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    Balada Triste
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    212 critiques spectateurs

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    edouard.chemin
    edouard.chemin

    47 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2012
    Un ovni franchement ecoeurant. Mais le film surprend tellement qu'on a néanmoins envie de rester jusqu'à la fin. 1 fois suffit en revanche. A voir et à oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juin 2011
    Ce vers quoi le cinéma de nos jours doit tendre. Une toile d'hommages à des monuments du cinéma et de la littérature qui les tort dans tous les sens pour en faire ressortir le jus. Un film qui marque une étape dans l'histoire du cinéma (il tient peut-être justement son imperfection de sa fonctionnalité), que l'on étudiera bientôt dans les classes. On ne doit pas être dérouté en voyant ce film qui marque, au contraire, la route à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Alors là, quelle surprise. Je m'attendais à un bon film, fou et déjanté, mais surement pas à ça. Premièrement, j'ai employé les mots "fou et déjanté", mais en réalité ils ne décrivent pas vraiment ce film. Il est vrai que Balada Triste est un film un peu spécial, comparable peut être à quelques oeuvres de Quentin Tarantino, cependant, il ne s'agit pas d'un simple délire psychopathe, loin de là. Infiniment plus beau avec son ambiance baroque très bien mise en scène, et infiniment plus intélligent, le film est une allégorie très intéressante de l'Espagne franquiste, racontée à travers cette histoire de clowns, originale et bien pensée. Plus techniquement, le film est aussi parfait. Les acteurs sont très bons, la photographie est sublime, ainsi que quelques plans, et la musique est quant à elle superbe, et parfaitement choisie. Pour finir, je dirai donc que Balada Triste est un de ces films que j'ai regardé, et que j'ai immédiatement classé comme culte, en tout cas pour moi. J'ai apprécie tant l'histoire, originale et très intélligente, comme l'ambiance, qui est vraiment à mon goût. Bref, je félicite Alex de la Iglesia pour ce film fabuleux, et pour le classer, je n'ai pas peur d'employer les grands mots. Un chef d'oeuvre.
    Eskape Eskape
    Eskape Eskape

    4 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Allégorie hallucinante et hallucinée de l'Espagne franquiste symbolisée par une magnifique trapéziste aux prises entre un clown triste qui l'adule et un clown auguste qui la bat. De La Iglesia nous livre une vision au combien émouvante, gore mais passionnante du traumatisme de la guerre d'Espagne et de la dictature qui s'en suivie. Un bijou sanglant, un choc humaniste.
    César D.
    César D.

    35 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juin 2011
    d'habitude, j'aime bien ses films, mais là, pas du tout! c'est confus, et même assez ennuyeux. celà dit, le travail de la caméra est toujours aussi bon et les acteurs aussi. seulement, l'histoire est ridicule, et franchement, les clowns dingos, c'est pas rigolo!
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    18 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2011
    Surexcité, Balada Triste est un véritable cri du cœur de son réalisateur, qui met en branle tous les mœurs les plus communs de nos sociétés dans une étrange peinture de l’Espagne sous la dictature franquiste, à travers 2 clowns totalement opposés d’abord, mais amoureux de la même femme. Chacun d’eux possède un passé tout à fait violent (père mis à mort pour avoir collaboré à une farouche résistance contre Franco), mais tout d’eux doivent travailler ensemble. Le premier clown, maqué à la demoiselle en question, est excellent dans son travail et est nécessaire à la vie du cirque. Seulement, alcoolique et violent, et attisera la colère du clown triste, son rival, et une guerre sans merci pourra alors commencer entre les deux hommes.
    Passant de l’original (quel putain de générique introductif !) au classique (le final) dans sa réalisation, Balada Triste confond le spectateur dans un film à la fois dramatique, comique et horrifique tant dans sa violence physique que dans son propos. Un film très étonnant d’un réalisateur vraiment intéressant. Balada Triste ne manque certes pas de défauts, mais ceux-ci contribuent finalement à faire le charme de cette péloche, que je vous recommande ardemment. Des films comme celui-là, on aimerait en voir plus souvent ! D’autant plus qu’il s’agit d’un véritable règlement de compte de Iglesia par rapport à l’Espagne… En effet, comment ne pas voir dans ces clowns, d’un côté les franquistes, de l’autre les résistants, se battant pour obtenir leur propre Espagne, représentée par cette nana arrachée par ces deux malades ?…
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    117 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    du grand guignol tiré par les cheveux , inintéressant à mon goût , je ne comprends vraiment pas comment on peut s'attacher à des personnages aussi peu sympathiques et inconsistants
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2016
    On m'avait souvent parlé de ce film et j'étais très impatient de le voir mais dès le début, j'ai senti qu'on me prenait pour un parfait imbécile pour rester poli. Reprenons la scène d'introduction: la guerre civile espagnole fait rage et les révolutionnaires recrutent de force deux clowns. S'ensuit alors une bataille entre franquistes et républicains où l'un des clowns mentionné plus haut fait un massacre... à la machette. Oui vous avez bien lu, un homme armé d'une simple machette massacre une quinzaine de militaires armés de fusils et de grenades. Suite à cette scène stupide nous entrons dans le vif du sujet, soit de nombreuses années plus tard, le fils de ce clown révolutionnaire, Javier, travaille dans un cirque en duo avec un autre clown, Sergio. Mais la guerre va vite débuter entre ses deux hommes pour le cœur d'une trapéziste, Natalia. Même si l'idée est originale, le film reste catastrophique. Le scénario s'étend sur des scènes interminables, les personnages sont mal écrits (tout est fait pour que Javier nous fasse pitié tandis que Sergio soit le grand méchant pas beau). Je parlerais bien des costumes, des décors ou de la photographie mais le montage est tellement rapide que vous n'avez pas le temps de voir quoi que ce soit dans la majorité des scènes! Bien que le film possède de très bons acteurs et un bon maquillage, ça ne le sauve pas...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2011
    ce film est extraordinaire,metant fan d alex de la iglesia, il s agit a mon sens de l un de ses deux chefs d oeuvre avec le crime farpait. se plongeant a fond dans les parits pris ,adli signe ici une oeuvre aux multi facettes, un film d amour a la fois poetique,noir,horrifique,humain,tragique et sensible double d une superbe metaphore sur la dechirure de l espagne post franquiste. un pur chef d oeuvre!!!
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    Alex de la Iglesia ne sait notoirement pas terminer ses films. Au moins a-t-il réussi, avec Balada triste, à en amorcer un avec brio et à nous tenir en haleine pendant presque les deux tiers du film. Original et inventif jusqu’à l’iconoclastie (et le mauvais goût assumé) dans l’approche du scénario et les thèmes abordés, il laisse à voir dans cette première partie un indéniable talent de mise en scène qu’on ne lui aurait pas forcément imaginé en voyant ses premiers films (« Acción mutante », « Le jour de la bête »). Qu’il se perde (et nous perde) sur la fin dans ses habituels poncifs absurdisants et caricaturaux est forcément décevant, mais n’enlève en rien aux qualités du reste du film.

    Reprenant le thème de la guerre civile cher aux réalisateurs espagnols (on pense à Carlos Saura avec « Cria cuervos », Victor Erice et « L’esprit de la ruche » …), De la Iglesia l’exploite à fond en le replaçant dans des registres aussi différents que la famille, les rapports entre les sexes ou… Le cirque. L’écrasant héritage semble suinter à tous les niveaux de la société, empoisonnant et stérilisant tout ce qu’il touche : incompréhension entre générations, amours impossibles et ravageurs, lutte à mort entre le clown triste et l’auguste. D’un synopsis grotesque, le réalisateur parvient à tirer un drame poignant, presque une tragédie ; aux enjeux monstrueux d’autant plus troublants, et plausibles, qu’ils surviennent dans ce cadre pathétique. Métaphore puissante et suprêmement inquiétante de ce clown qui asservit tout le monde dans son cirque : Le ridicule n’empêche pas la tyrannie.

    La lutte fraternelle perdure, même, et surtout, dans cette microsociété marginale, empêchant toute compréhension entre les personnages et donc tout espoir de changement et de rédemption. Tout n’est que rapport de domination, dépendance sado-masochiste de bourreau à victime. Nul place pour la sincérité et l’empathie, l’amour est impossible car forcément tronqué à la base. On aurait pu croire à une idylle entre Javier et la belle acrobate, mais Natalia ne peut échapper au charme malsain du salopard qui la tue à petit feu, et Javier ne la désire au fond que pour se prouver qu’il peut la posséder.

    La seule relation fiable en vérité, celle qui perdure dans le temps en dépit de tous les aléas, est celle de la haine qui unit à l’ennemi juré. Le vieux colonel se souvient presque immédiatement de l’adolescent monté en graine qui l’a jadis éborgné, et l’antagonisme entre les deux clowns devient sur la fin leur unique raison d’exister. On se souviendra d’ailleurs que l’unique philosophie léguée à Javier par son père est « venge-toi.»
    La seule manière de ne pas être victime étant, de fait, de prendre la place de son tortionnaire, on va chercher à imiter celui-ci, à le faire sien au point de développer un rapport intime avec lui. Javier va ainsi se défigurer après avoir massacré le visage de son rival, endossera les attributs (religieux et militaires) du régime contre lequel il s’est toujours battu et finira par s’approprier le monument qui servira de tombe à Franco pour en faire sa tanière. Il ira jusqu’à mordre le caudillo lui-même (au moment emblématique où celui-ci exprime de la compassion envers lui); élan anthropophage symbolique, mais manifeste, où Javier tente de s’approprier le pouvoir de l’ennemi suprême pour le faire sien. Ce n’est sans doute pas pour rien qu’il achèvera pour de bon sa métamorphose en monstre sanguinaire après cet événement.

    En définitive, Javier n’aura fait que suivre le chemin de son père. Que celui-ci soit plus hautement représenté par le clown qui dépèce du fasciste à la machette ou Franco lui-même n’a, au fond, aucune importance. Javier est un enfant perturbé, comme l’a compris Natalia, un gosse corrompu par le message empoisonné et contradictoire des adultes. Il est incapable faire autre chose que de perpétuer celui-ci jusqu’à la caricature, et est en même temps impuissant à l’actualiser dans son époque. Pris au piège des paradoxes d’une société espagnole qui a évolué très vite tout en conservant certaines de ses racines les plus mortifères (le générique du début reproduit admirablement cette impression), le clown triste est condamné à la solitude. Il ne peut choisir son camp. Dans son costume final il syncrétise toutes ces influences paternelles qui le dépasse : Il est à la fois clown, soldat et prêtre, exerçant sa soif de vengeance de façon totale, arbitraire et insensée jusqu’à ce qu’il soit arrêté.

    On se plait à rêver du même film qui se conclurait peu après la sortie de Javier du manoir du colonel, la transformation en clown-évêque meurtrier servant de point d’orgue à la démonstration (car on se fait quand même bien chier par la suite).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Balada Triste est le prototype même du film qui divise. D'abord assez peu enclin à voir ce film qu'on m'avait décrit comme un spectacle foutraque et burlesque (pas de jugement dépréciatif ici, tout dépend de ce qu'on aime), je me suis finalement laissé tenter et je peux dire que j'ai plutôt aimé ce que j'ai vu. Pour peu qu'on adhère un minimum à ce mélange sans concession de comédie grinçante, d'horreur et d'amour, on pourra découvrir une mise en scène plutôt inspirée (à condition d'aimer que ça parte un peu dans toutes les directions) et des acteurs convaincants. Dans tous les cas, Balada Triste ne laisse pas indifférent.
    Jean-Pierre H
    Jean-Pierre H

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2011
    La fin est très difficile à regarder. La symbolique est très forte mais la deuxième partie du film tourne presque au ridicule parfois! Les acteurs sont très bons dans ces rôles difficiles à jouer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juin 2011
    Clownerie gore, hypra violente, gratuite. Les deux seuls réussite du film sont : sa bande annonce accrocheuse et le générique de début, mensongers car ne correspondant pas à la qualité du film. Lourdeau, sans personnalité au niveau des images. Convenu et saignant comme un steack.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2011
    Wow! Je viens de le voir pour la première fois et quelle claque!! Un des plus beaux films de ma vie, c'est pas possible, on peux presque pas faire mieux, tout y est, il procure des emotions pas possible, il m'a presque fait pleurer par moments. Tout est bon, j'ai pas décroché une seconde et cette fin est juste grandiose et tragique! Je reviens de loin...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Un film complètement ouf mais très intelligent sur le fond, visuellement impressionnant (la réalisation de De la Iglesia a été justement récompensée à Venise) et centré sur une histoire d'amour particulièrement intense (rares sont les films qui arrivent, comme "Balada triste", à porter sur un écran toute la folie, la violence et le désespoir du sentiment amoureux).
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