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StiPaN
3 abonnés
92 critiques
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5,0
Publiée le 17 mai 2011
Encore une valeur sûre du studio Ghibli! Comment faire simple et efficace? En voici encore un exemple avec cette nouvelle merveille dont je ne spoilerai pas d'avantage. Regardez le c'est que du plaisir et un petit coup de coeur pour la superbe B.O. composé par la française Cécile Corbel.
Pas un grand ghibli mais un beau film d'animation avec des musiques qui collent bien à l'ambiance. Manque juste un peu de magie. Au contraire de certains je trouve la fin réussie. Cela donne au film un aspect tranche de vie.
C'es pas du Miyazaki c'est sûr !! Un gros message écolo et une sieste d'une 1h34. On s'ennuie car c'est vraiment MOU, pas lent mais MOU ! La réputation des studios Ghibli à réussi à tirer vers le haut ce somnifère dans les appréciations de ceux qui prétendent "s'y connaitre" en animation japonaise.
Le film ne se hisse certes pas aux sommets épiques et poétiques qu'atteingnent avec allant des chef-d'œuvre comme 'Mononoke' ou 'Chihiro' et pour cause: le thème est plus intimiste. Mais, existant pour lui même, le film est pétri de charme et raconte une histoire touchante, qui va droit au coeur (c'est le cas de le dire). On sens l'inspiration et le cadeau du maître Miyazaki fait à son associé Yonebayashi qui joue avec grâce et modestie du Miyazaki en sourdine. Du Miyazaki allégé de sont bric-à-brac mystico-fantastique parfois usant (cf: Le château ambulant). Les basculements d'échelles, le jardin, les soubassements et la cuisine vu du point de vue des petits humains sont fabuleux et m'ont donné des frissons. Comment ne pas penser à "l'homme qui retrecit" ou à "la planète sauvage" dont Miyazaki est un admirateur.
Bon bah, beaux décors, belle musique, et... rien. Rien d'autre, fallait faire un film pour que dire que Studio Ghibli n'était pas mort, donc ils en ont fait un, voilà. Point final. Aucune thématique forte n'est développé, il n'y a aucune histoire qui puisse intéresser le spectateur, aucun personnage fort, attachant que l'on verrait évoluer au fil des évènements (qui sont inexistants, CQFD). ça aurait été idéal pour un clip vidéo de 5 minutes, mais pas un long-métrage d'une heure et demie... Un film creux, long et inutile, rien à sauver. On ne peux qu'avoir peur de ce que deviendra le studio lorsque ses fondateurs prendront une retraire bien méritée.... Le film montre seulement que le studio Ghibli n'est pas capable de se renouveler, après l'échec retentissant de Gedo Senki (2006). Deux étoiles pour les beaux décors et la jolie musique.
J'ai eue la chance d'aller le voir en avant première ce Week end c'est magique, beau à voir en famille ou pas et cela d'envie de chercher chez soi si il n'y a pas un petit monde des chapardeurs
Un beau film d'animation bien dessiné. Je n'ai pas été emballé plus que ça, le petit monde des chapardeurs m'a fait pensé à "Le monde des borrowers" qui est du même genre hors animation mais que j'ai préféré. Ici, cela manque d'intrigue. On suit sans se perdre et sans vraiment suivre l'histoire.
Pour son premier film d'animation à la réalisation provenant en plus du studio Ghibli, Hiromasa Yonebayashi nous gratifie avec Arrietty Le Petit Monde Des Chapardeurs d'une oeuvre charmante. L'histoire de ces petits êtres qui vivent sous le plancher des maisons du chapardage est un jolie compte très plaisant à suivre. On accompagne une famille unie et les personnages sont une réussite. En tête on retrouve Arrietty qui est immédiatement attachante, c'est une fille avec du caractère qui aime l'aventure. Ses parents sont très différents l'un de l'autre mais forment un beau couple complémentaire. J'ai adoré la scène au début ou on suit Arrietty et son papa qui vont chaparder. Tout ce passage est haletant et très prenant. Evidemment l'histoire va aussi être celle d'une rencontre avec Arietty qui va découvrir les humains et notamment Shô. La relation qu'ils vont entretenir est sublime et le ton est très juste. La scène spoiler: ou elle est derrière la feuille à sa fenêtre ou encore celle ou Shô découvre son visage pour la première fois sont juste magnifiques. Il faut dire que visuellement c'est beau grâce au dessin qui met en valeur la nature et aussi l'immensité des environnements du à la taille des chapardeurs mais aussi à une réalisation de très grande qualité qui sublime chaque passage. Et que dire de la b.o. qui est tout bonnement grandiose! Les chansons sont nombreuses et tant mieux car elles sont exceptionnelles. Elles sont diversifiés et accompagnent à merveille les images. Mais ce n'est pas tout car le travail sur ce long-métrage est très poussé et même si il y a beaucoup de musiques, il y a aussi pas mal de moments de calme durant lesquels ont peut entendre le soucis du détail avec des bruitages incroyables. Ce travail d'orfèvre permet d'être immédiatement plongé dans l'ambiance voulu et c'est à souligner. Reste une jolie fin qui m'a satisfait et qui clôt parfaitement cette histoire. Arrietty Le Petit Monde Des Chapardeurs est assurément un film d'animation qu'il faut voir. C'est original et je trouve qu'il est apaisant. J'ai trouvé ça doux, calme et ça fait du bien de se sentir léger et reposé après un film.
Merveilleux conte, enchanteur et plein d’humanisme. Cet approche entre deux êtres d’un monde différent et qui surpassent les craintes qu’on leur a inculquées est souvent émouvante. Un très beau film d’animation pour petits et grands. Le dessin et les décors sont magnifiques, seule la fluidité pêche un peu par rapport au niveau technique contemporain mais, pour ma part, j’en ferai une qualité pour le charme désuet qu’elle apporte. Le graphisme de la petite Arrietty est absolument splendide et le sketch du corbeau “planté” dans la moustiquaire est un grand moment du cinéma comique. À voir et revoir, toutes générations confondues.
Arrietty, la petite chapardeuse est la nouvelle petite merveille des studios Ghibli, qui porte bien l'empreinte de H. Myazaki qui a écrit le scénario, tèrs simple, à partir d'un livre britannique. Le film, réalisé par un jeune plein d'avenir, Hiromasa Yonebayashi, n'a pas la force des films de son idole, loin s'en faut (tout du moins de ses chefs d'oeuvres) : une lègère faiblesse du côté de la pathétique servante et une musique, jolie, mais sans le talent des chansons des dessins animés de Myazaki ; il n'en reste pas moins une grande réussite qui pourra émouvoir le coeur des spectateurs. Proche de l'Homme qui rétrécit (les objets de la vie courante vus comme gigantesques, l'aiguille comme arme), les images d'Arriety sont d'une grande splendeur, voir les belles scènes de découvertes au début du film, le jardin, les animaux filmés tels des dieux dont on ignore le danger. L'émotion est suscitée par l'impossible amour que finissent par se vouer le grand petit garçon, dont la grave maladie de coeur émeut, et la petite fille "chapardeuse". La scène de fin lors de la séparation est déchirante et fait couler des larmes dignes d'un grand mélo, voir le baiser sur le doigt, légère connotation sexuelle. Le film est aussi porteur de messages humanistes, de tolérance de l'autre, des différences (la peur et l'ignorance comme vectrices d'incommunicabilité), d'idées écologistes (scène de dialogue sur la disparition des espèces) : on doit vivre ensemble, et cohabiter. La peur est générée par le savoir faire technique (celle oû le corbeau est pris de furie en tentant de rentrer) et de petites choses nous marquent (Arrietty derrière un linge, la découverte de la théière odorante par la tante). Très beau film qu'on aurait aimé un peu plus fou ou plus dramatique encore.
Des films appartenant au Studio Ghibli, Arrietty n'est pas celui qui a le plus fait parler de lui lors de sa sortie. On peut même dire que ce film est sorti de manière plutôt discrète, sans faire de bruit. Est-ce parce qu'il n'est pas réalisé par Miyazaki himself? Ou bien le résultat est-il si mauvais qu'on a préféré ne pas en parler? En tout cas, moi, ce film m'a plu, et pas qu'un peu! Arrietty est un petit coup de cœur, poétique et visuellement superbe. L'animation est vraiment magnifique, les personnages ont un chouette look et les décors sont sublimes. On n'a qu'une envie, c'est se coucher dans cette herbe verte et contempler ce magnifique ciel bleu pendant des heures. Certains plans pourraient être encadrés dans des tableaux, tellement c'est beau! Et l'ambiance est assez apaisante et m'a rappelé quelques-uns des plus beaux moments de ma jeunesse. Je peux comprendre que ce film soit moins apprécié que ceux du maitre Miyazaki ou de Takahata. La patte Ghibli se ressent moins que sur les autres films. L'histoire est plus légère, plus simple et moins fantastique. Ici, aucune créature inexistante n'est à signaler, si ce n'est des petits personnages aussi hauts qu'une pomme. Et voir ces personnages évoluer dans un décor qui leur parait géant alors qu'il est normal pour nous est vraiment sympathique, et fait preuve d'ingéniosité. Ainsi, Arrietty n'hésitera pas à utiliser une épingle comme épée. Concernant les personnages, ils sont plutôt attachants. Arrietty est un personnage pour lequel on se prend d'affection, si fragile dans un monde qu'elle ne connait pas. Je tiens à féliciter la doubleuse Adeline Chetail, qui a fait un travail remarquable sur ce personnage dans la version française du film. Il s'agit selon moi d'un des meilleurs doublages de personnage féminin dans un film d'animation! La musique quant à elle n'est pas composée par Joe Hisaishi, mais par la française Cécile Corbel! Cela donne lieu à une musique bien différente et pas du tout désagréable. Mais j'imagine que c'est également un des points qui fait que les fans des films Ghibli n'ont pas trop apprécié ce film. Personnellement, j'ai trouvé que la musique s'accordait bien avec le film. Bref, Arrietty est une excellente surprise, inattendue, qui n'a rien à envier aux autres films du studio.
C'est toujours avec une part d'enchantement que l'on accueille chaque nouveau film d'animation des studios Ghibli.Hiromasa Yonebayashi,influencé par maître Miyazaki dévoile une histoire mignonne sur fond d'écologie et de tolérance."Arrietty,le petit monde des chapardeurs" a ceci de fascinant qu'il crée un monde miniature,à l'image de son héroïne,d'une richesse inouïe,où les sens visuels et sonores sont délicieusement sollicités.Arrietty,la jeune fille curieuse de tout,enthousiaste,généreuse et responsable s'inscrit dans la pure tradition des héroïnes miyazakiennes.Sa relation avec Sho,u, humain de son âge est des plus charmantes,et ménage émotions et épreuves.Le trait simple du graphisme et les couleurs variées font plaisir à voir,à l'ère du tout numérique.La musique à consonnance celtique achève de donner cette touche de charme intemporel.On peut regretter la trop grande épure de l'histoire,et le fait qu'un excès de bons sentiments la réserve plus particulièrement aux plus jeunes.Mais à condition d'aimer les fables naturelles et la pureté des rapports humains,cette "Arrietty" a de quoi faire vibrer.
Pour son premier long-métrage d’animation, Hiromasa Yonebayashi hérite d’une jolie fable écologique présentant la confrontation de deux mondes que tout oppose. Dès les premières minutes, le spectateur comprend que l’ombre de Miyazaki plane sur cette œuvre, aussi bien scénaristiquement qu'au niveau graphique. Paradoxalement, la patte du studio Ghibli, qui est souvent un gage de qualité, est ici la limite principale de ce long-métrage. Car le film, tout poétique qu’il soit, donne souvent l’impression de suivre à la lettre une recette que nous connaissons déjà par cœur, d’où une certaine lassitude. Arrietty, Le Petit Monde Des Chapardeur ressemble plus à la récitation d’un élève appliqué qu’à une création originale du maitre. Le résultat est tout à fait respectable mais laisse présager une période de trouble artistique lorsque les deux réalisateurs historiques du studio se retireront.
Arrietty et le petit monde des Chapardeurs était pour l’occasion mon premier Ghibli non réalisé par le maître Hayao Miyazaki (toutefois au scénario), Hiromasa Yonebayashi s’en acquittant ; la curiosité était donc de mise, quant à savoir si je tenais là une œuvre à la hauteur des plus grands classiques du célèbre studio japonais, d’où un brin d’attente... non récompensée. En effet, Arrietty s’est avéré ne pas être aussi emballant qu’escompté, la faute à un rythme traînant la patte et des péripéties pas toujours captivantes ; il y avait pourtant matière à faire, et je ne qualifierai pas l’absence d’éclaircissements entourant l’existence même des chapardeurs de défaut en tant que tel (un brin de mystère irrésolu ne fait pas de mal). Bref, le long-métrage est pourvu d’un univers très intéressant, et l’immersion au niveau de ces petits êtres est dans l’ensemble pleinement réussi, la séquence de chapardage nocturne abondant en ce sens ; globalement la réalisation se veut également satisfaisante, car notamment doté d’une BO fort sympathique... le savoir-faire de chez Ghibli fait à nouveau ses preuves en somme. Toutefois, le chara-design de certains protagonistes ne m’aura pas forcément plu, tandis que le film souffre de l’absence de figures véritablement emblématiques, le fer de lance incarné par le duo Arrietty / Sho n’apportant rien du bien neuf dans le genre ; de même, leur relation placée au cœur de l’intrigue manque au bout du compte d’un réel approfondissement, heureusement compensé par une ambiance pétrie de tendresse. Et, comme dit plus haut, on fait un peu la moue devant les quelques minces rebondissements dont est pourvue le petit monde des Chapardeurs, la faute à un antagoniste bien maigre et un manque concret de surprises ; par ailleurs, bien que pouvant saluer la teneur du dénouement (pas de happy-end classique), son propos presque fataliste laisse un goût d’inachevé, tant Arrietty n’aura au final bel et bien pris que peu de risque. En résumé voici un Ghibli peu mémorable mais pas nécessairement mauvais, celui-ci n’étant pas aussi prenant qu’espéré ; nul doute cependant que son atmosphère poétique en charmera plus d’un.