Bien moins inspiré que son prédécesseur, Jeff Wadlow, nous propose une suite bien décevante. Le réalisateur américain parvient, non sans difficulté, à imiter le style du Britannique. Style que nous avons tenté d'analyser de manière précise dans notre critique sur Allo ciné au sujet de Kick-Ass 1. Le problème est que Wadlow imite, mais sans égaler. Pour une raison simple, Mathew Vaughn, dans le précédent opus se basait sur un scénario dont les tenants et aboutissants étaient vraisemblables. Dans ce nouveau Kick-Ass, les actions et réactions de plusieurs personnages principaux, ne sont tout simplement pas logiques. Ainsi, pour faire durer la scène de combat final entre le bien et le mal, Wadlow fait en sorte que "Kick-Ass" affronte son "Arch Enemy", traduire son ennemie juré, qui se fait subtilement appeler "Motherfucker" dans le film. Sauf que, faire durer une telle bagarre entre ces deux personnages n'a aucun sens. Et pour cause, théoriquement Kick-Ass, est devenu entretemps un être redoutable, solidement entraîné au combat. Or, le "villain", traduire, le méchant, lui, n'est, en principe, qu'un gringalet, loin d'être rompu aux arts martiaux. Autre exemple, le personnage de Marcus. celui-ci n'est tout simplement pas crédible. Sensé être l'incarnation de la sagesse, et orienter sa protégée vers ce qu'il y a de mieux, il lui propose des plans archi foireux, et la confie à un personnage peu recommandable. Outre les répliques qui rivalisent de banalité, on peut déplorer plusieurs scènes d'humour pipi, caca, vomit, rendant l'ensemble, très médiocre.