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Estonius
3 332 abonnés
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1,5
Publiée le 26 janvier 2014
La performance d'acteur ? Oui sans doute, la reconstitution historique ? Pas mal ! L'histoire ? Elle se laisse regarder jusqu'au bout sans déplaisir, mais que de facilités de scénario (ou d'invraisemblances) : Le secret de Nobbs aurait pu être dévoilé de façon bien plus intelligente, et la coïncidence qui va avec est assez ridicule. La patronne désargentée qui embauche le faux chauffagiste pour sa belle gueule, c'est pas mal non plus. (et puis, non, on ne répare pas une chaudière "au pif" !) Les clichés : il y en a une collection : la directrice est méchante, le docteur est ivrogne (depuis la chevauché fantastique tous les docteurs sont ivrognes), les serveuses sont "faciles" (tant mieux, ça permet une belle scène de gnougnoutage), le chauffagiste à une mentalité de maquereau et la pauvre fille naïve, se fait engrosser et lui obéit (c'est du Zola)…. Passons à Nobbs. OK, il fait des économies, mais fallait-il ces deux longues scènes où il n'en finit pas de compter ses sous ? En plus, il est con… ce qui fait qu'on éprouve aucune empathie pour lui. Mais ce n'est pas tout : la clé du film c'est lorsque Nobbs et l'autre camionneuse, se baladent en robe sur la plage et que Nobbs se prend les pieds dedans. Sans doute l'une des scènes les plus ridicules qu'on ait vu au cinéma. Mais cette scène à une "morale", la camionneuse dit à Nobbs. : "Il faut rester ce que nous sommes". On aura compris que le film défend et illustre la théorie du genre. Avec une illustration comme celle-ci, ce n'est pas gagné !
"Albert Nobbs" est une petite merveille à ne pas louper tant ce film est d'une sensibilité, d'une tendresse et d'une fraicheur hors du commun !!! Cette histoire est assez peu banale pour nous toucher de plein fouet et même dans une certaine mesure, nous bouleverser. Le personnage d'Albert Nobbs est d'une pudeur, d'une retenue qui en font un être extrêmement touchant et délicat ! Son regard lumineux à travers les yeux de Glenn Close, extraordinaire dans cette interprétation, restera ancré dans mes souvenirs ! On lui aurait à coup sûr, souhaité une autre destinée ! Une très très belle histoire...
film d'époque au début du XIX dans l'irlande traversée par la crise économique, la fièvre thyphoide l'action se passe dans un hôtel de luxe entre les allées et venues des clients au milieu de tout cela, il y a le major d'homme, Albert Nobbs, irréprochable, professionnel, discret, mais qui cache un secret, en réalité c'est une femme . La rencontre avec un peintre va être décisif pour lui ou elle il a un rêve s'acheter une petite boutique de tabac avec ses économies amassées depuis nombres années, la vie va en faire autrement j'ai bien aimé ce film assent lent mais avec une belle histoire et un rôle de composition pour glenn close dont le jeu est bleufant le thème de l'identité, l'homosexualité y sont traités
Je hais a priori les films programmés pour faire nominer à l'oscar leurs acteurs, je n'aime pas Glenn Close qui a multiplié les rôles où elle en faisait vraiment trop, je m'ennuie en voyant les "films en costumes" américains ou anglais qui imaginent que l'académisme est la seule manière de faire revivre une époque révolue, comme si les gens de cette époque-là n'avaient pas eu les mêmes sensations, les mêmes émotions que nous. J'ai fait l'effort de regarder "Albert Nobbs" parce que le thème du travestissement comme mode de survie sociale me paraissait potentiellement excitant. Le résultat a été un vrai supplice, tant rien, ou presque, ne fonctionne dans ce pensum morbide mis en scène par le fils du génial Gabriel Garcia Marquez (que son père aurait dû abandonner bébé, à mon humble avis, pour s'éviter cette honte !). La critique s'est extasiée sur le jeu figé, cireux, de Glenn Close, je veux bien, mais elle me semble pécher cette fois par un excès de sobriété qui assèche cruellement son personnage (on voit comment la scène de libération féminine sur la plage ne fonctionne plus, dans ce contexte), et elle ne peut empêcher, aussi douée soit-elle, l'effet pervers du "film sur un travesti interprété par une actrice qui se travestit" : une vraie idée de cinéma aurait peut-être été de faire interpréter le rôle par un homme, après tout ? Pour le reste, c'est une débâcle insensée, avec des interprètes globalement mal dirigés (seul le génial Brendan Gleeson surnage), des personnages inintéressants figés dans des rôles stéréotypés, qui n'évoluent pas d'un iota pendant tout le film, et surtout une incapacité crasse à faire naître la moindre émotion humaine au sein de ce véritable calvaire pour le spectateur. Horrible !
C'est un film assez mauvais et ma critique va sembler peut être un peu sévère mais ce film est soporifique, la mise en scène est plate et le personnage d'Albert Nobbs est loin de susciter l'empathie, ce personnage est froid et glacial à l'image du film. Ce film sent trop l'oscar mais est dénué des qualités permettant l'obtention de celui ci que ce soit dans son récit ou dans son interprétation.
c'est d'un ennui, c'est figé, c'est poussiéreux, c'est trop long, bref, aucun intérêt, sinon celui de soupirer et de se laisser aller à une douce torpeur donc aucune scène ne saura vous tirer !
Après 5 tentatives aux Oscars dans les années 80 (3 au titre du Second rôle féminin et 2 au titre du Premier) Glenn Close pensait sans doute avoir une vraie chance cette année avec "Albert Nobbs" (projet qui lui tenait à coeur au point d'en être co-scénariste et co-productrice), l'histoire pathétique d'une orpheline irlandaise à la fin de l'ère victorienne obligée de vivre dans le mensonge d'un travestissement masculin aux fins alimentaires 30 ans durant (elle devient à force de travail une sorte de "butler" dans un hôtel de luxe dublinois, un rien sur le déclin cependant). Mais c'est sa contemporaine, Meryl Streep, qui remporte cette année la statuette (son 3ème Oscar, dont 1 Second rôle, pour 17 nominations) ! Cette variation sur le thème "l'habit fait le moine" ("Albert" l'est pour tous, col amidonné et melon obligent) reste malheureusement trop à la surface des choses pour susciter intérêt autre que de curiosité, la trame dramatique fait du sur-place et la tournure franchement "mélo" du dénouement convainc peu. Les seconds rôles sont paradoxalement plus intéressants, et mieux tenus (ainsi du faux "Hubert"/Janet McTeer, qui aurait fait une "oscarisée" très présentable cette année - Second rôle) que le rôle-titre : Glenn Close, dans cette partie "à Oscar", s'en tire beaucoup moins bien que sa rivale couronnée en "Maggie" (pourtant dans un "biopic" raté) - hiératisme virant à la guinderie et même au ridicule, jeu peu varié, impuissance à faire naître toute empathie... Dommage, car l'histoire était prometteuse sur le plan romanesque.
Une histoire intéressante et des comédiens magistraux (Glenn Close est phénoménale), malheureusement le scénario manque de profondeur; il aurait été plus intéressant d'approfondir le personnage d'Albert Nobbs ( ses habitudes, son histoire, etc) et de laisser un peu de côté le couple Helen Dawes/Joe Macken spoiler: (dont on prévoit la fin dès le début) . Un film correct mais qui laisse sur sa faim.
"Albert Nobbs" est une sorte de drame historique à connotation sociale,dont le thème majeur est l'identité ou plutôt son absence. Glenn Close y est stupéfiante dans les frusques d'une femme qui se fait passer pour un homme pour travailler comme majordome dans l'Irlande victorienne. L'actrice, qui a souvent versé dans l'exagération(avec réussite) se contient complètement. Sobriété et jeu de mimes sont ses 2 credos. A côté d'elle,l'amourette entre une jeune servante futile(Mia Wasikowska) et un gredin arriviste(Aaron Taylor-Johnson) paraît bien fade. Rodrigo Garcia réussit à reconstituer avec précision la psychologie de ce personnage travesti qu'est Nobbs,mais passe complètement à côté du cadre historique. Son film vaut pour sa performance d'actrice,justement applaudi. Le ton général n'est pas clairement défini,entre humour morbide et drame pathétique,entre la retenue et l'explosion de pathos. Un film mi-figue mi-raisin.
Depuis très longtemps, Glenn Close rêvait d'endosser au cinéma le rôle d'Albert Nobbs, rôle déjà tenu par elle au théâtre en 1982, dans une adaptation de la nouvelle "La vie singulière d'Albert Nobbs" écrite par l'écrivain irlandais George Moore en 1927. L'histoire d'une femme qui a choisi de se faire passer pour un homme afin d'échapper à la dure condition de femme dans l'Irlande du 19ème siècle. Après avoir écrit le scénario, après avoir endossé le rôle de productrice, il lui restait à trouver le réalisateur. Finalement son choix s'est porté sur un réalisateur avec lequel elle avait déjà tourné 2 fois : Rodrigo Garcia, colombien d'origine, fils du célèbre écrivain Gabriel García Márquez. Le résultat ? Un film dont l'intérêt se partage entre l'évocation de la vie des femmes et sur celle des différences de classe sociale, tout cela dans l'Irlande du 19ème siècle. Malheureusement, le film pêche par sa réalisation : académique, diront certains. En tout cas, trop lisse, trop léchée, là où un tout petit brin de folie aurait pu être utile ! Personnellement, Glenn Close ne m'a pas totalement convaincu alors que Janet McTeer, une autre femme se faisant passer pour un homme, est beaucoup plus crédible.
Film originale portée par des interprètes talentueux (Glenn Close et Janet McTeer en tête) sur un sujet toujours porteur l'émancipation de la femme. Classe mais parfois un peu languissant. 14/20