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Un visiteur
1,0
Publiée le 31 août 2009
Alors là...Une seule phrase pour résumer ce film: du grand n'importe quoi! Et pourtant que d'éloges j'ai entendu sur ce film avant de le voir: le plus celebre des "Road-Movies", un chef d'oeuvre, une oeuvre contestatrice et même la phrase inscrite sur la pochette "Two man looking for America, and could'nt find it anywhere else" me paraissaient bougrement alléchante.Alors j'ai peut-etre mal-estimé ce film, qui a fait un véritable carton dans les année 60 mais le resultat pour moi c'etait un fou rire quasi-permanent pendant tout le film, des plans qui partent dans tous les sens (je me souviendrais longtemps de ces zooms à la "série mexicaine"), des dialogues souvent inutiles exemple: Tu aimerais etre qui toi? -Donald Duck (oui c'est tres profond), et les plans où ils sont sur les motos sont tous simplements sensationnels et tout le temps les memes. Bref, une grande rigolade quoi. Une étoile tout de même pour Jack Nicholson et son monologue sur les aliens, et les discriminations. Ah et pour ceux qui regardent la version Française, bonne chance pour comprendre les dialogues !
Film culte et reflet de toute une époque, je dois avouer être quelque peu resté sur ma faim en ce qui concerne ce "Easy Rider". Cela dit, il est tout de même impressionnant de voir qu'aujourd'hui ce film garde un réel intérêt, aussi bien par la personnalité de ces deux réalisateurs fous (Peter Fonda est en réalité quasiment plus l'auteur du film que Dennis Hopper) que par sa vision d'une Amérique que nous n'avions jusqu'alors que peu eu l'occasion de voir au cinéma. Il n'y a ainsi pas vraiment d'histoire, mais surtout des gueules assez inoubliables ainsi qu'un constat des plus intéressants sur cette face cachée des Etats-Unis, au fond ni meilleur ni pire que le reste du pays : juste intolérante. De plus, la bande-originale s'avère être un véritable régal, si bien qu'au final c'est tout de même un assez bon moment que nous fait passer cet "Easy Rider". Cela dit, on restera quelque peu dubitatif sur certains choix de mise en scène psychédélique, et qui en définitive ne font qu'alourdir inutilement le propos du film. En somme, et même si l'oeuvre n'est donc pas exempt de tout reproche, il reste encore aujourd'hui un film percutant, sachant qui plus est nous offrir quelques très bons moments : je ne saurais donc que trop vous conseiller de le découvrir, ne serait-ce que pour vous faire votre propre opinion. Une expérience.
L'Amérique hippie par Dennis Hopper. "Born To Be Wild" chante les fans, qui ne regrèterront jamais d'avoir vu ce film qui en fait partis. Ils ce disent que Easy Rider est un film culte indétronnable. J'en fait partis.
Le film est un hymne à la liberté en mettant en scène 2 motards qui décident de partir en viré vers la Nouvelle Orléan, et qui vont rencontrer toutes sortes de personnages sur leur route. Des personnages qui illustrent la liberté qu'ils recherchent, ou au contraire des personnes qui la craignent. Dommage que le film soit assez lent dans son ensemble, ce qui nous fait décrocher du film de temps en temps mais je comprend pourquoi ce film est un classique grâce au sujet qu'il illustre.
J'appréhendais "Easy Rider", à cause de son âge et de la période à laquelle il se rattache. J'avais peur d'être déçu, et je le suis malheureusement. Les décors et les balades en H. Davidson sont très chouettes, mais la mise en scène et le jeux des acteurs m'ont fortement agacé. Cependant le fond de cette histoire dénoncant gravement le racisme et la bêtise humaine contre ceux "ne rentrant pas dans le moule" à cette période trouble est captivante. Indéniablement. Ce devait être une bombe à l'époque de sa sortie. La meilleure partie réside en la trop courte présence de J. Nicholson, stupéfiant et si jeune (forcément). Pas étonnante sa carrière depuis ce road movie. La scène psychédélique post-finale est dérangeante, la fin du film est brutale, inattendue et déroutante, c'est le cas de le dire. Une oeuvre, un mythe, pour cinéphiles avertis.
Le road-movie typique par excellence, à voir; et quoiqu'on dise & malgré le LSD, il y avait là présent un vrai désir d'absolu et non un goût pour le bling-bling: cqfd.
Deux motards parcourent les lieux communs du western américain vers une odyssée à l’hédonisme. «Easy Rider» (USA, 1969), premier film de Dennis Hopper, retrace le parcours de deux hippies à travers une Amérique réactionnaire, prête à les rejeter voire à les condamner. La révolution animée par Hopper repose sur le principe de réactualisation. En parcourant les monuments qui firent le succès de l’Hollywood classique, Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson, lui redonnent un aspect contemporain, extraient une image critique de l’Amérique. La bande-son qui accompagne les virées motardes -part active de la contre-culture- donne aux paysages une allure brisée, défaite de sa pruine officielle. Le Monument Valley cher à John Ford devient pour Hopper l’occasion d’admirer ce qu’il y a au-delà. «Easy Rider» repose sur le principe de voir au-delà, en-deçà, ailleurs que ce que l’Hollywood classique ne voulait voir. Les faux-raccords bégayants, les comportements dilettantes, la manque liminaire d’ambition narrative font d’«Easy Rider» une film semblablement échoué. Pensé le film initial de Hopper comme raté équivaut à croire que «Les Quatre cents coups» serait un échec. Comme pour la Nouvelle Vague, «Easy Rider», film introductif au Nouvel Hollywood repose sur la déconnexion. Déconnexion des protagonistes aux mondes qu’ils habitent, déconnexion de bout de monde (de fragments de film) entre eux, déconnexion du spectateur à l’imaginaire américain classique. Ne pas aimer «Easy Rider» revient à préférer se choyer dans le confort. La brutalité et la douceur qui participent, en concordance, à bâtir ce monument «culte» du cinéma US reproduisent la nature de l’Amérique. Dans la filiation de «The man who shot Liberty Valance», «Easy Rider» réfléchit à la cohabitation de la violence et de la loi qui la contrôle. A la différence que ce thème-là est formulé par la narration chez Ford alors que Hopper pense le sujet par le mode de production du film.
Easy rider sue l'amateurisme et le "je m'enfoutisme" par tous les pores de la pellicule. Long pour rien, visuellement pauvre, sous couvert de "liberté" le film de Hopper relève en fait du néant artistique contemplatif. A regarder debout si on veut pas s'écrouler. Mieux: (re)regarder Vanishing point à la place.
A vraiment vielli. dommage, le film n'à plus l'impact qu'il a eut il y a quelques décénnies,il y a vraiment des scènes où je me suis carrément ennuyé, tout de même on perçoit toujours le message qu'il a à faire passer et cela confirme que c'est encore aujourd'hui un film de qualité.
En regardant le pere des road movie, je m'attendais a voir un film rococo, un peu has been. Lourde erreur, bizarrement ce film n'as pas pris une ride et je l'ai regarder comme on ecoute une histoire passionnante racontée par quelqu'un de doué
Un road-movie porté par son trio d'acteurs dont un Jack Nicholson excellent en avocat halluciné aux réflexions plus que justes sur la liberté. La mise en scène a pris quelques coups de vieux mais reste de bonnes facture, la BO est entraînante et le scénario malgré des allures simplistes reste d'actualité de nos jours.
Ecoeuré.. Franchement, j'ai entendu tout un cinéma sur ce film... Et rien. Une fin très déplaisante, j'en ressors avec un petit moral et une impression dérangeante de perte de temps. Quel dommage !