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pelu
17 abonnés
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1,5
Publiée le 1 juin 2015
Albert Nobbs ne restera pas un film dont je me souviendrais. Le film est très bien réalisé mais c est plutôt le sujet qui m a pas trop accroché l histoire de ce majordome travesti n'est pas trop passionnante même si elle reflète le mal d une époque et la différence de traitement entre les sexes. On pourra féliciter l interprétation de Glenn close méconnaissable sous ce visage de cire et inexpressif jusqu au bout.... A voir pour les amateurs de film historique d époque et surtout sur le thème
Alors que la bande-annonce promettait dans le pire des cas une comédie dramatique, « Albert Nobbs » s'avère en réalité l'un des films les plus déprimants de l'année. Alors autant être honnête : je ne me suis pas éclaté outre-mesure devant cette adaptation d'une célèbre nouvelle irlandaise. Tout est gris, tristounet, sans espoir ou presque : avouez que ce n'est pas très festif. Pourtant, l'oeuvre n'est pas sans qualités : les prestations tout en nuances de Glenn Close et Janet McTeer, bien meilleures que Mia Wasikowska et Aaron Johnson, que l'on a vu tous les deux plus inspirés, quelques personnages attachants, une reconstitution tout ce qu'il y a de plus honnête, un constat sans appel de la pauvreté et de l'indescriptible fossé qui séparaient les riches des pauvres en cette fin de XIXème siècle... Nous sommes loin du film sans intérêt. Reste que malgré un dénouement aussi fort qu'inattendu (comprenez également bien désespérant), je ne garderais pas un souvenir ému de ce « Albert Nobbs » disposant assurément de bons moments, mais au classicisme un peu trop prononcé pour séduire totalement. Honnête, à défaut d'être indispensable.
Les films sur le travestissement féminin sont toujours bien moins drôles que ceux sur le travestissement masculin. Même le distrayant VICTOR, VICTORIA ressemblait déjà bien plus à un drame que TOOTSIE sorti la même année. Ici, Glenn Close fait preuve de beaucoup de retenue pour interpréter son rôle de serveur devant cacher sa féminité à ses employeurs. Quand elle va réaliser ne pas être à seule à devoir utiliser de ce subterfuge pour survivre dans la société phallocrate de l’Angleterre victorienne, commence alors pour elle une quête de son identité commençant par une remise en question de ses attirances sexuelles. Le fait de traiter l’homosexualité sans jamais l’évoquer ouvertement tout en restant dans les rails d’une mise en scène extrêmement conventionnelle nous entraine dans un patinage scénaristique regrettable et sans saveur.
Étonnante Glenn Close ! Porter en soi un projet depuis tant d'années et le voir sur les écrans aujourd’hui, grande récompense pour cette immense actrice. Tout dans le film peut paraître vieillot, suranné, sans relief, morne, invraisemblable et triste comme le sombre destin de son personnage central. Mais c’est avant tout un portrait de la condition féminine de certaines femmes au 19ème siècle. L’histoire reste étonnante sans tapage ni effets outranciers. Glenn Close tout à fait méconnaissable, livre ici une magnifique interprétation avec ce plus qui vient de l’intérieur. Oscar de la meilleure actrice ? Je suis pour. http://cinealain.over-blog.com/article-albert-nobbs-98265505.html
Albert Nobbs est un film qui donne une impression mitigée. Ses qualités sont reconnaissables et indéniables. La composition excellente de Glenn Close (gros concurrence donc entre elle et Meryl Streep aux Oscars, pourtant les films ne sont pas époustouflants) et la très belle reconstitution des costumes et décors. Au-delà de ça, l'histoire patine un peu. Pas de vrai ligne directrice dans le rythme, simplement les inquiétudes et les rêves de Nobbs, dans un drame assez Shakespearien et parfois un peu grossier. Les seuls moments réellement intéressants du film interrogent l'identité, on les retrouve dans ces très beaux tête-à-tête entre Glenn Close et Janet McTeer, également époustouflante (grosse prétendante à l'Oscar du 2nd rôle). A part ça, ça n'impressionne guerre et on voit trop bien que ce film est un mélo qui ne s'assume pas. Seule la fin surprenante et sans pathos relève le niveau.
Bon film dans son ensemble. Points positifs: casting, histoire intéressante oú pour survivre les femmes n'hésitent pas à se travestir, fin relativement surprenante. Point négatif: manque de rythme assez flagrant ce qui dessert fortement le film.
J'ai beaucoup aimé ce très joli film plein de sensibilité et traitant d'un sujet finalement assez actuel. Dans une Irlande pudibonde, hypocrite et à la morale très rigoriste, cette usurpation de genre par "Albert", ainsi que le couple lesbien clandestin formé par Hubert et Kathleen sont vraiment étonnants. Beaucoup d'émotion, un peu d'humour et des personnages qui sonnent "vrai". Glenn Close est vraiment excellente, à ceci près que son personnage m'a un peu fait penser à Stan Laurel... Le film est lent, mais on ne s'ennuie pas. Je recommande.
Film très émouvant, dominé par l'interprétation de Glenn Close, absolument bluffante dans ce rôle de femme travestie en homme... le reste de la distribution est à la hauteur et le film surprend jusqu'à la scène finale...
Éprouvant d'un ennui profond on ne peut que retenir la mise en scène d'époque et le realisme de ce film. Le jeu d'acteur est bon, le rôle centré sur Albert Nobbs l'ai aussi notamment parce que le personnage est assez bizarre. Franchement on s'ennuie derrière cette pâle vision d'un film d'époque beaucoup trop subjectif. On est obligé de se rendre à l'évidence que ce film n'est pas pour tout le monde
Avec une histoire pareille, il y a matière à faire un film profond, sensible, complexe. Cela demande une interprétation sans faille, ce qui est le cas ici (Glenn Close a rempli sa part du travail), et du talent aux manettes. Ce qui n'est vraisemblablement, et malheureusement pas le cas, de Rodrigo Garcia, au vu du travail fourni. Sa réalisation est comme paralysée, comme si le sujet était beaucoup trop brûlant. Il fait ça avec des pincettes, ou avec des gants de jardiniers, au choix, sans prendre de risques. On se retrouve du coup avec un film lisse, académique, et terne. Ni excellent, ni trop mauvais. Juste conforme. C'est insuffisant.
4 étoiles pour Glenn Close qui tient ce rôle de composition avec brio. le film montre très bien les difficultés des femmes à s'imposer dans une Irlande appauvrie.
Si le film débute assez brusquement, il a au moins le principe d'entrer dans le vif du sujet. Albert Nobbs est un majordome soumit, dans un hôtel assez convenable. La réalité de ce film est surprenante, mit en scène à la perfection dans la typique Irlande pauvre du XIXe siècle.. Le scénario prend forme à travers Albert, puis s'accentue avec les autres personnages, qui se relient petit à petit à l'histoire centrale. Le timing du film est parfaitement bien mené, il ne traîne pas en longueur, il se concentre sur les points essentiels. La vie du personnage principal est racontée brièvement, non pas par manque de profondeur, mais par crédibilité avec son état d'esprit : Albert n'est pas grand chose, son passé n'a pas tellement d'importance, il n'est pas la femme qu'il a été, il est l'homme qu'il est devenu. Il a des rêves et des espoirs qu'il perçoit au travers d'une autre personne qui les a elle-même presque réalisés. Certes Glenn Close est magistrale, mais Janet McTeer est aussi extraordinaire ! Ce tandem rythme le film, lui donne une âme, et la délicatesse avec lequel il est réalisé fait qu'il dégage une émotion particulière, qui ravit le spectateur et le fait réfléchir. On appréciera aussi la fin, empreinte d'une touche de mélancolie et d'espoir qui amène le film à son apogée totale.
chef d'oeuvre. époque de 19ème siècle et les grandes difficulté d'être une fille et les différentes filles ce cachant sous une identité d'homme pour mieux vivre. si le film évoque les filles caché en homme avant l'Émancipation des filles, il est aussi question d'identité de genre dans la société et les personnes transgenres se cachant en grand secret. les discution sont froides a voix basse, très très loin des discution grandes ouvertes sur la transidentité d'aujourd'hui, le moindre mot peux être un risque que le secret si bien gardé soi révélé, des méthodes pour cacher le secret tout en vivant normalement, les projet d'avennir et la souffrance. ambience d'époque au top, acteur et actrices de tallent, bande son simple et efficace. exellent.
Prestation d'actrices impressionnantes . A un moment "Albert" revêt une robe et on est tellement dans le personnage que ça fait bizarre , comme si elle était travestie alors que c'est une femme ! Je ne comprend pas bien pourquoi certains s'attendaient ou espéraient une comédie . Le sujet est grave et ne s'y prête pas : l'effroyable misère de Dublin et la condition de la femme à cette époquespoiler: (on voit bien le sort qui est réservé à une fille mère ) conduisent à cette extrémité , d'avoir à se travestir pour simplement pouvoir travailler et survivre . Le sujet de l'homosexualité s'il est présent est ici secondaire ,spoiler: "Albert" n'étant pas vraiment homosexuelle en tous cas consciemment . Si elle veut se marier c'est parce qu'elle ne peut trouver un mari et aussi probablement par rapport à son histoire. Film intéressant à divers points de vue : qualité du jeu , problèmes soulevés, plus divers qu'il n'y parait .
Il n'y a rien de spectaculaire dans ce film, juste le combat permanent d'une femme qui se fait passer pour un homme afin de mieux gagner sa vie en tant que majordome dans un hôtel dans l'espoir d'ouvrir un magasin dans l'Irlande du XIXème siècle. Rien de spectaculaire certes et pourtant on ne peut qu'admirer le courage d'Albert Nobbs incarné à la perfection par une surprenante Glenn Close qui veut aller au bout de son rêve et sortir de la misère. Le rythme est lent, parfois trop et jamais le film n'est agréable mais il fascine par la réflexion qu'il offre sur la difficulté d'être une femme et brosse un beau portrait de femme sur un sujet rare et maîtrisé. Et il y a aussi Janet McTeer, tout aussi excellente en second rôle volant la vedette à Mia Wasikowska et Aaron Johnson que l'on voit mûrir avec plaisir.