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    Balada Triste
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Probablement le réalisateur espagnol le plus extrémiste et le plus déjanté de sa génération, ALEX DE LA IGLESIA puise ses inspirations, a la manière d’un KEN LOACH, dans les tares socio familiales (« le crime farpait » « mes chers voisins » « la chambre du fils »), la misère sociale (« 800 balles ») et les ravages des politiques publiques (« le jour de la bête » « perdida durango »).
    Avec BALADA TRISTE il explore les heures sombres de la guerre civile et les conséquences d’une société marquée au fer rouge du franquisme, avec un style moins naturaliste et moins radical que son homologue anglais, préférant la métaphore grossière au choc brut et frontal. En pleine Guerre civile espagnole, un clown est recruté de force par les troupes républicaines. Cruel, il massacre des combattants nationalistes à coup de machette avant d'être arrêté puis détenu. Il ne laissera qu'une consigne à son fils, un gage ultime de bonheur: la vengeance. Des années plus tard, son fils, Javier, devenu clown à l'instar de son père est engagé dans un cirque dominé par Sergio. Nous sommes à la fin de l'ère franquiste, en 1973. Les deux clowns, l'un triste, l'autre Auguste, vont se livrer une bataille sanglante pour conquérir le cœur d'une belle acrobate, Natalia. Avec DE LA IGLESIA on est toujours (très) loin des clichés hollywoodiens véhiculés par des images glamour. L’univers du cirque est propice a un défilé de « gueules », servi par une photographie, une intrigue et une mise en scène qui ne sont pas sans rappeler celles du « affreux, sale et méchant » (1976) de Ettore SCOLA (Dans un bidonville à Rome, Giacinto règne en tyran sur sa nombreuse famille, ou tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur, car le patriarche possède un magot que chacun espère lui voler).Mais la peinture au vitriol de LA IGLESIA , bien qu’extrêmement corrosive , va beaucoup plus loin dans l’émotion que son approche subversive , intronisée par la première partie (le clown combattant les républicains a la machette est jouissif !) , ne le laissait imaginer.
    B.T. alterne les scènes de violence pure, de gore et de sexe, avec des scènes d’un romantisme déconcertant, un véritable ascenseur émotionnel entre rires et larmes, vagues a l’âme et haut le cœur. En deux scènes qui ouvre (le clown au sol prêt a être achevé et qui asperge son bourreau avec ses fleurs plastiques) et clôture (dans le véhicule de police l’auguste et le clown triste exacerbe leur personnage) le film ALEX DE LA IGLESIA exalte son amour du 7eme art, et avec ce BALADA TRISTE, véritable ode romantique il nous livre son œuvre la plus aboutie.
    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un drame complètement surréaliste, qui débute plutôt bien en nous plongeant dans le milieu du cirque en pleine guerre espagnole, une alliance de thèmes qui donne un vent de fraîcheur et d'originalité ; l’interprétation des acteurs étant également à souligner. Malheureusement, même si on comprend le sens métaphorique de l'histoire, et le coup de folie du personnage principal, la deuxième partie du film sombre trop dans le burlesque et l'improbable. Une réalisation vraiment too much, qui laisse dubitatif !
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Le film de Inglesia correspond à l'image des deux clowns : l'un est tragique et l'autre déjanté : il rassemble l'absurde et la surdose de violence à la tristesse de l'histoire. L'idée très originale de confronter deux clowns pour l'amour d'une acrobate peut mener aux scènes les plus abracadabrantes. Quand il s'agit de se maquiller, Inglesia prend le mot à un autre sens, celui de défigurer le personnage ; ainsi Aceres se déguise en évêque inquisiteur, allant jusqu'à brûler son visage pour ressembler au clown blanc. Le personnage de la Torre obtient une sorte de masque souriant à vie, identique à l'auguste qu'il incarne. Au fond, chacun des deux protagonistes est prisonnier de son rôle, dont ils se servent pour oublier les horreurs vécues ( la première discussion ). Les deux sont caractérisés comme des fauves par plusieurs plans sur les lions. A la dernière séquence déchirante ( la musique y est pour beaucoup ) dans le fourgon, les deux reprennent leurs focntions ( l'un pleure et l'autre rit ), d'une façon pathétique au possible, après un combat destructeur entre deux frères. Inglesia reproduit une mise en scène digne du cirque, avec une lumière blafarde et très brillante, les couleurs vives, et le défi de l'acrobate qu'est de monter sur l'immense croix, magnifique décor rappelant celui du combat des deux doubles opposés de Batman et le Joker dans le film de Burton ( n'est ce pas aussi le duo de l'auguste et du clown blanc en réfléchissant ? ). Il est cependant regrettable que Inglesia n'ait pas concentré son histoire pendant la Guerre Civile Espagnole, la plupart des images présentant le film montrant l'action en 1936. Peut-être a t-il préféré laisser de côté les fusillades pour une histoire intimiste et poignante. A cela on peut reprocher un montage clipé, mais qui donne un rythme fluide parfaitement attaché au délire survolté qu'est le film de Inglesia.
    maxence T.
    maxence T.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    J' avais entendu parlé de ce "Balada Triste" comme étant un chef-d'œuvre du septième art , je me fus donc contrait à le voir sachant que j'attendais tout de même un bon film. L'ayant vus , je peux dire que j'ai vraiment eu du mal à choisir une note qui correspondait à ce fameux long-métrage(me laissant ainsi mitigé sur certains points). Tout d'abord je tiens à dire qu'au niveau graphique c'est une merveille absolue, Alex de la Iglesia nous propose une réalisation absolument magnifique de pureté , nous transportant dans son univers si noir et si décalé qu'est le sien. Les détails sont au rendez-vous et aident à apprécier les personnages interprétés par d'excellents d'acteurs vivants par le charisme et l'originalité qui animent leur rôle. La mise en scène quand à elle est plutôt bien réussis et les décors apparaissants à l'écran montrent une grande dominante de rouge symbolisant la vengeance et le sang, deux thèmes très bien abordés dans le film. En effet "Balada Triste" révèle quand même une certaine violence parfois étonnante rappelant tout le coté sombre et malsain dont il fait preuve, spoiler: la scène où la bien aimée de notre personnage principale est en pleine acte sexuel avec son amoureux , les voyants le héros va sauté sur le charmeur et lui défiguré le visage avec une telle passion que ça en devient affreusement glauque.
    D'ailleurs on peut remarquer que pendant tout le reste du film , le grand méchant spoiler: reste avec sa tête toute abimé , qu'on ne s'étonne pas qu'il ne fasse plus rire les enfants avec son visage digne d'un faux visage de clown
    .Les personnages sont très attachants et arrivent à nous faire passer du rire aux larmes, en tant que spectateur on a terriblement pitié de la situation du clown donnant l'impression que sa vie n'a aucun sens et qu'il n'est qu'un petit clown inutile parmi tout ceux qu'il entoure. L'histoire d'amour invisible entre le héros et sa collègue est quand même très bien mené , touchante ,drôle et est remplit d'humour noir reflétant si bien la mentalité du film, malgré tout ses bons points positifs il faut reconnaitre que certaines scènes tombent dans la facilité se qui serait d'ailleurs un des seuls défauts que je peux donner à cet excellent film. Et pour finir comment ne pas parler de la musique absolument magnifique et grandiose, tellement belle qu'elle accompagne à merveille tout le long -métrage si bien qu'elle tourne sans arrêt dans ma tête. Magnifique film qui m'aura fait découvrir un grand réalisateur capable de faire reflétait la "misère","l'amour" et la violent dans une seule œuvre.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    322 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Alex de la Iglesia nous a souvent gratifié de bandes hors-norme, parfois déjantés mais toujours malines. Sa façon de filmer et de créer une atmosphère lui a même valu le surnom de « réalisateur du baroque ». Son nouveau « méfait » n’échappe pas à la tradition : fort de son expérience, il compile dans "Balada Triste" tout son cinéma, tout son univers et toute sa personnalité et arrive à nous livrer un film hybride d’une grande puissance émotionnelle.
    A la fois histoire d’amour déjantée, comédie noire, film d’horreur, récit historique et drame profondément humain, "Balada Triste" est un film fou, une incroyable prise de risque mais totalement captivant de bout en bout. On est tout le temps balloté d’une émotion à une autre, éprouvant envers les protagonistes tour à tour, compréhension, antipathie, compassion, dégoût…une vraie ode à l’humanité. Les trois protagonistes principaux représentent la véritable « sainte trinité » de l’homme moderne : Javier est un homme blasé, rongé par un incroyable désir de vengeance envers sa vie qu’il juge injuste, Sergio est un homme violent et ultra possessif, un véritable ado primitif et irrationnel, et Natalia est une femme qui n’a toujours pas réussi à trouver sa place dans la société et dans sa propre vie. Assez pessimiste comme vision des choses ? Plutôt réaliste, et c’est ce qui fait qu’on arrive à se retrouver dans chacun des trois à différents moments du film : on les comprend parce qu’ils souffrent comme nous, parce qu’ils sont humains (comme nous le montre cet ultime plan sur deux hommes détruits, à la fois viscéral et d’une symbolique !). Il faut d’ailleurs souligner la formidable prestation des dits protagonistes : Carlos Areces passe de la mélancolie à la folie furieuse avec une aisance surréaliste, Antonio de la Torre est impressionnant en chien enragé et Carolina Bang campe une beauté cruelle d’une telle justesse qu’elle arrive par moments à éclipser ses deux formidables compagnons de jeu.
    En nous livrant cet incroyable poème gothique (Tim Burton peut se rhabiller !!) dans lequel la passion bascule dans la déraison la plus absolue, Alex de la Iglesia a réalisé son film le plus aboutit, ressemblant par moments à une improbable rencontre entre un film de Quentin Tarentino et une BD d’Alejandro Jodorowsky où la joie côtoie le macabre. LE film de la maturité pour Iglesia, et pour nous, un sublime film coup de poing qui nous laisse K.O.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    185 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Premier film d'Alex de la Iglesia que j'ai regardé, "Balada Triste De Trompeta" m'a fait ressentir une multitude d'émotions. Ce film noir d'une grande violence visuelle et psychologique et pourtant romantique est un de mes grands amours du cinéma. Carlos Areces et Antonio de la Torre incarnent les deux clowns rivaux avec une interprétation sublime et magistrale se battant pour l'excellente et belle Carolina Bang. Les personnages extrêmement bien travaillés et recherchés rendent cette perle à la fois trash et malsaine, visuellement sublime. La réalisation de De la Iglesia, aboutie, magnifie ce film sombre, tourmentant ses protagonistes avec des scènes aussi intenses qu'éprouvantes. Dans ce film se trouve aussi l'un des plus beaux génériques que j'ai pu voir et qui retranscrit parfaitement le régime sous lequel était l'Espagne à cette époque, avec son diaporama, rythmé par une musique de guerre plutôt "effrayante". De la Iglesia, réalisateur déjanté, nous offre son film le plus personnel (et l'un des meilleurs), un choc artistique qui nous montre l'amour sous une forme différente; nous montrant ce que l'Homme peut faire pour arriver à ses fins lorsque celui-ci est vraiment Amoureux. Un chef d'œuvre.
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Un délire visuel impressionnant , des scènes qui seront à jamais gravées dans la mémoire du cinéma , des acteurs hors-pair ( les 2 clowns), une bande son géniale. Le must la superbe et envoûtante Carolina Bang qui ne restera pas très longtemps inconnue . La scène d'ouverture marquera les esprits ...Attention néanmoins ce film peu paraître déroutant si l'on est pas fan d'ovnis cinématographique ! .Chef-d'oeuvre !.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Une démonstration brillante autant que cauchemardesque du "triangle de Karpman" qui est - comme chacun sait - la relation entre victime/persécuteur/sauveur en psychologie analytique. Force est de constater que notre bon Alex va loin dans son délire, au risque de perdre du monde en cours de route. En tout état de cause, essayer de traduire les traumatismes d'un peuple en deux heures de temps quand la moindre psychanalyse peut prendre des années pour réussir à cerner - afin de tenter d'y répondre - des questions banalement personnelles pourrait paraitre disproportionnée. A un détail près: contrairement à bon nombre de psy, De La Iglésia a du talent et de l'imagination. Beaucoup...
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2011
    Vendu comme un truc génial et inspiré,balada triste n'a ni l'un ni l'autre,ou peut être pour ceux qui découvrions Álex de la Iglesia.Si le film démarre bien il atteins très rapidement une zone déserté du moindre scenario,c'est le néant le plus total.Iglesia sert la même soupe de film en film avec les mêmes ficelles,un scénar faussement inspiré remplis de bastons interminables.
    AMCHI
    AMCHI

    5 752 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2018
    Après un Crimes à Oxford mitigé voici que De la Iglesia nous revient avec un film plus en accord avec son style, on retrouve dans Balada Triste de trompeta son ton outrancier férocement moqueur ; on peut trouver qu'il en fait trop dans ce film mais force est de constater que l'on suit avec un certain plaisir ce parcours noir d'un clown triste. Ironique et cruel du début à la fin avec un sens du burlesque bien prononcé Balada Triste de trompeta fait partie de ce cinéma à part que l'on aime ou déteste.
    Shinny
    Shinny

    40 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Des très belles scènes originales reprenant le rythme du cirque: rapide, burlesque, folles. Un scénario déjanté, un peu à la Tarantino. Une fin fabuleuse, forte, la plus humaine de tout le film. Bref un bon moment à passer et des images qui restent en tête, comme un bon vin.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    55 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Tout d’abord je ne voulais pas voir ce film, je n’aimais pas du tout l’affiche, je l’aime toujours pas d’ailleurs. Je la trouve laide et vulgaire, kitsch, racoleuse et pseudo baroque. J’aurais du suivre mon intuition, car le film est à l’image de l’affiche. L’humour noir du début laisse vite place au grand n’importe quoi, qui mélange guerre civile espagnole et clowns, serial killers grotesques et serial killers, thriller et film de genre, et série B déglinguée, overdose d’effets et d’effets spéciaux, scénario lourd et sans queue ni tête, on passe de vengeance à histoire d’amour à re-vengeance, et tuerie, à savoir si il sait où il veut en venir. En fait il dit: Vous avez vu de quoi je suis capable? Ouais, j’ai vu, et c’est pas beau. Faire un film déjanté ça demande un minimum de recul, apparemment il n’en a pas. Cela demande aussi moins d’autosatisfaction, et lui il en a trop.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2024
    En matière de comédie dramatique horrible, Álex de la Iglesia a un style bien à lui, c’est certain. Il donne à son récit des accents burlesques, l’amplifie jusqu’au grotesque, avec quelques éclats bien gores. Il soigne aussi les décors, les costumes, les ambiances… Le problème, c’est qu’ici la mayonnaise ne prend jamais. Le scénario part un peu dans tous les sens, avec un arrière-plan historique « facile », peu convaincant. La narration est truffée d’invraisemblances. Les personnages évoluent sans grande cohérence psychologique. Tout est prétexte à développer une hystérie monstrueuse et grand-guignolesque, dans un style tonitruant. Il y a derrière ce cinéma une passion et une énergie évidentes. Mais trop d’excès tue le film. Les mouvements de caméra inutiles, la musique envahissante, la surenchère dans le mauvais goût finissent par soûler et laissent une impression franchement désagréable.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    201 abonnés 1 903 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2012
    Vraiment décevant. Après un générique époustouflant et un bon début, ça devient assez vite du n'importe quoi que seuls les fanatiques de burlesque macabre peuvent apprécier. Restent tout de même quelques excellentes idées comme l'épisode du clown devenu esclave d'un grand baron du franquisme qui mord la main du généralissime. Ca ne suffit pas à faire un film. On avait déjà constaté que l'outrance et le gore font partie des caractéristiques de l'oeuvre d'Alex de la Iglesia, au point de gâcher parfois un peu la fin de ses films, mais cette fois il a poussé le bouchon un peu loin. Quant à la symbolique, on a du mal à comprendre si le réalisateur entend dénoncer la dictature franquiste ou renvoie plus ou moins tout le monde dos à dos dans l'affrontement sanguinolent de ces deux clowns pour les beaux yeux d'une femme (l'Espagne ?) qui périra elle aussi dans la bagarre...
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Une surenchère de tout et n'importe quoi : de la vulgarité, du gore... aucune profondeur, des dialogues affligeants et un scénario famélique le tout arrosé de musique d'ascenseur. On se demande ce qu'avait bien pu fumer Tarantino pour attribuer un Lion d'argent à cette bouse.
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