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Enkko-7
43 abonnés
695 critiques
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5,0
Publiée le 26 février 2012
Glenn Close est impériale. Les seconds rôles sont joués avec une rare justesse. Musique larmoyante superflue. Le scénario, léché, est maîtrisé de bout en bout, la réalisation fait le choix de la neutralité et ne verse jamais dans l'évident. Une excellente surprise et un grand moment de cinéma.
Grosse performance de Glenn Close et histoire intéressante mais à l'ambiance un peu grise. Le ton du film est assez triste et ça le dessert je pense. Le spectateur n'est pas assez investi pour être totalement ému. Albert Nobbs n'est pas non plus très attachant mais suscite le respect et l'admiration quand on voit sa modestie et n'aspire pas à des choses inaccessibles mais des choses simples. c'est le contexte historique et social ici qui est intéressant, de voir ce que Nobbs est obligé de faire pour vivre et travailler. Pas passionnant et un peu ennuyeux mais GlennClose vaut quand même le coup d'oeil.
Malgré la présence d'une Glenn Close littéralement possédée par son rôle et un sujet plutôt intéressant dans ses grandes lignes, Albert Nobbs reste un drame beaucoup sage à la personnalité trop lisse pour réellement briser toutes nos défenses.
« Albert Nobbs » est LE projet viscéral de Glenn Close. Et elle y excelle. Les mauvaises langues diront que c’est un film à Oscar tout en saluant sa performance d’actrice. Et elle n’est pas la seule, j’ai apprécié celle de Janet Mc Teer. Pour en revenir à Glenn Close, Albert Nobbs nous parle en filigrane de la condition de la femme et de l’homosexualité sous l’ère victorienne. Juste en filigrane et c’est bien dommage. C’est là où le bât blesse, ça manque de profondeur. Comme à l’image du personnage, ça reste discret, timide, à distance. Et après tout, qu’aurait-on appris de plus que nous sachions déjà ? Enfin, je me pose la question quant à la présence de Jonathan Rhys Meyers ; pourquoi avoir fait appel à cet acteur pour jouer un client assez insignifiant ? Dès les premières images, je me suis dit que son rôle va avoir une portée sur le film, une influence sur le personnage. Rien. Il est de passage, sans doute par amitié pour le réalisateur ou pour l’actrice... Assez décevant.
Un bon film duquel on retient la prestation époustoufflante de Glen Close réellement transfigurée durant tout le film et dont le jeu restera certainement comme une référence du genre ! Pour le reste, on se délecte des dialogues écrits au cordeau et de certaines scènes franchement drôles. Même si l'on regrette une fin un peu racoleuse.. A voir !
Glenn Glose est magistrale dans ce rôle où elle joue une femme qui se fait passer pour un homme. Elle aurait pu remporter l'Oscar de la meilleure actrice.
Même l'aspect vraiment dérangeant du film est vraiment intéressant , le film se perd dans son propos et en devient très ennuyeux voire soporifique . C'est dommage il y avait un très bon sujet . Chapeau en tout cas à Glenn Close .
Albert Nobbs : Un film d’une pureté et sincérité simple et gracieuse. Et cela n’était pas facile avec un aussi bon scénario mais aussi un scénario des plus complexes qui pourrait être polémique s’il est mal montré et travaillé dans le film. Et franchement, beaucoup d’éléments fond que ce drame est une réussite. Déjà, l’histoire est des plus passionnantes et originale mais toute fois surprenante. Car c’est l’historie d’une femme qui se déguise en homme pour assuré son travail de serveur dans ce temps ou être une femme ou les travail d’une femme était sous payé ou dévalorisant. Et on va suivre ce personnage si intéressant, si riche et unique que tout le film est porté sur ce personnage qui a un rêve et une autre secret et c’est celui la qui fait polémique, encore plus a l’époque du film mais je vous laisse le découvrir car c’est surprenant, on s’attendait pas que le film nous dirige vers ce sujet mais c’est ce qui enrichit l’histoire et nous donne des émotions et des tensions car on est tellement avec le personnage que a certains moment, il fait des trucks et on se rend contre que ça va lui faire du mal… Ensuite, le film s’enrichit aussi avec son contexte historique est très bien retranscrit et ses autres personnages qui sont aussi bien travaillés, même si ils sont secondaires et ça c’est bien. Après, la fin est assez brute et délaisse le personnage qu’elle m’a plus qu’a moitié mais bon, c’est personnel. Après énorme qualité de ce film, la performance Glenn Close qui est authentique et d’une justesse magistrale dans ce rôle qu’elle ne joue pas mais vie, elle apporte beaucoup d’émotion et vraiment, c’est l’actrice qui sort du lot même si les autres acteurs sont corrects. Et pour finir, réalisation simple et soigné, très bonne ambiance au niveau de l’époque et décors… très bon boulot. Donc voila, un film qui laissera personne indifférent, c’est très dur comme sujet mais bien traité.
Portée de toutes les manières par Glenn Close, « Albert Nobbs » lui permet de reprendre un rôle qu’elle avait déjà tenu et qui lui permet de mettre en lumière encore une fois le très grand talent qui est le sien. Le film sous ses airs de film dramatique atypique met en lumière la condition féminine dans la très catholique Irlande du XIXème siècle et le pis-aller qu’a choisi une femme pour pouvoir subvenir à ses besoins. spoiler: Le film met en lumière les multiples contradiction de cette femme que des décennies de travestissement ont rendu incapables de contact personnel avec les autres et qui pourtant dans une volonté de réaliser son rêve de détenir une petite boutique de tabac va se mettre à faire la cour à une jeune femme dans le but de l’épouser pour coller au schéma du couple homme/femme qui lui semble idyllique. Le film met en œuvre alors le classique trio deux hommes une femme où Nobbs tente de faire échec à la relation que Helen, la femme qu’elle désire épouser, entretient avec Joe. La tragédie de Nobbs est son incapacité à fendre l’armure dans laquelle il est engoncé et qui le fait paraître froid et incapable de sentiments. Sa mort viendra mettre fin à cette mascarade tout en laissant une faible lueur d’espoir avec l’apparition de Hubert Page image plus conquérante d’un Nobbs en phase avec ses espérances. Un film vraiment hors catégorie qui repose presque entièrement sur les épaules de Glenn Close qui, même si elle n’a pas eu l’Oscar de la meilleure comédienne, réalise ici une de ses performances les plus incroyables. À voir absolument.
Glenn Close livre une excellente performance. Et c’est uniquement pour cette raison que le film a un intérêt. Un bémol cependant à l’aspect physique de Albert Nobbs, le personnage est déguisé en Laurel (du duo Laurel et Hardy) !! on frise le ridicule . Tout comme est ridicule la scène ou Albert Nobbs “dévoile” sa féminité ! 30 ans de leurre découvert en 10 secondes à cause d’une puce !! Et en plus, Hubert Page qui découvre le pot aux roses est aussi une femme …
Albert Nobbs est un film lent, très lent, à l’image du personnage principal. Tout est minutieux du décor à la réalisation. Tout y est sombre, l’histoire, la lumière, les personnages … L’aspect dramaturgique est inexistant. Le seul drame pourrait être l’isolement social et affectif du personnage. De plus, pour faire découvrir au spectateur l’histoire et les pensées de Albert Nobbs, les scénaristes le font s’exprimer à voix haute, puisqu’il ne peut parler à personne. Albert Nobbs s’exprime alors seul sur ses sentiments, ses doutes, ses questions, ses projets …Du coup, Albert Nobbs a l’air d’un crétin parfaitement stupide . Pour couronner le tout, La fin de l’histoire est inintéressante et “cucul” ! Et puis, faire une histoire parallèle avec le couple Helen Dawes et Joe Macken ne mène à rien. Sauf à nous faire apprécier une fois de plus la très jolie Mia Wasikowska et l’acteur Aaron Johnson.
Décevant, le seul intérêt est la performance de Glenn Close même si on sent le désir d’Oscar à “plein nez”
Je ne sais pas trop quoi penser d'Albert Nobbs, un film très spécial et je ne vois pas trop où il veut en venir au final. Mais ce personnage principal est vraiment très intriguant et Glenn Close est vraiment hallucinant dans ce rôle. Si Meryl Streep avait pas été nommé, pour moi l'Oscar aurait été pour elle. La prestation de Janet McTeer est aussi excellente, elle aussi nommée à l'Oscar du meilleur second rôle féminin. Les maquillages, les costumes et les décors sont très bons, surtout par rapport au petit budget du film. Bref, le film en soit n'est pas un chef d'oeuvre mais il y a des choses à voir.
Caprice de Glenn Close tiré d’une pièce emmenée par Glenn Close, adaptée par Glenn Close pour une production Glenn Close, où le rôle titre est joué par Brigitte Bardot, non je déconne. Cruella tente une reconversion après des années de vache maigre : le casting n’est plus qu’un faire-valoir, une toile de fond pour elle, pour lui devrait-on dire, si on était pris ne serait-ce qu’une minute par le subterfuge, si Madame Close nous avait ému ne serait-ce qu’une seconde. Hélas non. Albert Nobbs n’est jamais aussi masculin qu’habillé en femme. Autour d’elle, lui, se déroule un récit errant, sans but précis, artificiel et flou. Les acteurs sont tour à tour excessifs, transparents, mais toujours mal dirigés. Il n’y a bien que la reconstitution d’époque, assez réussie, qui permette de tenir la longueur. C’est mince, et un brin décevant.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/albert-nobbs.html
Un film étrange et ennuyeux. Il est difficile de pénétrer dans l'esprit de Glenn Close et de son masque de latex sans émotion (le visage doré de C3PO en a plus). L'intrigue avance péniblement en dévoilant un catalogue de personnages assez caricaturaux (la servante volage, le bon médecin alcoolique, le noble débauché, la patronne vilaine, ouuuh...) pour n'aboutir nul part, si ce n'est qu'à la plus profonde des misère. Car "Albert Nobbs" est un film triste, si tant est qu'on s'intéresse au destin de ses personnages. Glenn Close, statut de cire échappée du Musée Grévin, ne parvient pas à apporter l'émotion nécessaire, car son personnage ne dit rien, n'a ni histoire, ni nom, ni désir, ni sexualité, impénétrable, presque pas humain et... pas très crédible (ce n'est pas en masquant son nom au générique qu'on ne devine pas Glenn Close). Comment son entourage n'a t'il pas pu la démasquer ? Son visage, sa voix, sa démarche sont tellement étranges... Bizarre, comme le film.
Excellente histoire, excellent film, excellents interprètes. Une fois encore, nous sommes loin de la mièvrerie et de la nullité artistique des films français. Et quelle modernité.