Vous vous rappelez des Minipouss, toute mon enfance, et bien Arietty me fait penser à cela sauf que nous nous précipitons pas. C'est moyen, première partie en somme sympathique, tout le milieu du film est quasi inutile avec des zappages du mini père et qui en conclu un manque de ne pas avoir approfondie son rôle ce qui est regrettable, histoire beaucoup trop simpliste et la fin est acceptable. La musique est tantôt belle tantôt étouffante, et le long métrage est lent. Beau dessin studio Ghibli oblige.
Que c'est beau mais aussi, que c'est triste... Un garçon malade, une héroine de la taille de barbie et un amour impossible, on aurait bien aimé voir un peu plus que cela... En plus ça se fini par un adieu... Bonjour le moral.... ..... :(
A part quand on s'appelle Isao Takahata, difficile de dégager la moindre parcelle de personnalité quand on est réalisateur du studio Ghibli et que donc on est sous l'ombre très écrasante du grand maître qu'est Hayao Miyazaki, d'autant plus que celui-ci a participé à l'écriture du scénario... En fait "Arrietty le petit monde des chapardeurs" c'est du Miyazaki sans la saveur Miyazaki, il y a une héroïne attachante, et un univers intéressant, mais il manque l'étincelle, dans une animation correcte sans être transcendante, dans de la fantaisie désespérément absente ici (en plus l'histoire s'y prêtait très bien !!!) , dans de l'émotion, dans des personnages secondaires qui sont mal utilisés, sans parler que le scénario manque clairement d'enjeux pour être prenant. Bref "Arrietty le petit monde des chapardeurs" est un film fade, faute de la touche Miyazaki...
La rencontre des deux mondes est jolie même si j’ai l’impression que c’est aussi la différence entre le monde des enfants et celui des adultes. La vieille ronchonne représente ce monde en ayant perdu la poésie du regard naïf et originel. Le message est beau et les décors superbes mais c’est l’histoire d’une amitié pure entre l’enfant et Arrietty qui surnage.
Arrietty a une beauté visuelle, et une tendresse qui la rend splendide. Mais cela entraîne des longueurs, qui font que le rythme reste plutôt lent. De plus la fin reste mitigée pour ma part.
Aaaaaah, ça fait plaisir de revoir un bon petit Ghibli!!! Après quelques ratés presque consécutifs (Umi ga kikoeru, Pompoko, Le château ambulant, Les contes de Terremer) ça faisait beaucoup! Mais bon, là je suis réconcilié, c'est poétique, bien fait, même s'il manque un peu d'originalité pour les fans des "Minipouss", et que le scénario est vraiment léger léger!!! Néanmoins, on prend tout de même un vrai plaisir à regarder ce long-métrage qui va me motiver pour me lancer dans Ponyo que je n'ai toujours pas vu du coup! Allez, faites vous un petit plaisir détente et laissez-vous transporter dans le monde des chapardeurs...
Arrietty le petit monde des chapardeurs m'a laissé un goût amer dans la bouche. Jadis, j'étais fan des Minipouss. C'est un peu la même chose avec cette famille de petits êtres fuyant les humains comme la peste qui soupçonnent plus ou moins leur existence. J'attendais beaucoup de cette amitié entre Arrietty et le jeune garçon malade. De les voir se rapprocher grâce à leurs différences de taille. L'émotion est là bien sûr mais j'en attendais plus. Une grande histoire d'amour déçue. Une relation frère/sœur fusionnelle. Là, on dirait plus des amis de vacances qui savent que tôt ou tard ils devront se séparer un jour. C'est nul. Quand on s'aime, pourquoi vouloir à tout prix se quitter ? Quand on a crée un tel univers enchanteur (quand on est petit et qu'on est confronté à l'immensité de l'espace, j'aime l'idée d'utiliser une fleur comme parapluie, c'est mignon), pourquoi les faire se quitter ? Un peu d'optimisme, de baume au cœur, que diable ! Bon, en dehors de ça, cette thématique de la différence est plutôt bien traitée. C'est assez marrant de voir que la peur de l'autre ne vient pas des enfants en fait mais des adultes. Assez pessimiste dans la mesure où les choses sont comme elles sont depuis belle lurette et qu'elles semblent impossibles à changer. Sans même chercher à essayer de le faire. Car ce sont les adultes qui décident toujours de tout. Et si on laissait les plus jeunes le faire juste comme ça pour voir ?
Un film sympathique mais dont l’histoire est assez classique, prévisible et qui n’a qu’une critique de l’humain et une portée faible. Du coup, le début est long et on attend que ça démarre, on a attendu d’en avoir plus. Au final, on est déçu d’un film qui ne donne même pas toutes les réponses à l’histoire qu’il pose (avenir du garçon, de la famille, …).
Adapté du tome 1 (« Les chapardeurs ») (« The borrowers ») (1952) de la série de romans (5 tomes + 1 nouvelle) de l’Anglaise Mary NORTON (1903-1992), le film est un bijou de sensibilité, jamais mièvre et aussi un conte écologique qui décrit la rencontre estivale de deux mondes, celui d’humains en miniature (Arrietty, 14 ans, son père Pod et sa mère Homily), obligés de chaparder discrètement pour survivre et celui des humains qui sont des géants pour eux, bienveillants (l’adolescent maladif Shō) ou pas (spoiler: la gouvernante Haru de sa grande tante maternelle qui appelle des dératiseurs de Couic Clean Services ). Belle inventivité pour décrire les missions d’Arrietty et son père, pour se procurer des objets utiles tels que des mouchoirs en papier ou du sucre (un demi carré !), relevant à la fois de la spéléologie et de l’escalade. C’est un éloge à la biodiversité et de la morale, « Pour vivre heureux, vivons cachés » de la fable, « Le grillon » (1792) de Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) et une critique des humains dont le 1er réflexe est d’éliminer une espèce différente. Bel exemple de relativisme des situations où la famille d’Arrietty doit se méfier à la fois des humains et des animaux carnivores. spoiler: La scène, où Haru joue avec Hamily avant de l’enfermer dans un bocal, rappelle le début de « La planète sauvage » (1973) de René Laloux où des enfants Draags, humanoïdes géants bleus aux yeux rouges, jouent avec des enfants Oms considérés comme animaux domestiques [d’après l’adaptation du roman « Oms en série » (1957) de Stephan Wul] . On y retrouve l’esthétisme habituel des studios Ghibli [le réalisateur y travaille depuis 1996 et a participé auparavant, à plusieurs films d’Hayao Miyazaki (6), de Gorō Miyazaki (1) et d’Isao Takahata (1)]. Outre la relation entre les 2 adolescents (Arrietty, téméraire et curieuse, et Shō spoiler: dont l’insuffisance cardiaque a gâché son enfance et qui voulait la protéger avant son opération chirurgicale ), il ne faut pas oublier la belle musique d’inspiration celtique (cordes dont harpe) de la Française Cécile CORBEL (30 ans) et de son époux Simon CABY (36 ans).
Un film qui se rapproche de l'atmosphère contemplative d'un "omoide poroporo" et qui reste assez fidèle au souvenir d'enfance des "minipousses", le rythme en moins. L'histoire est simple et manque un peu de rebondissements (les plus jeunes s'ennuieront), mais le studio Ghibli reste le seul à pouvoir faire ce genre de films et il faut préserver ce petit espace de tranquillité ! Coté technique c'est tout simplement sublime.
Encore un joli petit bijou à l'esprit un peu sympathique voire naïf et pourtant doté d'un profond pessimisme. Il est particulièrement plaisant à voir, mais on regrette un peu l'impression d'être stoppé en plein milieu de l'histoire.