Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pierrepp
14 abonnés
301 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 2 septembre 2010
je m'étais préparé à voir un film un peu spécial, et je ne rate jamais aucune palme d'or. Malheureusement,j'ai vu le film le plus "chiant" de l'année...Quelle substance faut il prendre pour l'apprécier comme certaines critiques et comme Tim Burton ? du café (ça c'est sûr), de la drogue ?.....désolé mais j'ai autant agonisé (d'ennui) que ce pauvre Boonmee .
Palme d'Or, sérieusement ? Dans ce film, il ne se passe rien, je m'étais rarement ennuyé autant au cinéma. Dans une salle de 15-20 personnes, j'en ai vu plus des deux tiers partir avant la fin. C'est bien de faire des films intellectualisants, s'adressant aux hautes sphères du gratin cinématographique, mais bon, un tel marasme, c'est du grand n'importe quoi. Je le déconseille absolument, vraiment !
J'ai dû passer à côté d'une merveille sans m'en apercevoir si j'en juge par certaines critiques si élogieuses et par la Palme d'or. Je ne suis pas entrée dans le film, je n'ai rien senti, rien compris et je me suis cramponnée à mon siège pour éviter de manquer une illumination finale...qui n'est pas venue !
Non, je déconne pas ! Apichatpong est parti en éclaireur dans l'au-delà et nous revient avec ce film extraordinaire, dans tous les sens du terme, et où la jungle thaïlandaise semble le lieu de tous les possibles: religion, contes ancestraux, réincarnations, faune, flore, politique ou encore dérives narratives cohabitent dans une limpidité presque hypnotique. Pur bijou de poésie cinématographique.
J'ai regardé ce film il y a 1 an. Je me suis dis qu'il fallait que je laisse passer un peu de temps avant d'écrire ma critique, pour ne pas être trop vulgaire. Le temps passant, rien n'a pourtant changé, ce film me dégoute toujours autant. Rien que d'y penser, ça me met hors de moi. Non pas que ce film soit pour moi le PIRE film qui m'ait été donné de voir de toute mon existence, mais juste le fait de me dire que ce film a obtenu la Palme d'Or à Cannes en 2010 ! Ce festival que j'affectionne tant m'a trahi cette année là, et a d'ailleurs récidivé l'année d'après avec "The Tree of Life". Autant dire que l'année 2012 sera décisive sur l'importance que j'accorderai à ce festival dorénavant. Bref, que dire sur ce film ? Pas grand chose malheureusement. 2h d'ennui profond, totalement incompréhensible (si quelqu'un peut m'expliquer, n'hésitez pas à m'envoyer un message personnel). Je dois avouer qu'il ne me reste que 2 ou 3 images en tête de ce film, ou plutôt de cette insulte au 7ème art. Je regrette juste une chose : qu'Allociné ne nous permette pas de mettre des notes négatives, sinon ce film y aurait eu droit d'office ! Apichatpong, désolé, mais avant que je regarde un autre film de toi, il faudra que la blessure que tu m'a infligé ce jour là soit totalement refermée, et je pense qu'il faudra un bon bout de temps pour ça ! Film tout simplement Minable !
Il faudra que l'on m'explique pourquoi ce film a remporté une distinction et tellement d'éloges ?! Un scénario incohérent, des longueurs, des longueurs (ce n'est même pas beau comme "l'île nue") et pour ceux qui, comme moi étaient intéressés par le thème des réincarnations, une grande frustration ... Le seul intérêt pour moi a été la vue de quelques paysages de Thaïlande.
A moins d' être initié ce film sera incompréhensible pour nombre de spectateurs. Une narration décousue sans fil conducteur. Une lenteur qui ne fait qu exacerber l'ennui qui de dégage du film. Dans la salle très peu remplie ai je remarqué de nombreux départs.malgré quelques scènes isolées qui donnent quelques émotions même au postulat de croire aux réincarnations on comprend pas ! Je suis très surpris de certaines critiques qui semblent avoir vu l!extase.
Bon, soyons honnête. Je dois bien l'avouer, je me suis énormément ennuyé. J'ai pourtant essayé de me laisser couler dans un doux état contemplatif, j'ai tenté de me raccrocher à la beauté de certaines images pour en extraire de mes yeux la substantifique moelle de poésie.....Mais rien n'y a fait. La pauvreté des dialogues, le manque de lien ( apparent ? ) entre les différentes scènes, la photographie souvent bien terne... J'ai eu la sensation que l'on voulait me faire comprendre quelque chose de fondamental sur le sens de la vie par des chuchotis inaudibles et des signes cabalistiques. Et moi, pauvre benêt, qui n'y comprend pas grand-chose, et qui reste dans un état de lasse frustration. La palme d'or 2010 me laisse perplexe. Il me semble que certains jureraient avoir été éblouis par la vision d'oiseaux fantastiques aux plumages chatoyants là où je n'aurais vu qu'un oeuf en plan fixe pendant deux heures. Je regrette de ne pas avoir autant d'imagination que ces cinéphiles d'élite.
Excellent film aussi bien au niveau du scénario que du visuel! Ceux qui se plaignent de n'y rien comprendre n'ont peut-être pas suffisamment essayer de s'y plonger de se concentrer sur le message que contient ce film. Les vies antérieures n'ont rien de fantastique ( même si il y a un peu de fantastique dans le film) , c'est une allégorie pour signifier la vie de Boonmee avant l'arrivée de la guerre et des nouvelles technologie. Ca parle aussi de la mort, et le cinéaste nous en donne une vision très poétique. C'est expérimental et imagé, mais néanmoins ce film reste accessible si on y met du sien. Et plans sont tout simplement magnifiques. Au final, c'est un film assez engagé, qui montre comment les peuples asiatiques ont réagit à la mondialisation. L'image du moine à la fin du film m'a particulièrement marquée par l'opposition entre la mentalité de la religion bouddhiste et le besoin de confort du jeune homme (sachant que Bouddha avait fui le luxe et le confort pour la meditation et la vie simple en harmonie avec la nature). Bref, c'est un film à voir et qui mérite sa palme.
Bon, je dois le dire d'emblée, j'ai eu beaucoup de difficultés à suivre le fil de cette histoire de fantömes chinois (thaïlandais en fait). Sa réussite réside dans sa manière d'imbriquer des éléments purement fantastiques dans un quotidien somme toute très banal. Le naturel avec lequel ceux-ci interviennent les dépouille de leur caractère surnaturel et les projette dans une simple normalité. C'est la force de ce film de nous amener à les accepter comme évidents. Toutefois, "Oncle Boonmee" reste un film trop contemplatif à mon goût. Corrolaire, de l'intérêt porté par les principaux protagonistes à la photographie, le film se déroule en une longue série de plans fixes, avec très peu de mouvements et beaucoup de silence. La poésie des uns faisant l'ennui des autres, ce parti pris pourra en séduire certains. Pour ma part, je m'en suis vite lassé.
Le summum de la masturbation intellectuelle. Donner la palme d'or à ce film est totalement inconpréhensible... Malgré une certaine beauté visuelle incroyable, tout le reste est une torture qui dure plus de deux heures. Tout le long du film, je me suis dis que j'allais enfin "rentrer dedans" mais je suis resté totalement spectateur. J'irai même plus loin en disant que ce film est totalement méprisant pour le public, qui sort de la séance en se demandant pourquoi il n'a pas compris ou n'a pas pu rentrer dans un film que la critique a salué. Film on ne plus élitiste que je déconseille très fortement. Pour moi, celui qui aurait dû remporter la Palme d'or en 2010, c'est "Des hommes et des dieux".
Bien plus abstrait que son dernier film Cemetary of Splendour, Oncle Boonmee parle de l'au delà, des fantômes du passé. Le tout est bien trop fermé pour un spectateur qui se lance dans l'oeuvre sans réfléchir. Quelques belles séquences mais peut-être que deux Chapi Chapo de suite ce n'est pas recommandé.
Je regarde des films de Cannes depuis quelques années et jamais je n'ai ressenti l'envie de sortir de la salle... depuis Oncle Boonmee. Par respect pour le film, je suis resté jusqu'au bout en pensant à d'autres films qui m'avaient plus pour que le temps passe plus vite. Oncle Boonmee, c'est la concentration de tout ce qui rend le monde paresseux, lent, soporifique. Les personnages sont mous, malades, mourrants, suicidaires, veulent voir leur vie antérieur. Il faut supporter ces horreurs pour qu'on nous dise "on ne choisit pas sa famille", ou d'autres platitudes telles que "pardonner, c'est apprendre à aimer" et autres "il faut avant tout s'aimer soi-même". Philosophies de comptoir, B-A BA des rapports humains dans un monde où les belles choses (qui font aussi partie de la vie) ont totalement disparues. Bref, passez-moi un flingue, que je me suicide.
Sentiment de totale perplexité suite à la projection du dernier film d'Apichatpong... Partagé entre le coma élitiste, la délectation rétinienne et la quinte de toux bien embarrassée, je peine encore à trouver les mots susceptibles d'exprimer mon ressenti. Oncle Boonmee m'a sans doute beaucoup déplu de prime abord, Weerasethakul dilatant mordicus ses séquences aux dialogues fort peu stimulants, foncièrement rébarbatifs, s'embourbant dans la redite atmosphérique - ce qui constituait la puissance d'un film comme Tropical Malady... A trop vouloir orienter le spectateur vers l'invisible, le dehors, le hors-cadre, le cinéaste thaïlandais ne nous donne plus grand-chose à voir, prisonnier de sa recette autrefois pleinement captivante. En revanche, c'est dans ses moments de pure contemplation, de pure apparition qu'Oncle Boonmee devient superbe : en ce sens la longue séquence de la cascade est un monument de beauté, vision singulière du mythe de Narcisse, somptueux précipité aquatique qui m'a énormément surpris. Oncle Boonmee ne semble malheureusement jamais pouvoir concilier ses ambitions narratives - ici : la fable mystique comme bavardage pompeux - et sa puissance visuelle et sonore - là : deux lucioles rabattues dans le noir ; là encore : un bourdonnement constant, homogène, presque moite... Si Palme d'Or il y a, l'ensemble n'en demeure pas moins souvent ennuyeux, la mise en scène s'attardant sur des arguments beaucoup trop maigres pour nous transporter vers l'ailleurs. Une déception pour ma part, malgré un inexplicable sentiment d'amélioration au fil du temps...