AlloCiné
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Votre avis sur Balada Triste ?
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Ma fanfare triste, tragique, grotesque et amoureuse, oh oui, si amoureuse, enfle. Je t'aime, je te hais, il me tue, tu m'achève, je me hais, il me fais mal, tu m'écorche, et je m'abîme. Suis-je toujours un enfant puisque je n'ai pas eu le temps d'en être un ? Allez, viens avec moi. Allez, viens, sois ma fanfaronne, ma muse ailée, et tournons, "cyclonons" sur cette terre, sous cette terre, parmi les autres, ces gens et. Quoi ? Tu le préfères, lui ? Non, c'est moi, c'est moi, ce sera toujours moi !
Un OVNI cinéma... Dans l'ambiance des années franquistes et touché par la grâce par moments, le film patauge ensuite dans un délire kitsch, dans des effets spéciaux volontairement affreux pour finir dans un horrible marasme collant et dégueulasse sans intérêt.
On peut dire qu’Alex de la Iglesia n’a pas manqué d’idées dans cette drôle de comédie dramatique assez délirante et la production est loin d’être ridicule. Cependant je n’ai pas accroché plus que ça au point de ne pas aller jusqu’au bout. Les acteurs sont bons mais le scénario et la mise en scène ont finalement eu raison de mon attention. C’est un mélange un peu troublant, la guerre, le cirque, deux clowns qui s’affrontent, et on ne s’est jamais trop s’il faut rire ou pleurer. Alors comme on ne perçoit aucunement ses intentions dans sa réalisation, beaucoup de scènes deviennent pompeuses et on décroche rapidement pour passer à autre chose…
Très spécial comme film. J'ai du mal à comprendre le pétage de câble des personnages au niveau de leur visage mais je commence à comprendre la peur des clowns de certaines personnes (Evitez ce film si c'est votre cas). Il y a quelques scènes d'actions un peu délirantes et de la folie qui ressort. Je suis loin d'avoir tout aimé. Mais la musique qui porte le nom du film n'est pas mal. J'avais à peu près aimé le début, pas vraiment le milieu et ne sais pas quoi penser de la fin. Une curiosité espagnole.
Christoblog
Voilà sans conteste un film qui ne plaira pas à tout le monde.
Du grand guignol (relativement) maîtrisé, de l'esbroufe assumée, de la bouffonnerie ampoulée : il y a de tout ça dans le nouvel opus d'Alex de la Iglesia.
On n'aime pas du tout, ou on se laisse emporter par le découpage ultra-speed, les changements de ton incessants et les audaces formelles (le plus souvent d'un affreux mauvais goût).
L'histoire est tellement grotesque qu'on a peine à la raconter sans rire : un clown perd son père en 1937 dans des circonstances abracadabrantes, on le retrouve en 1973 essayant piteusement de devenir clown comme son géniteur. Il tombe amoureux de la belle artiste blonde qui est avec le patron du cirque (visiblement, et bien qu'il la frappe, ce sont les choses du sexe qui la fixe à lui). S'ensuit une compétition à mort entre les deux hommes qui comprendra (dans le désordre) : un duel dans le site bien connu de la Valle de los Caidos, diverses défigurations, dont une au fer à repasser brûlant, des mitraillages divers, la main de Franco mordue, l'absorption de viande de cerf crue, le suicide d'un homme volant à moto...
C'est n'importe quoi et j'ai bien aimé, mais je ne garantis absolument pas que vous éprouverez le même plaisir que moi ! Si vous avez du goût, ce sera même probablement le contraire.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Du grand guignol (relativement) maîtrisé, de l'esbroufe assumée, de la bouffonnerie ampoulée : il y a de tout ça dans le nouvel opus d'Alex de la Iglesia.
On n'aime pas du tout, ou on se laisse emporter par le découpage ultra-speed, les changements de ton incessants et les audaces formelles (le plus souvent d'un affreux mauvais goût).
L'histoire est tellement grotesque qu'on a peine à la raconter sans rire : un clown perd son père en 1937 dans des circonstances abracadabrantes, on le retrouve en 1973 essayant piteusement de devenir clown comme son géniteur. Il tombe amoureux de la belle artiste blonde qui est avec le patron du cirque (visiblement, et bien qu'il la frappe, ce sont les choses du sexe qui la fixe à lui). S'ensuit une compétition à mort entre les deux hommes qui comprendra (dans le désordre) : un duel dans le site bien connu de la Valle de los Caidos, diverses défigurations, dont une au fer à repasser brûlant, des mitraillages divers, la main de Franco mordue, l'absorption de viande de cerf crue, le suicide d'un homme volant à moto...
C'est n'importe quoi et j'ai bien aimé, mais je ne garantis absolument pas que vous éprouverez le même plaisir que moi ! Si vous avez du goût, ce sera même probablement le contraire.
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this is my movies
Après un assez décevant "Crimes à Oxford", A. De La Iglesia revient avec un film coup de poing, une orgie de cinéma recrachée avec panache à la face d'un public médusé qui ne s'attendait à rien de tel. Le rythme est tout simplement ébouriffant, avec des plans qui s'enchaîne à une vitesse hallucinante tout en gardant une fluidité parfaite et dans un mouvement incessant ce qui donne un film rapide et vivant. Au delà de la maestria de l'image (photo sublime, cadres soignés, montage de haute volée, générique prenant), il y a aussi des acteurs magiques (et la magnifique C. Bang, qui est aussi une très bonne actrice) et surtout un scénario d'une noirceur absolue, métaphore d'une société pourrie et qui prend place durant la période noire de l'Espagne du XXè siècle. Mêlant histoire et fiction avec virtuosité, le script est aussi une dénonciation acide et sans concession de notre époque, avec un sous-texte dérangeant et une séquence finale qui nous entraîne dans des abîmes de noirceur d'où rien ni personne ne ressort indemne. Des personnages tragiques, un ton noir et acide, une mise en scène magistrale et une générosité cinématographique qui fait plaisir à voir, permettant de pardonner tous les petits défauts du film (dont ce rythme quasi hystérique) mais trop rare pour être balayé. Chef d'oeuvre moderne, qui fonce dans le tas et qui, au lieu de seulement s'indigner de façon polie et politiquement correcte, nous montre frontalement notre monde et pointe du doigt les responsables avec véhémence. La grosse, grosse claque ! D'autres critiques sur
Benito G
ALex de la Iglesia pousse le vice, ici ; très loin... On se retrouve face à une oeuvre (et oui, une oeuvre!) aussi profonde qu'originale! Même si la trame d'un combat de 2 hommes pour la'mour d'une femme , n'est en soit pas spécialement original. Mais tout cela, sur le fond d'une guerre civile. Rend le tout plutot burlesque et teinté d'un humoir très noir. Qui en dérangera plus d'un vis à vis notamment d'une violence extrème souvent présente, mais également d'un language plutot vulgaire. L'idée est surperbement bien imaginé! LEs acteours (surtout les 2 clows) jouent remarquablement bien (rappelons que l'on est devant une réalisation espagnole!) et la BO ; est quant à elle tout aussi sublime. On ne reste pas indemne lorsque l'on visionne ce film. SOit on adhère ou non. J'avoue avoir été un peu destabilisé... MAis les points positifs l'emportent quand même! LE film démarre sur les chapeau de roue,, mais malheureusement on sent venir une deuxième partie un peu moins "prenante". Comme si une baisse de rythme venait alimenter la réalisation. Mais comme ce que l'on a vu précédemment nous a subjugué ou alors complètement dérouté et déçu. On suit avec attention la suite de l'histoire... Une pointe d'humour, du gore, un peu de sexe... Une auto-dérision en quelques sorte sur ce régime qui n'a pas plus pour beaucoup. LE final peut décevoir, mais s'avère assez abouti et signe un final correct et digne des réalisations précédentes auquel le réalisateur nous a plus ou moins habitué. C'et une oeuvre dérangeante, qui je pense ; me demandera un deuxième visionnage ; pour une meilleure compréhension et surtout une meilleure analyse de la chose. Je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler. Mais c'est un film à ne pas mettre entre toute les mains et qui ne pourra pas plaire à tout le monde! C'est à la fois complètement barré, et en même temps dénonce (moralement parlant) plusieurs choses... Un film à ne pas voir entre deux. Sans demander une grande reflexion, l'ensemble ne laissera personne de marbre (pour ceux qui resteront jusqu'au bout et qui ne seront pas outré par le déchainement et le burlesque extrème du film) et pourra même amener le spectateur a quelques reflexions. On se retrouve ainsi, devant une oeuvre ; une claque cinématographique comme on en voit peu au cinéma (surtout dans le cinéma espagnol, passant souvent inaperçu au cinéma). MAis qui mérite (pour ceux qui s'interesse à ce genre, ici ; maitrisé ; mais vraiment spécial) le coup d'oeil et ou l'on regrette la distribution en salle... Qui du coup, rendra le film moins accessible au public (alors qu'on est en pleine fete du cinéma (perso sur une petite salle d'une centaine de personnes, on était une bonne motié!) ; alors qu'il aurait pu trouver son public (sur le long terme et avec le bouche à oreille je pense). MAis pour ceux dont le cinéma, le porpose à l'affiche. JE le conseille si la BA vous intrigue... Car, des clows en tête d'affiche et une guerre civile en fond... Cela reste plutot inédit! A vous de voir!
Rivalité entre deux hommes, combat à mort, pour une belle blonde, asservie dans une histoire de sexe sans amour. Rien de très nouveau et pourtant D’une histoire banale qui vire au caricatural, Alex de la Iglesia réalise un film noir, sanglant, sans aucun esthétisme et dérangeant mais qui ne laisse pas indifférent. On adhère ou pas. C’est aussi simple que ça. La photographie est magnifique. Les acteurs excellents. A vous de voir …
http://cinealain.over-blog.com/article-balada-triste-86543727.html
http://cinealain.over-blog.com/article-balada-triste-86543727.html
Santu2b
Une idée géniale transformée en purge infâme. En 2011, Alex de la Iglesia, auteur du déjanté "Crime Farpait", revenait avec "Balada Triste" distillant en effet avec lui un sujet prometteur : la rivalité de deux clowns en Espagne durant les années 1970 pour la conquête d'une belle. Tous les deux forment forcément le duo manichéen par excellence ; le viril et le clown triste, contraste où le bât blesse déjà. Car d'emblée, l'histoire n'est pas crédible, et le spectateur a bien du mal à se figurer la romance ridicule entre Sergio et Natalia. Sûrement conscient de ce handicap et de l'inconsistance incroyable de son scénario, le cinéaste préfère donc miser continuellement sur la surenchère. À commencer par cette esthétique criarde, chargée d'une lumière envahissante et de situations tape à l'oeil. Voulant bien plus souvent gonfler ses muscles, Iglesia en oublie le potentiel poétique d'un tel sujet, noyé dans un flot d'images gores, exécutées avec une mentalité infantile. On a même droit à du Francis Cabrel en espagnol ! Non non, cette ballade est décidément trop lourde.
Alex De La Iglesias règle ses comptes avec l’Espagne franquiste a travers l’histoire métaphorique de deux clowns qui se battent pout la même femme. Le premier, l’auguste, aime son métier et les enfants, mais devient violent et tyrannique dans l’intimité. Le second, clown blanc et triste, est hanté par les fantômes de la guerre d’Espagne et par son désire de vengeance, le seul héritage que lui a légué son père. Entre les deux, la belle Natalia, partagée entre ses sentiments, ses pulsions, et la raison. A eux trois ils forment le visage de l’Espagne sous le règne de Franco, tiraillée entre le mode de vie des démocraties européennes lors des 30 glorieuses et un passé sombre dont on n’arrive pas à se débarrasser. Le film dégage aussi un grand sentiment de colère, la mise en scène est enragée, brutale comme un morceau punk au ton pessimiste, cela donne un film fort et sans concessions, qui ne ressemble à aucun autre.
Quand le cinéma hispanique se lâche, ça donne Balada triste, un film de malade à la fois ultra-violent, hilarant, dérangeant et tragique. Sous fond de guerre civile, cette histoire loufoque de deux clowns se battant pour l'amour d'une belle acrobate fourmille d'idées toutes plus tordues et saugrenues les unes que les autres. Le cirque, monde terrifiant et sordide, rappelle la vision dantesque du Santa Sangre de Jodorowsky et même si Balada triste ne se hisse pas au niveau de ce chef d'oeuvre, il passionne et fascine. A la fois en roue libre et parfaitement maîtrisé, cette oeuvre hors-norme et invraisemblable réussit aussi à choquer et à mettre mal à l'aise. On peut accepter de se laisser prendre au piège et de rentrer dans cet univers glauque et poisseux comme on peut rejeter ce mélange constant des genres et des tons. N'empêche qu'avec ces clowns psycopathes et son acrobate masochiste, Balada triste reste une des oeuvres les barrées qu'il nous a été de voir depuis un bon bout de temps et rien que pour ça, elle mérite qu'on s'y intéresse.
Je connais très mal l'Histoire du vingtième siècle espagnol. Autant dire que si vous attendez de cet avis qu'il vous éclaire sur la pertinence du sous-texte politique clairement développé par Álex de la Iglesia dans ce Balada Triste, passez votre chemin. Heureusement, le bordel de son scénario donne à ce long-métrage un élan de déliquescence aussi marqué que celui qui déferle sur la santé mentale de ses deux personnages principaux. Succession de paliers franchis dans la folie, par des scènes raccordées entre elles à la va vite via un montage haché et une narration qui ne lésine pas sur les ellipses, Balada Triste fait l'effet d'un écartèlement, comme si une à une les goupilles de sécurité sautaient pour laisser exploser toute la démence des enfants-monstres d'un univers au baroque sans retenue. C'est sans doute donc le seul tableau psychologique éclaté de l'Espagne franquiste qu'on pourrait lire dans cette oeuvre à nulle autre pareille, plutôt qu'un propos politique construit. Le problème, c'est que le scénario se disperse trop pour qu'on puisse l'imputer à la seule tentative de faire sombrer corps et âme le récit en même temps que ses personnages. Manque quand même de liant et d'une réelle montée en puissance pour être efficace, et déstructuré ne doit pas pour autant signifier foutraque. Manque d'une mise en scène plus inspirée, aussi, quand De la Iglesia compte trop sur le montage, l'hémoglobine et le (très bon) jeu de ses comédiens pour installer l'emprise macabre et torturée qu'il espère voir naître. On voyage donc entre des scènes d'une grande puissance grotesque, des passages vainement ridicules et d'autres sans vrai impact. C'est insuffisant, même si la construction tragique rattrape comme je l'ai dit le coup in extremis. Il est quand même rare de voir un réalisateur tellement oser dans un même film. C'est dommage, parce qu'avec une telle absence de limites, Balada Triste aurait sans doute pu devenir un chef-d'oeuvre unique et surpuissant. Rageant de constater que la version dont je parle n'existera pourtant que dans ma tête.
Quel plaisir de retrouver le cinéma d'Alex de la Iglesia sans l'hystérie qui le caractérise d'habitude. Au contraire ! c'est toujours aussi démesuré, mais le réalisateur s'est canalisé sans s'assagir. Cette histoire de clowns se livrant une lutte acharnée pour les yeux d'une belle artiste de cirque dans le contexte de l'Espagne moderne est tout simplement brillante. C'est ambitieux, iconoclaste, et bordélique. Avec toujours son humour noir et dévastateur. Ce film est tout simplement son plus maîtrisé.
Très bonne surprise, n'ayant pas vraiment apprécié les autres films d'Alex de la Iglesia j'ai bien aimé ce film là. Un peu plus construit statistiquement et toujours aussi fou et un final magnifique. Malgré une esthétique pas toujours très bien choisie j'ai bien aimé ce film.
Une forme de cinéma rare et envoûtante! Un film baroque à l'onirisme et au lyrisme omniprésent! Une mise en scène postmoderne qui raconte à merveille cette histoire de clowns qui se déchire de façon burlesque comme symbole de la guerre civile espagnol du temps de Franco! Une oeuvre forte tant pour son humour noir que pour l'émotion forte et implaccable qu'il laisse!
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