Tropical malady" qui avec "Oncle Boonmee" sont les seules oeuvres que j'aie vues de cet incroyable réalisateur. Ces films ne sont pas faciles d'accès, c'est certain, le rythme est excessivement lent, peu de dialogues et la compréhension de ses histoires est difficile voir impossible tant son cinéma a pour seul objectif de nous faire ressentir et rêver. Peu de réalisateurs osent se lancer dans ce genre de projet ce qui signifie que la tâche ne doit vraiment pas être aisée (et commercialement intéressante pour obtenir son financement). Mais voilà, Joe maîtrise complètement son art, des images époustouflantes, des sons envoûtants, une mise en scène poétique, onirique et contemplative, filmant la jungle avec un éclairage improbable voir dans une sombre obscurité, des personnages/animaux fantastiques avec des effets simples et rudimentaires mais diaboliquement efficaces. Dans "Oncle Boonme" on retrouve les mêmes thèmes abordés: réincarnation, mythologie, toutes les légendes que l'on croit sortir de ses souvenirs d'enfance. C'est magnifique et à déguster dans le noir et le silence totale car aucun élément perturbateur ne peut être toléré...
Quand je vois que ce film a obtenus une palme d'or, je me dis que soit je suis passé à côté du film, soit c'est symptomatique d'un véritable problème plus profond de ce qu'est l'essence du cinéma. Je pense qu'il y a un peu des deux là dedans, mais je pencherais surtout pour la première option. Un film avec un titre pareil, ça accroche le cinéphile que je suis, mais il faut bien admettre qu'il faut attendre les 20 dernières minutes pour parler de ses vies antérieurs. C'est un mensonge sur la marchandise, mais cela pourrait passer, si le film proposé autre chose. Or là, non le film se contente de filmer pour filmer. Alors oui, parfois c'est beau, cela fait du bien de prendre son temps. Mais quand le film ne propose rien d'autre que de contempler pour contempler, l'ennui ne peut que pointer le bout de son nez. Le pire dans tout ça c'est que le film était assez mystique, avec cette histoire de singe fantôme pour nous conter une histoire fascinante. Mais non au final on retient juste 3 endroits: la table avec la famille de nuit; l'oncle faisant du miel; et la scène de l'eau. Et je peux vous dire que ses 2 premiers endroits on parfois des bons dialogues, mais la dernière scène et longue et inintéressante. A trop vouloir nous faire contempler le film annihile tout ses enjeux. Parce ce que qui manque c'est une BO, presque tout le film est plat et sans BO, c'est un vecteur d'ennui profond. Je ne dis pas que le film avec une BO aurait été forcément bon, mais sans BO il nous achève.
Un film singulier, sensoriel et contemplatif, mais aussi très complexe. On a affaire ici à une expérience cinématographique hors du commun, qui nous fait perdre nos repères de spectateurs et nous emmène dans un monde d'impressions, de sensations qui laisse une trace dans l'esprit. La mise en scène est d'une grande simplicité, ce qui n'enlève rien à son ambition et à son inventivité. La succession de plans fixes (parfaitement cadrés et absolument sublimes au passage) est un parti pris qui permet de s'attacher, et on y revient toujours, à la sensation plus qu'à l'aspect formel où à l'esthétisme. Une grande mélancolie se dégage et les personnages sont très touchants. Malgré tout, le film reste très difficile d'accès et je dois avouer que je n'ai pas compris grand chose, ce qui rend tout cela furieusement frustrant. Cette frustration est la grosse ombre au tableau et gâche en partie l'expérience.
Aïe, aïe, je suis passé totalement à côté Je considère qu'Apichatpong, nous laisse au bord de la route, sans nous donner les "clefs" de cette religiosité, éloignée de la nôtre... Quelques très jolies scènes n'ont pas compensé mon incompréhension et l'hermétisme que j'ai ressenti....
L'avantage de sa Palme d'or est que celle-ci nous a permis de le découvrir, car sans ça, sa sortie aurait certainement bien plus confidentielle. Car même si sa qualité n'est pas transcendante, il est toujours intéressant de le voir. Le problème est que Apichatpong Weerasethakul s'enferme dans son propos spirituel, sur la vie, la mort, la réincarnation. Il part dans son délire et nous laisse dans le flou. Il a pourtant des choses intéressantes à dire. Paradoxalement, je ne me suis pas ennuyé. Un aspect magique du film...
ลุงบุ�มีระลึ�ชาติ (Lung Bunmi Raluek Chat) - Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives - Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures): Palme d’or Cannes 2010 ! Ce film est à la fois une quête spirituelle et un conte, imprégné de la philosophie et des croyances, animistes et bouddhistes, des peuples du Sud-est asiatique en particulier, et plus précisément du Nord-est de la Thaïlande : la région de l’Issan, à la frontière avec le Laos. Apichatpong Weerasethakul s’impose un peu plus à chacun de ses films comme un auteur hors-pair et un très grand réalisateur, qui n’hésite pas à prendre certains concepts cinématographiques érigés en normes à contre-pied. Ce merveilleux film dégage une force spirituelle et une sérénité magnifiées par les paysages somptueux de cette région, où les hommes, les esprits et la nature se fondent dans les différents niveaux de nos existences à travers le temps. Hymne à la vie, et, plus précisément aux vies, ce chef-d’œuvre d’Apichatpong Weerasethakul a été parfaitement compris par un autre très grand auteur : Tim Burton, Président du dernier festival de Cannes. De par les éléments précités, ainsi que pour l’expérience cinématographique quasi inédite qu’elle offre, cette œuvre fantastique mérite amplement sa palme d’or. Un film à voir séance tenante ; et, pour le spectateur lambda, occidental de surcroit, en laissant son esprit cartésien au vestiaire, et en ouvrant son esprit et son cœur à la simplicité et à la générosité des personnages, superbement interprétés au demeurant, et à la beauté originelle d’une nature resplendissante et superbement mise en valeur par le talent de ce grand réalisateur. Monsieur Weerasethakul, merci infiniment, et Bravo !
Ce film commence très bien. Certes, c'est lent. Mais ce n'est pas la lenteur qui pose problème. Au contraire, on y trouve le rythme calme de la jungle, de la chaleur... La langue thaï est un délice à entendre, mêlée aux sons des insectes et animaux. Les premières apparitions sont merveilleuses, même si on craint brièvement le ridicule. C'est au moment où le film atteint sa plus grande plénitude que tout se disloque. Des personnages sans lien apparent avec l'histoire apparaissent : une princesse, puis plus tard, un jeune moine. On est alors entre David Lynch et Andrei Tarkovski mais dans ce que ces deux grands cinéastes n'ont pas de mieux...
Film emprunté un peu au pif dans une médiathèque, intrigué par l'appréciation de Tim Burton figurant sur la jaquette ("Ce film est comme un rêve, étrange et beau" - Rien que ça!!). Au final, un ignoble montage de bouts de chiffons et d'enfants morts dans un taudis digne des daubes de Kiarostami, un univers malsain, une photographie soporifique, des paysages inquiétants, un abîme d'ennui. L'Oncle Boonmee joue comme une casserole, le bruitage est infâme, et la version française (seule disponible sur le dvd) est horripilante !!
Un film qui ne ressemble à rien ! que c'est long... on dirait un film d'école de fin d'étude. Honteux au jury qui ont donné une palme d'or à un tel film...
Manifestement les critiques et le petit monde du cinéma n'aiment pas les spectateurs de cinéma. Quelle déception. Pour la première fois depuis très longtemps je n'ai pu m'empêcher de regagner la sortie de la salle. Navré par le ridicule de la scène du poisson chat (ou d'un autre mais je n'y connais rien en poisson). C'était laid à regarder, sans tendresse, en absence totale de poésie. Une monstruosité longue, bien trop longue. Et les dialogues entre les acteurs sont tout autant indigestes. Un film pauvre, lent, sans intérêt. Au fait il se passe quoi à la fin ?