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    Albert Nobbs
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    165 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Albert Nobbs (2012) est le fruit d’un travail de longue haleine, une très longue attente pour Glenn Close (son interprète principale) qui ne rêvait que d’une chose, pouvoir porter à l’écran ce personnage qu’elle connaît si bien. Avant toute chose, il est important de rappeler qu’il s’agit ici de l'adaptation de la nouvelle "La vie singulière d'Albert Nobbs" (écrite par l'auteur irlandais George Moore), un roman qui avait déjà connu au début des années 80 une première adaptation au théâtre (écrite et mise en scène par Simone Benmussa), déjà interprété à l’époque par Glenn Close. C’est pourquoi 30 ans plus tard, on la retrouve une fois de plus dans la peau d’Albert Nobbs, pour la première adaptation cinématographique qu’elle a supervisé de près puisqu’elle est productrice et scénariste.
    Le film nous ramène dans l'Irlande du XIXème siècle, alors en plein marasme où pour se sortir de ce climat social difficile, une femme décide de se faire passer pour un homme afin de pouvoir s’assurer un emploi de majordome dans un hôtel de Dublin très respectueux. Ce qui frappe en premier lieu ici c’est l’impressionnante prestation de Glenn Close, qui intériorise tout ce que son personnage perçoit et ressent. La crispation se lit sur son visage, pourtant figé malgré de rares expressions. Par contre, ce qui est regrettable, c’est que le film ne tient pas ses promesses, il y avait pourtant matière a en tirer une très belle œuvre, mais au lieu de cela, Rodrigo Garcia préfère s’enliser à travers un drame social très conventionnel dans sa mise en forme et son traitement, c’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant de très bons acteurs aux côtés de Glenn Close (Mia Wasikowska, Aaron Johnson, Brendan Gleeson & Janet McTeer).
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2012
    Glenn Close s'est battue corps et âme pour ce film depuis près de 30 ans... Et quelle déception... Une travestie en homme dans l'Irlande très catholique de la fin 19ème voilà qui avait de quoi mettre l'eau à la bouche. Le problème du film réside surtout dans la froideur extrème de l'ensemble ; à la mise en scène académique qui ne sait jamais insuffler un minimum de passion dans son sujet à la reconstitution minutieuse mais dénuée d'intéret. Si Glenn Close reste une actrice majeure son personnage est trop étriqué et "masqué" pour créer une réelle vraisemblance. Le scénario est lui bien écrit, l'évolution et les liens entre les différents protagonistes sont riches et offrent de très beaux moments. La monotonie est dû à un manque de chaleur et de passion... Dommage...
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 010 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2012
    Le projet de toute une vie. Voilà ce qu’est Albert Nobbs pour Glenn Close. Après avoir joué le rôle sur scène en 1982, l’actrice n’a eu de cesse d’essayer de monter le film pendant trente ans (elle est productrice et co-scénariste). Son rêve est aujourd’hui réalisé et le film est sur les écrans. Elle est venue le présenter elle-même en avant première à l’UGC des Halles (la grande classe). Au sortir de la salle, le sentiment était plutôt mitigé voir négatif. Tant de temps pour arriver à cela ! Une mise en scène tout, sauf originale, poussiéreuse et académique à souhait, un scénario tiré par les cheveux, plein d’incohérences et de non-sens (l’obstination du personnage a vouloir certaines chose alors qu’il n’en a pas vraiment besoins…), quelques scènes un peu « too much » (la plage…), un manque d'émotion… Mais…deux jours après je pense encore beaucoup au film. Finalement tout cela est-il peut être très cohérent. Le traitement correspond sans doute bien à ce que devait être l’époque et à l’histoire si elle avait vraiment eu lieu. Et puis on n’est pas venu voir Tootsie ! En y repensant, le film dure deux heures et je ne me suis pas ennuyé...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-albert-nobbs-99782467.html
    Yetcha
    Yetcha

    873 abonnés 4 371 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Albert Nobbs possède un sujet qui pourrait être vrai au regard du contexte de fuite des irlandais durant cette période et des femmes pour survivre auraient tout à fait pu être amenées à prendre des métiers réservés aux hommes. Quoiqu'il en soit, l'histoire est passionnante et profondément touchante. L'émotion monte tout au long du film et la performance de Glenn Close est remarquable. La fin du film spoiler: est elle véritablement triste avec la mort accidentelle du héros Nobbs et des larmes vont monter aux yeux de beaucoup de personnes
    . Un film de tout premier plan nanti d'une exceptionnelle interprétation. A voir absolument...
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2020
    Dans l'Angleterre du XIXème siècle, il est dur d'être une femme et de briguer les métiers qui rapportent de l'argent (choisissez entre cuisinière, suivante, ou le plus vieux métier du monde), et Albert Nobbs en sait quelque chose : "il" est un majordome dans une grande maison, mais est surtout...une femme. Voici donc l'adaptation de la pièce de théâtre éponyme, qui avait connu un franc succès lorsque Glenn Close en tenait le haut de l'affiche en 1982, et remet le couvert avec brio presque trente ans plus tard. Une prouesse pour l'actrice qui n'a (depuis longtemps) plus à faire ses preuves, mais tient à le faire tout de même en acceptant encore une fois un rôle difficilement oubliable, parfaitement grimée en garçon. Ce travestissement lui va bien au teint, les scènes d’exhibition de la poitrine des femmes comme preuve de sexualité ne sont jamais vulgaires, et son intrigue amoureuse qui ressemble parfois à un feuilleton telenovela (qui épousera qui) ne parvient pas à ternir la justesse de la critique : les femmes et les hommes se ressemblent à s'y méprendre avec la tenue et la coiffure adéquates, et ni l'intelligence ni la robustesse au travail ne dévalorisent les femmes. Cependant, on émet davantage de doutes sur la crédibilité du scénario, qui arrange bien les affaires en faisant découvrir son secret par spoiler: une autre femme qui se travestit pour travailler
    (combien de chances pour que cela arrive...), en nous faisant croire que personne ne trouve curieux l’accoutrement gonflé à l'hélium de Hubert ( spoiler: l'autre femme
    , dont les vêtements rembourrés à l'excès pour masquer ses formes généreuses lui donnent plutôt des airs de Bibendum Michelin), ou encore le choix de spoiler: faire mourir bêtement
    ce cher Albert (quelle solution de facilité pour échapper à une fin devenue trop embrouillée). Sans compter que ladite scène ne rend pas hommage au jeu si fin de Glenn Close, lorsque son personnage perd son sang-froid dans une lutte finale ridicule. On apprécie beaucoup l'honnêteté du personnage si bien construit, qui se définit comme un homme et veut épouser une femme, exit l'idée de la simple femme en costume de serviteur, un joli message de choix dans la sexualité qui nous oblige à dire "il" lorsque nous parlons de ce personnage. Glenn Close (encore) au sommet des rôles difficiles.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Rodrigo Garcia prolifique et talentueux réalisateur de séries télé (principalement pour le network HBO) n’en n’est pas à son premier passage au grand écran. Il convient toutefois d’admettre qu’il est plus efficace et à l’aise sur le média télévisuel. Tombant souvent dans le mélo pompeux et sirupeux, ses films, à la forme et fond identiques, se répètent comme de pâles copies d’un cinéma de la série « Arlequin ». En adaptant, le livre de George Moore, on pouvait croire à une envolée différente. Hélas Garcia se complaît dans une facilité émotionnelle qui devient sa marque de fabrique, toujours à la limite de la dramaturgie sous vide et une mise en scène stoïque.
    En réalisant un film d’époque on aurait pensé, que Garcia pouvait échapper à ses tics de mise en scène et à cette aisance de « parler » beaucoup pour en dire très peu. Essai encore une fois manqué puisque Albert Nobbs est le parfait pendant de ses autres longs métrages (Les passagers, Ce que je sais d’elle… , Mother and Child…) ; c’est en flirtant trop avec le pathos et/ou la facilité que Garcia réalise ses œuvres cinématographiques. Et il n’en démord pas.
    Alors Albert Nobbs n’est pas l’objet repoussant auquel on peut croire mais une sensation douloureuse du temps qui s’écoule au ralenti se fait sentir. Chaque séquence souffre d’une longueur imperméable qu’on pourrait imputer au fait qu’il prend le spectateur pour ce qu’il n’est pas. Certes nous voulons bien croire en son œuvre mais à aucun moment le doute qu’il veut créer sur l’ambiguité identitaire des personnages ne fait acte. Malgré la prestation convaincante de l’ensemble des comédiens aucun suspens, désiré et mis en scène tel quel par Garcia, ne fait son effet. Ce qui est plutôt dommageable pour un film dont le principal sujet est là.
    Heureusement les comédiens, dans leur globalité, épatants, donnent une once d’indulgence à l’ensemble. Glenn Close joue ses meilleurs tours d’interprétation dont elle a le secret, sous un maquillage en forme de masque de cire. Elle reste convaincante du début à la fin, autant par son interprétation que par le jeu que son personnage impose, mimiques et gestuelles masculines en amont. A ce titre Janet McTeer s’avère également flamboyante. Autre surprise, qui devient presque une nouvelle attente dans un prochain métrage, Aaron Johnson, découvert dans Kick-Ass qui sans montrer une palette totalement séduisante pour ce qui est de jouer la dramaturgie, fait preuve d’un charisme qu’on est curieux de voir dans un autre contexte.
    Ainsi, seul le casting, avec Glenn Close comme pièce maîtresse, donne à Albert Nobbs l’intérêt minime qu’on peut lui porter. Hormis cela, la mise en scène longue et embourbée de Garcia saccage l’ensemble du film quand aucune émotion et histoire n’arrivent au cœur du spectateur. Pour le coup, en restant de marbre devant une telle réalisation, on finit par ressembler à Glenn Close, figée dans cette suite de séquences à la fadeur prononcée.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    legend13
    legend13

    244 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2013
    Un beau film servit par une Glenn Close incroyable et qui nous raconte une dramatique histoire.
    dai72
    dai72

    144 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2013
    Je suis tombé sous le charme de ce film dont l'existence est due en grande partie à Glenn Close. Sa prestation, sa transformation et son talent éclaboussent à l'écran et font oublier le scénario un peu léger. Malgré un creux au milieu du film, le final déborde d'émotions et l'histoire en devient meilleure !!
    John Henry
    John Henry

    103 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 février 2012
    Le film, une fois la situation posée, s'enlise pour finalement se prosterner au pied de Glenn Close - très retenu Albert Nobbs. Ce n'est pas suffisant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    une histoire originale qui bénéficie d'un bon casting avec une mention spéciale pour Janet McTeer même si elle n'est pas sur l'affiche. Dommage tout de même que le scénario ne soit pas plus travaillé on pouvait espérer un film plus riche. La fin arrive tout de même à nous prendre par surprise. Si on est grincheux on pourrait s'étonner que l'homosexualité des deux femmes soit mise en relation avec les violences qu'elles ont subies...
    DarioFulci
    DarioFulci

    101 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Glenn Close interprète à l'écran le rôle qui a fait sa réputation d'actrice exigeante au début des années 80 à Broadway. Une domestique qui se fait passer pour un homme depuis des années et qui cherche une compagne pour asseoir sa crédibilité. Il est évident qu'elle connaît son personnage par cœur, saisissant tous ses paradoxes et ambiguïtés et livrant une composition plus que convaincante. Pourtant, le film paraît froid (la photo donne dans les tons aciers) et dénué d'émotions. Albert Nobbs est difficilement attachant tant la raideur du visage de son interprète masque la moindre émotion. Dans le même genre, Anthony Hopkins était beaucoup plus subtile en majordome touché par l'amour dans les "Vestiges du jour". Par ailleurs, le film est relativement long alors qu'il ne s'y passe pas tant de choses. Les intrigues secondaires ne passionnent guère et font un peu clichées. Aaron Johnson est crédible mais en fait trop et son personnage est stéréotypé. Pas mal sans être totalement convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 août 2014
    Le film vaut surtout pour la performance de Glen Close, car côté scénario, c'est là que le bas blesse un peu. L'histoire ambigüe reste fade et sans réelle tension, dommage.
    fabrice69
    fabrice69

    29 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2013
    Film émouvant sur une période trouble du 19e siècle ou la survie poussait les personnes dans des situations compliquées.
    Film a voir donc
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    Pile dans le genre. L’histoire d’un homme qui n’en est pas un en réalité. Si l’histoire se déroule sans accroc, l’émotion, qui n’est pas absente, est timide. On ne sera point surpris par un récit jalonné et dont les ressorts sont du déjà vu (le format « tiré d’une histoire vraie » est parfaitement respecté). En revanche on applaudira la prestation d’une Glenn Close épatante. Le portrait social d’une Irlande en crise est assez intéressant mais un peu trop évident et manichéen. Bref, tout ça ne sent pas la révolution mais l’interprétation (de Janet MC Teer également) vaut largement le visionnage.
    Joe75
    Joe75

    36 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    En cette fin du XIXème siècle, à Dublin dans l’hôtel Morrison tenu d’une poigne de fer par la cupide Madame Baker, c’est comme dans « le » HLM de Renaud, on y croise une pléiade de drôles d’oiseaux : Des clients dévergondés issus de la vieille aristocratie et de la grande bourgeoisie européenne, un très vieux valet de chambre aussi sourd que tremblotant, un autre davantage préoccupé à finir les fonds de bouteilles qu’à garder ses chaussures bien cirées, une soubrette ingénue prompte à se laisser conter fleurette, un arsouille un peu bad-boy dont les hormones sont en effervescence, un bon vieux docteur qui prend des tasses de whisky au petit déjeuner, etc… Mais putain c’qui est surtout blême, dans l’Hôtel de Luxe Morrison, c’est le visage cireux d’Albert Nobbs, le majordome de la maison aussi efficace que discret, qui observe tout ce beau monde de loin avec une espèce de froideur impassible et distante.

    Le seul moment où il se lâche Albert c’est le soir, quand la porte de sa chambre est fermée à clé, lorsqu’il qu’il peut dégrafer son corsage qui l’enserre la journée puis compter et recompter la petite fortune qu’il a amassée sous son plancher depuis trente ans, sou après sou, pourboire après pourboire. Son rêve : Atteindre les 600 livres nécessaires pour ouvrir une petite échoppe de tabac et ne plus avoir à cacher son secret : Celui d’être une femme, car s’il était découvert, ce serait la porte, la honte, la misère assurée, à une époque où seuls les hommes pouvaient aspirer à ce type de poste.

    Seulement voilà, le jour où Madame Baker impose au majordome de partager sa couche pour une nuit avec Herbert Page, le peintre en bâtiment venu ravaler un pan de mur, Albert parviendra-t-elle toujours à dissimuler sa vraie identité ???

    Le principal intérêt du film, à mes yeux, c’est la très sobre performance de Glenn Close, aux antipodes de son rôle « d’ ébouillanteuse » déjantée de lapin vivant qu’elle interprétait naguère quand elle était femme fatale. Rôle presque trop en retrait à tel point qu’elle se laisserait quasi voler la vedette par le personnage d’Herbert, bien plus charismatique. L’histoire est dure et touchante mais étrangement je suis resté un peu en retrait, il manquait ce je ne sais quoi d’indéfinissable qui provoque l’empathie. Un peu trop de longueurs peut-être, ou l’impression de ne pas vraiment avancer assez vite dans la vie monotone de cette jumelle triste de Charlie Chaplin.
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