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Outburst
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5,0
Publiée le 12 juillet 2012
C'est sur une mélodie envoûtante et merveilleuse que s'ouvre "Arrietty, le petit monde des chapardeurs". Alors pour une fois c'est de la musique que je vais parler en premier. La musique est indissociable du cinéma, même les films muets à l'époque étaient accompagnés de musique, et pour moi, toute la magie et l'émotion que dégage le film viennent de sa musique. C'est d'une telle beauté, et ça colle tellement à l'esprit et au ton du film, que dès les premières notes on sait que l'on va assister à quelque chose de touchant. Et croyez-moi, c'est le moins que l'on puisse dire. Ceux qui connaissent les films de Ghibli sauront de quoi je parle quand je dis que les personnages sont tout ce qu'il y a de plus merveilleux dans chacun de leurs films. Si Ponyo et Jiji (le chat de Kiki la petite sorcière) étaient en tête de liste de mes personnages préférés, Arrietty vient désormais leur faire de la sévère concurrence. Je serai complètement incapable de choisir lequel je préfère vraiment, mais contrairement aux deux autres, elle a pour elle d'être "humaine" et donc d'être beaucoup plus attachante car on s'y identifie plus facilement. Alors ce que j'ai trouvé vraiment super dans ce film, c'est que contrairement à la plupart des autres Ghibli, il s'ancre dans une réalité identique à la notre, tout en y ajoutant des éléments fantastiques, mais jamais dans la démesure. Et c'est ce qui rend l'histoire incroyablement crédible, et comme je le disais plus haut : touchante. C'est très simple, et peut-être pas des plus original, mais ça à le mérite d'être sincère et ce sentiment est magnifiquement retranscrit dans les dessins. J'ai lu que certains lui reprochaient de ne pas avoir assez d'action, d'humour, etc. alors certes on est loin du Chateau Ambulant ou du Chateau dans le Ciel mais heureusement pour nous qu'ils diversifient leurs histoires et présentent des choses différentes. Dans tous les cas, celle-ci m'aura énormément plu, et ému. Même en 2011, Ghibli arrive encore à nous sortir de vraies merveilles comme ce "Arrietty". Je n'ai parlé d'aucuns défauts, et c'est normal, car j'ai tout simplement trouvé qu'il n'y en avait pas. Ce qui ne signifie qu'une seule chose : Chef-d'oeuvre.
"Ar rietty" est bien sûr un très beau film d'animation bien que justement l'animation en elle-même soit le principal défaut du film ! En tout premier lieu, c'est surtout vrai au niveau des personnages... Ils manquent tous d'expression et de fluidité ! Les décors à travers cette végétation luxuriante sont magnifiques mais l'ensemble semble figé tel une superbe peinture. C'est d'autant plus dommage que le talent est bien présent ! On passe cependant un très bon moment avec ces chapardeurs et leur monde miniature plongé dans le monde des hommes ! La confrontation des deux milieux est d'ailleurs intéressante ainsi que la tendre relation qui s'établit entre Arrietty et Sho... Un beau film d'animation auquel il manque un petit quelque chose !
Premier long-métrage signé Hiromasa Yonebayashi, "Arrietty, le petit Monde des Chapardeurs" est un magnifique film sur le plan esthétique... Du graphisme des personnages à leur animation, en passant par les détails du petit monde des chapardeurs et la féérie des paysages alentours, on n'a qu'une envie : se retrouver soi-même au beau milieu de cet univers qui n'est pas sans nous rappeler "Les Minipouss". En revanche, je n'ai pas trop été emballé par le thème musical ; c'est vrai qu'il est joli, tout mignon, mais pour ma part il ne colle pas, parce que je n'aime pas entendre de la musique anglo-saxonne dans un film d'animation japonais... Il y en a bien assez ailleurs... Cela dit, passé cet écueil, la première demi-heure du film est vraiment excellente, avec notamment un premier "chapardage" captivant où la très charmante Arrietty découvre enfin le monde des humains. Mais voilà, par la suite le film s'enlise dans une histoire un peu trop basique, et quelques longueurs viennent s'ajouter à des personnages pas toujours attachants (la mère d'Arrietty - irritante à toujours s'inquiéter -, et la famille bourgeoise - fade...). Au final, le film est d'une beauté enchanteresse, propose quelques bonnes idées et est assez plaisant à suivre, mais il manque tout de même de souffle... Ravissant.
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4,0
Publiée le 27 avril 2013
Ce premier long-mètrage de Hiromasa Yonebayashi est une belle rèussite du film d'animation, une rèflexion sur la diffèrence des mondes, avec ses limites, ses espoirs, où tout vous amène dans un monde à part! Reposante et envoûtante, l'intrigue de "Kari-gurashi no Arietti" est basique (ce qui ne gâche rien) mais comme toujours doucement ècolo et d'une grande poèsie! L'harmonie crèèe par l'auteur entre la plastique des dècors et des couleurs, la gentillesse et la sobriètè des personnages (la minuscule Arrietty, ses parents, le jeune Sho), le tragique latent, atteint aisèment à la magie! Et puis surtout, ce genre de films en appelle à l'esprit d'enfance en invitant à la rêverie où il est difficile de ne pas penser aux "Minipouss" du Club Dorothèe! Nostalgie quand tu nous tiens! On notera ègalement le soin apportè à la bande son, avec une prèdominance, bien entendu, de la harpe! Bref, on est transportè durant 94 minutes dans un univers haut en couleur qui fourmille de petits dètails...
Un jeune garçon malade découvre dans une vieille bicoque de famille de la campagne tokyoïte d’étranges petites créatures. Les chapardeurs vivent loin du regard des hommes, cachés sous les planchers. L’intrépide Arrietty met toute sa famille en péril lorsqu’elle entre en contact avec ce jeune garçon du même âge quelle mais à taille de géant. Déménager est alors la seule alternative pour échapper aux hommes et préserver leur espèce. Au studio Ghibli (les fameux studios de Miyazaki), tous les films, même destinés au plus jeune public se doivent de véhiculer un message ; ici ; la différence, la préservation des espèces et l’aide aux plus démunis. Un message écolo obligatoire, utile et toujours intelligent. Tout est tellement distillé avec délicatesse et justesse que l’on tombe systématiquement sous le charme. Ambassadrice des chapardeurs, Arrietty est particulièrement charmeuse. Dans une époque où 3D, synthèse et relief sont les étendards des grosses productions d’animations ; les studios apportent à nouveau beaucoup de fraicheur grâce à un graphisme subtil et délicat et une fable pleine de poésie. Marie Sauvion du Parisien offre une belle synthèse de ce long métrage mignon : « Animateur chevronné du Studio Ghibli, Hiromasa Yonebayashi signe un premier film enchanteur où chaque sortie d'Arrietty, filmée à son échelle, vire à l'aventure extraordinaire. Du jardin à la maison de poupées, les images sont d'une telle beauté que l'on voudrait y vivre! » Absolument magnifique…
Arrietty le petit monde des chapardeurs : Pas forcement le meilleur des studios Ghibli mais il en reste pas moins un vrai moment d’évasion et poétique, qui fond les qualités de ce studio. Pourquoi je dis que ce n’est pas le meilleur, car je n’ai pas forcement était plus emballé que ça part le scénario, pourtant, il y avait quoi de faire mais je trouve qui se limite a peu et aurait pu développer certains points de l’histoire et surtout des personnages. Le personnage le plus réussit est l’héroïne qui est charmante, aventurière, plein d’émotion et de courage, mais à coté de ça, des bons personnages mais sous développé : le petit garçon qui est malade, il ne transmet pas plus d’émotion que ça, avec sa maladie ou son amour pour les petites créatures du film, même si on le voit bien qu’il ferrait tout pour, mais c’est plus un fautifs qu’autre chose, mais il se rattrape, pareil pour sa gouvernante, au contraire, elle aimé pas du tout les petites bêtes mais on sait pas pourquoi, dommage, on connait pas son but… L’histoire et le rythme est pas mal, il y a un vrai coté aventure et on y prend goût, c’est poétique, de l’humour et quelque pointe d’émotion, je suis moins fan de la direction du scénario en deuxième partie mais bon. Pour la petite histoire, c’est des petits « humain » qui vive sous les maisons, ils volent pour leur survit mais ils ne doivent pas se faire repéré mais un jour, une jeune fille se fait prendre mais elle va ce liée d’amitié avec un garçon malade. Donc voila, tout le début, présentation personnages, de l’univers… c’est parfait. Ensuite, coté animation, rien à dire, c’est du Ghibli, c’est du grand art. Et pour finir, un point important, c’est la bo très féerique, un vrai bonheur a écouté. Donc voila, pas le meilleur mais ça reste un bon dessin animé.
Hiromasa Yonebayashi me semble être le successeur idéal à Hayao Miyasaki et Isao Takahata. C'est du moins ce que m'a fait penser Arrietty, son premier merveilleux long métrage d'annimation. Il y reprend les ingrédients qui font le studio Ghibli : un dessin animé pour enfant au décors sublimes, une jolie héroïne , pétillante, courageuse et déterminée, un message écolo, une musique extraordinaire et une atmosphère poétique. L'histoire, certes un peu simpliste, ne manquera pas de nous émouvoir, et la fin ouverte nous laisse imaginer ce que l'on désir et surtout ce que le film nous transmet comme message. Je suis particulièrement attaché à la musique de la française Cecile Corbel, qui nous emporte dans l' univers du film. Les personnages sont attachants, et les dessins sublimes. Un dessin animée peut être un peu court, qui rend heureux . Que dire de plus ?
Une Production Ghibli est gage souvent de grand film ; ce qui n'est effectivement pas vraiment le cas dans celui-ci. Peut-être suis-je trop pointilleux mais quelques raccords et la finesse du dessin me semble un poil moins réussi que dans les précédents films. Mais le plus embêtant est sans doute une absence de magie. Ce qui fait défaut pour un conte qui reste gentillet mais presque trop "réaliste". On peut être déçu également par le manque de présence du petit chapardeur sauvage. Ca reste un beau très beau film d'animation mais en-deça des autres production Ghibli... Myazaki devrait sans doute reprendre les commandes...
Voici une nouvelle petite merveille des studios Ghibli. Il n'est pas du maitre Miyazaki mais la relève est assurée. Ce jardin luxuriant a un effet enchanteur sur l'âme. L'histoire de cette famille miniature dans le monde des hommes est tout à fait originale et donne une impression saisissante de la perfection du graphisme jusque dans les moindres détails. La magie opère une fois de plus. Il est fort émouvant de contempler cette profonde amitié qui se lie entre deux êtres si différents dont le seul point commun est la recherche d'un monde meilleur. Les images de la séparation finale sont d'une profonde beauté empreinte d'une grande nostalgie. Enfin, une des grandes valeurs de ce film est la musique de Cécile Corbel qui livre là une oeuvre étonnante de justesse et d'émotion notamment lors du chant final. La musique est souvent sublime dans les films du studio Ghibli. Pour s'en convaincre, il suffit de voir ou revoir le château dans le ciel, la château ambulant, le voyage de Chihiro. Et le film Arrietty ne déroge en rien à la règle.
Ca commence à faire deux ou trois films que j'ai du mal à retrouver la magie des studios Ghibli, dont sont tout de même sortis quelques oeuvres superbes, que ce soit « Le Château ambulant » ou autres « Voyage de Chihiro ». Oui mais voilà, ces films avaient un autre point commun : ils étaient réalisés par Hayao Miyazaki, LE maître du dessin animé japonais et de Ghibli. Depuis, à l'exception peut-être d'Isao Takahata, nous avons l'impression d'avoir à faire à de bons professionnels, mais qui n'ont clairement pas l'étincelle, le génie du grand Hayao. Ce « Arrietty le petit monde des chapardeurs » en est la confirmation tant je n'y ai jamais retrouvé l'émotion, la magie, l'éblouissement que j'avais pu ressentir devant « Le Château dans le ciel », « Nausicaa de la vallée du vent » ou même « Ponyo sur la falaise », pourtant selon moi mineur dans la carrière son auteur. Reste qu'on y retrouve cette « patte Ghibli » qui fait la différence : une élégance, une sensibilité, une délicatesse, une poésie permettant tout de même de regarder l'oeuvre avec plaisir et sans ennui. On en ressort charmé et content (ne faisons pas non plus la fine bouche), mais avec un léger regret : qu'il est décidément bien difficile de succéder à maître Miyazaki à l'intérieur des fameux studios japonais.
Arrietty - Le Petit monde des chapardeurs a été globalement cassé par les amateurs du studios : qualifié de "mineur" et de "sans histoire", je pousse mon coup de gueule car je ne suis pas d'accord! Mais vous savez comme moi que les goûts et les couleurs... Pour beaucoup de francophones (et pas que), les studios Ghibli (Chihiro, Princesse Mononoké pour ne citer qu'eux) c'est seulement Hayao Miyazaki et à la rigueur Takahata pour les puristes. Ce qu'on oublie c'est que le premier veut arrêter de faire des films et le second a 76 ans (bon, Miyazaki en a 71 mais passons). Voulant trouver une relève, on a eut droit à deux films du "fils à papa", Goro Miyazaki : l'excellent (en tout cas selon moi, puisque la plupart le considère comme la pire production Ghibli) Terremer et La Colline aux coquelicots que je vais voir jeudi. Sorti il y a un an tout juste en France, le premier film de Yonebayashi s'inspire des romans occidentaux Les Chapardeurs déjà adapté par nos amis les rosbeef avec Jim Broadbent à la fin des années 90 sous la forme d'un téléfilm. Mais qu'est-ce que les réfractaires ont put trouver de mal à une telle merveille ? Alors certes, ça n'a entre rien et rien avoir avec ce que la production a déjà donné précédemment, mais merde quoi ! On ne peut imiter Miyazaki donc on ne limite pas, alors ne vous plaignez pas qu'on fasse quelque chose de différent pour une fois. Je dois dire qu'Arrietty m'a vraiment surpris. Avec tout le mal (relatif) que j'avais entendu dessus je m'attendais à rien de plus qu'un à la morale écolo-embêtante sans grande envergure. Mais non. On sent tout de suite l'amour de Miyazaki et compagnie (ce n'est pas lui le réalisateur pour une fois) pour notre civilisation occidentale et principalement pour le coup pour les contes celtiques. Et ouah! Une véritable maîtrise tant au niveau de l'émotion que de l'émerveillement, mais aussi une maîtrise graphique car c'est surement ce que Ghibli a fait de mieux au niveau du visuel à ce jour. J'ai été véritablement transporté par une histoire à forte à priori fort simple mais au final pleine d’enchantements. Pas de créature hors du commun, pas de dragons, mais juste des petits hommes, l'action du film se déroulant intégralement dans un jardin (ce n'est pas sans rappeler Mon Voisin Totoro). Car oui, j'ai adoré Arrietty. Et sans avoir honte, je le qualifie déjà comme l'une des plus grande réussite du studio, car si ce n'est ni la plus épique, ni la plus originale de leurs productions, je serais tenté de dire que c'est surement la plus belle et la plus aboutie. Entre de véritables trouvailles graphiques, Arrietty développe une histoire simple mais si envoûtante et magique qu'on en oublie les (rares) défauts du film. Alors, je pense que vous l'aurez deviné même si je tourne autour du pot depuis quelques lignes mais OUI, Arrietty est ma production Ghibli favorite avec Chihiro. J'ai été littéralement transporté comme je l'ai rarement été par l'un de leurs films, et c'est dire si je l'ai été souvent. Sans oublier la bande-originale très réussie que la bretonne Cécile Corbel a composé pour le film, qui ajoute un véritable atout à un ce que j'ose appeler un véritable chef d'oeuvre de l'animation. Merci à Ghibli de me faire rêver et voyager de plus en plus à chacun de leurs films.
Mouais, ça ne m'a pas autant émerveillé que Mon voisin Totoro, ou Chihiro. Je ne sais pas, je le trouve sans surprise, il y a un truc qui fait que ça ne m'a pas captivé. Peut-être que je me fais vieux après tout, et que les Miyazaki ne me font plus autant d'effet qu'avant...
On se dit que cela pourrait ressembler aux "Minipouss" mais dès les premières images, on pense à "l'homme qui rétrécit" de Jack Arnold. Ici on n'est pas dans le spectaculaire ni dans l'action, mais plutôt dans l'émotion et la poésie. La patte de Miyazaki est évidente même si ce n'est pas lui qui signe ce film.