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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 octobre 2014
Ce film commence très mal: clowns pas drôles, situations grotesques et violence. Plus tard, c'est encore pire: le réalisateur fait dans l'excès de violence, de trash. Il y a aussi un problème au niveau de la date: si le clown triste a dans les 10 ans en 1937 (au début du film), en 1973, il devrait approcher de la quarantaine. Or l'acteur semble jeune, de plus il a la maturité d'un jouvenceau...C'est pas crédible. Mais ce qui tue vraiment le film, à mon avis, c'est le jeu des acteurs: ils jouent vraiment mal. Le scénario et les dialogues n'étant pas au top, ça ne les aident pas. Le monde du cirque est mal représenté, n'est pas mis en valeur, c'est lourdingue dans l'ensemble et pénible à regarder. Le réalisateur voulait certainement régler des choses personnelles, mais cela ne marche pas du tout: il se tape un mauvais délire qui va crescendo. Un peu comme T. Giliam avec son "Tideland". Pour certains critiques de presse, ce film est une "poésie baroque", une "oeuvre mature", créée par un "réalisateur génial apportant une touche de folie salutaire". Je les félicite: ils ont l'art et la manière de passer la pommade. Moi je prends le film pour ce qu'il est: un gros raté.
Je l'ai découvert en avant-première en présence du réalisateur, qui n'a pas la langue dans sa poche. C'est le film que j'ai préféré cette année, avec Black swan. Je crois que c'est le meilleur de Alex de la Iglesia, le plus fou, libre et violent. C'est aussi le préféré de son auteur, son plus personnel. Je le conseille à ceux qui aiment les films excessifs, comme Santa sangre de Jodorowsky (les deux films ont en commun le monde du cirque, la folie homicide et une démesure typiquement latine) ou The devil's rejects de Rob Zombie. Ce film a de plus une dimension sociale et politique car il évoque les périodes troubles de l'Espagne (sous Franco). Les deux clowns de cette fable freak sans concessions sont une analogie de l'Espagne déchirée en deux. Vous ne verrez pas souvent des films comme cela !
Alex Dela iglesia est un réalisateur avec beaucoup d'idées et d'imagination,et arrive à faire des films très originaux et qui ne ressemble à aucun autre,mais n'a t'il pas poussé le délire un peu loin avec balada triste? en effet le film commence plutôt avec une histoire assez banale,un apprenti clown triste débute dans un cirque et commence alors une rivalité avec le clown auguste car tout les deux sont amoureux de la danseuse étoile Natalia. Et plus le film passe,plus on rentre dans un délire complètement incontrôlé,là ou son film "les sorcières de zugarramurdi" était fun,là pour le coup c'est trop dramatique pour être drole et trop délirant pour être dramatique. niveau acteur ça va,mis à part peut être Carolina bang qui à tendance un peu à surjouer des fois(mais vu sont physique plus qu’avantageux,on passe plus de temps à la regarder qu'à l'écouter). on ne s'attachent vraiment à aucun personnages,ils sont tous aussi caricaturaux que les autres. Le film à le mérite d'être original et de proposer quelque chose de différent,mais pas de quoi sauter de son fauteuil non plus.
Extrêmement difficile d’accès la « Balada Triste » est un film très marquant mais pas dans le bon sens du terme. En effet, Alex de la Iglesia prend de gros risques en jonglant avec ses nombreuses thématiques qu’il a souhaité aborder : la vengeance, la violence, l’amour, la mort, le cirque, la guerre civile… Ici tout est démesuré, exagéré, prétentieux et à vouloir trop en faire il perd son spectateur et le traumatise au passage. Ainsi, après une première partie très prenante, le film bascule par la suite dans une folie générale qui use et abuse de scènes choquantes et sanglantes avec deux clowns qui se déchirent une même femme, la magnifique Carolina Bang, qui est sublimée par la caméra. Malgré une esthétique ultra travaillée, poétique et des acteurs qui se donnent sans compter, l’ensemble laisse un goût amer au spectateur qui aurait aimé se divertir plutôt qu’assister à ce chapiteau de l’horreur. Alors certes, Iglesia a pris un gros risque en osant faire de ses deux clowns une métaphore de la guerre civile d’Espagne mais il le fait de façon grotesque, sinistre et le vulgaire. Ainsi, on regrettera tous ses débordements hystériques et cet humour noir omniprésent qui entraînent le spectateur dans un réel calvaire à la limite du masochisme. En conclusion, ce conte cinématographique, plein de références (au cinéma d’horreur, à Hitchcock…) et doté d’une scène finale qui restera gravée dans les esprits ; nous offre un spectacle, un vrai, mais qui se révèle écoeurant et ne s’adresse qu’à un public ultra restreint, averti et cinéphile qui seul pourra apprécier cette œuvre déjantée et dérangeante.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 9 novembre 2021
Après avoir admiré et apprécié un grand nombre des films du réalisateur espagnol Álex de la Iglesia j'ai trouvé ce dernier film de lui très décevant. Il commence par un bref prologue pendant la guerre civile espagnole puis se déroule en 1973. Mais il s'agit essentiellement de l'histoire d'un clown nouveau venu dans un cirque pathétique qui suscite la jalousie du clown principal qui est dangereusement fou qui pense qu'il pourrait être le principal après sa femme pas très brillante. Les combats entre eux vont devenir de plus en plus violents et de plus en grotesques. Comme je ne me souviens pas de leurs noms pour le moment j'appelle les trois personnages principaux du film le Clown triste, le Clown psychopathe et la Fille muette. Le Clown Psycho bat constamment la fille ce qui me fait me demander pourquoi le réalisateur pense que la violence domestique est drôle. Les trois protagonistes sont extrêmement antipathiques presque repoussants de sorte que nous ne pouvons pas nous soucier de ce qui leur arrive. On est vraiment très loin de films comme Le Jour de la bête, Mes chers voisins ou le génial Les Sorcières de Zugarramurdi..
Un film , trop baroque trop excessif, qui se moque des éventements historiques. Le recrutement par Lister et son bataillon d'un pauvre clown est ridicule; Aucune probabilité. La 2eme scène , ou ce pauvre clown pacifiste , se transforme en tueur en série à la machette est ridicule; décapitant des dizaines de soldats franquistes , gore et inutile. Et puis on part dans le futur avec les aventures rocambolesques d'un cirque. Le patron un clown rouge persécute son clown blanc amoureux de la même femme . Les deux deviennent vite totalement défigurés; Une allusion baroque à l'attentat contre Carrero Blanco , en fin de règne de Franco. une apparition du dictateur qui se fait mordre la main par le clown. !! peut-on même donner le qualificatif de surréaliste à ce film? je ne crois pas , c'est baroque déjanté, mais tout cela n'a aucun sens et au contraire constitue une perte de valeur , plus rien n'a de sens , franquiste pas franquiste , amour , trash , tout est délire et Gore , dans l'outrance.Très vite lassant.
Álex de la Iglesia jongle inégalement avec les genres et signe un conte gothique d’une grande violence et noirceur dans une Espagne ravagée par le Franquisme, qui s’avère aussi fascinant par moments (la dernière scène est folle) que grotesque et fatiguant par d'autres. 3,25
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3,5
Publiée le 13 juin 2015
Faire un long-mètrage sur ceux qui dèdient leur vie au cirque, c'est particulier. "Balada Triste" est du genre ètonnant nè d'une image que Alex de la Iglesia avait d'un clown avec une mitraillette! Un projet risquè car l'histoire est risquèe! C'est une histoire sur un cirque, sur la jalousie, sur la trahison, sur l'agressivitè! La fait qu'il soit rèalisè par le rèalisateur de "Perdita Durango" le rend diffèrent! il a son empreinte! C'est son film! Une oeuvre qui combine plusieurs choses : un film de genre, d'action comique, dramatique...avec un personnage central hallucinant qui èvolue constamment à travers les passions, la misère, ce qu'il y a de meilleur, de plus frènètique! Images puissantes sur fond d'ultra violence! Bienvenue dans l'univers de Alex de la Iglesia! Evidemment il faut parler des trois principaux personnages qui font le film : l'auguste, le clown triste et l'acrobate! Et il y a le choeur! C'est comme une tragèdie grecque, avec le choeur qui sert de cadre à ces trois protagonistes qui transpercent la pellicule en apportant une vraisemblance à l'histoire dont la trame vire au fantastique! Une petite bombe qui ressemble à un parc d'attractions avec ce luxe suprême de glisser la version espagnole de la chanson « Je l'aime à mourir » de Francis Cabrel! De plus, le cinèaste rèussit à recrèer l'èpoque, en accord avec la direction artistique! Tout cet excès dans les costumes, les dècors, l'histoire, tout cela crèe une espèce d'overdose! Avec un spectateur qui s'immerge, se met en danger et « s'amuse » constamment et dangereusement...
Alex De La Iglesia est depuis déjà un bout de temps le réalisateur le plus original d'Espagne... Savoir que son dernier film est multiprimé apporte un plus certain. Mais au final c'est une déception ; non pas que ce film soit un navet, loin de là, mais ce mixte entre "Santa Sangre" de Jodorowski et l'émulation à la Kusturica se perd un peu dans un caphanaüm mal contrôlé. Le début est à la fois surprenant et maladroit (était-ce vraiment utile ?! Un clown qui se transforme en tueur en 5mn et touché par la mort de son kidnappeur ?!). Le milieu du film reste largement la plus réussie. La fin plonge allègrement dans une folie particulière qui pourrait être plus cohérente en évitant le trop c'est trop (cassage de doigts trop facile par exemple). Les effets spéciaux sont râtés (attentat voiture). Cependant la folie ambiante entre Tex Avery et Tod Browning donne un sacré feu d'artifice, ajouté à la splendide photographie et aux décors/costumes le film reste une oeuvre originale dans le fond comme dans la forme. Un peu bancal parfois mais ça reste un très bon moment.
Un film qui résume parfaitement le cinéma d’Alex de la Iglesia: c’est multiforme, d’une grande générosité, cela affiche un grand mépris pour le « bon goût » et les conventions. Balada Triste est une histoire d’amour trash sur fond de franquisme, qui lorgne vers la comédie noire et le film d’horreur grotesque. Il est par moment très prenant et marquant mais comme toutes les choses généreuses jusqu’à l’excès quand il se rate c’est spectaculaire. La suspension d’incrédulité est mise à rude épreuve et j’ai eu un peu de mal avec le final notamment par son choix de lumières qui le rendait étrangement fade mais une nouvelle fois je ne peux que saluer la volonté de faire un cinéma différent et diablement original.
Alex de la Iglesia n’a jamais été autant survolté, dynamique, véritable feu d’artifice visuel, Balada Triste oscille entre le vulgaire et le poétique désuet. Conte moderne viscéral, bestiaire humain sous speed dans une esthétique des plus belles. Entre Grimm et Gillian et la folie douce hispanique dont Iglesia nous a abreuvé. Cette fête visuelle (l’introduction sublime donnant le ton) n’a aucun checkpoint ni réel arrivée. C’est hélas le défaut et la qualité du film. Tout ce délire visuel casse littéralement le rythme et donne un arrière goût nauséeux de scènes mises bout à bout sans réel suivi de progression des personnages, troublant donc concernant l’histoire en elle même et sa linéarité. Reste donc uniquement un festival visuel ébouriffant ne laissant que peu de temps à chaque respiration seul le ton et la beauté de la photo et des cadres donnent à respirer de plaisir. Film étrange de contrastes et de paradoxes mais attachant dans ce contexte, perturbant.